(Minghui.org) Une femme de 81 ans fait face à un procès en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Les autorités tentent d’empêcher sa famille d’engager un avocat pour la défendre.

Le Falun Gong, aussi appelé Falun Dafa, est une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Li Shunhua, de la ville de Maoming, province du Guangdong, a été arrêtée chez elle le 23 octobre 2020. Une dizaine de policiers du poste de police de Zhanqian ont confisqué plus de 50 livres de Falun Gong, 240 magazines de Falun Gong, deux lecteurs de musique qu’elle utilisait pour faire les exercices de Falun Gong, un téléphone portable et quelques autres documents d’information. C’est au poste de police qu’elle a été interrogée par la police et celle-ci lui a ordonné de renoncer au Falun Gong. Elle a refusé d’obtempérer.

Le lendemain, lors d’un examen physique, on a constaté que Mme Li souffrait d’hypertension et d’un grave problème cardiaque. Le médecin a dit à la police que sa vie pouvait être en danger à tout moment.

Malgré la précarité de son état de santé, la police l’a emmenée le même jour au centre de détention no 1 de la ville de Maoming. Les gardiens ont ordonné à une détenue de la surveiller de près et de leur signaler si elle tombait malade.

À 16 heures le 26 octobre, la détenue a remarqué que le visage de Mme Li était rouge. Elle l’a signalé à un gardien et à 23 heures, Mme Li était libérée sous caution.

Un an plus tard, le 9 octobre 2021, la police a soumis le cas de Mme Li au parquet du district de Maonan. Le procureur l’a inculpée le 22 octobre, pour avoir « sapé l’application de la loi avec une organisation sectaire », le prétexte courant utilisé pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong en Chine.

L’acte d’accusation indique que depuis que Mme Li a commencé la pratique du Falun Gong, elle a activement fait la promotion de la pratique auprès d’autres personnes, en particulier auprès de Guo Weiqing et Zheng Caiqin entre 2015 et 2020.

Guo Weiqing et Zheng Caiqin étaient tous deux membres du comité résidentiel de Gaoliangnan. Ils ont harcelé Mme Li à de multiples reprises entre 2015 et 2020, le dernier harcèlement datant de juillet 2020, et lui ont ordonné de renoncer au Falun Gong. Comme Mme Li est restée ferme dans sa croyance, ils l’ont signalée à la police, ce qui a entraîné son arrestation et son inculpation.

Tôt le matin du 28 octobre, le procureur a ordonné au fils de Mme Li de l’amener au tribunal du district de Maonan à 8 h 30 pour une assignation à comparaître. Son fils a insisté sur le fait qu’elle n’avait violé aucune loi et a refusé de l’y conduire.

Deng Haichao, du Bureau de la sécurité intérieure du district de Maonan, a appelé Mme Li le 29 octobre et lui a demandé si elle avait l’intention d’engager un avocat. Deng Haichao a proposé de lui trouver un avocat pour la représenter gratuitement. Mme Li a répondu qu’elle allait engager un avocat elle-même, sachant que l’avocat commis d’office plaiderait coupable en son nom.

Début novembre, la police et les membres du personnel du tribunal ont de nouveau appelé le fils et la fille de Mme Li et les ont menacés en leur interdisant d’engager un avocat pour elle ou de l’aider à contacter d’autres pratiquants de Falun Gong locaux.

Voir aussi :

Ville de Maoming, province du Guangdong : deux femmes âgées arrêtées alors que la police pénétrait de force chez elles

(Un autre article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Tous les articles, graphiques et contenus publiés sur Minghui.org sont protégés par les droits d’auteur. La reproduction non commerciale est autorisée, mais doit être accompagnée du titre de l’article et dun lien vers l’article original.

Traduit de l’anglais