(Minghui.org) Selon Minghui.org, au cours des trois premiers mois de 2021, 28 pratiquants de Falun Gong ont perdu la vie à cause de la persécution par le Parti communiste chinois (PCC). Bien qu'ils soient détenus dans différents établissements de détention à différents endroits, tous ces pratiquants sont, sans exception, morts de la torture.

Parmi eux, 16 pratiquants sont morts en prison, 8 dans des centres de détention, 2 sont décédés dans des postes de police et un a été battu à mort pendant qu'il était détenu au bureau local du comité du Parti du village.

Toutes ces détentions, en dépit de la torture, étaient illégales puisque les pratiquants de Falun Gong n'ont commis aucune faute en maintenant leur croyance. Mais dans sa propagande, le PCC dépeint souvent ses prisons et autres établissements de détention comme des lieux où « de tendres soins sont prodigués aux détenus afin de les aider à corriger leurs erreurs ». Cependant, en réalité, ces installations sont comme un véritable enfer qui fonctionne de façon extrajudiciaire avec des gardiens qui maltraitent les détenus et les torturent, en particulier les pratiquants de Falun Gong, sans avoir à en subir les conséquences.

Alors que le XXIe siècle se targue d'un Internet omniprésent et d'une information débordante, la torture des pratiquants de Falun Gong et de nombreux autres crimes inimaginables qui ont lieu dans les prisons et les centres de détention du PCC restent largement inconnus du monde extérieur, en raison de la stricte censure de l'information en Chine.

Voici quelques exemples de la torture de pratiquants de Falun Gong.

Gavé de sel pendant vingt-neuf jours

Normalement, on se sent mal après avoir bu une gorgée d'eau très salée. Mais quand M. Li Hongwei, un pratiquant de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning a protesté contre son arrestation illégale en 2017, les gardiens du centre de détention du district de Hunnan l'ont gavé de sel mélangé à du lait pendant vingt-neuf jours.

À cause de cela, l'estomac de M. Li s'est durci et il ne pouvait plus déféquer. Après deux années de douleurs incessantes dues aux lésions de ses organes internes, il est décédé à l'âge de 58 ans, le 8 juin 2021.

« Laissez-la manger, mais ne l'autorisez pas à utiliser les toilettes »

Mme Zhang Yanqin, 65 ans, habitait la ville de Xiangtan, dans la province du Hunan. Pendant qu'elle était détenue à la prison pour femmes de la province du Hunan, elle a été contrainte d'assister à des séances de lavage de cerveau et a reçu l'ordre de renoncer à sa croyance. Un jour, devant les autres, une gardienne a donné des instructions sur la façon de maltraiter Mme Zhang à une détenue chargée de la surveiller : « Laissez-la manger, mais ne l'autorisez pas à utiliser les toilettes. »

Depuis 2017, toutes les pratiquantes qui ont été transférées des centres de détention locaux vers la prison ont été maltraitées de cette manière. Au début, elles ont été détenues à la Division des admissions pendant deux mois pour effectuer des exercices militaires intensifs en guise de torture. Elles ont ensuite été transférées à la Division de haute sécurité, également connue sous le nom de Division de « transformation ». Les gardes forçaient les pratiquantes à rester debout pendant une longue période sans avoir accès à des toilettes. Chaque fois qu'une pratiquante se soulageait dans son pantalon, elle n'était autorisée à l'enlever que pour un bref rinçage sous l'eau. Elle devait ensuite remettre le pantalon mouillé, même en hiver. Mais elle n'était pas autorisée à se nettoyer le corps. Au fil du temps, ses fesses se couvraient de croûtes d'excréments et d'urine séchés, provoquant une suppuration de la peau.

Le 12 décembre 2020, l'employeur de Mme Zhang a été mis au courant par les fonctionnaires de la prison qu'elle était décédée. On a demandé à sa famille d'organiser ses funérailles.

« Vous pouvez torturer [les pratiquants] comme bon vous semble, du moment qu'ils restent en vie »

La prison de Jinan, dans la province du Shandong, a repris le travail d'esclaves le 22 juillet 2020, en pleine pandémie. Afin de faire augmenter la productivité, les responsables ont progressivement augmenté la charge de travail, passant de 400 pièces par jour à 600, 800, 1000 ou même encore 1600 pièces par jour.

Le colonel Gong Piqi

M. Gong Piqi était un colonel à la retraite de la ville de Qingdao, dans la province du Shandong. Après que lui, son fils et dix autres pratiquants ont refusé de faire le travail d'esclave, ils ont été appelés dans une autre pièce et ont reçu l'ordre de regarder des vidéos diffamant le Falun Gong. À cause de l'hypertension, M. Gong voulait s'appuyer contre le mur pour se reposer. Mais les détenus qui avaient été chargés de le surveiller ont dit non.

En plus de cela, les gardiens ont ordonné aux détenus de torturer les pratiquants sans retenue. « Vous pouvez torturer les pratiquants comme bon vous semble, du moment qu'ils restent en vie. »

À la fin, M. Gong est décédé le 12 avril 2021. Au moment de mourir, sa tête était couverte de plaies visibles et il saignait des oreilles. Sa tête était enflée et humide.

