(Minghui.org) Depuis le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999, les autorités de la prison pour femmes de la province du Shandong n’ont cessé de torturer les pratiquantes incarcérées afin de les forcer à abandonner leur croyance.

Certaines pratiquantes ont succombé à la violence physique constante et au lavage de cerveau. Non seulement elles ont renoncé à leur croyance, mais elles se sont jointes aux gardiennes pour intensifier les violences psychologiques à l’encontre des pratiquantes les plus résolues, afin de bénéficier d’un meilleur traitement ou d’une réduction de peine. Ces anciennes pratiquantes ont souvent reçu l’aide d’autres prisonnières et, sous l’instigation et la protection des gardiennes, ont utilisé des mesures cruelles pour « transformer » les pratiquantes inébranlables. Les comportements de ces anciennes pratiquantes témoignent de la sévérité avec laquelle les prisons chinoises corrompent l’âme des gens.

Voici le récit des crimes commis par certaines de ces anciennes pratiquantes.

Fu Guiying

Fu Guiying du district de Junan, dans la ville de Linyi, a renoncé à sa croyance et s’est jointe aux gardiennes pour persécuter d’autres pratiquantes peu après son emprisonnement en 2013. Pour plaire aux autorités, elle a proposé à Xu Yumei, alors chef adjointe du 11e quartier, de conditionner 20 à 30 pratiquantes pour qu’elles se joignent à elles afin de « transformer » les pratiquantes fidèles.

Le processus de conditionnement impliquait des tortures extrêmes pour briser la volonté des pratiquantes, ainsi qu’un lavage de cerveau intensif pour les retourner contre d’autres pratiquantes. Dans un cas, Fu a physiquement forcé l’ancienne pratiquante Yang Meijuan de la ville de Longkou à quotidiennement écarter ses jambes et à plier son corps afin de se glisser sous une chaise. La torture a endommagé de façon permanente la colonne vertébrale de Yang. Yang a cédé et s’est jointe à Fu pour torturer d’autres pratiquantes.

Certaines détenues ont fait remarquer que certaines pratiquantes semblaient normales avant, mais dès qu’elles étaient transférées dans le service de Fu, elles devenaient aussi diaboliques que Fu en un rien de temps.

Ces anciennes pratiquantes bien préparées torturaient normalement les pratiquantes inébranlables de la même manière que Fu les torturait. Pour tirer le meilleur parti de Fu, les gardiennes lui ont confié la responsabilité de toutes les anciennes pratiquantes et la direction du 11e quartier. Fu s’est également arrangée pour qu’une détenue la masse lorsqu’elle était fatiguée de torturer les pratiquantes. La gardienne Xu Yumei l’a également autorisée à faire une sieste après le déjeuner, afin de retrouver son énergie afin de battre les pratiquantes les plus endurcies.

Plus les gardiennes « transformaient » de pratiquantes, plus elles avaient de chances d’être récompensées et promues. Fu s’est un jour vantée que c’était la prison qui lui avait ouvert la voie du succès.

Fu a travaillé avec Lyu Yingchun, une meurtrière condamnée, pour trouver différents moyens de torturer les pratiquantes inébranlables. Elle a ordonné à toutes les détenues du 11e quartier d’agresser physiquement et verbalement la pratiquante qu’elle visait à ce moment-là. Celle qui refusait de le faire serait sa prochaine cible. Elle a également forcé les pratiquantes du quartier à rédiger des « rapports de pensée » aussi bien la nuit que le jour. Dans ces rapports, les pratiquantes devaient d’abord faire l’éloge des gardiennes et admettre qu’elles avaient commis des crimes. Ensuite, elles devaient calomnier le Falun Gong et son fondateur, s’insulter elles-mêmes, puis renoncer au Falun Gong. Quiconque ne respectait pas ce format devait le réécrire 50 à 200 fois.

En plus d’écrire les « rapports de pensée », les pratiquantes étaient également forcées de regarder des vidéos qui diffamaient le Falun Gong et son fondateur. Quiconque détournait les yeux de l’écran était frappée par Fu ou piquée dans le cou avec un stylo.

Fu organisait fréquemment des réunions de critique, au cours desquelles tout le monde dans le service recevait l’ordre de critiquer une pratiquante. Ceux qui refusaient de participer devenaient la cible la fois suivante. Fu et ses adeptes battaient également celles qui refusaient de coopérer avec elles et les privaient de sommeil.

Mme Zhou Dongdong de la ville de Jinan a refusé d’écrire des déclarations pour calomnier le Falun Gong. Fu a incité une meurtrière condamnée à lui casser le doigt. Fu a ensuite fracassé son bras contre le bord d’une table et lui a fracturé le poignet. Après la libération de Fu, celle qui l’a remplacée a mis Mme Zhou à l’isolement et lui a infligé des tortures encore plus brutales. Lorsque Mme Zhou a été libérée en 2019, elle était bossue et défigurée, avec des bras handicapés.

