(Minghui.org) J'ai été arrêtée et détenue de nombreuses fois pour ma croyance dans le Falun Dafa, mais j'ai réussi à persévérer en suivant le principe de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Au centre de détention, de vingt à trente personnes étaient détenues dans chaque cellule. Dans la cellule, le grand lit en bois n’était pas suffisamment grand pour toutes, donc certaines d’entre nous devaient dormir sur le sol en béton. La porte de chaque cellule consistait en une grande grille en métal, ce qui facilitait la surveillance des détenues par les gardiennes. En hiver, avec la porte ouverte, il faisait vraiment froid quand on dormait sur le sol. Les gens tombaient facilement malades et devaient le supporter sans médicaments disponibles. Les détenues se querellaient souvent à ce sujet. Cependant, presque toutes les pratiquantes ont été volontaires à dormir au sol et ont donné leur place dans le lit aux autres.

Les affaires de première nécessité manquaient toujours et le prix était plusieurs fois plus élevé qu’à l’extérieur. Quand les nouvelles détenues arrivaient, elles n’avaient souvent pas d’argent sur elles. Et même quand elles en avaient, elles n’étaient pas autorisées à acheter quoi que ce soit pendant les quinze premiers jours. Les pratiquantes de Dafa donnaient souvent leur shampoing, savon, papier de toilette, serviettes hygiéniques et lessive liquide aux autres détenues.

Une fois par mois, chaque détenue recevait un petit pot d’eau chaude pour se laver. Les pratiquantes donnaient leur eau chaude à d’autres et prenaient de l’eau froide. Elles ne sont jamais tombées malades d’avoir utilisé de l’eau froide, même en hiver. Les détenues avaient beaucoup de respect pour les pratiquantes. J’ai constaté les différences entre moi et les autres pratiquantes, alors j’ai aussi donné mon eau chaude et je me suis lavée avec de l’eau froide. Je n’avais pas froid du tout. Au contraire, plus je me lavais, plus j’avais chaud !

D’habitude, la police amenait les nouvelles venues tard le soir. Elles n’avaient ni couvertures ni endroit où se coucher, et devaient donc rester assises pendant toute la nuit. Seules les pratiquantes se levaient pour donner leur couverture ou les partageaient avec celles qui venaient d’arriver.

La plupart de celles qui venaient d’arriver souffraient grandement mentalement et étaient souvent très inquiètes pour leur futur. Certaines pleuraient et refusaient de boire ou de manger. Parfois, certaines essayaient de se suicider. Peu importe comment était la personne qui arrivait, nous prenions l’initiative de lui parler et de l’aider. Très vite, elles s’habituaient à l’environnement et avaient le sourire au visage.

Une femme décide de continuer à vivre pour sa famille

Une femme de 38 ans avait essayé de dissimuler l’homicide involontaire commis par son mari. Elle pensait que son mari allait être condamné à mort, alors elle ne voulait plus vivre et a voulu se suicider. Une nuit, une pratiquante a pensé que quelque chose n’allait pas avec cette femme.

Elle l’a consolée : « L’infraction de votre mari n’entraîne en général pas la peine de mort, et la peine maximale pour dissimuler un crime n’est pas plus de cinq ans. Si votre comportement est bon, votre peine sera réduite, et vous et votre mari aurez la possibilité de vous revoir. Se suicider est un crime. Vous avez la responsabilité de prendre soin de votre famille. Vous devez rester en vie pour leur bien. C’est une loi du ciel qu’il faut rembourser ses dettes. Aussi longtemps que vous suivez la volonté des divinités, tout ira bien. »

La femme en a été touchée et a pleuré. Elle a dit : « Le Falun Dafa est tellement bon. Il n’est pas comme on l’a expliqué à la télévision. Je vous écouterai et je ne ferai plus de choses stupides. Je vais faire un effort pour manger et faire de mon mieux pour ma famille. »

« Je ne serai plus jamais envoyée en prison »

Une autre femme avait été condamnée à quatre années de prison pour avoir blessé quelqu’un avec un couteau. Son mari a fermé leur étal de viande et a fait tout son possible pour qu’elle soit libérée et a même engagé un avocat. Mais ils sont devenus à court d’argent très rapidement et leur deux enfants ont dû quitter l’école. Cette femme pleurait énormément : « On m’avait déjà parlé [du principe du Falun Dafa] Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans le passé. Tout cela ne serait pas arrivé si j’avais eu de la tolérance. J’ai maintenant détruit ma famille ! »

