(Minghui.org) Une habitante de la ville d'Arxan, Mongolie intérieure, a été condamnée à quatre ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline de l'esprit et du corps que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Ma Xiuqin, la propriétaire d'un magasin de vêtements, a été arrêtée le 4 mars 2020. Deux autres pratiquantes de Falun Gong qui étaient en visite dans son magasin, Mme Yang Xiaohua et Mme Liang Zuohua, ont également été arrêtées. L'une de ses clientes a également été amenée au poste de police et a été interrogée, après que la police a entendu que Mme Ma lui avait parlé du Falun Gong.

La police a fouillé le magasin de Mme Ma ainsi que sa maison. En raison de l'épidémie de coronavirus, ils ont relâché les trois pratiquantes le soir même.

Le 11 mars, la police a arrêté Mme Ma une nouvelle fois, et l'a placée en détention criminelle au centre de détention de la ville d'Ulanhot. Les autorités n'ont pas permis à sa fille de lui rendre visite ni de lui envoyer des habits ou des produits de première nécessité.

Lorsque la fille de Mme Ma s'est rendue au poste de police pour demander sa libération, la police ne l'a pas laissée entrer et a refusé de lui parler.

Le 21 mai 2020, le tribunal de la ville d'Arxan a tenu une audience pour Mme Ma, par visioconférence. Le 12 juin, la famille a reçu le verdict de la peine de prison de quatre ans.

Au cours des vingt et une dernières années de persécution du Falun Gong, Mme Ma a été arrêtée à plusieurs reprises et a purgé trois peines dans un camp de travaux forcés, pour un total de six ans.

Alors qu'elle purgeait une peine de prison dans le camp de travaux forcés de Tumuji, Mme Ma a été frappée par cinq détenus. Le 17 novembre 2001, elle a été ligotée, après avoir refusé d'insulter le Falun Gong. Elle s'est évanouie quatre fois pendant les deux heures de torture subies. Les détenus l'ont également menottée, frappée dans le dos à coups de pied et choquée à la tête avec des matraques électriques. L'une de ses mains ne pouvait plus fonctionner normalement après la torture, mais elle a quand même été forcée de continuer à travailler sans rémunération.

Le 18 mai 2002, comme Mme Ma refusait de renoncer au Falun Gong, les gardes l'ont privée de sommeil et l'ont suspendue. Sa peine a ensuite été prolongée de plus d'un an.

Traduit de l'anglais