(Minghui.org) Mon fils était enfant lorsque j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa et que je lui ai présenté le système de cultivation. Après le lycée, il a décidé de poursuivre ses études à l’étranger pour pouvoir pratiquer librement le Falun Dafa. Après avoir obtenu son diplôme, il s’est vu offrir un emploi et est resté dans ce pays. Dernièrement, nous nous sommes parlé plus souvent, car il a rencontré des problèmes relationnels. À partir de son partage franc et de ses plaintes, j’ai reconnu certains des problèmes et défis communs auxquels les jeunes pratiquants sont confrontés dans leur cultivation.

Les jeunes pratiquants que mon fils a rencontrés là où il réside ont tous du mal à rester dans un bon état de cultivation. Chacun est confronté à des problèmes différents. Certains ne savent pas comment gérer les relations avec les non-pratiquants. Ils ont donc du mal à se conformer à la société ordinaire. D’autres ont une mentalité très passive, voire extrême. Certains n’aiment pas la façon dont leurs parents, qui sont pratiquants, font les choses. Certains en veulent à leurs parents pratiquants d’avoir pris les mauvaises décisions pour eux. Certains semblent se cultiver avec diligence, mais ne le font que pour plaire à leurs parents. Une fois livrés à eux-mêmes, ils succombent aux tendances de la société ordinaire. Mon fils a admis qu’il avait également certains de ces problèmes. Il a également des ressentiments non résolus à mon égard. Toutes ces choses l’amènent à douter de la cultivation de Dafa.

La plupart des jeunes pratiquants ont été initiés à Dafa dans leur enfance par leurs parents pratiquants. Ils ont pratiqué aux côtés des adultes lorsqu’ils étaient plus jeunes. Maintenant qu’ils ont grandi et qu’ils sont autonomes, ils savent que Dafa est bon, mais ils manquent de discipline et d’expérience pour se cultiver de manière indépendante. Ils ont donc du mal à résister à la tendance au déclin de la société. Les conversations avec mon fils m’ont incitée à examiner attentivement la manière dont ces problèmes concernent ce groupe.

Regarder à l’intérieur pour m’examiner moi-même

Les plaintes de mon fils ne viennent pas de nulle part. J’ai d’abord regardé à l’intérieur pour m’examiner. Même si c’était son choix d’aller faire des études universitaires à l’étranger, j’ai accueilli cette décision comme l’occasion idéale de me décharger de ma responsabilité de le guider dans sa cultivation. La société libre du monde occidental fournirait un environnement de cultivation optimal et les pratiquants locaux l’aideraient sûrement. J’étais prête à me lever, à me détendre et à ne pas avoir à faire face au stress associé au soutien d’un jeune pratiquant. Je cherchais du réconfort et je comptais sur des facteurs externes pour me débarrasser de mon fardeau. Un autre attachement que j’avais découvert et que j’avais évité d’aborder était que je considérais la cultivation de Dafa comme une garantie de sa réussite dans la vie. J’avais aussi l’attachement à rechercher quelque chose.

Après avoir lu Comment le spectre du communisme dirige le monde, je sais que certaines personnes dans les pays occidentaux ont également une nature maléfique. Ce phénomène a été amplifié par la baisse des valeurs morales de la société. Lorsque les gens se font plaisir, ils agissent de manière irrationnelle et ont un impact négatif sur la société. Les jeunes pratiquants ont des qualités innées et des qualités d’éveil différentes et leur degré d’autodiscipline varie. En grandissant, ils ont passé beaucoup de temps loin de chez eux et ont inévitablement été influencés par leurs enseignants, leurs pairs et d’autres personnes de la société. En outre, Internet et la technologie avec lesquels ils sont en contact sont inévitables.

Dans cette grande cuve de teinture qu’est la société, il est difficile pour les jeunes pratiquants de bien se conduire s’ils ne sont pas lucides et inébranlables. Ils peuvent facilement tomber dans les innombrables pièges et tentations. Lorsqu’il s’agit d’aider les jeunes pratiquants, vouloir se reposer sur l’environnement est un attachement, alors qu’il faudrait s’impliquer activement dans leur cultivation et leur fournir des conseils lorsque c’est nécessaire. En tant que parents, nous devons vraiment renoncer à dépendre de facteurs externes.

