(Minghui.org) Le 21 juillet 2020, les pratiquants de Falun Gong d'Australie du Sud se sont rassemblés à Adélaïde pour attirer l'attention sur la persécution en Chine par le Parti communiste chinois (PCC) qui dure depuis vingt et un ans. Plusieurs élus et dirigeants communautaires ont pris la parole lors de l'activité et ont demandé que ces graves violations des droits de l'homme cessent immédiatement.

Le 21 juillet 2020, les pratiquants ont organisé un rassemblement pacifique devant le parlement à Adélaïde, Australie.

Des pratiquants punis pour avoir parlé des faits

Deux pratiquantes ont décrit les persécutions dont elles ont été victimes en Chine. Mme Zhang Lin a été envoyée trois fois dans des centres de détention, une fois dans un camp de travail et une autre fois en prison. Outre la torture et le travail d'esclave, elle a subi un avortement forcé.

Elle se souvient : « Ces mauvais traitements ont causé à ma famille et moi d'énormes souffrances, tant sur le plan financier que mental. » Elle a dit que les autorités la surveillaient également de près et harcelaient fréquemment sa famille.

Mme Sveta Mei, coordinatrice de l'Association Falun Dafa en Australie du Sud, a déclaré : « L'expérience de Mme Zhang est l'un des innombrables exemples de ce dont les pratiquants de Falun Gong souffrent pour leur croyance. » Au cours des vingt et une dernières années, plus de 4300 pratiquants ont perdu la vie à cause de la persécution, alors que le nombre total de pratiquants détenus pourrait se chiffrer en millions.

Les établissements de détention comprennent des prisons, des camps de travail, des centres de détention, des hôpitaux psychiatriques et des centres de lavage de cerveau. En plus d'être torturés physiquement, les pratiquants sont également soumis à des gavages, aux abus sexuels, aux abus psychiatriques et même aux prélèvements forcés d'organes.

La persécution va au-delà de la torture physique. Mme Mei explique : « Les pratiquants de Falun Gong sont maltraités pour avoir parlé de leur propre expérience de la pratique ou pour avoir révélé aux gens la terrible répression qu'ils subissent. Si les méfaits du PCC continuent de façon incontrôlable, les gens en Chine et les gens du monde entier subiront davantage de souffrances. » Elle a expliqué qu'en raison de la dissimulation par le PCC des informations sur le coronavirus et de la répression des lanceurs d'alerte, le monde entier en paie aujourd'hui le prix.

Un membre du Conseil législatif : Parler au nom de la justice

Mme Tammy Franks, membre du Conseil législatif d'Australie du Sud, a participé au rassemblement et a déclaré qu'elle ressentait de la douleur pour les tourments que les pratiquants endurent. Elle a déclaré que de nombreux pays, dont l'Australie, n'y prêtaient pas suffisamment attention. Elle a déclaré : « Bien qu'il y ait eu des voix de soutien au sein du Parlement, le gouvernement australien dans son ensemble aurait pu faire mieux sur cette question. »

Mme Tammy Frank, membre du Conseil législatif d'Australie du Sud, s'exprime lors de l'activité.

Néanmoins, elle a déclaré que la justice est la justice, indépendamment de la race ou des croyances religieuses de chacun. Il y a vingt ans, lorsqu'elle a commencé à travailler avec Amnesty International, elle a commencé à défendre les droits de l'homme et a été informée sur le Falun Gong. Elle a félicité les pratiquants pour les progrès qu'ils ont réalisés et a déclaré qu'elle espérait que davantage de responsables se rallieraient à eux.

Voir la vraie nature du PCC

M. Damian Wyld, maire adjoint de la ville de Tea Tree Gully, a déclaré que les pratiquants de Falun Gong ont travaillé dur au cours des vingt et une dernières années pour dénoncer la brutalité du PCC. Il a souligné que grâce à leurs efforts, le monde connaît maintenant la vraie nature du PCC.

M. Damian Wyld, maire adjoint de la ville de Tea Tree Gully, dit qu'il soutient les pratiquants de Falun Gong.

En montrant les banderoles des pratiquants, il a déclaré que les principes d'Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance sont très précieux et sont liés à nous tous. Il a choisi de soutenir les pratiquants de Falun Gong. Il a appelé les autres responsables à faire de même et à se détacher de l'influence du PCC.

Garder le silence est la même chose que d'être complices des criminels

Mmes Phuong Nguyen et Kim Thoa Nguyen, leaders de la communauté vietnamienne, ont pris la parole lors de l'activité et ont condamné les violations des droits de l'homme en Chine. Kim a déclaré que garder le silence face à cette persécution vicieuse ne diffère en rien d'agir comme complice de ces criminels.

Phuong a déclaré que le Falun Gong est un groupe de méditation pacifique, mais que le PCC le persécute depuis vingt et un ans. Ce n'est qu'avec la pandémie de coronavirus que les gens de la société internationale ont su comment le régime a répandu des mensonges et causé des dommages au monde. Le gouvernement australien doit se réveiller et élever la voix pour condamner ces violations des droits de l'homme en Chine.

L'activiste anti-totalitaire Mme Chau Huynh a déclaré que la répression du Falun Gong se poursuit depuis longtemps. Si les gens ne font rien pour changer la situation, le PCC continuera de persécuter les pratiquants innocents et d'autres groupes. Elle a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures et à aborder ce problème.

La représentante de la communauté ouïghoure, Mme Eldana Abbas, a mis l'accent sur le crime consistant à prélever de force des organes. Elle a déclaré que ce génocide ne peut être ignoré et que davantage de personnes doivent connaître les mauvaises actions du PCC afin de mettre fin à ce régime.

Traduit de l’anglais