(Minghui.org) La famille de Mme Wang Shuyun a récemment appris que leur proche avait été secrètement condamnée à cinq ans de prison et à une amende de 20 000 yuans pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Wang, de la ville de Fushun, province du Liaoning, a été arrêtée le 28 octobre 2021 pour avoir parlé aux gens du Falun Gong dans une gare routière. La police a saccagé son domicile et l’a détenue au centre de détention de Nangou.

La fille de Mme Wang s’est fréquemment rendue au poste de police local de Zhanqian pour s’informer sur son cas, mais personne n’a révélé la moindre information. La fille a demandé à rencontrer le chef de la police, mais celui-ci était toujours en réunion ou était sorti pour travailler sur une quelconque affaire.

Plus tard, la fille a découvert que le tribunal du district de Dongzhou avait tenu une audience secrète concernant le dossier de Mme Wang. Lorsqu’elle a appelé le juge Tian Hao pour lui poser des questions sur le dossier, ce dernier, qui a condamné quatorze pratiquants de Falun Gong à des peines allant jusqu’à sept ans au cours des deux dernières années, lui a répondu : « Pour qui me prenez-vous ? C’est un tribunal ! » Laissant entendre qu’il était inconvenant de l’appeler ou de lui poser des questions.

La fille a demandé : « Pourquoi n’avons-nous pas été informés de la tenue de l’audience ? »

Le juge Tian a répondu : « L’affaire n’était pas ouverte au public. Votre mère a fait appel et, pour moi, le dossier est clôturé. Si vous avez des questions, vous devriez les poser au centre de détention. »

Ce n’est qu’au début du mois d’avril que la famille a appris le prononcé du verdict de Mme Wang. On ignore si elle a effectivement fait appel de la sentence comme l’a indiqué le juge Tian.

Persécution antérieure

Avant que Mme Wang n’adopte le Falun Gong en 1996, elle souffrait de nombreuses affections, notamment de problèmes cardiaques, de migraines et de rhumatismes. Toutes ces maladies ont disparu peu après qu’elle a appris la pratique.

Le 14 février 2001, à 18 heures, un groupe de policiers en civil a fait irruption au domicile de Mme Wang et l’a mis à sac. Comme elle n’était pas chez elle lorsqu’ils sont arrivés, elle a été convoquée au poste de police plus tard dans la soirée.

Après une nuit d’interrogatoire, elle a été emmenée au centre de détention no 1 de la ville de Fushun. Pendant les quinze jours de détention à cet endroit, elle a partagé une cellule avec 16 autres détenues. Elles dormaient sur une grande et large planche et chacune ne pouvait dormir que sur le côté. Celles qui ont été emmenées dans la cellule plus tard ne pouvaient dormir que sur le sol en béton. La nourriture qu’on leur donnait contenait beaucoup de sable.

Après les quinze premiers jours de détention, comme Mme Wang refusait toujours de renoncer au Falun Gong, la police l’a envoyée pour deux ans dans le camp de travaux forcés de Fushun sans aucune procédure légale.

Un jour, vers 2005, Mme Wang a de nouveau été convoquée au poste de police. La police lui a ordonné de condamner le Falun Gong et son fondateur. Lorsqu’elle a refusé d’obtempérer, ils l’ont emmenée au centre de lavage de cerveau de Luotaishanzhuang, où elle a été détenue pendant vingt jours. Elle a été forcée de lire des articles de journaux diabolisant le Falun Gong. Les autorités ont également engagé des personnes ayant pratiqué le Falun Gong auparavant pour lui faire subir un lavage de cerveau.

De nouveau, le 29 juillet 2008, Mme Wang a été arrêtée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong dans un quartier résidentiel. La police a fouillé son domicile sans mandat, emportant plus de 60 DVD et 150 yuans en espèces.

Après l’avoir emmenée au centre de détention, elle a dû donner 200 yuans aux gardiens pour acheter des articles de toilette qui se sont révélés être usagés. Tous les jours et sans aucune rémunération, elle était contrainte de tricoter des pulls pendant de longues heures.

Voulant piéger, Mme Wang, la police a pris des photos d’elle avec des documents de Falun Gong, documents d’une autre provenance et a monté de toutes pièces un scénario prétendant qu’elle avait déjà été arrêtée le 27 octobre 1999 en raison de sa pratique du Falun Gong. Leur intention était de la faire passer pour une « récidiviste ».

Lorsqu’elle a comparu devant le tribunal du district de Xinfu, le juge ne lui a pas permis de se défendre, mais a demandé au procureur Gao Hong du parquet du district de Xinfu de faire une déclaration dénigrant le Falun Gong. Après avoir été condamnée à trois ans et demi de prison, Mme Wang a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Fushun, mais son appel a été rejeté. En mars 2008, elle a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning.

À partir d’août 2016, le Bureau local de la sécurité sociale a suspendu sa pension et lui a ordonné de restituer les 60 000 yuans qu’elle avait reçus pendant sa peine de prison, évoquant une nouvelle politique selon laquelle aucun retraité ayant purgé une peine de prison n’a droit au versement d’une pension, alors que le droit du travail chinois ne prévoit pas une telle disposition.

Informations sur les responsables de la persécution :

Guo Wei (郭伟), président au parquet du district de Dongzhou

Tian Hao (田浩), juge du tribunal du district de Dongzhou : +86-18641318747

Zhang Yuchen (张宇晨), policier au poste de police de Zhanqian : +86-24-58302600

Xu Yang (徐阳), chef du département de police du district de Xinfu : +86-13942375678, +86-15504931888, +86-24-52369001

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

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Traduit de l’anglais