Si les jeunes pratiquants vivant à l’étranger jouissent de la liberté de pratiquer leur foi, ils sont également exposés à beaucoup plus d’informations. Cela inclut les pratiquants de Dafa qui sont très suivis sur les médias sociaux ‒leurs opinions et leur interprétation de différents sujets ne sont pas toujours conformes au Fa. Les jeunes pratiquants pourraient facilement être influencés dans un sens ou dans l’autre s’ils n’ont pas une solide compréhension des principes du Fa. Ils ont besoin d’un réseau de pratiquants avec lesquels partager et discuter des idées. Il faut leur rappeler de toujours se référer au site Minghui, car c’est le seul site web approuvé par Maître Li, le fondateur du Falun Dafa. Je ne me connecte pas très souvent sur le site Minghui, mais à partir de maintenant, je vais considérer le site Minghui comme une grande ressource et l’utiliser pour m’élever.

Interagir avec les gens ordinaires de la société

Lorsque je partage mes opinions ou mon approche sur certaines choses avec mon fils, il se sent sous pression. Il réplique parfois : « Je ne peux pas faire ça. » Ou alors il me dit que d’autres personnes feraient les choses différemment. Il pense que les histoires de cultivation et de valeurs traditionnelles que je recommande sont dépassées : « Tu parles de Confucius, un sage d’il y a 2000 ans. » D’une part, il sait que la « règle sociale » n’est pas toujours la bonne chose à suivre et qu’elle n’est pas à la hauteur des critères du Fa. Cependant, en dépit de son étude du Fa, il a du mal à toujours avoir une pensée droite forte et à adhérer aux principes de Dafa. Cela crée des conflits internes qui le déchirent et l’angoissent.

Alors que j’écrivais cette partie de mon partage, je me suis rendu compte que j’avais fait une énorme erreur avec mon fils. Le Maître n’exige jamais que nous fassions des choses spécifiques ou que nous atteignions un certain niveau. Il nous enseigne le Fa et nous explique les principes encore et encore, avec une grande compassion. Il nous permet de comprendre le Fa à notre propre rythme et de faire de notre mieux à notre propre niveau. Alors comment pourrais-je demander au petit disciple du Maître d’être à un certain niveau ou de se comporter d’une certaine manière ? Ce serait imposer mes idéaux aux autres et en substance, cultiver pour les autres. Lorsque j’ai réalisé cela, je me suis sentie coupable et j’ai été consternée par mon comportement.

Chaque fois que mon fils rencontrait un problème, je lui rappelais d’étudier le Fa, ce qui l’agaçait parfois. J’ai alors réalisé qu’en dehors de l’étude collective du Fa, je n’étudiais pratiquement pas le Fa de mon côté. J’essayais de l’aider à se cultiver, mais je ne faisais même pas ce que je lui suggérais de faire. Si j’utilise mon temps plus efficacement, si j’étudie davantage le Fa et si j’ai une pensée droite forte, il sera peut-être plus enclin à m’écouter.

Cela s’applique également aux relations avec les personnes qui ne pratiquent pas Dafa, car il est impossible de ne fréquenter que des pratiquants. La cultivation consiste à s’élever, à s’astreindre aux critères élevés du Fa et à être strict avec soi-même. Nous ne nous concentrons pas sur ce que font les autres, en particulier les non-pratiquants, et nous ne leur demandons pas de s’évaluer selon nos critères. Nous faisons de notre mieux pour comprendre et nous adapter aux gens ordinaires, nous les traitons avec gentillesse et compassion, et nous espérons qu’ils verront, à travers nos actions, à quel point Dafa est merveilleux. Tel est notre objectif. Chaque fois que nous rencontrons des conflits dans nos relations avec les gens, c’est l’occasion de nous cultiver.

