(Minghui.org) Une femme de 62 ans souffre d'une compression du lombaire vertébral après avoir reçu des coups au bas du dos par un agent de police, qui avait essayé de la forcer à donner ses empreintes digitales. Elle a été détenue pendant quinze jours avant de recevoir un traitement médical.

Mme Yao Weimin, habitant la ville de Suzhou, province du Jiangsu, a été arrêtée alors qu'elle était en route pour aller chercher son petit-fils le 3 juillet 2019. Elle a été visée pour ne pas avoir renoncé à sa croyance, une cultivation pour améliorer le corps et l'esprit qui est actuellement persécutée en Chine depuis 1999.

Six agents de police du poste de police de Pishijie ont forcé Mme Yao à monter dans le véhicule de police et se sont dirigés directement pour le domicile de sa fille, où elle a vécu depuis le décès de son mari.

Avec deux agents qui surveillaient la porte d'entrée, quatre autres ont saccagé le domicile de Mme Yao et ont confisqué ses biens personnels et les documents de Falun Gong afin de les utiliser comme preuve à charge.

La police a emmené Mme Yao au poste de police et l'a enfermée dans une cage en métal. Huit policiers sont arrivés et ont essayé de forcer Mme Yao à donner ses empreintes digitales.

Elle a résisté quand ils lui ont maintenu les mains. Les policiers ont essayé de lui ouvrir les doigts, car elle tenait les poings serrés. Une policière a donné un coup de genou à Mme Yao, ce qui l'a immédiatement renversée et elle est tombée par terre.

Pendant que Mme Yao était immobile, les policiers lui ont pris ses empreintes digitales. La policière lui a également ôté les chaussures et lui a collecté les empreintes digitales des pieds.

Mme Yao a été laissée dans la cage en métal sans qu'on lui donne à manger ou de l'eau à boire pendant toute une journée. Elle ne pouvait tenir debout et se sentait très inconfortable assise. Elle devait pencher sur la cage afin de faire diminuer la douleur.

À sa demande, le lendemain, une policière est venue lui apporter un peu de pain acheté avec l'argent de Mme Yao.

Le soir du 4 juillet, la police a transféré Mme Yao au centre de détention de Lumu. Le centre de détention avait initialement refusé de l'admettre parce qu'elle souffrait d'hypertension, mais la police l'a blâmée pour avoir fait semblant concernant son état physique et les gardiens les ont forcés à l'accepter.

Mme Yao était pratiquement immobile suite à sa douleur au dos. Elle ne pouvait pas se retourner quand elle était dans son lit et elle avait besoin d'une rampe afin de pouvoir se lever. Elle souffrait énormément quand elle devait tousser. Elle a essayé de faire les exercices de Falun Gong afin d'alléger la douleur, mais elle en a été empêchée par les gardiens.

Cinq jours plus tard, sa tension artérielle a grimpé à 200 mmHg.

Lorsqu'elle a été libérée après quinze jours de détention, elle était émaciée et défigurée.

Sa famille l'a emmenée à l'hôpital et on lui a diagnostiqué une fracture de compression vertébrale L1.

Traduit de l'anglais en Belgique