(Minghui.org) Le 20 juillet a marqué les vingt-trois ans du début de la répression du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) en 1999. Le 20 juillet de cette année, les pratiquants de Falun Gong de 38 pays ont soumis à leurs gouvernements respectifs une liste actualisée des coupables, demandant instamment que les personnes figurant sur la liste (et les membres de leur famille) soient interdites d’entrée et que leurs avoirs soient gelés.

Les 38 pays sont : les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la France, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Belgique, la Suède, l’Autriche, l’Irlande, le Danemark, la Finlande, la Tchéquie, le Portugal, la Grèce, la Hongrie, la Slovaquie, le Luxembourg, la Croatie, la Slovénie, la Lettonie, l’Estonie, Chypre, Malte, le Japon, la Corée du Sud, l’Indonésie, la Suisse, la Norvège, le Liechtenstein, Israël, le Mexique, le Chili et la Dominique. Pour plus de détails, veuillez vous reporter à la Nouvelle liste de responsables soumise à 38 gouvernements à loccasion du 23e anniversaire de la persécution du Falun Gong.

Tang Yijun, l’actuel secrétaire du Groupe de direction du Parti et ministre au ministère de la Justice, ainsi que membre de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques, figure sur la liste.

Vous trouverez ci-dessous de plus amples informations sur Tang :

Nom complet du responsable : Tang (nom de famille) Yijun (prénom) (唐一军)

Sexe : masculin

Pays : Chine

Date/année de naissance : mars 1961

Lieu de naissance : District de Ju, province du Shandong

Titres ou postes

Avril 2010 — février 2011 : secrétaire adjoint du comité du Parti de la municipalité de Ningbo et secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques de la province du Zhejiang.

Janvier 2018 — avril 2020 : secrétaire adjoint du comité du Parti de la province du Liaoning, gouverneur, secrétaire du groupe de direction du Parti du gouvernement provincial.

Avril 2020 — aujourd’hui : secrétaire du groupe de direction du Parti et ministre au ministère de la Justice, et membre de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques.

Principaux crimes

1. Formulation et mise en œuvre de politiques et d’activités de persécution visant le Falun Gong

Pendant le mandat de Tang Yijun, le ministère de la Justice a mis en œuvre et formulé plusieurs politiques de persécution visant le Falun Gong.

Le 25 mars 2020, le site Internet du ministère de la Justice a publié les « Opinions sur le renforcement de la construction des zones rurales dans un État de droit » émises par le Comité pour la gouvernance globale du pays selon la loi du Comité central du PCC. Cet avis indique clairement qu’il est nécessaire de sévir sévèrement contre les sectes en milieu rural, une étiquette que le Parti applique faussement au Falun Gong.

Le Falun Gong n’est pas une secte, mais le PCC et sa Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ), ainsi que le ministère de la Justice, ont cité l’avis pour justifier leur nouveau cycle de persécution du Falun Gong. Après sa publication, l’avis a été diffusé aux départements judiciaires à tous les niveaux du PCC, qui ont ensuite introduit diverses mesures correspondantes pour coopérer à la mise en œuvre de l’avis. Bien que cet avis ait été publié un mois avant que Tang Yijun ne devienne ministre de la Justice, il a été mis en œuvre pendant le mandat de Tang Yijun.

En juin 2021, le ministère de la Justice a décidé de lancer une campagne nationale de « revitalisation rurale de l’État de droit » d’une durée de deux ans qui, sous couvert d’« améliorer la capacité et le niveau de gouvernance rurale », a secrètement planifié et mis en œuvre la soi-disant « loi rurale » pour cibler le Falun Gong conformément à l’avis.

Le 24 août 2021, le ministère de la Justice a annoncé le nouveau « Règlement sur le travail de notation et d’évaluation des criminels en prison », qui est entré en vigueur le 1er octobre 2021. Pour la première fois, les nouvelles règles d’évaluation des détenus classent ouvertement le Falun Gong comme une « secte ». Les règlements calomnient ouvertement le Falun Gong au point 5 de l’article 23, en classant la pratique du Falun Gong dans la catégorie de ce que l’on appelle « l’échec de la norme d’évaluation » et en donnant ainsi le feu vert à l’intensification de la persécution des pratiquants de Falun Gong illégalement détenus dans les prisons pour avoir défendu leur croyance.