Les jeunes pratiquants à l’esprit passif

Mon fils m’a parlé d’un jeune pratiquant qui participe à certains projets de Dafa, comme distribuer des dépliants de Shen Yun et participer à des défilés locaux, mais qui n’est pas strict avec lui-même dans sa cultivation. Il a fini par abandonner l’école et sa pratique s’est arrêtée. Il dépend financièrement de ses parents et n’aura aucun moyen de subvenir à ses besoins s’ils cessent de payer ses frais de subsistance. Quelle mauvaise impression cela fera-t-il sur les non-pratiquants ? En tant qu’étudiant, il ne peut pas finir ses études, et en tant qu’adulte, il n’essaie pas de subvenir à ses besoins financiers. Un tel comportement ternira la réputation de Dafa. Il évite les choses difficiles et trouve des excuses à ses actes. Il n’y a pas de raccourci dans la vie ou dans la cultivation.

Participer à des projets de clarification de la vérité est une bonne chose, mais ce n’est pas la cultivation, surtout si nous ne faisons que suivre le mouvement. Que ce soit dans les projets de Dafa ou dans d’autres domaines de la vie, nous avons de nombreuses occasions de nous élever. Mais nous devons d’abord bien nous cultiver pour mieux sauver les êtres.

Le raisonnement derrière l’état d’esprit passif de ce pratiquant est que tout est arrangé par le Maître, donc il n’a pas besoin d’essayer. À cet égard, je crois comprendre que le Maître a établi un chemin de cultivation unique pour chaque pratiquant. Tout ce que nous rencontrons sur ce chemin est lié à notre situation unique et à notre cultivation. Cependant, cela ne signifie pas que nous n’avons rien à faire ou que nous ne devons pas travailler dur dans la vie. Cela ne veut pas dire que nous négligeons nos responsabilités, que nous ne prenons pas notre vie en main et que nous attendons que les choses arrivent. Ce n’est pas ainsi que cela fonctionne.

Faire preuve de considération à l’égard des non-pratiquants et des jeunes pratiquants

Pendant sa jeunesse, mon fils s’est toujours plaint que notre famille ne faisait pas grand-chose. Il est vrai que lorsqu’il était plus jeune, je ne passais du temps avec lui que lorsque nous étudiions le Fa ensemble. La plupart du temps, il était seul pour aller à l’école et faire ses devoirs. Notre famille faisait rarement des activités amusantes ou des sorties ensemble. À l’époque, je considérais que ce que la plupart des gens ordinaires aimaient faire en famille était une perte de temps. Lorsqu’il se plaignait de ces choses dans le passé, je n’étais pas d’accord avec son point de vue. Je lui ai expliqué pourquoi je pensais que ces choses n’étaient pas nécessaires, et j’ai parfois argumenté et essayé de le convaincre que mon opinion était juste. Même si je pensais avoir un raisonnement solide, la discussion finissait toujours par le décevoir et le rendre plus triste.

Lors de la rédaction de cet article, j’ai repensé à nos conversations et conflits passés sur cette question et j’ai changé d’avis. Il est probablement trop tard pour me rattraper auprès de mon fils, mais cela peut être utile à d’autres pratiquants. Les enfants sont des enfants, pas des adultes en miniature. Nous ne pouvons pas attendre d’eux qu’ils soient toujours sérieux et rationnels. Nous devons adapter notre mode de vie et notre vie de famille à leurs besoins au fur et à mesure qu’ils grandissent et se développent. Nous pouvons enseigner aux enfants d’une manière amusante qui n’empiète pas nécessairement sur le temps que nous consacrons à la clarification de la vérité. Notre approche de l’enseignement et notre façon de les guider doivent être flexibles.