Lorsque Mme Li Jianmei, de la ville de Jinan, a été emmenée à la prison, Fu l’a réveillée à 5 h du matin et l’a forcée à rester immobile toute la journée jusqu’à ce qu’elle se couche à minuit. Cela a duré un mois, et Fu ne permettait à personne d’aider Mme Li à se relever lorsqu’elle tombait. Ses jambes ont fini par enfler et elle a développé des plaies qui se sont infectées. Elle ne pouvait plus marcher sans aide et ne pouvait plus redresser son dos. Cette torture a endommagé de façon permanente ses jambes et le bas de son dos. Plus tard, Li a renoncé à sa croyance et est devenue la chef du service. Elle torturait d’autres pratiquantes de la même manière.

Han Lianfeng

L’ancienne pratiquante Han Lianfeng de la ville de Shouguang était à la tête d’un autre quartier. Elle obligeait toutes les pratiquantes du service à maudire le Falun Gong et son fondateur 50 à 100 fois par jour. Si une pratiquante n’écrivait pas le « rapport de pensée » comme elle l’ordonnait, elle l’étiquetait comme ayant des « problèmes de pensée » et la dénonçait aux gardiennes. Peu importe comment elle torturait les pratiquantes, les gardiennes fermaient les yeux.

Pour susciter la peur chez les pratiquantes, Han sortait de nulle part pour les insulter, les battre et les piétiner, y compris des pratiquantes âgées de 70 ans. Elle se vantait de n’avoir aucune conséquence sur ce qu’elle faisait : « Vous (les pratiquantes) êtes des voitures cassées qui ont besoin d’être écrasées. Les gardiennes assurent nos arrières. Les gens meurent en prison. Vous allez mourir en vain et je ne serai pas responsable ». Elle a travaillé avec Fu, elles ont partagé leurs expériences avec d’autres collaborateurs.

Lorsque Han a vu Mme Wang Juan, de la ville de Tai’an, se laver les cheveux dans le cou après une coupe, elle l’a dénoncée à une gardienne et l’a accusée de se laver les cheveux en dehors de l’heure de nettoyage. La gardienne a averti Mme Wang et l’a obligée à rédiger un rapport. À partir de ce moment, Han a utilisé cet incident comme excuse pour s’en prendre à Mme Wang.

Un jour, Han a battu Mme Guo Wenjuan de la ville de Jining et a déchiré ses vêtements. Mme Guo était si désespérée qu’elle a essayé de se jeter par la fenêtre. Fu a traîné Mme Guo dans un angle mort de surveillance et l’a battue, tandis que d’autres prisonnières l’injuriaient. Han a ensuite signalé à une gardienne que Mme Guo avait tenté de causer des troubles. La gardienne l’a alors torturée en isolement.

Mme Wang Hongfeng, âgée de 75 ans, de la ville de Jinan, a fait une dépression après avoir été battue par Han. Mme Wang ne cessait de hurler et de se tordre. La gardienne n’a emmené Mme Wang à l’hôpital que trois jours plus tard.

Mme Lu Xueqin a assisté au passage à tabac de Mme Wang et a poussé un cri d’effroi. Han l’a accusée d’avoir incité Mme Wang à causer des troubles. Malgré le fait que Mme Lu souffrait de problèmes cardiaques, de calculs rénaux et d’hypertension, Han l’a traînée dans des toilettes, a fermé la porte, l’a étranglée et l’a battue. Après qu’elle a crié pour sa vie, les prisonnières de service ont ouvert la porte et l’ont traînée dehors. Il était évident que son cou était meurtri. Han a rapidement recouvert son cou d’un manteau et a prétendu que c’était pour la garder au chaud.

Lors d’un examen physique effectué dans tout le quartier, le médecin de la prison a vu des bleus sur les bras de Mme Lu et lui a demandé ce qui s’était passé. Elle a répondu qu’elle avait été soumise à des tortures de longue durée par Han pendant plus de trois ans. Elle a demandé à être transférée dans un autre service, mais les gardiennes n’ont pas approuvé sa demande.

La famille de Han ne lui a jamais rendu visite depuis son arrivée en prison. Elle s’agitait et se mettait en colère lorsqu’elle voyait les familles des autres pratiquantes leur rendre visite. Elle maudissait et insultait ces pratiquantes après les visites de leurs familles. Le mari de Mme Lu venait la voir une fois par mois, et Han insultait son mari. Lorsque Mme Lu l’a défendu, Han lui a piétiné les pieds et lui a causé des blessures, mais elle a menti en disant qu’elle n’avait rien à voir avec les blessures de Mme Lu. Une semaine plus tard, les pieds de Mme Lu étaient toujours si enflés qu’elle ne pouvait pas rentrer dans de grandes chaussures d’homme.

