(Minghui.org) Pendant de nombreuses années, j'avais une peur intense de la mort. J'avais peur tous les jours et j'avais du mal à dormir la nuit. Après qu'une amie m'a présenté le Falun Dafa en 2004, l'attachement à la peur est devenu un obstacle qui me causait de nombreuses tribulations.

Au début de ma cultivation, chaque fois que j'entendais dire qu'une personne était tombée malade ou qu'on lui avait diagnostiqué un cancer, je sentais que cela allait m'arriver. Je me disais : « Tu vas mourir ! »

Je comprenais les principes du Fa, mais chaque jour, j'avais encore la pensée que j'allais mourir. J'ai fini par réaliser que je ne mourrais pas puisque j'apprenais Dafa.

Le Maître a dit :

« La peur peut conduire l’homme à faire des erreurs, la peur peut aussi faire que l’homme perde l’occasion prédestinée, la peur est une passe mortelle sur le chemin d’un être humain vers la divinité. » (« Sortir d’une passe mortelle », Points essentiels pour un avancement diligent III)

« Voilà le principe. Mais comment est-ce qu’une divinité pourrait demander à des gens ordinaires de soigner pour lui sa maladie ? Et comment est-ce que des gens ordinaires pourraient guérir la maladie d’une divinité ? (Applaudissements) (Le Maître rit) C'est le principe de la Loi. Mais souvent, lorsque vous n'avez vraiment pas une pensée droite suffisamment forte et que vous ne savez pas quoi faire, alors dans ce cas, c'est mieux que vous y alliez. L’incertitude dans votre esprit signifie justement que vous n'atteignez pas encore le critère, prolonger le temps ne va pas non plus produire un changement. Si c'est pour sauver la face que vous résistez, c’est encore un attachement sur un attachement. Dans ce cas il n’y a que deux choix : soit vous allez à l’hôpital et donc vous renoncez à passer l'épreuve, soit vous abandonnez tout dans votre cœur, vous vous comportez comme un disciple de Dafa droit et noble qui n’a aucun ressentiment ou attachement, et vous laissez le Maître arranger si vous restez ou partez. Quand vous êtes capable de faire cela, vous êtes une divinité. » (Enseignement de Fa à la Conférence de Fa à la ville de Los Angeles)

J'ai réalisé que j'avais peur du karma de maladie et de la mort : « Si je vais toujours à l'hôpital et que je renonce à surmonter les tribulations, comment puis-je encore cultiver ? Je devais laisser le Maître contrôler mon destin. » Pourtant, je ne réussissais pas à surmonter ma peur. La peur est devenue si écrasante que j'ai failli m'effondrer physiquement et mentalement.

J'ai demandé de l'aide au Maître. Je me suis agenouillée devant sa photo et j'ai dit : « Maître, comment puis-je cultiver si je me comporte comme ça tous les jours ? »

Le lendemain, la peur de la mort et du karma de maladie avait disparu : le Maître l'avait dissipée.

La peur refait surface

Un voisin qui était également pratiquant est décédé des suites de la persécution. Sa mort a eu un tel impact sur moi que j'ai eu peur pendant trois misérables nuits.

La première nuit, je me suis réveillée avec des sueurs froides. J'ai commencé à émettre la pensée droite et à mémoriser le Fa.

La deuxième nuit, j'ai eu plus peur que la nuit précédente. Une pensée m'est restée en tête : « Pars rapidement et rentre chez toi avec ce pratiquant ». J'émettais la pensée droite et je récitais constamment le Fa pour renforcer ma pensée droite.

La troisième nuit, je me suis réveillée en sueur. J'avais l'impression d'avoir dormi longtemps, mais cela ne faisait qu'une heure. Une pensée ne cessait de me pousser : « Dépêche-toi ! Cours chez ce pratiquant ». Je l'ai nié en émettant la pensée droite et en mémorisant le Fa du Maître.

Le quatrième jour, je suis allée chez un autre pratiquant pour prendre des affiches à propos du pratiquant décédé. Je suis sortie pour les poser après avoir émis la pensée droite.

J'étais fatiguée physiquement et mentalement après trois jours de confrontation entre le bien et le mal. Je ne savais pas à quoi m'attendre plus tard dans la soirée, mais en tant que pratiquante, je devais continuer à aller de l'avant. Je devais avoir une pensée très droite et faire ce qu'un pratiquant de Dafa doit faire.

J'ai fini de coller les affiches et je suis rentrée chez moi. Le sentiment oppressant de la peur a soudain disparu. J'ai senti que le ciel s'était dégagé et que mon corps était devenu léger.

Surmonter la peur d'être seule

Au printemps 2008, une autre pratiquante qui vivait près de chez moi est décédée à cause d'un karma de maladie. Je lui remettais chaque semaine le bulletin Minghui et les conférences du Maître. Devant d'autres personnes, sa fille m'a reproché la mort de sa mère parce que j'avais donné à sa mère des informations sur Dafa à lire. Elle s'est donné pour mission de le dire à quiconque voulait bien l'écouter.

Je me suis sentie tellement bouleversée par l'accusation de la fille et la mort de la mère que j'avais du mal à respirer. Je ne savais pas ce que je pouvais encore supporter de plus.

