(Minghui.org) Le 19 septembre 2021, troisième jour du Sommet mondial sur la prévention et la lutte contre le prélèvement forcé d’organes, des chefs de gouvernement et des législateurs des États-Unis, du Royaume-Uni, de France, de Suède et d’Espagne ont unanimement condamné et appelé à la fin du prélèvement forcé d’organes orchestré par l’État sur des prisonniers d’opinion, principalement les pratiquants de Falun Gong, et perpétré par le Parti communiste chinois (PCC). Ils ont appelé la communauté internationale à travailler ensemble pour mettre fin à cette atrocité, et à rester unie pour plaider en faveur de l’adoption au niveau mondial de valeurs humaines et de normes éthiques reconnues.
Lord Hunt of Kings Heath : « Le prélèvement d’organes est un meurtre commercialisé »
Lord Hunt of Kings Heath, ancien ministre de la Santé du Royaume-Uni, a déclaré lors du sommet que « le don d’organes est un acte précieux pour sauver une vie, mais que le prélèvement forcé d’organes est un meurtre commercialisé et sans aucun doute l’un des pires crimes ».
Grâce à son solide plaidoyer, Lord Hunt a réussi à faire changer les lois médicales au Royaume-Uni. En juin 2020, il a présenté un amendement au projet de loi sur les médicaments et les dispositifs médicaux. Fort du soutien de ses collègues, il a été adopté à la chambre haute le 12 janvier 2021 pour devenir une loi le 27 janvier, après avoir été adopté par la chambre basse. Il s’agissait de la première législation britannique à lutter contre le prélèvement forcé d’organes en garantissant qu’aucun médicament au Royaume-Uni ne puisse contenir de tissus humains provenant de victimes de prélèvement forcé d’organes. Il espère que la législation pourra créer un précédent pour de nouvelles actions au Royaume-Uni et dans le monde.
En mai 2021, Lord Hunt a présenté un autre projet de loi d’initiative parlementaire intitulé « Organ Tourism and Cadavers on Display Bill » (projet de loi sur le tourisme d’organes et l’exposition de cadavres), qui vise à protéger davantage les citoyens britanniques de la complicité dans le prélèvement forcé d’organes, et ce de deux manières.
« Premièrement, en veillant à ce que les citoyens britanniques ne puissent pas se rendre dans des pays comme la Chine pour une transplantation d’organes. Deuxièmement, pour mettre un terme à l’horrible cirque itinérant d’expositions de corps s’approvisionnant en corps décédés en Chine. »
Lord Hunt a déclaré : « l’Espagne, l’Italie, Taïwan, Israël, la Belgique, la Norvège et la Corée du Sud ont déjà pris des mesures législatives pour empêcher le tourisme d’organes en Chine… L’action des gouvernements internationaux doit se poursuivre. C’est le devoir de tous d’agir lorsque nous voyons des personnes innocentes être victimes de ces crimes épouvantables. »
Une députée suédoise : « Le monde doit être informé de ces violations des droits de l’homme cruelles et diaboliques »
Mme Ann-Sofie Alm, membre du Parlement suédois et membre de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), a déclaré : « Le pouvoir du Parti communiste chinois a décimé la culture et la tradition chinoises. Il n’y a pas de liberté d’expression ou de croyance en Chine et l’information est fortement contrôlée et censurée. Le régime chinois vise ouvertement la domination du monde en menant une guerre silencieuse à l’aide de l’information, de la technologie et de l’argent, beaucoup d’argent. »
Elle a dit que pour conserver son pouvoir, le PCC utilise différents moyens pour persécuter son peuple, tel que le génocide contre les Ouïghours et les pratiquants de Falun Dafa. Cette persécution terrifiante dure depuis des décennies et continue toujours.
« En Chine… il n’y a pas de temps d’attente pour les organes. Vous pouvez même appeler un hôpital et commander un cœur à un moment qui convient à votre horaire de voyage. Si vous êtes prêt à payer un supplément, vous pouvez même obtenir un organe plus sain, comme un cœur frais et sain d’un pratiquant de Falun Dafa », a-t-elle noté.
