(Minghui.org) « Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous soutenir ? » a demandé Martin, un jeune médecin après avoir appris la persécution du Falun Dafa en Chine lors d’un rassemblement tenu au Kornhaus dans le centre-ville de Berne, capitale de la Suisse, le 29 avril 2023.

Martin, médecin, affiche son soutien au Falun Gong.

À l’occasion du 24e anniversaire de la manifestation pacifique de l’Appel du 25 avril, les pratiquants du Falun Dafa se sont rendus à l’ambassade de Chine à Berne pour demander l’arrêt immédiat de la persécution. Ils ont lu une lettre ouverte en allemand et en chinois qui parlait du Falun Dafa et de la persécution en cours, et ont exhorté les responsables du Parti communiste chinois (PCC) à retirer leur adhésion au Parti.

Des pratiquants de Falun Dafa ont lu une lettre ouverte devant l’ambassade de Chine à Berne, demandant au PCC de mettre fin à la persécution.

L’après-midi, les pratiquants ont organisé un rassemblement dans un quartier animé de la ville, près de l’emblématique Kornhaus. De nombreuses personnes se sont arrêtées pour lire les informations sur les panneaux d’affichage lorsqu’elles ont vu des pratiquants méditer tranquillement. Les passants qui attendaient les transports publics ont également écouté les pratiquants prononcer des discours. Certains ont demandé plus d’informations aux pratiquants qui distribuaient des dépliants tandis que d’autres sont allés directement à la table pour signer la pétition appelant à la fin des brutalités commises en Chine. Martin était l’un d’entre eux. Il a déclaré qu’il avait l’intention de rechercher davantage d’informations sur le Falun Dafa en ligne une fois rentré chez lui.

Des pratiquants font une démonstration des exercices dans le centre-ville animé de Berne.

Un pratiquant s’exprime pour présenter le Falun Dafa, la persécution en cours et la manifestation pacifique qui a eu lieu à Pékin il y a 24 ans.

Des personnes s’arrêtent pour signer la pétition visant à mettre fin aux atrocités commises en Chine.

Une pratiquante explique ce qu’est le Falun Dafa et comment le PCC le persécute.

La persécution du Falun Dafa est une répression de personnes bienveillantes qui recherchent la vérité

Daniele tient une pancarte portant l’inscription « Stop à la persécution du Falun Gong » lors des activités organisées pour commémorer la manifestation de l’Appel du 25 avril. Elle espère que d’autres personnes se joindront à l’effort pour mettre fin à la persécution.

Daniele Gfeller enseigne les arts aux enfants. Elle a dit qu’elle avait reçu des informations sur le Falun Dafa lors d’activités précédentes organisées par des pratiquants et qu’elle savait donc ce qu’était le Falun Dafa. Elle a déclaré : « J’ai une très bonne impression du Falun Dafa, ils suivent les principes Authenticité, Bienveillance, Tolérance. C’est incroyable. »

Elle a également exprimé son opinion contre la persécution menée par le PCC depuis vingt-quatre ans : « Cette persécution dure depuis si longtemps et n’a toujours pas pris fin. C’est vraiment triste. Le PCC soutient les mauvaises choses et réprime les bonnes parce qu’il veut le pouvoir. Ceux qui recherchent la vérité et croient au divin sont perçus par eux comme un obstacle. Le régime veut éliminer les personnes au grand cœur (les pratiquants de Falun Dafa) qui se trouvent sur leur chemin. C’est déchirant. »

Elle a exprimé sa colère face aux prélèvements forcés d’organes effectués par le PCC sur les prisonniers de conscience. « C’est tout à fait répréhensible », a-t-elle déclaré. « Ceux qui se livrent à de tels actes devraient être enfermés. C’est une violation de tous les droits de l’homme. »

Mme Gfeller a signé la pétition pour demander qu’il soit mis fin à la persécution. « La répression du Falun Dafa doit cesser », a-t-elle déclaré. « J’espère y contribuer. » Elle s’est également fait photographier alors qu’elle tenait une pancarte appelant le PCC à mettre fin aux atrocités. « J’espère que Dieu aidera les gens à avoir le courage de soutenir les pratiquants du Falun Dafa afin que nous puissions arrêter cela ensemble. »

La persécution du Falun Dafa est un crime

Werner Wythenbach a écouté un pratiquant s’exprimer lors du rassemblement. Il a ensuite signé la pétition visant à mettre fin à la persécution. « Le PCC torture les gens et prélève des organes sans leur consentement », a-t-il déclaré. « C’est un crime contre la nature humaine. Les gens ne peuvent pas exprimer librement leurs opinions. Nous ne pouvons pas tolérer cela. Il faut y mettre un terme. »

M. Wythenbach espère qu’en recueillant des signatures sur la pétition et en les remettant au gouvernement suisse, « les gens pourront changer d’avis. Comme on l’a entendu dans le discours, j’espère que cela encouragera les gens à se retirer du PCC et de ses organisations affiliées. Les gens devraient pouvoir vivre librement sans être persécutés. C’est également mon souhait. »

