(Minghui.org) Le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Dafa le 20 juillet 1999. Un an après le début de la persécution, j’ai acheté un ordinateur de bureau. Le jour où j’ai acheté l’ordinateur, plusieurs membres de ma famille sont venus avec moi pour faire l’achat. Comme il n’était pas courant d’avoir un ordinateur à l’époque, tout le monde pensait qu’il s’agissait d’une nouveauté. L’écran de l’époque était énorme, rectangulaire et lourd. J’ai dépensé près de 5000 yuans (ce qui n’était pas une petite somme d’argent à l’époque) et plusieurs d’entre nous ont porté l’équipement encombrant jusqu’à la maison.

Ensuite, j’ai contacté un pratiquant qui avait quelques connaissances en informatique. Il a été ravi d’apprendre que j’avais un ordinateur et est venu chez moi. Pendant trois jours et deux nuits, il est resté assis devant l’ordinateur pendant des heures. Je ne sais pas ce qu’il a fait, car tout était en anglais et en codes que je ne comprenais pas. Il m’a dit avec enthousiasme : « Tu peux aller sur le site web de Minghui ! » C’est ainsi que j’ai établi une connexion avec Minghui.

À l’époque, je ne savais pas que, pendant des années, j’aurais Minghui comme compagnon. Ni que je deviendrais un correspondant de Minghui en Chine, qui consignerait les exploits remarquables des pratiquants durant cette période historique et qui aiderait le Maître dans la rectification de Fa. Bien que ces rapports soient des fragments, lorsque d’innombrables rapports sont documentés sur Minghui, ils forment des chapitres étonnants.

À l’occasion du 20e Fahui de Minghui, j’aimerais vous parler de mes expériences inoubliables en tant que correspondant de Minghui dans les premières années de la persécution. Je suis reconnaissant envers le Maître de m’avoir donné cette opportunité.

Après avoir obtenu l’accès au site web de Minghui, non seulement, j’ai pu lire les articles du Maître dès leur publication, mais j’ai pu aussi les transmettre à d’autres pratiquants. J’ai lu des articles de partage provenant de pratiquants de différentes régions du pays et des rapports sur la persécution. À l’époque, j’avais peur de lire des rapports détaillant la persécution des pratiquants, car l’ampleur de la cruauté dépassait mon imagination.

À l’époque, Minghui a publié plusieurs lettres ouvertes écrites par des pratiquants et adressées à des fonctionnaires de haut rang, leur clarifiant la vérité sur le Falun Dafa et le caractère déraisonnable de la persécution. Plusieurs pratiquants de ma région ont copié ces lettres et ont raconté comment ils avaient commencé à cultiver et à pratiquer, les avantages qu’ils en avaient retirés, la persécution qu’ils avaient subie, et ils ont clarifié la vérité à leurs amis, parents, voisins, supérieurs et collègues. J’ai lu plusieurs de ces articles, ils étaient écrits à la main et profondément émouvants.

L’un d’entre eux était un pratiquant que je connaissais. C’était un enseignant et un homme peu loquace. À première vue, il n’avait rien de spécial ou d’exceptionnel, mais son histoire est inoubliable.

Il était faible et de nombreuses maladies l’accablaient depuis son enfance. Son père est décédé lorsqu’il était jeune, et sa mère et sa sœur aînée ont été malades pendant de nombreuses années. Peu après l’obtention de son diplôme universitaire, son autre sœur s’est suicidée à la suite de violences domestiques. Il a saisi la justice en vain. Plusieurs années plus tard, sa mère et sa sœur sont tombées malades et sont décédées. Il s’est senti seul et a perdu espoir dans la vie. Il souffrait de nombreuses maladies. Il a trouvé le Falun Dafa et peu après le début de sa pratique, sa santé s’est rétablie. Il a compris le but de la vie, la raison des épreuves subies par les gens et la façon d’envisager la souffrance. Il est devenu optimiste et jovial et a dit : « Le Falun Dafa m’a donné un nouvel élan dans la vie. »

Ce pratiquant était un bon travailleur et accomplissait toutes les tâches que lui confiait son supérieur. Il a été récompensé à maintes reprises en tant que meilleur enseignant et meilleur responsable de classe et a reçu le prix d’excellent enseignant. Il traitait ses élèves comme des membres de sa famille. Même s’il n’était pas très fortuné, il faisait de son mieux pour aider les élèves pauvres. Lorsque les parents lui offraient des cadeaux, il les rendait poliment, rendait l’argent ou en faisait don aux élèves. Ce grand professeur a été contraint de quitter son poste après le début de la persécution. Ensemble, ses élèves ont écrit une lettre à l’école pour demander au directeur de le garder. La dernière fois qu’il est entré dans la salle de classe pour dire au revoir à ses élèves, ceux-ci ont écrit sur le tableau noir : « Professeur, nous vous aimons. »