Elle s’est dite horrifiée après avoir lu le rapport du China Tribunal sur le prélèvement forcé d’organes (ou Tribunal populaire indépendant sur les prélèvements d’organes en Chine). C’est quelque chose qu’elle ne peut pas oublier ou garder sous silence. « Le monde doit connaître ces violations cruelles et perverses des droits de l’homme auxquelles le Parti communiste chinois soumet son peuple. »
La députée Alm a déclaré que le PCC avait tenté de la faire taire par l’intimidation. « Mais ils ne peuvent pas, car je ne suis pas seule. La Suède, comme le reste du monde, se réveille maintenant et ose faire face à la réalité. Le gouvernement suédois, le parlement, les entreprises, le business et notre peuple commencent à se réveiller pour voir ce qui se passe en Chine. Cette prise de conscience se développe chaque jour, d’un pays à l’autre, d’un parlement à l’autre, d’un être humain à l’autre. C’est avec la connaissance que nous pouvons et que nous allons changer cela. »
Elle a suggéré qu’avec cette connaissance, le monde peut opérer un changement et elle a « appelé l’Union européenne (UE), les États-Unis et tous les autres représentants et communautés du monde libre à défendre les droits de l’homme en Chine et à mettre fin aux pratiques illégales et inhumaines de commerce d’organes humains provenant de prisonniers d’opinion en Chine. »
Une ancienne ministre française de l’Éducation : Nous devons ouvrir les yeux sur les violations des droits de l’homme du PCC
Mme Françoise Hostalier, députée française et ancienne ministre de l’Éducation, a dit être préoccupée du fait que le trafic d’organes « peut un jour toucher des personnes de notre entourage, voire nous-mêmes ». Elle ajoute : « Je parle de la transplantation d’organes et du risque d’être pris dans le trafic sans le savoir.
« Dans nos sociétés fondées sur le respect des valeurs humanistes, comment imaginer ce qui se passe en Chine ? Comment imaginer que dans un pays, au niveau d’un État, on peut organiser un trafic d’organes à partir de personnes vivantes qui ne sont évidemment pas consentantes ? Cela dépasse notre entendement. »
Elle a noté que la demande de transplantation d’organes en Chine a commencé à croître dans les années 1990, lorsque des organes ont été prélevés sur des condamnés à mort. Avec les progrès de la technologie scientifique, « de nombreuses possibilités d’utilisation du matériel humain sont devenues disponibles. Il est devenu plus pratique d’avoir sous la main un “troupeau d’humains vivants et en bonne santé”, “disponibles” pour des opérations très lucratives ».
Dans la recherche, par le PCC, de nouvelles sources d’organes, le peuple chinois est « persécuté, emprisonné, torturé et utilisé comme réservoir pour le prélèvement d’organes, sous prétexte qu’il appartient à un autre groupe ethnique que le groupe dominant, comme les Tibétains ou les Ouïghours, ou qu’il a des pratiques spirituelles contraires au communisme, comme les adeptes du Falun Gong ».
Elle a exhorté la communauté scientifique à ouvrir les yeux sur les risques d’un engagement avec la Chine. « Il y a un grand risque que nos chercheurs, médecins, laboratoires, industriels, étudiants, par le biais d’échanges scientifiques ou économiques, se retrouvent complices des pratiques inhumaines et criminelles de leurs homologues chinois, qui sont contraires à toute éthique, mais sans être au courant ! »
Un sénateur français : « Agir concrètement pour dénoncer les violations flagrantes de la dignité humaine et des droits fondamentaux »
M. André Gattolin, sénateur français et coprésident de l’IPAC, a déclaré que l’IPAC faisait des progrès significatifs contre les « politiques de plus en plus répressives et invasives » et la « violation de plus en plus flagrante des droits de l’homme et du droit international » du régime chinois à Pékin.
