(Minghui.org) Une habitante de la ville de Wuhan, province du Hubei, qui est détenue depuis plus de dix mois, fait face à un procès pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Zhang Guizhen, 58 ans, a été arrêtée chez elle le 23 octobre 2019. La police a confisqué ses livres de Falun Gong et des documents liés, de l'argent comptant et son ordinateur. Depuis, elle est détenue au centre de détention no 1 de la ville de Wuhan.

Parce que Mme Zhang a refusé d'admettre sa culpabilité pour le maintien de sa croyance, elle a été suspendue par les poignets pendant des jours et a été forcée de se soulager dans ses pantalons. Les gardes l'ont aussi battue et gavée de force. En conséquence, un de ses auriculaires a été cassé.

Après que la fermeture de Wuhan à cause du coronavirus a été levée, la mère de Mme Zhang, qui a plus de 80 ans, s'est rendue au poste de police local en mai pour demander sa libération. La police a refusé de la libérer et la mère, désespérée, s'est effondrée au sol et a éclaté en sanglots.

Mme Zhang a été récemment mise en accusation et sa cause a été soumise au tribunal du district de Hongshan.

Au cours des vingt et une dernières années, Mme Zhang a été détenue et harcelée plusieurs fois pour sa croyance.

Le 21 janvier 2001, elle a été arrêtée sur son chemin pour Pékin parce qu'elle allait faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong. Après quinze jours de détention, elle a été envoyée à un centre de lavage de cerveau et détenue à cet endroit pendant sept mois, jusqu'au 24 août.

Elle a été détenue au centre de lavage de cerveau deux fois de plus pour un total de 111 jours entre le 19 décembre 2003 et le 21 janvier 2004 et entre le 3 septembre 2003 et le 20 novembre 2004, respectivement. Elle a été suspendue par les poignets avec les pieds touchant à peine le sol.

Reproduction de torture : La suspension

Quand Mme Zhang a été forcée de vivre éloignée de chez elle pour éviter d'être arrêtée, la police a harcelé son mari sur les lieux de son travail le 22 juillet 2014.

Mme Zhang a été harcelée deux fois de plus le 22 juin 2018 et le 29 août 2019.

Traduit de l'anglais