Ma nièce m'a appelé le lendemain pour me demander de venir chez elle, je n'ai donc pas assisté à l'enterrement de la pratiquante. Après cela, mon cœur me faisait mal et je ne supportais pas d'être seule. Si personne ne restait avec moi le soir, je ne pouvais pas m'endormir à cause de la peur extrême. J'ai dû rester chez une autre pratiquante pendant douze jours jusqu'à ce que ma fille rentre à la maison.

La première nuit de mon retour à la maison, j'ai dormi dans la chambre de ma fille, mais je n'ai pas fermé les yeux pendant presque toute la nuit. J'ai décidé qu'il fallait que je surmonte cette épreuve sans me reposer sur personne.

Je suis restée seule à la maison pendant sept jours, luttant contre l'attachement à la peur. J'ai fini par l'éliminer et je me suis sentie à nouveau normale.

Surmonter la peur d'être possédée par des créatures

En 2012, je sortais souvent pour parler aux gens des faits à propos de Dafa avec Zhang Jie. Elle avait loué une chambre avec une porte coulissante au milieu. Zhang vivait d'un côté tandis que le propriétaire vivait de l'autre.

Un jour, la propriétaire est venue chercher de l'eau. Quand elle a ouvert la porte coulissante, j'ai vu qu'elle avait un petit hôtel avec toutes sortes de choses bizarres et j'ai compris qu'elle disait la bonne aventure. Une fois que j'ai vu ces choses, j'ai eu peur à nouveau.

Quelques jours plus tard, Zhang a envoyé un message disant qu'elle sortait et m'a demandé de rester dans sa chambre. Elle m'a également demandé d'ouvrir la fenêtre pour aérer.

Le lendemain, je suis allée dans sa chambre et j'ai ouvert la fenêtre pendant la journée. J'ai laissé mon sac à dos dans la chambre et je suis sortie passer des appels téléphoniques pour clarifier la vérité. Un coup de vent a fermé la porte, si bien que je n'ai pas pu rentrer. J'ai dû me rendre chez une autre pratiquante pour récupérer la clé, afin de pouvoir prendre mon sac.

Je n'ai pas réfléchi à ce qui s'était passé et je n'y ai plus vraiment pensé. De retour chez moi, j'ai rencontré une belette en me rendant en ville à vélo. Elle s'est enfuie après m'avoir vue. J'avais entendu parler de ces créatures, mais je n'en avais jamais vu depuis mon enfance. Je me suis demandé pourquoi je l'avais soudain croisée.

Quelques jours plus tard, ma belle-mère m'a invité à déjeuner. Quand je suis arrivée à sa porte en vélo, j'ai vu un gros serpent. Il a glissé sur la route et a disparu.

Je n'ai pas pu dormir cette nuit-là. Le serpent apparaissait devant moi dès que je fermais les yeux. Je savais que je devais regarder à l'intérieur, mais j'avais peur de ce que je pourrais voir.

Le Maître a dit :

« Aux yeux des gens ordinaires, ces animaux sont très redoutables et peuvent manipuler facilement les êtres humains. En réalité, je vous le dis, ils ne sont pas redoutables, ils ne sont rien pour un vrai pratiquant, même s’ils ont déjà cultivé pendant huit cents ou mille ans, un petit doigt suffit pour les écraser. » (Troisième Leçon, Zhuan Falun)

Je me suis demandé : « Pourquoi as-tu peur de ces choses ? Quelle place as-tu donnée au Maître et à Dafa ? N'es-tu pas injuste ? » J'ai dit en silence au Maître que j'avais tort et que je devais supprimer la peur.

Quelques jours plus tard, une pratiquante m'a demandé de nettoyer sa maison une fois par semaine. Je suis allée chez elle et j'ai vu plusieurs statues de Bouddha sur le balcon sud et d'étranges créatures sur le balcon nord. J'ai pensé que c'était un test pour moi, pour voir si j'avais cultivé solidement. Après avoir fini de nettoyer la maison, je me suis assise pour émettre la pensée droite afin d'éradiquer les mauvais esprits.

Aider les pratiquants à éliminer la peur

Hao Yi avait des symptômes de maladie cardiaque depuis cinq ans. Cela ne s'était pas amélioré, même si elle s'efforçait de regarder à l'intérieur et d'émettre la pensée droite.

Un autre pratiquant de ma région est décédé, alors j'ai appelé Hao pour lui demander si elle voulait m'accompagner aux funérailles. Elle a refusé.

Je lui ai demandé plus tard : « As-tu peur de la mort ? » Elle a répondu qu'elle ne pouvait pas dormir la nuit si elle voyait un cadavre. Même après le décès de son fils, elle faisait un détour pour éviter de passer par l'endroit où il était mort accidentellement.

Je l'ai aidée à trouver son attachement, et après ce jour, elle s'est concentrée sur l'élimination de sa peur. Ses symptômes de maladie ont fini par disparaître.

J'ai rencontré plusieurs pratiquants âgés qui craignaient de vivre seuls. Beaucoup d'entre eux ont regardé à l'intérieur pour voir si c'était leur peur qui était à l'origine de ce comportement.

Au cours de ma cultivation, la peur s'est manifestée de nombreuses façons différentes. Je n'ai pu les éliminer qu'en étudiant et en mémorisant constamment le Fa, en émettant la pensée droite et en parlant des faits à propos de Dafa pour sauver les gens. Tant que nous croyons fermement au Maître et au Fa et que nous faisons face à nos peurs, nos conceptions humaines peuvent être éliminées.

Traduit de l'anglais