« Questionner le prélèvement forcé d’organes en Chine, c’est évidemment s’exposer à des démentis cinglants et outrés et parfois même à des menaces de représailles commerciales ou politiques de la part de Pékin. » En conséquence, l’effroyable « diplomatie du silence » prévaut en France…
Il a estimé que la méconnaissance par de nombreux parlementaires occidentaux des prélèvements forcés d’organes en Chine était due à l’occultation, à la censure et à l’intimidation par Pékin de ceux qui dénoncent ses pratiques de transplantation. D’après lui la majorité des Français sont réticents à parler de la transplantation d’organes, qui est « presque tabou dans notre société », et il y a un manque de sympathie parmi les Français, car Pékin a utilisé la propagande pour les tromper avec une fausse image négative du Falun Gong.
Il a déclaré que personnellement, pour lui, ce n’est qu’en 2018 qu’il a réalisé la gravité de la question lors d’un colloque au Sénat. « Nous avons alors commencé à discuter des moyens politiques à mettre en place afin de lutter contre cette situation effroyable. »
Il a proposé de « mettre cette question sur l’agenda politique et médiatique international ». Il ajoute : « La dérive autoritaire de la Chine et sa violation croissante du droit international conduisent les dirigeants occidentaux à abandonner l’aveuglement et la naïveté dont ils ont fait preuve envers ce pays jusqu’à présent. »
Le sénateur Gattolin a estimé que : « Notre coopération scientifique et médicale doit absolument être repensée. La collaboration dans ces domaines soulève des questions éthiques essentielles et ne peut se faire que dans un esprit de réciprocité, de responsabilité et d’exigence. »
Il a conclu : « L’UE doit maintenant aussi agir très concrètement pour dénoncer toutes les violations flagrantes et répétées de la dignité humaine et des droits fondamentaux perpétrées par le régime chinois, au risque d’en devenir complice. »
Un membre du Congrès américain : « Les droits de l’homme constituent le défi le plus fondamental du PCC pour le monde libre »
Steve Chabot, membre du Congrès américain et membre principal de la commission des Affaires étrangères, a souligné l’importance de sensibiliser le public à cette atrocité. Il a déclaré : « Bien que beaucoup d’entre nous combattent la pratique perverse du prélèvement d’organes forcé sur des personnes vivantes depuis un certain temps maintenant, le public en général n’est pas conscient de cette pratique horrible, et encore moins qu’elle se produit à grande échelle. »
Il a déclaré : « Le défi le plus fondamental que le Parti communiste chinois pose au monde libre se situe dans le domaine des droits de l’homme. La RPC [République populaire de Chine], sous la direction des communistes, est engagée dans l’une des pratiques les plus barbares de l’histoire de l’humanité – le prélèvement forcé d’organes – pour apporter santé et richesse au PCC et à ses amis. Malheureusement, la portée et l’ampleur des prélèvements d’organes en Chine sont à couper le souffle. Selon des estimations bien connues, 60 000 à 100 000 transplantations d’organes ont lieu chaque année en RPC, dont la plupart sont le résultat de prélèvements forcés d’organes. Les principales sources des organes utilisés dans ces transplantations sont les pratiquants de Falun Gong. Cette pratique méprisable permet à la Chine de maintenir un régime de transplantation d’organes pratiquement à la demande, ce qui est inédit même dans les pays les plus développés.
« Au cours des dernières années, cependant, la preuve est devenue de plus en plus claire que la RPC est engagée dans le prélèvement d’organes commandité par l’État. En 2019, le China Tribunal a rendu son jugement final documentant les violations généralisées et systématiques des droits de l’homme contre les pratiquants de Falun Gong en Chine. Les pratiques importantes documentées par le China Tribunal font écho aux conclusions d’autres efforts récents visant à documenter ces horribles abus. Pris ensemble, ces rapports montrent clairement que le point de vue du PCC sur les droits de l’homme est en opposition directe à celui de presque toutes les autres nations du monde civilisé.