Lorsque j’ai lu ce texte, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. C’était comme si je venais de faire la connaissance de ce pratiquant. J’ai découvert que je ne savais pas grand-chose des pratiquants qui m’entouraient, des souffrances qu’ils avaient endurées avant de commencer à pratiquer, des personnes formidables qu’ils étaient devenus après avoir commencé la méthode, ou de la persécution qu’ils avaient subie. Ensuite, cet enseignant a été condamné à la prison et envoyé dans une classe de lavage de cerveau pour avoir refusé d’abandonner sa croyance.

Mon voyage en tant que correspondant de Minghui

J’ai pensé que si les pratiquants n’avaient pas écrit des lettres sur ce qu’ils avaient vécu et ne les avaient pas présentées aux gens par le biais du site web Minghui, personne n’aurait su qu’un groupe de personnes aussi bonnes et au cœur aussi tendre était torturé par le PCC. Les véritables histoires de cultivation des pratiquants témoignent de l’élévation de leurs valeurs morales grâce à la pratique du Falun Dafa, brisant les mensonges de la perversité et permettant aux gens de connaître la vérité sur le Falun Dafa et les pratiquants.

Nous avons envoyé ces articles à Minghui. La page web permettant de soumettre des articles au site web était simple à l’époque. Il suffisait de coller les fichiers dans la boîte de dialogue et de cliquer sur le bouton « Envoyer ». Nous ne pouvions envoyer qu’un seul article à la fois.

Je me souviens clairement que pendant l’envoi de ces articles, plusieurs pratiquants regardaient l’écran, attendant anxieusement une petite fleur de lotus dorée qui apparaissait lorsque l’article était envoyé avec succès. Tout le monde poussait un soupir de soulagement lorsque le message « envoi réussi » et la petite fleur apparaissaient. En cas d’échec, nous n’avions pas le temps de déprimer. Au lieu de cela, nous retournions à la page d’origine et soumettions à nouveau l’article jusqu’à ce qu’il soit accepté. Je m’asseyais devant l’ordinateur et tenais la souris. Malgré la gravité de la persécution, le site web Minghui rassemblait tout le monde. Peu après la réception des articles par les rédacteurs de Minghui, les articles étaient publiés.

Encouragés par ces pratiquants et avec leur aide, d’autres pratiquants de ma région ont réalisé qu’ils devaient raconter aux gens leurs expériences de cultivation, signaler la persécution et clarifier les faits ouvertement. J’ai apporté mon aide en dactylographiant leurs articles et en les soumettant. Si les articles étaient déjà écrits, je les tapais et les soumettais, c’était la partie la plus facile. La tâche la plus compliquée était d’écrire des informations sur la persécution.

À l’époque, les informations étaient transmises de bouche à oreille et concernaient principalement l’arrestation illégale d’un pratiquant spécifique. Il n’y avait que le nom du pratiquant. Parfois, il n’y avait pas de nom ou les détails de l’arrestation n’étaient pas exacts et l’endroit où le pratiquant résidait n’était qu’une région. La plus grande difficulté était lorsque de nombreux pratiquants étaient arrêtés, mais que nous n’avions que peu de détails. Je ne savais pas que de nombreux pratiquants étaient impliqués, ce qui ajoutait à la difficulté d’obtenir des informations précises et complètes. Finalement, nous avons réussi à rassembler des informations complètes et de base en interrogeant plusieurs pratiquants.

Certains pratiquants connaissaient les informations, mais lorsqu’ils les racontaient, c’était souvent par bribes. Je devais enregistrer les choses au fur et à mesure et demander au pratiquant de confirmer les points cruciaux. Malgré les difficultés, j’essayais d’expliquer les choses aussi clairement que possible, de les exprimer de manière objective et précise afin que les rédacteurs de Minghui n’aient pas à passer trop de temps à les réviser.

Avec la bénédiction du Maître, mes capacités de compréhension et d’écriture n’ont cessé de s’améliorer. Parfois, une information était transmise par plusieurs pratiquants avant de me parvenir. Lorsque le pratiquant rapportait l’information, les liens étaient absents et beaucoup d’informations inutiles étaient incluses. J’arrivais à en extraire l’information principale. J’ai lentement appris à extraire rapidement les informations utiles. J’ai aussi appris à poser les bonnes questions pour rédiger un rapport complet et précis.

