(Minghui.org) Le 20 juillet 2021 a marqué le 22e anniversaire du début de la persécution des pratiquants de Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC). En ce sombre anniversaire, 34 députés et sénateurs canadiens ont écrit une lettre au premier ministre Justin Trudeau, demandant au gouvernement canadien de condamner ouvertement la persécution du Falun Gong et d'appliquer des sanctions plus étendues aux individus chinois qui ont pris part à la persécution.

Les 34 législateurs canadiens demandent au gouvernement canadien de condamner la persécution du Falun Gong et de sanctionner les responsables de ces actes.

Promouvoir la justice internationale et les droits de l'homme en sanctionnant les responsables de ces actes

« À l'occasion de cet anniversaire, nous, les soussignés, exhortons le gouvernement à condamner les violations incessantes des droits de l'homme des pratiquants de Falun Gong, et à appeler le Parti communiste chinois à mettre fin à la persécution », lit-on dans la lettre.

Les parlementaires ajoutent « Nous exhortons aussi notre gouvernement à imposer des sanctions aux responsables chinois pour leurs violations flagrantes des droits de l'homme des pratiquants de Falun Gong, conformément à la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus (loi de Sergueï Mangitski, L.C. 2017, ch.21, sanctionnée 2017-10-18) »

« Compte tenu de la gravité et de l'ampleur des violations des droits de l'homme à l'encontre du Falun Gong, nous pensons que des sanctions contre les responsables de ces violations seront efficaces pour promouvoir les intérêts de la justice internationale et des droits de l'homme. »

Ils indiquent que « Pendant 22 ans, les responsables communistes en Chine ont mené une campagne nationale de propagande haineuse, de détention arbitraire, d'emprisonnement illégal, de torture, d'assassinat extrajudiciaire et des prélèvements forcés d'organes à grande échelle, approuvés par l'État, visant des dizaines de millions de pratiquants de Falun Gong, une pratique spirituelle guidée par le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »

« Nous implorons notre gouvernement à poser les actes nécessaires pour remédier aux injustices flagrantes qui se produisent actuellement envers les pratiquants de Falun Gong en Chine. »

Le président du groupe des Parlementaires amis du Falun Gong : Soutenez les pratiquants de Falun Gong

Garnett Genuis, coprésident du groupe des Parlementaires amis du Falun Gong, vice-président du Comité spécial sur les relations Canada-Chine et ministre du cabinet fantôme du Développement international et des Droits de l'homme, a envoyé une vidéo de soutien aux pratiquants à l'occasion du 22e anniversaire de la persécution.

« Je vous remercie de me donner l'occasion de partager ce message en ce sombre anniversaire. Cela fait, aujourd'hui, 22 ans, depuis que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter de manière horrible les pratiquants de Falun Gong. Les pratiquants de Falun Gong cherchent simplement à mettre l'accent sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, mais le Parti communiste chinois a peur de leur message de bonne volonté et cherche à éradiquer complètement le Falun Gong.

« J'ai rejoint les pratiquants de Falun Gong, d'autres parlementaires et de nombreuses personnes sympathisantes de divers horizons, pour demander qu'il soit mis fin à cette persécution et demander une réponse plus ferme de la part du gouvernement canadien. ... Je suis heureux d'être solidaire avec vous dans ces efforts importants. »

Les autres députés ou sénateurs qui ont cosigné la lettre sont :

Mel Arnold (député), Candice Bergen (députée), James Bezan (député), Dominic Cardy (député), Colin Carrie (député), Michael Cooper (député), Marc Dalton (député), Kerry Diotte (député), Tracy Gray (députée), Garnett Genuis (député), Jasraj Singh Hallan (député), Tamara Jansen (députée), Peter Kent (député), Stephanie Kusie (députée), Mike Lake (député), Lisa Lambert (députée), Philip Lawrence (député), Ron Liepert (député), Richard Martel (député), Kelly McCauley (député), Phil McColeman (député), John McKay (député), Cathy McLeod (députée), Alain Rayes (député), Marty Morantz (député), Rob Morrison (député), Jag Sahota (députée), Kyle Seeback (député), Judy Sgro (députée), Nelly Shin (députée), Cathay Wagantall (députée), Chris Warkentin (député), Bob Zimmer (député) et Thanh Hai Ngo (sénateur).

Une liste de 150 responsables des persécutions soumise au ministre des Affaires étrangères

Un mois plus tôt, le 11 juin 2021, le député James Bazen, cosignataire de la lettre, a soumis au ministre des Affaires étrangères Marc Garneau, une liste de 150 responsables du PCC, sélectionnés parmi des dizaines de milliers de criminels connus ayant participé à la persécution, et a demandé que le gouvernement les sanctionne.

« Ils [les criminels responsables] ont été sélectionnés en raison de leur participation odieuse et étendue dans ces atrocités de violations des droits de l'homme, laquelle est bien documentée, et leur admissibilité à des sanctions en vertu de la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus est incontestable », a déclaré le député Bezan.

Il a déclaré que les pratiquants de Falun Gong sont persécutés ou même tués pour leurs organes, uniquement parce qu'ils suivent les valeurs universelles d'Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance.

Il a fait remarquer que les États-Unis et plusieurs autres alliés ont sanctionné plusieurs responsables du PCC pour leur rôle dans la persécution et que le Canada devrait faire de même. Il a exhorté le ministre Garneau à examiner attentivement la liste et à envisager sérieusement de sanctionner les responsables du PCC pour les atrocités qu'ils ont commises. Il a déclaré que le Canada ne peut se permettre d'attendre plus longtemps pour condamner un tel gouvernement totalitaire et les violations des droits de l'homme qu'il commet à l'égard de son propre peuple. Il a exhorté le gouvernement canadien à recourir à tous les moyens possibles pour soutenir les groupes persécutés comme les pratiquants de Falun Gong et les aider à poursuivre la liberté et les droits de l'homme.

Historique : Les prélèvements forcés d'organes, un crime contre l'humanité

Dans la persécution du Falun Gong, l'aspect le plus inquiétant ce sont les prélèvements forcés d'organes sur les pratiquants alors qu'ils sont encore en vie.

Avec l'accumulation des preuves et la persévérance des pratiquants de Falun Gong dans leurs efforts pour sensibiliser le public à la persécution, la communauté internationale s'inquiète de plus en plus des violations extrêmes des droits de l'homme en Chine.

Le China Tribunal, un tribunal populaire indépendant établi à Londres et présidé par Sir Geoffrey Nice, QC, éminent expert britannique en matière de droits de l'homme, a rendu son jugement final le 1er mars 2020, déclarant que la campagne chinoise des prélèvements forcés d'organes sur des victimes innocentes est un « crime contre l'humanité » qui constitue l'une des « pires atrocités commises » au cours du siècle dernier.

Lors d'un autre forum organisé par la Coalition internationale pour mettre fin aux abus en matière de transplantation en Chine (ETAC) le 24 février 2021, Sir Geoffrey Nice QC a souligné que les prélèvements forcés d'organes équivalent à un génocide et menacent l'humanité, et qu'il nous incombe d'y remédier.

Le 14 juin 2021, douze experts des droits de l'homme des Nations unies ont publié une déclaration dans laquelle ils se disent « extrêmement préoccupés par les informations faisant état des “prélèvements forcés d'organes” allégués visant des minorités, notamment des pratiquants de Falun Gong, des Ouïghours, des Tibétains, des musulmans et des chrétiens, en détention, en Chine ».

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Traduit de l'anglais