Il est très important pour les gens d’être une famille et de passer du temps en famille. Nous devons faire preuve de compréhension à l’égard des membres de la famille qui ne sont pas pratiquants ou des jeunes disciples qui n’ont pas encore renoncé à leurs conceptions humaines. Nous devons être plus accommodants et plus patients avec eux. Si nous ne tenons pas compte de leurs besoins, leur déception pourrait se transformer en ressentiment. J’ai entendu un homme se plaindre à sa femme pratiquante qui était impliquée dans de nombreux projets de Dafa : « Tu ne fais que ça. » Ce problème est très courant chez les pratiquants, même s’il peut se manifester de différentes manières.

Prenons l’exemple de ma vie. Outre le travail et les tâches ménagères, tout le reste tourne autour de la cultivation et de la clarification de la vérité de Dafa. En creusant un peu, je me suis rendu compte que j’étais peut-être devenue un peu extrême dans le fait de maintenir la forme extérieure de la cultivation, mais que je n’avais pas vraiment cultivé mon cœur depuis longtemps. Ma famille avait peut-être l’impression que j’étais toujours occupée par quelque chose en rapport avec Dafa, mais mon xinxing s’est élevé très lentement. Je ne tiens guère compte des besoins ou des sentiments des autres membres de la famille. À leurs yeux, je suis égoïste et je vis dans mon propre monde. Dans la cultivation de Dafa, l’élévation de notre xinxing passe avant tout. Elle ne peut être mesurée par le temps que nous consacrons aux projets de Dafa.

J’ai été bouleversée lorsque mon mari non pratiquant a dit que j’étais « égoïste ». Dans mon esprit, je n’étais pas du tout égoïste. Puis j’ai commencé à faire attention aux détails en me cultivant et je suis devenue plus attentionnée envers lui. J’ai trouvé un moyen plus rapide de faire les tâches ménagères afin de pouvoir passer du temps de qualité avec mon mari. J’ai fait des randonnées avec lui et j’ai distribué des dépliants de clarification de la vérité et parlé du Falun Dafa avec les gens que nous avons rencontrés. Je n’ai pas perdu de temps du tout et il ne s’est pas plaint de moi depuis.

Attention à ne pas prendre des décisions vitales pour les jeunes pratiquants

Beaucoup de pratiquants de mon entourage prennent des décisions vitales pour leurs enfants. Un jeune pratiquant que je connais voulait aller à l’université en Chine après le lycée, mais ses parents l’ont obligé à s’inscrire et à étudier dans un pays occidental. Ne connaissant pas son nouvel environnement et sa nouvelle culture, il s’est senti seul et a eu le mal du pays. Son ressentiment à l’égard de ses parents s’est transformé en haine. Malheureusement, ce jeune pratiquant a cessé de cultiver Dafa.

Lorsque les jeunes pratiquants grandissent et deviennent de jeunes adultes indépendants, ils ont le droit de prendre leurs propres décisions. Nous ne pouvons pas leur refuser ce droit. Ce sont eux qui suivront leur propre chemin dans la vie. Nous pouvons leur offrir notre aide et nos opinions, mais ils doivent penser par eux-mêmes et prendre leurs propres décisions. Nous pouvons les aider à analyser une situation, leur rappeler les conséquences et les responsabiliser. Lorsque les parents imposent leurs opinions à leurs enfants, les résultats ne sont généralement pas idéaux.

Les jeunes pratiquants se comportent différemment devant leurs parents

Certains jeunes pratiquants font semblant d’être diligents devant leurs parents, mais se comportent comme des gens ordinaires une fois qu’ils sont seuls. Je pense que ces jeunes pratiquants ne connaissent pas encore vraiment le sens de la vie et la raison d’être de la cultivation. Lorsqu’ils étudient le Fa, ils se contentent de suivre les mouvements au lieu de prêter attention aux messages réels. Ils ne le font que pour plaire à leurs parents. Ne sachant pas comment laisser le Fa les guider ni comment appliquer les principes du Fa dans leurs actions, ils tomberont probablement dans les tendances des gens ordinaires.

Le Maître nous a expliqué l’importance de l’étude du Fa à de très nombreuses reprises. Il nous rappelle sans cesse d’étudier le Fa, d’étudier le Fa davantage et d’étudier le Fa solidement.

