(Minghui.org) Un habitant de la ville de Hefei, province de l'Anhui, a été jugé en mai 2019 pour ne pas avoir renoncé à sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

M. Zhang Xinhong, a été arrêté le 8 mai 2018 après avoir été signalé pour avoir parlé du Falun Gong à un homme et lui avoir recommandé de renoncer au Parti communiste chinois. Depuis, M. Zhang est détenu au centre de détention de la ville de Hefei.

M. Zhang a comparu au tribunal du district de Shushan le 30 mai 2019 après avoir été détenu pendant un an. Deux avocats ont plaidé non-coupable pour lui. Ils ont argumenté qu’aucune loi n'a jamais criminalisé le Falun Gong en Chine et que leur client fait usage de son droit de liberté de croyance en pratiquant le Falun Gong.

Les preuves de l'accusation comprenaient non seulement un ordinateur, une imprimante et des documents relatifs au Falun Gong confisqués au domicile de M. Zhang, mais aussi les lettres qu'il avait écrites aux représentants du gouvernement pour les persuader de ne pas participer à la persécution.

Les avocats ont demandé en quoi le fait d'écrire des lettres enfreignait la loi. Ils ont également cité une annonce du bureau chinois des publications datée de 2011 qui abroge l'interdiction de publication des livres de Falun Gong.

La police a fourni un témoignage de l'épouse de M. Zhang en la défaveur de son mari. Cependant, les avocats ont signalé que la police n'avait jamais vérifié le rapport d'interrogatoire avec sa femme avant qu'elle ne signe le document. Le procureur n'a pas non plus vérifié le compte rendu avec la femme de M. Zhang pendant l'audience, ainsi, il n'était pas valable pour être utilisé comme preuve à charge.

L'homme auquel M. Zhang avait parlé l'a accusé de lui avoir donné un livret d'information sur le Falun Gong. Mais M. Zhang a nié lui avoir donné quoi que ce soit.

En plus des preuves non vérifiées présentées par l'accusation, les avocats ont aussi plaidé contre le juge pour ne pas avoir prévenu leur client de l'audience trois jours à l'avance, comme prévu par la loi et d'avoir empêché les membres de sa famille d'assister à l'audience, alors que beaucoup de sièges étaient vides à la tribune. Seulement deux des membres de la famille de M. Zhang ont été admis à l'audience.

Le juge n'a pas répondu aux avocats.

Avant sa dernière arrestation, M. Zhang avait été condamné à dix ans de prison en 2001 puis à quatre ans et demi en 2010 pour ne pas avoir abandonné sa croyance.

Traduit de l'anglais en France