« Le PCC croit que les individus existent pour servir l’État et le Parti. Par conséquent, le PCC ne se préoccupe pas du prélèvement d’organes sur des individus qu’il juge indésirables, malgré le droit intrinsèque de chaque personne à la vie. Parce que la vision du monde du PCC est fondamentalement en désaccord avec celle du monde libre. Ils tentent de protéger leurs valeurs en sapant les nôtres à tout bout de champ. »
Le député Chabot a conclu : « Un monde conforme aux valeurs du PCC est un monde dans lequel ceux qui ne suivent pas la ligne du Parti peuvent être mis dans un camp de concentration ou voir leurs organes prélevés. C’est la vision d’un monde dans lequel personne ne veut vivre. Et c’est la vision du monde contre laquelle nous nous battons tous. »
Un sénateur du Minnesota profondément ébranlé par la découverte du prélèvement d’organes
John Hoffman, sénateur de l’État du Minnesota, a déclaré : « Les dirigeants de tous les niveaux de gouvernement de tous les pays ont la responsabilité de veiller à ce que de telles violations des droits de l’homme cessent et que chacun ait la possibilité de vivre à l’abri de la terreur qui est imposée, et qui fait partie du prélèvement forcé d’organes. »
Il a déclaré avoir été profondément ébranlé en apprenant que la Chine pratiquait le prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers d’opinion. « Le prélèvement forcé d’organes est vraiment une pratique monstrueuse dont il est difficile de concevoir l’existence jusqu’à ce qu’elle vous soit présentée. L’idée qu’il existe des personnes qui prennent la vie de quelqu’un et la traitent comme des pièces détachées en échange d’une rémunération ou de faveurs me laisse toujours horrifié. »
Alors qu’il s’efforçait de sensibiliser l’opinion publique à cette question dans son propre État, il a rencontré quelques obstacles – en raison des liens économiques que le PCC entretient avec de nombreux pays, la communauté internationale est restée largement silencieuse face à de telles actions horribles, empêchant plus de gens de savoir ce qui se passe.
Il a indiqué qu’il était encouragé de voir que des organisations telles que Médecins contre le prélèvement forcé d’organes (DAFOH) s’efforcent de « fournir à la communauté médicale et à la société des conclusions objectives sur les prélèvements d’organes non éthiques et illégaux, qui protègent les normes éthiques afin de préserver la dignité humaine ».
Grâce aux informations supplémentaires fournies par DAFOH, « une vague qui ne peut être arrêtée par les intérêts financiers se formera – une vague qui concerne la dignité humaine et les droits de l’homme ». Il ajoute : « J’ai l’espoir qu’avec la persévérance et la force de la vérité, nous pourrons tous nous unir pour mettre fin définitivement aux prélèvements forcés d’organes. »
Un député européen : Tenir les persécuteurs pour responsables de leurs actes
Hermann Tertsch del Valle-Lersundi, membre du Parlement européen et membre des commissions des affaires étrangères et de l’environnement du Parlement européen, a fait remarquer que les parlementaires européens sont très préoccupés par le sujet inacceptable, cruel et tragique du prélèvement d’organes sur des personnes vivantes. Il est bien connu que le prélèvement d’organes sur des personnes vivantse a lieu en Chine sous la dictature du régime communiste chinois, les pratiquants de Falun Gong étant l’un des groupes les plus touchés.
Le député Tertsch a déclaré que dans un pays dirigé par le PCC, les dictateurs n’autorisent aucune voix dissidente. Il n’y a pas de liberté d’expression. Et le PCC méprise la vie humaine et la liberté tout en tolérant le crime horrible du prélèvement d’organes en toute impunité.
Il a critiqué l’Occident pour son silence sur les abus de la Chine en matière de transplantation. Il a déclaré : « Ce sont des considérations d’intérêts économiques immédiats qui conduisent ces élites occidentales à être complices du Parti communiste chinois, du régime de la République populaire de Chine, pour cacher la monstruosité des transplantations, qui emportent, on ne sait combien de milliers de prisonniers politiques, de prisonniers de droit commun, de personnes du mouvement Falun Gong, de dissidents. »
Il a conclu : « Nous sommes dans une situation pleine d’incertitudes dans le monde, mais il y a quelques certitudes sur lesquelles nous devons toujours être très clairs : si nous voulons maintenir notre aspiration à une vie digne, nous devons lutter contre la cruauté et l’injustice telles que la monstruosité des transplantations forcées, nous devons lutter contre ceux qui les pratiquent. Nous devons nous unir pour élever la voix et dire à la République populaire de Chine, au dictateur chinois, et à tous les alliés de ce dictateur chinois que c’est intolérable et que ça suffit. »
Traduit de l’anglais
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