Han savait que Mme Lu avait des problèmes cardiaques et qu’elle perdait le souffle lorsqu’elle sentait le désinfectant des toilettes. Han demandait une grande quantité de désinfectant pour toilettes, en versait dans la commode et sur le sol, et enfermait Mme Han dans les toilettes jusqu’à ce qu’elle ait du mal à respirer. Han faisait de même avec Mme Yan Xiling de la ville de Qingdao, qui s’étouffait et avait mal au ventre à proximité du désinfectant.

Chaque semaine, Han versait le désinfectant dans les toilettes, y enfermait Mme Lu pendant dix minutes et la libérait alors qu’elle respirait difficilement et était couverte de sueur. Han envoyait ensuite Mme Yan nettoyer les toilettes, l’y enfermait, et la laissait sortir lorsqu’elle ne s’arrêtait plus de tousser et avait du mal à respirer. Les problèmes cardiaques et l’hypertension de Mme Lu se sont aggravés à cause de la torture, et elle a souvent été hospitalisée. Mme Yan avait tellement mal à l’estomac qu’elle avait du mal à manger. Han la forçait volontairement à manger de la nourriture froide pour exacerber la douleur.

Les autorités pénitentiaires ont transféré Mme Lu dans un autre service en septembre 2018. Han est allée voir la responsable du service et lui a dit comment torturer Mme Lu avec le désinfectant.

Cui Lili

Lorsque l’ancienne pratiquante Cui Lili, de la ville de Laizhou, torturait les pratiquantes dans une cellule d’isolement, elle criait et pleurait souvent et semblait psychotique. Elle agressait et maudissait les pratiquantes sans raison apparente. Les gardiennes savaient qu’elle avait des problèmes mentaux et qu’elle ne pouvait pas contrôler ses émotions. Cependant, elles ont continué à l’utiliser pour persécuter les pratiquantes.

Cui a dénoncé Mme Jiang Tao de la ville de Pingdu à une gardienne et l’a fait mettre en isolement. La gardienne a ordonné à d’autres prisonnières de battre Mme Jiang et de lui tordre les bras tous les jours jusqu’à ce qu’elle soit libérée. Son poignet a été disloqué et elle a subi des dommages permanents au bras.

Mme Lyu Yonghua et Mme Song Guixiang, de la ville de Qingdao, ne pouvaient pas bien dormir la nuit, car Cui les insultait et les battait constamment pendant la journée. Mme Lyu est devenue mentalement incohérente et avait également du mal à uriner.

Mme Yin Delan, de Qingdao, s’est évanouie dans les toilettes à cause des tortures de Cui. Cui l’a accusée de faire semblant et a intensifié les sévices. Partout où Mme Yin allait, Cui la suivait et l’injuriait constamment. Lorsque Mme Yin a quitté la prison, elle était devenue mentalement incohérente et défigurée. Elle ne répondait pas aux autres et pleurait souvent.

Mme Zhang Chenglan, de la ville de Jinan, a été torturée par Fu et Cui. Cui l’a battue et l’a obligée à rester immobile tous les jours jusqu’à ce qu’elle soit libérée en 2019. Tout en battant Mme Zhang, Cui lui a crié : « Tant que tu es ici, ne t’attends pas à vivre un seul jour en paix ! »

Li Qin

L’ancienne pratiquante Li Qin de la ville de Tai’an avait fait des études supérieures et avait été spécifiquement formée par Fu pour torturer les pratiquantes. Elle était insidieuse et rusée. Elle admirait la façon dont Fu manipulait mentalement les pratiquantes et a appris de nombreuses astuces d’elle. Lorsque les choses ne se passaient pas comme elle l’entendait, elle dénonçait les pratiquantes et portait de fausses accusations contre elles.

Comme aucune détenue ne s’entendait ou ne voulait travailler avec Li, elle a demandé aux gardiennes de trouver une détenue pratiquant une autre religion pour l’aider à surveiller les pratiquantes 24 heures sur 24. Cette personne lui rapportait tout ce que les pratiquantes disaient et faisaient, souvent en exagérant, afin de lui donner des excuses pour torturer les pratiquantes.

Lorsque Mme Yu Peiling, de Pékin, était enfermée à l’isolement, Li et une autre ancienne pratiquante l’ont battue jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus se lever. Ils lui ont donné des coups de pied et l’ont piétinée jusqu’à ce qu’elles soient elles-mêmes épuisées.

D’autres pratiquantes ont été torturées par Li, notamment Mme Qi Yuling, Mme Jiang Shu’e, Mme Tian Yongwen, Mme Li Hailei, Mme Shi Hongyun, Mme Feng Guirong, Mme Han Lixiang et Mme Zhang Chunxiang.

Voir aussi :

Informations supplémentaires sur les détenues qui torturent les pratiquantes à la prison pour femmes de la province du Shandong

Lavage de cerveau des pratiquantes de Falun Gong à la prison pour femmes de la province du Shandong

Les gardiennes incitent des criminelles à torturer des pratiquantes de Falun Gong

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Traduit de l’anglais