(Minghui.org) On a mis un bracelet électronique à une femme de 76 ans, deux mois avant qu’elle ait fini de purger une peine d’un an hors de prison pour sa croyance dans le Falun Gong. Même après la fin de sa peine, en juin 2019, le bracelet électronique de Mme Tang Xiuwen est resté actif.

Elle doit également faire face au personnel de son comité résidentiel local, qui lui rend régulièrement visite pour l’interroger. La surveillance et le harcèlement incessants ont eu des conséquences néfastes sur sa santé. Au cours des dernières semaines, Mme Tang a commencé à perdre rapidement du poids, à avoir des étourdissements, à tousser et à souffrir d’hypertension artérielle. Elle a aussi des difficultés à s'endormir la nuit.

En mai 2017, après avoir été signalée, Mme Tang, ouvrière d’une usine de fabrication de télévisions à la retraite dans la ville de Changsha, province du Hunan, a été arrêtée pour avoir donné des informations sur le Falun Gong, une discipline spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Bien qu’elle ait été libérée le jour de l’arrestation, la police l’a retrouvée en 2018 et a déclaré qu’elle avait soumis son dossier au parquet local.

En juin 2018, le tribunal du district de Yuelu a condamné Mme Tang à une peine d'un an à purger à l’extérieur de la prison.

En avril 2019, la police locale et des membres du comité résidentiel se sont présentés chez Mme Tang. Ils l’ont forcée à porter un bracelet électronique qui suit constamment sa localisation et enregistre en audio et en vidéo sa vie quotidienne.

Depuis, le personnel du comité résidentiel l’interroge à la maison toutes les semaines ou toutes les deux semaines, prend note de ses activités quotidiennes, prend ses empreintes digitales et des photos.

Traduit de l’anglais en France