(Minghui.org) Un article de Minghui publié plus tôt cette année indiquait que le Département d'État des États-Unis allait resserrer l'approbation des visas et l'entrée aux frontières pour les personnes qui violent les droits de l'homme. L'article énumère plusieurs lois américaines applicables et une proclamation présidentielle qui permettraient de refuser un visa, ou l'entrée dans le pays, à ceux qui persécutent les croyances religieuses.

Il existe en fait une autre loi, telle que décrite dans 8 USC 1182f, qui s'applique directement aux individus impliqués dans les transplantations forcées d'organes en Chine :

Titre 8 - LES ÉTRANGERS ET LA NATIONALITÉ

CHAPITRE 12 - IMMIGRATION ET NATIONALITÉ

SOUS-CHAPITRE II-IMMIGRATION

Partie II - Conditions d'admissibilité des étrangers ; contrôle des déplacements des citoyens et des étrangers

§1182f. Refus d'entrée aux États-Unis pour les Chinois et ressortissants d'autres pays pratiquant la transplantation forcée d'organes ou de tissus humains

a) Refus d'entrée

Nonobstant toute autre disposition de la loi et sous réserve de l'alinéa (b), le Secrétaire ordonne aux agents consulaires de ne pas délivrer de visa à toute personne qui, d'après des renseignements crédibles et précis, est directement impliquée dans la transplantation forcée d'organes ou de tissus humains, à moins que le Secrétaire ait des motifs sérieux de croire que l'étranger a cessé de s'impliquer et de soutenir ces pratiques.

b) Exception

Les interdictions prévues à l'alinéa (a) ne s'appliquent pas à un demandeur qui est chef d'État, un chef de gouvernement ou ministre.

De plus, une question a été ajoutée en juin 2011 au visa DS-160, « Demande de visa pour non-immigrant » : « Avez-vous déjà été directement impliqué dans des activités coercitives de transplantation d'organes ou de tissus humains ? »

Le nombre total d'organes transplantés en Chine dépasse de loin le nombre de donneurs publié par le Parti communiste chinois. Un grand nombre de preuves ont fait surface ces dernières années, confirmant que cet écart est dû en grande partie aux prélèvements d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong en Chine.

Nous suggérons par la présente que les pratiquants de Falun Gong en Chine recueillent des informations sur les responsables d'hôpitaux, les médecins et les infirmiers impliqués dans les prélèvements forcés d'organes. Nous examinerons l'information et soumettrons une liste au département d'État américain pour un contrôle plus rigoureux des visas et un refus d'entrée, le cas échéant.

Les pratiquants peuvent également informer ces professionnels de santé du « 1182f : Interdiction d'entrée aux États-Unis des Chinois et autres ressortissants impliqués dans les transplantations forcées d'organes ou de tissus humains ». Une fois qu'ils savent que des renseignements les concernant ont été recueillis, ils pourraient être moins enclins à participer aux prélèvements forcés d'organes.

Nous pouvons également encourager les professionnels de la santé en Chine à recueillir auprès de leurs hôpitaux des preuves concernant l'utilisation d'organes provenant de sources inconnues. Ils peuvent soumettre ces informations aux pratiquants en Chine ou au site Minghui.org. Nous pourrons à notre tour exclure leurs noms de la liste à soumettre au Département d'État américain.

De plus, selon un fonctionnaire du Département d'État américain, l'approbation d'un visa est un privilège non un droit. Bien que les tribunaux américains appliquent la présomption d'innocence, c'est-à-dire qu'une personne est considérée comme innocente à moins que sa culpabilité ne soit prouvée, l'approbation du visa ne fonctionne pas de cette façon. S'il y a un doute raisonnable, un agent des visas peut en refuser un en l'absence de preuves suffisantes. Les professionnels de la santé en Chine pourraient se voir refuser un visa pour les États-Unis s'il existe un doute raisonnable qu'ils ont été impliqués dans des prélèvements forcés d'organes sur des pratiquants de Falun Gong.

Les renseignements nécessaires comprennent le nom, le sexe, l'âge (date de naissance, mois et année si possible, pour permettre une identification précise), le lieu de travail, l'intitulé du poste (directeur d'hôpital, médecin, infirmière, etc.) et d'autres renseignements connexes.

Traduit de l'anglais au Canada