(Minghui.org) Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est un système de méditation basé sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à le persécuter en juillet 1999, de nombreux pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés et torturés en détention pour leur refus d’abjurer leur foi.

Cet article se penche sur la prison pour femmes du Hunan. Les pratiquantes qui y sont incarcérées sont généralement gardées dans l'Unité de transformation (plus tard connue sous le nom de Division de haute sécurité), où elles sont soumises à d'intenses violences physiques et mentales alors que les autorités tentent de les forcer à abjurer leur foi.

Installation et personnel

Le chef de division Huang a été nommé en 2018 et a été rejoint par l'instructeur politique He la même année. Le directeur adjoint Li Jun est impliqué dans la persécution des pratiquantes depuis au moins quatorze ans.

Les superviseurs comprennent Li, qui a rejoint les autres en 2018 ; Tu Wenli, qui est impliqué dans la persécution depuis huit ans ; et Tang Ying, qui persécute les pratiquantes depuis quinze ans. En plus de maltraiter les pratiquantes, elle a également extorqué une grosse somme d'argent aux détenues en échange d'une libération conditionnelle ou d'une réduction des peines de prison. Même pour des réductions de peine légitimes, elle demandait souvent 30 000 à 40 000 yuans par personne.

La policière Liu Qian participe à la persécution depuis quatorze ans. Elle a développé un ensemble de stratégies visant à forcer les pratiquantes à abandonner leur croyance. Elle décide comment maltraiter les pratiquantes et quand arrêter la torture. Lorsque les pratiquantes semblent incapables de résister plus longtemps, Liu ordonne parfois aux détenues de continuer à les maltraiter jusqu'à ce que « le moment soit venu », c’est-à-dire qu’elle est certaine que les pratiquantes céderont à ce moment-là.

Liu a plusieurs critères pour évaluer si une pratiquante a été complètement « transformée » : a) prendre des médicaments ; b) tuer ; c) insulter les gens ; d) manifester toutes sortes de désirs sales et insulter le Falun Gong et son fondateur. Pour Liu, plus les injures sont fortes, plus la transformation est réussie.

Zhang Yuyu est un autre policier, qui a une formation en psychologie et se spécialise dans l'éducation idéologique.

Division de haute sécurité

Cette division a été divisée en deux sections en 2015.

Section 1

Cette section a arrêté le travail forcé en 2015 pour se concentrer sur le lavage de cerveau des pratiquantes tout au long de la journée. Lorsque les pratiquantes refusent de céder, les gardes les torturent dans un endroit spécial au fond du couloir derrière de grands meubles. Les pratiquantes sont battues, forcées à rester immobiles pendant de longues périodes, ligotées et privées de sommeil. Certaines n'étaient autorisées à dormir que deux ou trois heures. Les lits sont des planches de bois mouillées et les pratiquantes se voient refuser les vêtements et l’accès aux toilettes. En l'absence de vêtements de rechange, les membres inférieurs de certaines pratiquantes se sont infectés et ont développé des ulcères. Néanmoins, le lavage de cerveau se poursuit et elles sont forcées de regarder des vidéos diffamatoires dans une pièce.

Les pratiquantes de Falun Gong sont ligotées et suspendues en prison.

Quatre ou cinq détenues sont assignées pour maltraiter chaque pratiquante. Elles battent, suspendent et électrocutent les pratiquantes avec des matraques électriques. Elles les forcent également à piétiner des portraits du fondateur du Falun Gong. Certaines pratiquantes ont abandonné leur croyance contre leur volonté.

Les punitions corporelles ne sont généralement pas autorisées à durer plus de deux heures et demie, mais les pratiquantes sont exclues des limites. Les gardes et les détenues les placent dans des angles morts sans caméras de surveillance et les forcent parfois à rester debout ou à s'accroupir dans les toilettes sans bouger pendant toute la nuit.

Section 2

La deuxième section est située dans une zone reculée de l'enceinte de la prison. Elle est humide et n'a pas de fenêtre. En hiver et au printemps, il y a de l'eau sur le sol ; en été, il y fait extrêmement chaud.

Elle est divisée en 9 cellules et les pratiquantes ne sont pas autorisées à interagir les unes avec les autres. Chaque pratiquante ne reçoit qu'une tasse d'eau par jour, sans rien pour se laver. La nourriture est fournie à travers une petite ouverture dans la porte, et il faut manger, boire, uriner et déféquer au même endroit. L'abus est peu connu de l'extérieur. Après quelques jours, une pratiquante confinée là-bas semble loqueteuse et se trouve dans un état pitoyable.

Des dizaines de détenues ont été choisies pour maltraiter les pratiquantes. L'une des détenues, Zeng Xia, est une toxicomane et elle bat les pratiquantes lorsqu'elles crient : « Falun Dafa est bon ! » Les gardes lui ont souvent ordonné de les battre, de les attacher ou de les gaver. Bien que la politique de la prison n'autorise pas les toxicomanes dans la Division de haute sécurité, les gardes ont fait une exception pour elle en raison de sa cruauté.

Centre de lavage de cerveau

Un centre de lavage de cerveau est situé dans la section 1. Les policiers sont Deng Ying (instructeur politique), Zou Youhong (superviseur), Li Jun, Liu Qian, Mao Huimin et Zhang Yuyu.

