(Minghui.org) Un habitant de Tianjin qui s’est installé dans la ville de Yinchuan, dans la province du Ningxia, aurait été condamné à une peine de treize ans de prison en raison de sa pratique de Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Il a été signalé que M. Chu Jidong, 47 ans, originaire de Tianjin, qui a déménagé à Yinchuan pour éviter la persécution, est actuellement détenu au centre de détention de la ville de Yinchuan. Il fait une grève de la faim depuis au moins quatre-vingt-dix jours, pour protester contre la persécution, et il est constamment nourri de force. Les autres détails de son cas ne sont pas clairs.

M. Chu a été arrêté une première fois en septembre 1999 pour avoir fait appel pour le Falun Gong à Pékin. Le 14 septembre de la même année, il a été condamné à un an de travaux forcés et emmené au camp de travaux forcés de Shuangkou. Il a fait une grève de la faim pendant trois mois et était au seuil de la mort. Alors que sa peine d’un an arrivait à sa fin, les autorités lui ont ajouté une année supplémentaire, car il refusait de renoncer au Falun Gong.

M. Chu a été contraint d’effectuer des travaux non rémunérés au cours du second semestre 2000, notamment la fabrication de ballons et de fleurs artificielles. En raison des mauvaises conditions sanitaires, ses mains se sont infectées et suintaient du pus. Au lieu de l’emmener à la clinique pour un traitement médical, les gardiens ont ordonné aux détenus de le battre et de l’agresser verbalement.

Illustration : travail forcé

Le 13 septembre 2001, lors d’une réunion au camp de travail forcé de Shuangkou, son directeur Zheng Jindong a dit aux pratiquants qui refusaient de renoncer au Falun Gong : « Laissez-moi vous dire que même si votre peine est prolongée d’un an, ce n’est pas la fin. Chu Jidong n’est-il pas un exemple ? Nous avions émis les documents de libération pour lui le dimanche 9 septembre, mais malgré cela, il ne peut pas rentrer chez lui. Nous allons l’emmener dans un centre de lavage de cerveau. S’il ne se transforme pas, nous l’arrêterons à nouveau et lui imposerons trois autres années de travaux forcés. Ensuite, nous pourrons prolonger son séjour d’une année supplémentaire. »

M. Chu a été transféré au camp de travail forcé de Banqiao en octobre 2001, peu après la rencontre, il s’est vu imposer trois années supplémentaires de travail forcé.

Les gardes ont organisé une séance de lavage de cerveau en mars 2003, ciblant les pratiquants de Falun Gong qui restaient fermes dans leur croyance. Les gardes ont d’abord privé les pratiquants de sommeil, puis les ont torturés physiquement, notamment en les frappant sur les joues, en leur frappant la gorge avec les paumes, et en frappant et donnant des coups de pied sur leurs articulations et les tendons de leurs jambes. Ils ont également gratté les côtes des pratiquants avec un briquet et leur ont administré des décharges électriques sur le cou, les aisselles et les parties intimes.

Pendant qu’ils persécutaient M. Chu, les gardes ont placé la photo du fondateur du Falun Gong sur le sol et lui ont ordonné de marcher dessus. Comme il refusait d’obtempérer, ils l’ont battu et l’ont frappé à coups de matraques électriques.

Après deux ans dans le camp de travail forcé de Banqiao, M. Chu a été ramené au camp de travail forcé de Shuangkou, où il a mené une nouvelle grève de la faim pour protester contre la persécution. Alors qu’il était au seuil de la mort, les gardiens ont forcé ses parents à rédiger une décharge, dégageant les gardiens de toute responsabilité si M. Chu mourait suite au gavage.

Les gardes ont également menacé de prolonger la peine de M. Chu de trois mois supplémentaires lorsque la durée de trois ans du camp de travail a expiré le 14 octobre 2004. Sa famille n’a pas non plus été autorisée à lui rendre visite.

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Traduit de l’anglais