Mais en tant que parents, est-ce que nous nous contentons de suivre le mouvement lorsque nous étudions le Fa ? Le faisons-nous simplement pour pouvoir dire « j’ai étudié le Fa » ? Certains pratiquants font des erreurs fréquentes ou omettent des caractères lorsqu’ils lisent le Fa. Ils ne sont pas concentrés et perdent du temps. Je suis moi-même coupable de cela. Parfois, je pourrais être en train de lire couramment, mais mon esprit vagabonde et pense à d’autres choses. C’est très inquiétant. Nous devons être conscients et renforcer notre conscience principale. Nous devons être attentifs lorsque nous étudions le Fa, savoir ce que nous lisons et nous assurer que c’est bien notre conscience principale qui étudie le Fa.

Abandonner la sentimentalité à l’égard de notre famille

S’inquiéter et se préoccuper de tous les aspects de la vie de nos enfants, c’est en fait révéler une grande faille dans notre cultivation. C’est-à-dire que nous n’avons pas une croyance totale en Maître Li et dans le Fa. Nos inquiétudes et nos préoccupations reflètent notre sentimentalité ‒quelque chose que nous devons abandonner. Lâchez cet attachement et traitez vos enfants avec compassion. Il est préférable de suivre le cours naturel des choses. Personne ne peut cultiver pour une autre personne.

Lorsqu’ils vivent seuls à l’étranger, il est normal que les jeunes se sentent seuls. Lorsque nos enfants appellent à la maison, ils ont simplement besoin de quelqu’un qui les écoute plutôt que de quelqu’un qui leur fait la leçon. Je me place souvent sur un plan moral plus élevé et j’ai tendance à faire la leçon aux autres. Je manque de compassion et de tolérance. Si je me tais et que je me concentre sur le fait de m’examiner moi-même, notre conversation se déroule plus facilement et mon fils est plus enclin à écouter ce que je dis.

En tant que parents pratiquants, nous sommes responsables dans une certaine mesure des problèmes que rencontrent les jeunes pratiquants. Cela se manifeste de différentes manières. En tant que parents, nous contentons-nous de suivre le mouvement dans notre étude du Fa et notre clarification de la vérité ? Sommes-nous extrêmes dans notre façon de penser et de faire les choses ? Au lieu de toujours faire du bon travail, essayons-nous d’en faire le moins possible ? Avons-nous tendance à simplifier les choses ? Sommes-nous autoritaires, égocentriques ou imposons-nous les choses ? En cas de conflit, regardons-nous vers l’extérieur, dépendons-nous des autres et fuyons-nous les responsabilités ?

De nombreux pièges dans notre cultivation sont profondément enracinés dans l’endoctrinement du Parti communiste chinois (PCC). Alors que j’écrivais ce partage, il m’est apparu de plus en plus clairement que je devais m’occuper de mes attachements. Je n’avais pas réalisé ou même remarqué l’existence de certains problèmes. La rédaction d’articles de partage est en soi un grand processus de nettoyage. En organisant mes pensées, j’ai réfléchi, j’ai creusé en profondeur et j’ai découvert de nombreux attachements.

Tolérance infinie et conseils avisés

J’ai beaucoup appris en lisant les articles de Minghui sur la manière d’aider les jeunes pratiquants. L’état de cultivation de nos enfants est directement lié à la qualité de notre cultivation. Nous sommes les plus proches d’eux et avons donc le plus grand impact sur eux. Nous devrions toujours enseigner par l’exemple, et non par des sermons.

Un article intitulé « Mon père » sur Minghui.org m’a profondément touché. Chaque détail reflétait la compassion, la tolérance et la dignité du père en tant que pratiquant de Dafa. Ses paroles et ses actes ont transformé sa fille, une adolescente à problèmes, en une personne rationnelle et reconnaissante et en une jeune pratiquante assidue. Le pouvoir de Dafa est illimité. Lorsqu’un parent base tout ce qu’il fait sur le Fa, il est en mesure d’avoir un impact positif sur son enfant. Et ce changement vient de l’intérieur.