Les gens ont besoin de Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Leur nature innée est bonne et ils veulent être de bonnes personnes. Cependant, aujourd’hui, dans la société, ils n’y a plus de critères moraux et c’est la raison pour laquelle les gens commettent des méfaits. Plus tard, elle m’a dit : « Je vais conserver le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans mon cœur afin de devenir une personne gentille et je ne serai plus jamais envoyée en prison. »

L’histoire des deux sœurs

Deux sœurs étaient détenues, l’une avait quinze ans et l’autre treize. Leur mère s’était remariée après le décès de leur père. Leur beau-père battait et grondait souvent leur mère, alors les sœurs ont quitté la maison pendant trois ans pour travailler comme prostituées. Elles ont gagné beaucoup d’argent et l’ont envoyé à leur mère afin de construire une nouvelle maison. Avec des conditions de vie améliorées, leur beau-père traitait beaucoup mieux leur mère. Les deux sœurs étaient très fières d’avoir amélioré la vie de leur mère. L’une d’elle a dit avec nonchalance : « Nous avons moins de 18 ans et nous ne serons pas condamnées. Quand nous serons libérées, nous pourrons continuer à gagner de l’argent. »

En nous voyant étudier le Fa et faire les exercices, elles ont voulu apprendre aussi. J’ai donc copié quelques poèmes de Hong Yin et je les ai donnés aux filles. Elles les ont appris rapidement par cœur et m’ont demandé de copier tous les poèmes de Hong Yin. Elles voulaient les apporter chez elles pour les donner à leur mère et leur oncle. Elles ont promis qu’elles allaient bien se comporter et marcher sur leur chemin avec droiture.

Les gardiennes disent aux nouvelles venues: « Recherchez les pratiquantes de Dafa »

J’ai vraiment été témoin de la grandeur de Dafa. Le Fa peut purifier le cœur des gens. Les gens sont disposés à devenir bons après avoir étudié les enseignements.

Quand nous sommes arrivées au centre de détention, les gardiennes nous surveillaient et n’autorisaient pas les autres personnes à nous parler. Elles ont également fait en sorte que les chefs de cellules empêchent les autres de nous approcher. Elles voulaient savoir ce que disaient ou faisaient les pratiquantes de Dafa à tout moment. Graduellement, les gardiennes ont pu voir que les cellules de prison sont devenues calmes. Des incidents de bagarres ou de vols ont disparus après l’arrivée des pratiquantes. Plus tard, les gardiennes ont dit aux nouvelles venues de trouver des pratiquantes pour apprendre Dafa, afin qu’elles n’aient plus de problèmes avec la loi dans le futur.

Les pratiquantes criaient parfois : « Falun Dafa est bon ! » et les détenues faisaient de même. Parfois, les gardiennes ont dit aussi que Dafa est bon et nous ont accordé davantage de nourriture et d’eau.

Dans la cellule, toutes ont été témoin de la magnificence de Dafa. De nombreuses détenues nous ont rejoint pour l’étude du Fa et pour faire les exercices. Lors de la méditation, nous étions toutes assises sur le lit et les gardiennes semblaient ne pas nous voir lorsqu’elles allaient et venaient.

Une gardienne : « En fait, je suis une bonne personne »

En 2015 j’ai de nouveau été détenue et j’ai été placée dans la même cellule pendant un mois. La gardienne en poste était une jeune femme séduisante. Je lui ai parlé de Dafa plusieurs fois, mais elle souriait simplement. Plus tard, elle m’a appelée dans son bureau. Elle a éteint la caméra de surveillance et a dit : « Au fond de mon cœur, je ne vous traiterai jamais comme une criminelle, car vous n’êtes pas comme les autres détenues. Vous êtes gentille et je respecte votre croyance. Bien que je ne puisse vous relâcher, je peux aider. J’ai aidé quelques pratiquantes d’un certain âge dans le passé. Je suis vraiment une bonne personne. » J’étais vraiment touchée après avoir entendu cela et j’étais contente pour elle.

Quelques années plus tard, j’ai rencontré cette gardienne dans un lotissement résidentiel. Cela faisait vraiment plaisir de la revoir. Cette fois, je lui ai demandé de démissionner du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées. Elle a accepté et je lui ai donné un dépliant de Dafa et une amulette. Elle m’a même invitée chez elle.

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Traduit de l’anglais