(Minghui.org) Cela fait plus d'un an que je me suis fracturé la jambe gauche. Bien que je sois capable de rester debout pendant une heure, j'avais peur de faire le deuxième exercice, la position debout du Falun. Je faisais les premier, troisième et quatrième exercices assis. Lors du deuxième exercice, tout en « tenant la roue au-dessus de la tête », je ressentais le besoin de m'asseoir pendant quelques minutes.

Puis, j'ai eu une pensée. Autrefois, pour ceux qui cultivaient et pratiquaient dans une petite voie, la recherche de la souffrance était intentionnelle. Je suis un pratiquant de Dafa ; pourquoi aurais-je peur de la souffrance ? Ne suis-je pas aussi bon que ces pratiquants ? Si c'est le cas, comment devrais-je parler de la cultivation de Dafa ? Qui a peur de la souffrance ? Ne pas vouloir souffrir est une conception que l'on acquiert après la naissance. C'est un faux moi. Le vrai moi doit dominer le faux moi. Puis j'ai pensé au Fa du Maître :

« La conscience principale doit être forte » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

« Je dis que si on pouvait réussir la cultivation simplement en pratiquant le gong les bras levés, ce serait trop facile. Voilà ce qui arrive pendant la cultivation et la pratique en méditation. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Avec ces pensées en tête, il m'a été facile de faire une percée. C'est-à-dire que je pouvais facilement faire le deuxième exercice pendant une heure.

J'ai réalisé que ces conceptions étaient la cause d'obstacles tels que : une personne est vieille donc elle ne peut pas bien voir, son audition va se détériorer, l'énergie d'une personne âgée ne peut pas être comparée à celle d'une jeune personne...

Comment puis-je, en tant que pratiquant de Dafa, reconnaître ces conceptions humaines ? L'ancien univers fonctionne selon les anciens principes, et il est au dernier stade. Le Fa de l'univers est indestructible et harmonise parfaitement tout. Les pratiquants de Dafa marchent sur un chemin tracé par le Maître. Alors comment pouvons-nous marcher sur un chemin selon les principes et les conceptions des forces anciennes et de l'ancien univers ? Si nous ne corrigeons pas ces conceptions humaines, ne marchons-nous pas sur le chemin tracé par les forces anciennes ?

Abandonner les conceptions humaines est une question sérieuse. Elle implique de nombreux aspects, comme le fait qu'une personne souhaite se reposer lorsqu'elle est fatiguée, dormir lorsqu'elle a sommeil, manger tel ou tel aliment dont elle a envie, être heureuse lorsque tout est satisfaisant, s'inquiéter lorsque quelque chose ne va pas. Tout est inclus dans la cultivation. Et il faut abandonner ces conceptions humaines.

J'avais l'habitude de penser qu'un test et la cultivation ne pouvaient comprendre que de grandes choses, alors ma réflexion m'a amené à bien faire les grandes choses. Mais si nous avons de la difficulté avec quelque chose de banal, comment ferons-nous face aux grandes choses ? En fait, dans la cultivation, il n'y a pas de différence entre une grande chose et une chose insignifiante. Je ne suis donc plus arrogant, mais je vois plutôt de nombreux problèmes dans ma cultivation. J'ai l'impression d'être un bambin dans la cultivation – c'est comme si je ne comprenais pas la nature de la cultivation.

En repensant à mes vingt et quelques années de cultivation, j'ai manqué de maturité lorsque j'ai fait face à des revers et des tribulations. J'ai honte d'avoir tant de conceptions humaines. Je suis désolé de ne pas avoir été à la hauteur de la protection et de l'enseignement miséricordieux du Maître. Ce n'est qu'en cultivant vraiment que je peux comprendre la nature de la cultivation et abandonner volontairement les conceptions humaines. Ce n'est qu'en faisant cela que je peux atteindre l'état où je ressens de la joie dans les difficultés.

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Traduit de l'anglais