(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong à Toronto ont organisé une campagne de signature pour une pétition au Parlement afin de sanctionner les fonctionnaires chinois corrompus et les auteurs de la persécution du Falun Gong. L’objectif de la pétition est de demander au gouvernement canadien de cesser de fournir un refuge sûr aux fonctionnaires chinois corrompus. Les activités ont eu lieu à plus de 30 intersections achalandées pendant les deux week-ends du 17 et 24 octobre.

Citant la loi sur la corruption des fonctionnaires étrangers et la loi Magnitsky, la pétition nommait quatorze fonctionnaires chinois qui avaient commis des crimes de torture, ainsi que des prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong et des actes de génocide, y compris Jiang Zemin, Luo Gan, Liu Jing, Zhou Yongkang, Bo Xilai, Li Lanqing, Wu Guanzheng, Li Dongsheng, Qiang Wei, Huang Jiefu, Zheng Shusen, Wang Lijun, Zhang Chaoying et Jia Chunwang.

Les passants et les conducteurs ont montré leur soutien en klaxonnant ou en levant les pouces. Beaucoup de conducteurs ont abaissé la fenêtre et se sont exclamés : « Bon travail ! » « Merci ! » et « Nous vous applaudissons ! »

Des campagnes de signature ont eu lieu à plus de 30 endroits à Toronto pendant deux week-ends entre le 17 et le 25 octobre.

Patricia, une femme d’une trentaine d’années, a garé sa voiture après avoir vu les banderoles à une intersection. Elle s’est approchée pour signer la pétition.

« J’ai compris le sens après avoir vu les banderoles. J’ai lu des informations sur le Falun Gong et je suis consciente que le gouvernement chinois prélève des organes sur des pratiquants de Falun Gong. Le Parti communiste est très méchant. Je vous soutiens », a déclaré Patricia. Elle a pris quelques dépliants pour ses amis et collègues.

Le 25 octobre, des pratiquants ont installé des banderoles à l’angle de la rue Rutherford et Weston, à Vaughan. Deux voitures de patrouille de la police se sont arrêtées dans l’après-midi. Un policier est sorti de la voiture et a demandé à un pratiquant : « Quelqu’un vous a-t-il causé des ennuis ? Si quelqu’un vous harcèle, appelez-nous et nous viendrons vous protéger tout de suite. »

Il a dit au pratiquant que les organisateurs de l’activité pouvaient aviser la police à l’avance et qu’ils s’arrangeraient pour que des policiers protègent les activités.

Yang Lu (à droite) a signé la pétition et a dit que sa mère est Chinoise et que ses grands-parents sont venus au Canada il y a des années. « Ils n’aiment pas le Parti communiste chinois. Ma mère ne lit ni ne croit les nouvelles du régime chinois. Je sais que les Chinois n’ont pas la liberté de croyance à cause du gouvernement totalitaire. »

Mike, habitant Toronto, a dit qu’il savait que le Parti communiste chinois persécute le Falun Gong, les musulmans ouïghours et les Tibétains. « Maintenant, ils font la même chose à nouveau à Hong Kong, arrêter les gens dans les rues. Le régime communiste va bientôt s’effondrer », a-t-il dit.

Traduit de l’anglais