Un jeune pratiquant que je connais est passé par un processus similaire. Enfant, il étudiait le Fa avec sa mère. Au collège, il a commencé à suivre les tendances de la société ordinaire et a progressivement cessé de se cultiver. Il y a plus d’un an, il est revenu à Dafa et s’est mis à cultiver solidement depuis.

Ce jeune pratiquant prend désormais l’étude du Fa très au sérieux. Il trouve des moyens créatifs pour garantir son temps d’étude du Fa tout en vivant dans un dortoir universitaire. Pendant son temps libre, il aime aider d’autres jeunes pratiquants. Activement impliqué dans notre groupe d’étude du Fa, il partage régulièrement ses pensées, ses expériences et ses progrès de cultivation avec le groupe. Je peux dire qu’il cultive vraiment Dafa.

Il a raconté au groupe qu’à une époque, il n’avait pas de bonnes relations avec son père, qui n’était pas pratiquant. Depuis qu’il a repris la cultivation de Dafa, il a voulu rétablir les choses avec son père. Il s’est efforcé de parler souvent à son père et de partager avec lui des choses de sa vie. Cependant, son père ne semblait pas apprécier ses efforts et s’opposait délibérément à lui dans de nombreux domaines. Le jeune pratiquant a réalisé qu’il ne devait pas s’attacher à la sentimentalité ni trop se concentrer sur les résultats. Il devait plutôt faire preuve de considération et de compassion à l’égard de son père.

Après ce changement d’état d’esprit, son père a changé. Désormais, il entame des conversations avec son fils et lui donne son avis de manière calme. Il demande également à son fils de lire des livrets de clarification de la vérité. Le jeune pratiquant en a conclu qu’en tant que pratiquants, nous devons laisser tomber notre sentimentalité et cultiver sur la base du Fa.

En tant que parents pratiquants, notre croyance et nos actions justes sont importantes et se reflètent souvent dans la cultivation de nos enfants. La mère de ce jeune pratiquant a surmonté un énorme karma de maladie il y a environ deux ans, en s’appuyant uniquement sur sa croyance en Dafa. Lorsque je lui ai demandé comment elle avait aidé son fils à reprendre la cultivation de Dafa, elle m’a donné deux techniques simples, mais puissantes : une tolérance sans faille et un accompagnement attentif.

Des points qui demandent attention

Dans un article paru en 2021 sur Minghui, une jeune pratiquante raconte comment sa mère a pris la responsabilité de la guider dans la cultivation de Dafa et d’être stricte avec elle. Cette mère a consciencieusement aidé sa fille à travers les différentes étapes de sa vie, jusqu’à ce qu’elle devienne totalement indépendante et prenne en charge sa propre cultivation. Elle a donné un excellent exemple pour nous tous sur la façon d’aider et de guider les jeunes pratiquants sur la base du Fa.

Tout d’abord, il faut être attentif lorsqu’on guide de jeunes disciples. Les jeunes disciples ont des attachements dont il est difficile de se défaire et des principes du Fa qu’ils ont besoin de plus de temps pour comprendre pleinement. Certaines choses peuvent sembler petites et insignifiantes, mais nous devons néanmoins y prêter attention. Nous voulons montrer aux jeunes pratiquants comment aborder un problème et comment distinguer le bien du mal. Ils apprennent ainsi à se cultiver. Il ne faut pas simplifier à outrance ni remettre les choses à plus tard. Nous devons également rappeler à nos enfants de lire des articles de partage sur Minghui afin qu’ils puissent apprendre des autres.

La mère mentionnée dans l’article susmentionné disposait d’un dossier dédié sur son bureau dans lequel elle téléchargeait et enregistrait les articles de Minghui qui, selon elle, pourraient être utiles à sa fille. Lorsque la fille rentrait de l’école, elle lui demandait de les lire et d’en discuter avec elle. Elle a utilisé cette méthode pour aider sa fille jusqu’à ce que la jeune pratiquante puisse se connecter elle-même à Minghui. Cette mère a vraiment prêté attention aux détails en aidant sa fille à cultiver.