La persécution du Falun Dafa montre à quel point le PCC est mauvais

Lorsqu’il a appris que le PCC persécutait ceux qui se conduisent selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, Jonathan Reitze a déclaré : « Lorsqu’un système politique ressent le besoin de réprimer les gens de cette manière, cela montre à quel point cette gouvernance est erronée. Parce qu’ils (les pratiquants de Falun Dafa) font cela par amour, pour une belle vie, pourtant le PCC a commencé une campagne de persécution. Cela montre déjà à quel point le régime est mauvais. On peut le voir clairement. »

Anna Bosshard, assistante sociale, a déclaré : « Ces gens (les pratiquants de Falun Dafa) sont indépendants, et pourtant le PCC tente de les contrôler. » Elle a parlé de la variété des événements publics organisés devant le bâtiment du Parlement suisse, ce qui contraste fortement avec la sécurité stricte à l’extérieur de Zhongnanhai, qui abrite le gouvernement central en Chine. « Si un gouvernement a peur de son peuple et lui interdit de s’en approcher, ce n’est pas une bonne chose. C’est une forme de répression. Je connais les terribles souffrances endurées par les gens en Chine. La persécution montre que les gens ne peuvent pas exprimer leurs propres opinions. Ce n’est pas juste. »

Mme Bosshard a également noté que les gens parlaient rarement de la répression du régime, pensant que c’est peut-être parce que c’est interdit en Chine. Elle a signé la pétition et a déclaré : « C’est l’expression de mon soutien aux pratiquants de Falun Dafa. » Elle a également l’intention de faire connaître à un plus grand nombre de personnes ce qui se passe en Chine, dans l’espoir que cela puisse contribuer à mettre fin aux brutalités.

J’espère que d’autres personnes pourront aider à mettre fin à cette situation

Lena Kane, qui enseigne le français et l’allemand à l’école secondaire, a lu des articles de presse sur les activités du PCC, mais c’est la première fois qu’elle entend parler du Falun Dafa. Elle a fait l’éloge des pratiquants après avoir appris le contexte de la manifestation du 25 avril, il y a vingt-quatre ans.

Elle a trouvé terrible que le PCC persécute le Falun Dafa et a déclaré : « Les pratiquants ont travaillé dur pour arrêter ce qui se passe en Chine. Je pense que ce sont des gens bien. Ils espèrent changer le monde. Je veux les soutenir. »

Après avoir signé la pétition, Mme Kane a déclaré : « Je pense que c’est efficace et que nos appels seront entendus. En tant qu’individu, cela n’a peut-être pas un impact énorme, mais ensemble, nous pouvons faire quelque chose. Je pense que nous devrions soutenir cette initiative. »

La psychologue Susan Weber a déclaré avoir vu un documentaire à Zurich sur la persécution. Dès qu’elle a remarqué l’activité des pratiquants, elle a signé la pétition. Elle a déclaré : « Je me sens bien de pouvoir faire quelque chose pour mettre fin à cette persécution. »

Elle a exprimé son point de vue sur les prélèvements d’organes. « Je ne peux pas imaginer comment une telle chose peut se produire », a-t-elle déclaré. « C’est tellement cruel. J’espère qu’en signant la pétition, davantage de personnes seront sensibilisées à ce problème. La Suisse ne devrait pas être neutre sur tous les sujets. »

Qu’est-ce que l’Appel du 25 avril ?

Le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public en 1992 par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine. Cette discipline spirituelle est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions du monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ainsi que sur cinq exercices doux, et ont constaté une amélioration de leur santé et de leur bien-être.

Les 23 et 24 avril 1999, des responsables de la police de Tianjin, une ville proche de Pékin, ont agressé et arrêté des dizaines de pratiquants de Falun Gong qui s’étaient rassemblés devant le bureau d’un magazine afin de discuter des erreurs dans un article récemment publié qui attaquait le Falun Dafa. Alors que la nouvelle des arrestations se répandait et que toujours plus de pratiquants se renseignaient auprès des responsables, ils ont été invités à aller à Pékin pour faire appel.

Le lendemain, le 25 avril, quelque 10 000 pratiquants de Falun Dafa se sont spontanément rassemblés devant le Bureau central des appels à Pékin, comme les responsables de Tianjin le leur avaient conseillé. Le rassemblement était pacifique et ordonné. Plusieurs représentants du Falun Dafa ont été appelés pour rencontrer le Premier ministre chinois Zhu Rongji et les membres de son équipe. Ce soir-là, les pratiquants ont obtenu des réponses à leurs préoccupations. Les pratiquants arrêtés à Tianjin ont été libérés, alors tout le monde est rentré chez soi.

Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité croissante de cette discipline spirituelle comme une menace pour l’idéologie athée du PCC et, le 20 juillet 1999, a donné l’ordre d’interdire cette méthode.

Au cours des vingt-trois dernières années, Minghui.org a confirmé la mort de milliers de pratiquants des suites de la persécution. On pense que le nombre réel est beaucoup plus élevé. Beaucoup plus ont été emprisonnés et torturés en raison de leur croyance.

Il existe des preuves concrètes que le PCC organise le prélèvement d’organes sur les pratiquants détenus, qui sont assassinés pour alimenter l’industrie de transplantations d’organes.

Traduit de l’anglais