(Minghui.org) Depuis que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, M. Duan Fanghe, un habitant de Chongqing de 77 ans, a été détenu à répétition et détenu dans des camps de lavage de cerveau ainsi que dans des camps de travaux forcés.

Vous trouverez ci-dessous son propre récit du harcèlement le plus récent

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Le policier local, Zhang Zekun, a frappé à ma porte le 13 avril 2022. Je lui ai dit : « Si tu as quelque chose dont tu veux parler, tu peux le dire de l’extérieur. Tu empiètes sur ma propriété privée si tu entres. »

« Pratiques-tu toujours le Falun Gong ? » a-t-il demandé.

« Une si bonne pratique qui améliore ma santé. Bien sûr que je le pratique. »

« Le gouvernement n’autorise pas que tu le pratiques. »

« Que ce soit en Chine ou dans le reste du monde, pratiquer le Falun Gong n’enfreint aucune loi », lui ai-je répondu.

« Prenons une photo ensemble. »

« Je ne le ferai pas. Si tu oses le faire, tu enfreins la loi sur la vie privée. »

Zhang a insisté pour entrer chez moi et jeter un coup d’œil, mais je ne l’ai pas laissé faire. Finalement, il est parti.

Le 25 avril, juste au moment où je revenais de faire les courses autour de 11 h du matin, Zhang et un autre agent qui m’attendaient à l’extérieur de mon appartement m’ont arrêté et emmené au poste de police de Changshengqiao, et ont pris tout ce que j’avais, y compris les mouchoirs en papier que j’avais achetés.

La police m’a menotté à la chaise d’interrogatoire et m’a questionné sur mes informations personnelles. J’ai refusé de répondre et je leur ai dit : « J’ai presque 80 ans. Ce n’est pas bon pour vous de me traiter de cette façon-là ! » Puis ils sont partis.

Reconstitution de torture : chaise d’interrogatoire

Plusieurs autres policiers sont venus et ont continué à m’interroger. Ils ont dit que j’avais distribué des documents du Falun Gong quelque part entre 6 h 10 et 7 h 30, le 24 avril alors qu’en réalité je n’étais pas sorti durant cette période. La police a sorti deux livrets du Falun Gong et a dit que c’était moi qui les avais distribués. Je leur ai dit : « Maintenant, les documents de Falun Gong sont partout. Peu importe qui les a distribués, vous devriez les examiner de près. »

Il m’a dit à nouveau : « Il est illégal de pratiquer le Falun Gong. »

J’ai répliqué : « Cela ne viole aucune loi, que ce soit en Chine ou ailleurs dans le monde. Si vous prétendez que c’est illégal, pourquoi est-ce que vous ne me montrez pas la preuve ? Quelle loi stipule que la pratique du Falun Gong est illégale ? Cependant, je sais que la Constitution chinoise protège la liberté de croyance religieuse.

« Nous ne débattons pas avec toi. C’est notre travail. »

« Je ne suis pas en train de débattre avec vous. Je vous parle des faits. Vous êtes le Département d’application de la loi et vous devez respecter la loi. Ne connaissez-vous pas la nouvelle règle selon laquelle les employés du gouvernement doivent être tenus responsables de ce qu’ils ont fait au cours des dernières années ? Vous devriez être clairs sur le fait que vous porterez la responsabilité d’avoir participé à la persécution. » J’ai continué à leur parler, espérant qu’ils arrêtent de persécuter de bonnes personnes.

La police m’a tendu des documents et m’a demandé de les signer. Je leur ai dit : « Je ne peux pas les signer. Ce n’est bon ni pour vous ni pour moi. »

Une fois libéré, autour de 21 h, je me suis rendu compte que la police avait fouillé mon domicile alors que j’étais en détention. J’ai demandé à ma femme si la police l’avait forcé ou avait forcé notre fille à signer quelque chose. Elle a répondu que notre fille l’avait fait pour me faire libérer. Je déclare donc par la présente que la signature de ma fille en mon nom est nulle et non avenue.

Traduit de l’anglais