Au fur et à mesure que chacun progressait dans la cultivation, les informations transmises par les pratiquants devenaient de plus en plus complètes et précises. Il ne s’agissait que de petits éléments d’information, mais ils avaient un impact important après leur publication sur Minghui. Une fois que les crimes étaient révélés, nous pouvions clairement ressentir que les auteurs avaient peur. En outre, le soutien et les efforts déployés par les pratiquants à l’étranger pour sauver les pratiquants arrêtés dissuadaient les auteurs de nous persécuter. Dans d’autres dimensions, de nombreuses entités perverses ont été détruites et nous avons senti une diminution de la pression.

Tant d’histoires touchantes

Parfois, des pratiquants m’apportaient des bandes de papier pliées en petits morceaux. Elles semblaient humides, comme si les pratiquants les avaient tenues serrées dans leurs mains de peur de les perdre. Lorsque je dépliais les papiers, ils étaient couverts de plis. Beaucoup avaient été écrits par des pratiquants anonymes. Qui sait combien de pratiquants ont participé à la collecte des informations ? La plupart d’entre nous n’étaient pas fortunés et les transports publics n’étaient pas très répandus. Les pratiquants avaient marché, fait du vélo et traversé de nombreuses épreuves pour rassembler les informations. Cependant, tout le monde était enthousiaste.

En y repensant, sans les efforts conjoints de tant de pratiquants, comment aurait-il été possible de transmettre ces informations de première main à Minghui ? Nous ne connaissons même pas leurs noms, mais ces pratiquants ne sont-ils pas des correspondants de Minghui en Chine ?

Une fois, en ouvrant une feuille de papier, j’ai remarqué qu’elle était écrite au crayon. Je me suis rendu compte que c’était l’écriture d’un élève de l’école primaire. Il racontait comment sa mère s’était remise de sa maladie depuis qu’elle pratiquait Dafa. Après le début de la persécution, le lieu de travail de sa mère et le poste de police lui avaient interdit de pratiquer et l’avaient forcée à écrire des déclarations dans lesquelles elle promettait d’y renoncer sous peine d’être arrêtée. Les voisins avaient exhorté sa mère : « Faites semblant de leur céder. » Mais elle avait refusé de céder. Chaque jour, lorsqu’il se rendait à l’école, sa plus grande crainte était qu’à son retour à la maison, sa mère ne soit plus là. Chaque jour, il se dépêchait de rentrer et criait « Maman ! » dès qu’il entrait dans l’immeuble. Un jour, il a appelé sa mère depuis le rez-de-chaussée, mais il n’a reçu aucune réponse. Il a monté les escaliers en courant, ouvert la porte, mais il n’y avait personne. Sa mère avait été arrêtée.

Mon cœur s’est brisé à la lecture de ce texte. Un enfant si jeune subissait de telles épreuves ! Je m’inquiétais de savoir s’il pourrait y résister. La pratiquante qui m’a donné le papier a lu dans mes pensées. Elle m’a encouragé et m’a dit : « N’ayez pas peur, nous avons le Maître ! » C’est vrai, nous avons le Maître et Dafa. J’ai calmé mon esprit, nous avons dactylographié les informations fournies par l’enfant sur l’arrestation de sa mère et nous les avons soumises à Minghui.

Après la publication du rapport, les auteurs ont été choqués. La mère de l’enfant est ensuite rentrée chez elle. Pendant qu’elle était emprisonnée, l’enfant a été aidé par des parents et des pratiquants et n’a pas été affecté par l’arrestation de sa mère.

La rédaction d’un simple rapport ne prend pas beaucoup de temps. En revanche, si j’écrivais sur la persécution subie par un pratiquant, je devais convenir d’un rendez-vous et l’interviewer.

La plupart des pratiquants étant des gens simples, ils répondaient honnêtement à mes questions. Ils me racontaient comment ils avaient commencé à pratiquer le Falun Dafa. L’expérience de chacun était extraordinaire. Ils racontaient comment ils mettaient en pratique le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et étaient devenus de meilleures personnes. Leur santé s’améliorait et leurs relations familiales devenaient harmonieuses. Ils travaillaient dur à leur travail et s’attiraient les louanges de tous ceux qui les entouraient. Ces histoires m’ont fait comprendre à quel point le Falun Dafa est remarquable.