Les pratiquantes qui refusent de renoncer à leur croyance sont qualifiées de psychotiques et forcées à prendre des drogues endommageant les nerfs. Les règles de la prison exigent que ces médicaments soient manipulés par la clinique, au sein de la Division de haute sécurité, les médicaments étant administrés par des gardiens ou des détenues. Tant que les pratiquantes refusent de renoncer à leur foi ou parlent du Falun Gong à quelqu'un, les gardes et les détenues les forcent à prendre les médicaments.

La plupart des pratiquantes ont été blessées ou même handicapées par les abus physiques. Parfois, elles sont envoyées à l'hôpital pour y être soignées. Cependant, dès que leur état s'améliore un peu, elles sont ramenées en prison pour davantage d'abus. En conséquence, certaines pratiquantes ont été rendues folles, sont devenues handicapées ou sont décédées.

Un jour au début de 2009, plusieurs détenues ont porté une pratiquante dans un fauteuil à la clinique de la prison. Cette pratiquante venait du centre de lavage de cerveau de la Division de haute sécurité. Un examen médical a révélé de graves lésions aux organes internes, d'importantes hémorragies internes et plusieurs côtes cassées. Le médecin a également déterminé que la pratiquante était décédée trois heures plus tôt. « Vous savez, c'est déjà la 6e pratiquante de Falun Gong battue à mort ici », a déclaré le médecin à une détenue.

Peu de temps après, un véhicule d'urgence est arrivé avec plusieurs policiers. « Ils font toujours des choses comme ça », a murmuré une détenue à une autre. « Après la mort de quelqu'un, ils falsifient tout simplement un document prétendant que la réanimation a échoué et personne ne sera tenu responsable. »

Durant l'hiver glacial du début de 2018, parce qu'une pratiquante ne cédait pas aux abus, les détenues lui ont retiré tous ses vêtements et l'ont forcée à rester immobile dans les toilettes pendant plus d'une semaine. Elles ont même ouvert la fenêtre afin qu’il y fasse le plus froid possible.

Exemples de torture

La prison utilise régulièrement des camisoles de force pour torturer les pratiquantes. Plus la victime se débat, plus l’étau se resserre. Les pratiquantes sont également suspendues en l’air en portant une camisole de force. Cela entraîne souvent des difficultés respiratoires, des douleurs musculaires et de l'incontinence.

Mme Cao Cuiyun, une pratiquante du canton de Qidong âgée de 70 ans, a été mise dans une camisole de force et suspendue. Après un court moment, elle a perdu le contrôle de sa miction et s'est évanouie.

Mme Deng Yue'e de la ville de Huaihua a été une fois forcée à porter une camisole de force et suspendue toute une nuit. Elle a ensuite été forcée à s'accroupir sans bouger pendant plus de dix heures.

Cela a entraîné des ecchymoses sur ses cuisses, qui ont collé à ses sous-vêtements. Alors qu'elle changeait de vêtements, une large zone de peau a été arrachée de sa cuisse, qui saignait. Mme Deng a été torturée de cette façon trois fois en une semaine.

Lorsque Mme Deng a protesté du préjudice qu'elle avait subi, les gardes l'ont forcée à copier à la main l'interprétation judiciaire donnée par la Cour suprême et le Parquet suprême de l'Article 300 du Code pénal chinois pendant plus de vingt jours. Les fonctionnaires abusent souvent de cette interprétation pour condamner les pratiquants. Mme Deng a dû copier le texte de 13 à 14 heures par jour pendant l'hiver glacial, lui causant une fatigue extrême. Elle a presque perdu connaissance.

Mme Qin Xiaolan de Changde et Mme Yang Tianliu de Changsha ont été forcées à rester debout sous le soleil brûlant pendant l'été. Après s'être évanouies et être tombées par terre, elles ont été secourues puis obligées de nouveau de rester debout. Mme Zhang Xinqi de Ningxiang a été forcée de rester debout douze heures par jour pendant dix-sept jours consécutifs. Sans accès aux toilettes, elle avait de l'urine et des excréments partout.

Lorsqu'une pratiquante se brossait les dents un matin, une détenue l'a giflée. Lorsqu'on lui a demandé pourquoi, la détenue a dit que la pratiquante se brossait les dents trop fort. Alors que la pratiquante se défendait, toutes les détenues de la cellule se sont précipitées et l'ont battue.

Mme Yin Hong de Changde a murmuré quelque chose pour elle-même. Même si ce n’était pas fort, une détenue l'a poussée par terre et lui a piétiné la bouche avec force, lui causant un gonflement important.

Certaines criminelles violentaient des pratiquantes à volonté pour soulager leur frustration et leur colère. À tout moment, la prison est remplie des cris des gardes et des détenues, qui se mêlent au bruit de pratiquantes battues et hurlant.

Adresse physique de la prison pour femmes du Hunan :

528, route Zhangxiang, district de Yuhua, Changsha, province du Hunan 410015

Adresse postale : boîte postale 2, ville de Changsha, province du Hunan

Voir aussi en chinois :

湖南女子监狱的暴力和恐怖

Traduit de l'anglais