Deuxièmement, il faut aider les jeunes disciples à créer un environnement et une routine pour l’étude du Fa. Le Maître est toujours en train de surveiller, d’aider et de réorienter ses pratiquants. Il publie régulièrement des articles traitant des problèmes que nous rencontrons dans notre cultivation et qui dépendent de nos comportements, de nos pensées et de notre état de cultivation. Le Maître nous rappelle et nous guide intentionnellement, au lieu de nous laisser faire ce que nous voulons. Marcher sur un chemin droit dans la cultivation requiert une correction constante de nos pensées et de nos actions et une référence constante au Fa en tant que guide. Il est donc extrêmement important de bien étudier le Fa. Il est indispensable de disposer d’un bon environnement et d’une routine fixe pour l’étude du Fa.

Les enfants et les jeunes manquent souvent d’autodiscipline. Ils sont curieux et facilement distraits. C’est à nous de les aider. La mère dont il est question dans l’article a fait un travail formidable. Pour reprendre les mots de sa fille, elle « tire sur une ficelle serrée pour me faire étudier le Fa ». Même quand cette jeune fille est allée à l’université et qu’elle est devenue une jeune adulte active, la mère lui a toujours rappelé d’étudier le Fa.

Troisièmement, il faut s’assurer que les jeunes pratiquants sont attentifs lorsqu’ils étudient le Fa. En plus d’une routine fixe pour l’étude du Fa, nous voulons aussi qu’ils obtiennent vraiment le Fa par une étude de qualité. Ce n’est que lorsqu’ils étudient bien le Fa et qu’ils en comprennent vraiment les principes que les principes du Fa peuvent être enracinés dans leur cœur.

J’ai rencontré de jeunes disciples qui lisent régulièrement le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa, mais qui ne font que suivre le mouvement. Ils le font parce que leurs parents les y obligent, parce que tout le monde autour d’eux le fait, ou parce qu’ils pensent que c’est amusant. Sans prêter attention à ce qu’ils lisent, ils pourraient parcourir le Zhuan Falun de nombreuses fois, sans pour autant comprendre les principes du Fa. En tant que parents pratiquants, nous devons reconnaître la différence et ne pas nous laisser abuser par leurs actions. Plus important encore, partagez votre compréhension du Fa avec eux après avoir lu chaque section et guidez-les pour qu’ils obtiennent vraiment le Fa. Peu à peu, ils apprendront à fonder leurs pensées et leurs actions sur le Fa.

Enfin, soyez patients, mais cohérents avec les jeunes disciples. Les enfants sont également attachés au confort et à la paresse. En tant que parents, nous devons être fermes, mais cohérents avec eux. La jeune fille raconte dans son article que lorsqu’elle était en vacances scolaires, elle aimait faire la grasse matinée. Un jour, elle a demandé à sa mère de la réveiller plus tôt pour qu’elle puisse faire ses exercices. Mais lorsque sa mère a essayé de la réveiller le lendemain matin, elle n’a pas voulu se lever et s’est énervée, si bien que la mère a renoncé. Lorsque cette jeune fille s’est finalement réveillée, elle était contrariée et a reproché à sa mère de l’avoir laissée rater les exercices.

Plus tard, sa mère s’est excusée de ne pas avoir tenu sa promesse. Elle a dit qu’elle avait manqué à son devoir et qu’elle aurait dû être stricte avec sa fille, même si celle-ci était contrariée. La mère a également appris que clarifier la vérité est la même chose ‒nous ne pouvons pas nous contenter de dire : « Oh, bien. Je lui ai expliqué la vérité et il n’a pas voulu m’écouter. » Nous sommes ici pour réveiller et sauver les gens. C’est notre promesse et notre responsabilité envers les êtres.