Pour les prisonniers, les règles de notation et d’évaluation déterminent les peines réelles qu’ils reçoivent. Étant donné que la « transformation » des pratiquants de Falun Gong est liée aux « notes d’évaluation » et à la « commutation des peines », il y a eu des cas où les prisonniers ont été incités à coopérer avec les gardiens pour persécuter impunément les pratiquants de Falun Gong.

La révision par le ministère de la Justice des « Dispositions relatives au travail de notation et d’évaluation des criminels en prison » encourage et intensifie la persécution des pratiquants de Falun Gong qui sont illégalement détenus en prison. Le nombre de pratiquants qui ont été mutilés et tués à cause de la persécution est élevé. Tang Yijun est responsable d’avoir pris la direction de la mise en œuvre de ces politiques.

2. La torture des pratiquants de Falun Gong détenus illégalement dans les prisons

Dans le système juridique chinois, les prisons sont supervisées par les bureaux d’administration pénitentiaire, qui sont affiliés au ministère de la Justice ou au département provincial de la justice.

Les prisons sont les principaux lieux où le PCC détient et persécute les pratiquants de Falun Gong. La plupart des pratiquants condamnés illégalement et envoyés en prison subissent toutes sortes de violences physiques et mentales. Le ministère de la Justice et les bureaux d’administration pénitentiaire qui lui sont affiliés incitent régulièrement les détenus à torturer les pratiquants de Falun Gong en prison. En conséquence, le nombre de pratiquants torturés à mort, blessés ou handicapés en prison reste élevé.

De janvier 2020 à avril 2022, par exemple, au moins 278 pratiquants sont morts des suites de la torture à travers la Chine. La plupart d’entre eux ont été détenus, persécutés et torturés dans des prisons ou d’autres lieux de détention. Parmi eux, 37 ont été torturés à mort en prison. Un nombre incalculable de pratiquants ont été torturés, blessés et/ou handicapés en prison.

Ce qui suit ne sont que quelques exemples de pratiquants torturés à mort en prison :

1) M. Liu Xiyong était un habitant du village de Shihe, dans le district de Jinzhou, de la ville de Dalian, province du Liaoning. En février 2017, il a été condamné à trois ans de prison pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Le 9 avril 2018, il a été admis à la prison de Dongling, dans la ville de Shenyang. Le 8 avril 2021, sa peine a expiré, mais au lieu d’être libéré, il a été transféré au centre de détention du district de Jinzhou, dans la ville de Dalian. Il a ensuite été condamné à quatre années de prison supplémentaires et, le 28 septembre 2021, il a été admis à la prison no 3 de Dalian. Le 9 décembre 2021, il a été transporté d’urgence à l’hôpital central de Dalian en raison de la détérioration de son état de santé. Sa famille a demandé à plusieurs reprises qu’il soit libéré pour raisons médicales, mais la prison no 3 de Dalian a rejeté leurs demandes. Le 29 décembre 2021, il est décédé des suites de la persécution à l’âge de 81 ans.

2) M. Lv Guanru habitait dans la ville de Daqing, province du Heilongjiang. Le 1er juillet 2019, il a été condamné à sept ans de prison par le tribunal du district de Ranghulu de la ville de Daqing. Après son arrestation, il a résisté à de nombreuses reprises à la persécution en faisant des grèves de la faim, puis il a été gavé. Le gavage lui a provoqué une insuffisance cardiaque et des saignements gastriques. Il a été envoyé à l’hôpital à de nombreuses reprises pour être réanimé. Le 30 juillet 2019, il a été emmené à la prison de Hulan directement depuis l’hôpital. En novembre 2019, il a été transféré à la prison de Tailai. Malgré son état de santé, la prison de Tailai a continué à le torturer et l’a maintenu dans une petite cellule pendant plus d’un mois. Il a souffert d’une hémorragie cérébelleuse et est mort en prison le 4 avril 2021, à l’âge de 69 ans.

3) M. Yin Guozhi était originaire du village de Liujiagou de l’exploitation agricole publique de Bajia, dans le district de Jianping, province du Liaoning. Le 26 septembre 2019, il a été appréhendé par la police du poste de police de Bajianfang dans la ville de Lingyuan et du poste de police de l’exploitation agricole de Bajia dans le district de Jianping. Il a d’abord été détenu à la prison de Jinzhou, puis transféré à la prison no 1 de Shenyang, où il est mort des suites de la torture le 22 mai 2022, à l’âge de 56 ans.