Lorsque les pratiquants me racontaient comment ils avaient été arrêtés, détenus, menacés, surveillés, battus ou torturés, etc., j’étais d’une part en colère contre la persécution, d’autre part ému par leur résilience, leur paix intérieure et leur gentillesse. Souvent, j’oubliais qui j’étais, et j’avais l’impression de faire partie de l’histoire du pratiquant.

Les personnes figurant dans les rapports de persécution sur Minghui, que j’évitais de lire auparavant, se tenaient maintenant devant moi. Je n’avais plus peur de ces articles. J’ai pu consigner calmement les détails de la persécution subie par les pratiquants.

Un pratiquant d’une soixantaine d’années était un ouvrier peu instruit. Plusieurs membres de sa famille dépendaient de ses revenus. Il m’a raconté qu’avant de commencer à pratiquer, les gens l’appelaient l’homme à moitié mort, car il souffrait de maladies de la tête aux pieds. C’est en pratiquant Dafa qu’il s’était rétabli de ses maladies et n’avait plus eu besoin de médicaments.

Après le début de la persécution, son lieu de travail et le poste de police ont exercé des pressions répétées sur lui pour qu’il cesse de pratiquer. Il leur a dit qu’il n’avait rien fait de mal. Son employeur a menacé de lui supprimer sa pension s’il continuait à pratiquer. Il n’a pas bougé. Ils l’ont envoyé au poste de police et l’ont placé en détention sous de fausses accusations. Il a entamé une grève de la faim pendant cinq jours pour protester contre ce traitement injuste. Il a ensuite été relâché, car ils craignaient qu’il ne meure en détention. Ensuite, ce pratiquant a été envoyé dans un camp de travail où il a subi de nombreuses épreuves.

Il était calme lorsqu’il m’a raconté son histoire. Après sa libération, le poste de police l’a forcé à faire une déclaration promettant de ne plus pratiquer le Falun Dafa lorsqu’il s’est présenté à l’enregistrement de sa résidence.

Il a dit avec fermeté : « Je peux abandonner ma maison, mais je n’abandonnerai pas le Falun Dafa ! » J’ai profondément admiré sa conviction et son optimisme. Il n’y a que notre magnifique Maître et Dafa qui peuvent forger un être aussi remarquable. Non seulement ce pratiquant a dénoncé la persécution à maintes reprises, mais plus tard, avec l’aide d’autres pratiquants, il a résisté à la persécution par des moyens légaux, ce qui a choqué ses agresseurs. Son problème de résidence a également été réglé.

J’ai toujours été ému par les récits des pratiquants. Je me suis senti honoré de pouvoir enregistrer les détails de leurs histoires et de leurs expériences, et de valider à quel point le Maître et Dafa sont bons.

Des occasions de cultivation

Avec la bénédiction du Maître, mes compétences en matière d’écriture se sont améliorées à pas de géant. Souvent, lorsque je relisais ce que j’avais écrit, je m’étonnais : « Ai-je bien écrit cela ? » De plus, ma vitesse de frappe était plus rapide. Je savais que tout cela était redevable au Maître et à Dafa. Je n’ai qu’un petit souhait, celui d’écrire les choses qui sont arrivées aux pratiquants. Le Maître m’a donné une sagesse illimitée ainsi que de l’inspiration. De nombreux pratiquants que je ne connaissais pas sont venus me voir. J’ai progressivement changé d’attitude, passant de l’écriture d’articles comme une faveur faite aux pratiquants à la gratitude envers le Maître pour cette opportunité et envers les pratiquants pour leur confiance et leur volonté de partager avec moi leurs expériences afin que je puisse les écrire et les partager avec plus de gens.

Au cours de ces années, la partie la plus difficile était ce qui préoccupait la plupart des pratiquants, à savoir si nous avions le courage sous la pression, de dénoncer la persécution sur le site web de Minghui et dans le monde entier. Les pratiquants craignaient d’être l’objet de représailles et d’une persécution encore plus intense s’ils dénonçaient la perversité.

Nous avons dû surmonter notre peur et notre angoisse en étudiant le Fa de manière répétée et en parlant de nos expériences. Les pratiquants qui m’entouraient ont aidé les autres à vaincre leur peur, leur ont rappelé de croire dans le Maître et dans Dafa et de voir les choses avec une pensée droite. Les pratiquants se sont libérés de leurs inquiétudes et ont été plus nombreux à vouloir dénoncer la persécution.