La jeune pratiquante a déclaré : « En fait, souvent, lorsqu’un parent pratiquant demande à un jeune pratiquant de faire quelque chose, le jeune pratiquant n’écoute pas. Le parent demande une deuxième fois et le jeune pratiquant n’écoute toujours pas. Alors le parent soupire et le laisse tranquille, pensant qu’il est plus âgé maintenant et qu’il ne peut rien y faire. Mais d’après mon expérience, lorsque ma mère me dit ce qui est juste et m’incite à faire ce qui est juste, c’est comme si elle frappait la mauvaise substance dans mon champ avec un marteau. Je peux physiquement sentir la mauvaise substance trembler. Plus ma mère répète une chose, plus la mauvaise substance risque de se briser. Quoi que ma mère me demande de faire, il se peut que je ne l’écoute pas et que je ne le fasse pas tout de suite, mais elle continue à remplir mon champ de substances positives. Tôt ou tard, cela aura un impact positif. La volonté d’un parent peut faire une telle différence. »

Lorsque nous assumerons vraiment la responsabilité de la cultivation de nos enfants, nous la leur rappellerons, nous n’hésiterons pas même lorsqu’ils sont agacés, et nous serons patients et cohérents avec eux.

Encourager et aider les nouveaux pratiquants

Mis à part ceux qui possèdent de grandes qualités innées et de grandes qualités d’éveil, la plupart des nouveaux et des jeunes pratiquants ont besoin de l’aide de pratiquants vétérans. En tant que parents, nous devons prendre nos responsabilités, montrer à nos enfants comment cultiver et leur tenir la main pendant un certain temps jusqu’à ce qu’ils mûrissent et deviennent des pratiquants indépendants.

L’article de Minghui intitulé « Les pratiquants vétérans doivent chérir les nouveaux pratiquants » contient une bonne leçon pour nous tous. Un pratiquant vétéran a rencontré une jeune personne intéressée par l’apprentissage du Falun Dafa. Il lui a enseigné les exercices, lui a donné un Zhuan Falun, lui a dit de le lire tous les jours et est parti. Pendant longtemps, il n’a pas pris de nouvelles de cette jeune personne intéressée. Lorsqu’il l’a finalement fait, il a appris que la jeune personne était décédée.

Nous devons être attentifs à la cultivation de nos enfants et constamment les encourager et leur rappeler ce qui est approprié. Lorsque leur pensée ou leurs actions s’écartent du Fa, nous devons leur parler, les encourager à revenir sur la bonne voie et les réveiller avec les principes du Fa que le Maître nous a enseignés.

Être responsable de sa propre cultivation

Afin que nos jeunes pratiquants réussissent bien dans leur cultivation, nous, en tant que parents, devons d’abord bien nous cultiver nous-mêmes. Nous devons être responsables de notre propre cultivation ainsi que de celle de nos enfants. Communiquez souvent avec eux, soyez patients avec eux et guidez-les. Nous devons leur enseigner l’importance de l’étude du Fa et leur rappeler d’être diligents. Grâce à l’étude du Fa, ils renforceront continuellement leur pensée droite. Lorsqu’ils rencontrent des problèmes, aidez-les à analyser le problème en question, à trouver les domaines dans lesquels ils peuvent s’élever et à surmonter les obstacles. Ce n’est que lorsqu’ils comprendront vraiment le sens de la cultivation et sauront cultiver par eux-mêmes que nous pourrons les traiter comme de véritables pratiquants et des pairs.

La jeune fille dont il est question dans l’article susmentionné a suivi un chemin de cultivation régulier et sans heurts. Elle n’a pas rencontré d’obstacles majeurs, même pendant son adolescence. En tant que jeune adulte, elle cultive maintenant avec diligence et élève continuellement son xinxing. Je suis vraiment heureuse pour elle.

Je souhaite que davantage de jeunes disciples puissent profiter de l’immense grâce de Dafa, acquérir de la sagesse et mener une vie saine. En repensant à leur parcours, ils se sentiront chanceux d’avoir cultivé fermement et rationnellement, en suivant un chemin droit dans la cultivation pour retourner chez eux avec le Maître.

Traduit de l’anglais