(Minghui.org) Mme Hu Dongxia, une employée de 73 ans retraitée de la compagnie électromécanique de minerai de manganèse de la ville de Xiangtan, dans la province du Hunan, a été informée par le bureau local de la sécurité sociale le 11 août 2020 que sa pension allait être suspendue pour rembourser les fonds qu’elle avait reçus entre 2007 et 2012, alors qu’elle purgeait une peine pour sa pratique du Falun Gong.

Le bureau de la sécurité sociale a affirmé qu’en vertu d’une nouvelle politique, aucun retraité n’a droit à des prestations pendant qu’il purge sa peine, alors qu’aucune loi chinoise sur le travail ne prévoit une telle disposition.

Deux mois après que Mme Hu a déposé des plaintes contre le bureau de la sécurité sociale auprès du Département de la sécurité publique de la province du Hunan et de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Xiangtan, les autorités l’ont arrêtée le 7 avril 2021 en représailles. Le tribunal du district de Yuhu l’a condamnée à trois ans de prison en mai 2022.

Mme Hu a commencé à pratiquer le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale, en septembre 1996. Elle attribue à cette pratique la guérison de ses graves problèmes cardiaques et rénaux.

Après que le Parti communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong en juillet 1999, Mme Hu a été arrêtée et détenue à répétition pour ne pas avoir renoncé à sa foi. Elle a été condamnée à une peine de camp de travail d’un an et demi en 2004 et à cinq ans de prison en 2007.

Pendant qu’elle purgeait sa peine au camp de travaux forcés pour femmes de Baimalong, les gardiens l’ont forcée à faire le grand écart, lui ont tiré les membres dans les quatre directions, lui ont appuyé la tête contre les jambes et ont introduit des aiguilles en acier dans les doigts. Sa jambe a été cassée en conséquence.

Illustration de torture : tirer dans les quatre directions

Des années plus tard, lorsqu’elle a été incarcérée à la prison pour femmes de Changsha, les gardiens lui ont administré des décharges électriques, l’ont obligée à rester debout toute la journée avec seulement une heure de sommeil et lui ont refusé l’accès aux toilettes. Ils lui ont également injecté des substances inconnues qui lui ont causé des palpitations et des hallucinations.

Traduit de l’anglais