4) Avant de prendre sa retraite, M. Gong Piqi, de la ville de Qingdao, province du Shandong, était le chef d’état-major adjoint de la division d’artillerie antiaérienne de réserve de la province du Shandong, avec le grade de colonel. Le 20 juillet 2018, il a été condamné à sept ans et six mois de prison par le tribunal du district de Shibei à Qingdao. Le 12 avril 2021, il est mort des suites de la torture à la prison de Jinan, dans la province du Shandong, à l’âge de 66 ans. Sa tête était enflée et du sang s’écoulait de ses oreilles.

5) Mme Fu Guihua, de la ville de Jiaohe, province du Jilin, a été condamnée à sept ans et demi de prison par le tribunal du district de Lishu, province du Jilin, le 26 février 2021. Le 27 mai de la même année, elle a été conduite à la huitième division de la prison pour femmes de la province du Jilin. Moins de deux mois plus tard, le 25 juillet 2021, elle est morte de la torture, à l’âge de 56 ans.

6) Le 7 septembre 2016, Mme Su Yunxia, de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a été arrêtée par les policiers du poste de police de Sankeshu dans le district de Daowai, ville de Harbin. Le 31 mars 2017, elle a été condamnée à cinq ans de prison par le tribunal du district de Daowai et admise à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang, où elle a été brutalement torturée. Elle est morte deux jours avant la date de sa libération qui était le 4 septembre 2021, à l’âge de 67 ans.

3. Pendant son mandat dans la province du Liaoning (janvier 2018 — avril 2020), Tang Yijun a mis en œuvre la politique de persécution du PCC visant le Falun Gong

Entre 2018 et 2020, Tang a été secrétaire adjoint du Comité du Parti de la province du Liaoning, gouverneur, secrétaire du Groupe de direction du Parti du gouvernement provincial. Pendant son mandat, les incidents liés à la persécution des pratiquants de Falun Gong dans la province du Liaoning ont considérablement augmenté.

Selon Minghui.org, en 2018, un total de 663 pratiquants dans 14 régions de la province du Liaoning ont subi des persécutions à des degrés divers. Parmi eux, 23 sont morts de torture, 131 ont été condamnés illégalement, 29 ont été condamnés sans procès, 37 ont été arrêtés illégalement, 176 ont été détenus illégalement, 164 ont été condamnés illégalement, 108 ont été harcelés, et ils ont été condamnés à une amende d’au moins 548 000 yuans. [Note : ces catégories de persécution ont été rendues mutuellement exclusives pour les besoins du rapport. Par exemple, il n’y a pas de chevauchement entre les pratiquants condamnés et les pratiquants arrêtés, même si les personnes condamnées ont d’abord été arrêtées.]

Selon les statistiques de Minghui.org, de janvier à décembre 2019, 91 pratiquants de la province du Liaoning ont été condamnés illégalement. Beaucoup ont également été arrêtés, le plus âgé avait 83 ans. Douze pratiquants de Falun Gong sont morts à cause de la persécution.

4. La persécution des pratiquants de Falun Gong alors qu’il était en poste dans la ville de Ningbo, province du Zhejiang

Pendant le mandat de Tang Yijun (avril 2010 — février 2011) en tant que secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques de Ningbo, province du Zhejiang, au moins neuf pratiquants locaux, dont Yu Yongyuan, Li Yaling et Yue Xiuping, ont été arrêtés, deux ont été condamnés à la prison et cinq à six ont été envoyés dans un centre de lavage de cerveau pour y être persécutés. Mme Jiang Xiaoying, de Jiujiang, province du Jiangxi, a été arrêtée dans la ville de Ningbo et détenue illégalement pendant plus de trois semaines. Elle a ensuite été emmenée au cinquième hôpital de Jiujiang (un hôpital psychiatrique) où elle a été détenue et traitée comme si elle était malade mentale.

Conclusion

Ce qui précède n’est qu’un petit échantillon de la persécution du Falun Gong qui a lieu depuis que Tang Yijun exerce son mandat au ministère de la Justice et dans les gouvernements locaux. En fait, en raison du blocus de l’information par les autorités du PCC, il y a beaucoup plus de cas de persécution et de détails qui ne sont pas connus du monde extérieur. Tang Yijun doit être tenu pour responsable de ces crimes.

Tang Yijun

Traduit de l’anglais