(Minghui.org) Une habitante de la ville d'Anshan, province du Liaoning, a été jugée plus tôt ce mois-ci en raison de sa pratique de Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Le 8 juillet 2019, Mme Xu Hui, quadragénaire, a comparu devant le tribunal du district de Lishan huit mois après son arrestation qui a eu lieu le 16 novembre 2018, pour avoir distribué des calendriers contenant des informations sur le Falun Gong. Elle est détenue depuis à la prison pour femmes de la ville d'Anshan.

L'avocat de Mme Xu a plaidé non coupable en sa faveur. Elle a également témoigné pour sa propre défense. Elle a soutenu qu'elle n'aurait jamais dû être accusée d'avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté de croyance en pratiquant le Falun Gong.

Le procureur a accusé Mme Xu de « saper l'application de la loi au sein d'une organisation sectaire », un prétexte standard utilisé par le régime communiste pour piéger et emprisonner les pratiquants de Falun Gong.

Son avocat a fait valoir qu'aucune loi en Chine n'avait jamais considéré la pratique du Falun Gong comme un crime ou ne l'avait qualifié de secte. Il a également cité un avis du bureau chinois des publications datant de 2011 qui abrogeait l'interdiction de publier des livres de Falun Gong et a fait valoir qu'il était totalement légal pour Mme Xu de distribuer des calendriers contenant des informations sur le Falun Gong.

Le procureur a pris en compte la détention de Mme Xu pendant quinze jours pour avoir fait appel pour le Falun Gong en 1999 et une autre détention en 2016 pour avoir distribué des documents de Falun Gong comme preuves contre elle.

Son avocat a répondu que Mme Xu n'avait fait de mal à personne en demandant ou en partageant des informations sur le Falun Gong et que ses détentions antérieures étaient des détentions injustifiées et ne pouvaient être considérées comme des preuves valables.

Son avocat a également demandé comment il était possible que les deux témoignages écrits fournis par le procureur se lisaient exactement de la même façon, sans aucune différence. Il a dit que ces récits ne devraient pas non plus être considérés comme des preuves recevables.

Dans sa déclaration finale, l'avocat de Mme Xu a dit que tout ce que le procureur avait présenté ne servait qu'à prouver que sa cliente pratiquait le Falun Gong, mais rien n'indiquait qu'elle avait enfreint la loi ou causé du tort à quiconque.

Deux habitants locaux qui ont assisté à l'audience ont dit avoir été impressionnés par la défense de l'avocat. Ils ont dit qu'ils étaient surpris d'apprendre que la pratique de Falun Gong ne violait aucune loi et que c'était en fait le gouvernement qui persécutait cette discipline spirituelle.

Mme Xu est la plus jeune de six sœurs et depuis 13 ans, elle est la seule personne à s'occuper de son père, âgé de 93 ans. Son père a dit qu'il aspire à son retour pour qu'elle puisse à nouveau s'occuper de lui pour, notamment, lui lire le journal et lui raser la barbe.

Traduit de l'anglais au Canada