Un médecin a été soumis à plus de 40 méthodes de torture

Le Dr Wu Qun a travaillé dans une clinique appartenant à la société de céramique de Chongqing avant d'ouvrir sa propre clinique en 1997.

Il a commencé à pratiquer le Falun Gong en mai 1996. En l'espace d'un mois, les nombreuses maladies qui l'avaient gêné pendant trente-six ans ont disparu, y compris une rhinite sévère, des problèmes gastriques, de l'arthrite et de l'insomnie.

Illustration de torture : Piquer le bout des doigts avec une aiguille

Le Falun Gong a aidé le Dr Wu à devenir une meilleure personne avec de meilleures compétences médicales, mais il a été détenu pendant près de huit ans au total en raison de sa croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, dont trois peines de camp de travail, une peine de prison, et six détentions criminelles.

En plus de cela, le Dr Wu a été torturé avec plus de 40 méthodes différentes de torture pendant ses nombreuses détentions. Les méthodes de torture incluent : les coups, les brûlures, le fait de tirer les cheveux, tirer les sourcils, creuser les oreilles, couvrir la bouche, suffoquer la gorge, piquer les doigts et les cuisses, brûler les sourcils et les doigts avec un briquet, brûler les paumes avec une cigarette, et enfumer la bouche, le nez et les yeux avec des serpentins antimoustiques brûlants.

Actuellement, le Dr Wu est toujours détenu à la prison de Yongchuan, dans la ville de Chongqing.

Verser de l'eau bouillante sur le dos : des objets usuels causant des douleurs insupportables

Le troisième tour de la campagne de « transformation » contre Mme Xu Guixian a commencé le 1er juin 2020, dans le quartier no 5 de la prison pour femmes du Liaoning. Mais Mme Xu n'a pas cédé, et a refusé d'écrire des déclarations contre sa volonté pour calomnier le Falun Gong.

Le 4 juin vers 20 h, une tragédie a alors eu lieu dans la cellule 404. Les détenues Xiao Miao et Song Lanjie ont versé de l'eau bouillante sur le dos de Mme Xu. En même temps, la détenue Li Feifei a tenu fermement Mme Xu au sol, la rendant incapable à bouger.

Plusieurs détenues de la même cellule ont assisté à cet incident. Les agents qui étaient de service étaient Li Zhe et Li Yan. Le clerc responsable était Yang Min et le superviseur de la section 6 était Niu Jingjing.

Verser de l'eau bouillante

Le lendemain matin, les gens ont vu que la veste de Mme Xu était trempée d'eau ensanglantée, qui a continué à dégouliner pendant plusieurs jours. Afin de dissimuler cela et d'empêcher les autres de le voir, les gardiennes ont désigné des détenues pour emmener Mme Xu se nettoyer à part. À partir du mois d'août 2020, Mme Xu a entamé une grève de la faim de deux mois.

Écarteler les jambes au-delà des limites physiologiques

En octobre 2017, une nouvelle division de transformation a été mise en place à la prison de Whangling, dans la ville de Zhuzhou de la province du Hunan, dans le but de forcer les pratiquants à renoncer à leur croyance.

Parmi toutes les méthodes de torture en vigueur à la prison de Wangling visant les pratiquants, la plus cruelle était appelée : « tuer un cochon » ou « écarteler les jambes ». Deux détenus écartaient les bras de la victime derrière son dos, tandis que deux autres détenus lui étiraient les deux jambes. Cela se poursuivait jusqu'à ce que les deux jambes forment une ligne droite. La douleur était insupportable et généralement la victime hurlait. À la fin, l'agonie extrême faisait souvent perdre conscience à la victime et la rendait incapable d'émettre le moindre son.

Écarteler les jambes

Un jour, M. Hu Wenkui, un pratiquant trentenaire de la ville de Changde, a été torturé de cette façon, ce qui a provoqué une incontinence. Il déféquait et urinait souvent sur lui-même ou dans son lit. À la fin, il a développé un trouble mental.

L'écartèlement des jambes n'était qu'une des nombreuses méthodes de torture utilisées à la prison de Wangling. Il existait des méthodes de torture encore plus cruelles et méprisables. « Nous avons beaucoup d'expérience dans le traitement des pratiquants de Falun Gong », se vantaient certains agents. Deux policiers, Li Gang et Liu Shaoliang, étaient particulièrement impitoyables envers les pratiquants. Tous deux sont originaires du xian de You, dans la province du Hunan.

Il est important de souligner que tandis que les gardiens qui ont torturé les pratiquants de Falun Gong dans les établissements de détention du PCC à travers la Chine doivent affronter les conséquences de leurs crimes, le PCC, qui a donné l'ordre aux auteurs de faire cela et qui les a récompensés pour leurs mauvaises actions, est la cause fondamentale de ces crimes.

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Traduit de l'anglais