J’ai déménagé et j’ai emporté mon ordinateur avec moi. C’est peut-être parce que mon nouveau domicile se trouvait dans une petite ville que peu de pratiquants avaient des ordinateurs ou étaient en mesure d’accéder au site web de Minghui. Beaucoup de mes articles ont été publiés sur Minghui et cela a effrayé les personnes malveillantes. Elles ont commencé à chercher des pratiquants locaux capables d’aller sur Internet et m’ont trouvé. Le Maître m’a protégé et j’ai échappé à l’arrestation. Mon ordinateur a également été protégé par le Maître.

Après cet incident, j’ai commencé à avoir peur. J’avais l’impression d’être surveillé tous les jours et que dès que j’allais me connecter à Internet, on allait m’arrêter. Par conséquent, pendant longtemps, j’ai eu peur de me rendre sur Minghui. Malgré cela, avec l’aide du Maître, les pratiquants de ma région n’ont pas cessé de dénoncer la persécution.

Un pratiquant dont le site de documents était bien caché s’est avéré être quelqu’un que je connaissais avant le début de la persécution. Nous sommes entrés en contact de manière inattendue. J’ai ainsi pu aider à taper ou à écrire certains articles et à les transmettre au pratiquant pour qu’il les envoie à Minghui. Plus important encore, à cette époque, un autre pratiquant a assumé mon rôle au moment crucial, en rédigeant des rapports pour les pratiquants qui voulaient dénoncer la persécution. Ce pratiquant n’a cessé de m’encourager et m’a aidé à traverser ces moments difficiles.

Le plus grand problème que j’ai rencontré à l’époque était de savoir si je devais dénoncer le harcèlement et la persécution dont j’avais été victime (bien que la perversité n’ait pas abouti). Je luttais contre la peur que si je dénonçais la perversité, les auteurs se vengeraient et je serais persécuté. Si je dénonçais la perversité, ne sauraient-ils pas que j’avais un ordinateur et que j’étais capable d’aller sur Internet ? En étudiant les enseignements du Maître, j’ai fini par rassembler mon courage et j’ai rapporté l’information.

Cette expérience m’a fait prendre conscience que, bien que j’aie choisi d’enregistrer ce moment de l’histoire, je ne me contente pas d’enregistrer les histoires d’autres personnes depuis les coulisses, mais que je risque d’être poussé sur le devant de la scène de manière inattendue. Comment dois-je faire face aux choses que j’ai écrites ? Comment dois-je choisir ? Quand ma sécurité est menacée, quand ce que je fais a un revers, quand ce que je fais aide le Maître dans la rectification de Fa, mais qu’en réalité, il semble que cela ait conduit à ma persécution, vais-je toujours croire dans le Maître et dans Dafa, nier l’arrangement des forces anciennes et continuer ?

En fin de compte, j’étais ferme sur une chose : je suis un disciple de Dafa, un pratiquant, et ce n’est qu’en cultivant et pratiquant avec diligence et fermeté que je pourrai être un bon correspondant de Minghui en Chine. Ce n’est qu’alors que je pourrai tout gérer avec une pensée droite.

Après avoir révélé la perversité, progressivement, mon environnement s’est détendu. J’ai recommencé à écrire des articles de partage pour Minghui et j’ai participé aux Fahui de Minghui organisés chaque année par Minghui. Lorsque je me suis souvenu de mes expériences en tant que correspondant de Minghui dans les premières années de la persécution, je me suis remémoré de nombreuses scènes. Bien que ces années aient été difficiles, je me suis accroché. Grâce aux dispositions réfléchies du Maître, de nombreuses choses qui semblaient impossibles ont été réalisées de manière miraculeuse.

Après plus de deux décennies, j’ai du mal à maintenir l’état initial de cultivation que j’avais autrefois. Récemment, je me suis découragé et je n’ai pas eu l’énergie de soumettre un article pour le Fahui de Minghui. Dans un rêve, le Maître m’a donné des conseils : le Maître était sur l’estrade dans une salle de classe et nous étions assis en dessous. Le Maître a demandé à chacun de prononcer un discours. Je me suis dit : « Je ne sais vraiment pas quoi dire. Je vais me contenter d’écouter les autres. » Mais le Maître m’a demandé de parler. Je me suis levé, embarrassé…

Je saisis l’occasion de ce Fahui de Minghui pour me remémorer mon expérience en tant que correspondant de Minghui. J’espère également retrouver l’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai commencé ma cultivation. Je ne sais pas comment exprimer ma gratitude au Maître pour tout ce qu’il a fait pour moi. Je ne peux que faire mieux, cultiver et pratiquer jusqu’à la fin et être diligent afin de remercier le Maître.

Merci, Maître !

Merci aux pratiquants qui m’ont accompagné sur mon chemin de cultivation !

Traduit de l’anglais