(Minghui.org) Une habitante de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, a été condamnée à sept ans de prison en juin 2021 pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Liu Xiaohong, une infirmière de 52 ans, a été arrêtée chez elle le 24 novembre 2020, après avoir été trompée par des agents du poste de police de Baishanlu qui lui ont fait ouvrir la porte pour une « inspection de sécurité ». Les policiers ont saccagé son domicile et l'ont retenue au poste de police pendant plus de 30 heures, avant de la transférer au centre de détention de la ville de Dalian. 

Le tribunal du district de Ganjingzi a condamné Mme Liu à sept ans de prison au début du mois de juin 2021. Elle a fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Dalian, qui a décidé de maintenir le verdict initial. 

Au cours des vingt-deux dernières années, le Liaoning a été l'une des provinces où la persécution du Falun Gong a été la plus sévère. Dans la seule ville de Dalian, plus de 100 000 pratiquants ont été harcelés, arrêtés ou détenus. Il a été confirmé qu'au moins 147 pratiquants sont morts au cours de ces persécutions, mais le nombre réel de morts serait beaucoup plus élevé, compte tenu de la stricte censure des informations en Chine. Par ailleurs, 827 pratiquants ont été condamnés aux travaux forcés et 371 autres ont été condamnés. Des milliers d'entre eux ont été détenus et torturés dans divers lieux de détention, notamment des hôpitaux psychiatriques, des centres de désintoxication, des centres de détention ou des centres de lavage de cerveau.

Mme Liu a été condamnée à un an de travaux forcés après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong le 30 avril 2008 et arrêtée le même jour. 

Pendant son séjour dans le tristement célèbre camp de travaux forcés de Masanjia, elle a été contrainte de travailler de 7 heures à 18 heures tous les jours, y compris le week-end. Elle n'avait le droit d'aller aux toilettes que deux fois par jour. Si elle ne terminait pas le quota quotidien, les gardes l'obligeaient à travailler jusqu'à 22 ou 23 heures ou lui ordonnaient de rester debout pendant des heures avant d'aller se coucher. Pourtant, elle devait se lever à la même heure et recommencer à travailler à 7 heures du matin. Elle était toujours épuisée après une journée de travail.

Même lorsqu'elle et les autres pratiquants terminaient leur travail quotidien à temps, les gardes les obligeaient à s'asseoir sur de petits tabourets [conçus pour causer des douleurs] la nuit et à regarder des vidéos de propagande dénigrant le Falun Gong. Chaque pratiquant de Falun Gong était surveillé en permanence par les détenus, y compris lorsqu'ils allaient aux toilettes, se lavaient ou faisaient la lessive. Ils n'étaient pas non plus autorisés à se parler entre eux.

Pendant la journée, les gardiens patrouillaient dans l'atelier, matraques électriques à la main. S'ils n'étaient pas satisfaits du travail des pratiquants, ils les insultaient ou les frappaient avec les matraques. Tous les pratiquants devaient garder la tête baissée pendant qu'ils travaillaient. 

Parfois, les pratiquants recevaient l'ordre de fabriquer du papier joss ou d'autres objets brûlés utilisés pour la vénération des défunts. La colle toxique dégageait une odeur irritante et suffocante dans l'atelier fermé, provoquant la toux et les larmes des pratiquants.

À un moment donné, parce que Mme Liu a refusé de réciter les règles du camp de travail, elle a été emmenée à Donggang, un endroit spécialement utilisé pour torturer les pratiquants de Falun Gong. Les gardes l'ont obligée à se tenir droite, puis ils ont attaché deux bâtons à l'arrière de chacune de ses jambes, de sorte qu'elle ne pouvait pas plier les jambes. Ils l'ont ensuite forcée à se pencher en avant, en plaçant sa tête dans une ouverture sur le côté d'un lit superposé. Ses bras ont été séparés et ses mains menottées aux deux côtés du lit. La majeure partie de son poids est retombée sur ses poignets, et les menottes ont entaillé sa chair. Son dos a également subi une pression et une douleur énormes. Lorsqu'on l'a détachée deux heures plus tard, elle avait perdu la sensation de ses jambes.

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Traduit de l'anglais