(Minghui.org) Depuis le mois de juillet 2020, près de vingt pratiquants de Falun Gong du canton de Youyi, province du Heilongjiang, ont été harcelés et ont reçu l'ordre de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong.

Le harcèlement faisait partie de la nouvelle campagne « Plan zéro » lancée par la Commission des affaires politiques et juridiques (PLAC) dans un effort concerté pour forcer chaque pratiquant sur les listes noires du gouvernement à renoncer au Falun Gong.

Depuis que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale, en juillet 1999, la PLAC a joué un rôle central dans l'élaboration et l'exécution des politiques de persécution.

En arrivant au domicile de chaque pratiquant, les policiers demandaient d'abord s'ils pratiquaient encore le Falun Gong. Lorsque les pratiquants répondaient oui, les policiers leur disaient alors que tant qu'ils signaient la déclaration de renonciation et promettaient de ne pas pratiquer le Falun Gong, ils les laisseraient tranquilles à l'avenir.

Lorsque les pratiquants refusaient d'obtempérer, certains policiers menaçaient de les arrêter et de les envoyer dans des centres de lavage de cerveau. D'autres policiers menaçaient de suspendre la pension des pratiquants et de mettre fin à l'emploi et à l'éducation de leurs enfants.

Un policier a dit à un pratiquant : « Si vous ne signez pas la déclaration de renoncement, vous disparaîtrez si nous l'ordonnons. »

Mme Yang Wenshu, une pratiquante octogénaire qui a quitté le faubourg, et M. Lin Zehua, qui est devenu grabataire après avoir été persécuté à la prison de Jiamusi pendant huit ans, ont également été harcelés.

Afin de forcer Mme Li Shuqin à signer la déclaration, Lu Donglei, le chef du poste de police de la ville de Youyi, a forcé les enfants de Mme Li à revenir depuis l'extérieur du faubourg pour coopérer avec lui.

Traduit de l'anglais