(Minghui.org) Certains pratiquants proches de moi ont traversé des épreuves de karma de la maladie ces dernières années. J’ai également connu deux épreuves de vie et de mort. Je n’aurais pas pu faire cette percée sans la protection de Maître Li. En raison de mon niveau de cultivation limité, j’aimerais partager ma compréhension.

Lorsque j’ai vraiment commencé à pratiquer le Falun Dafa, la persécution avait déjà commencé. Avec ma foi dans le Maître et le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance de Dafa, j’ai mis en place un centre de production de documents de clarification de la vérité. À cette époque, les centres de production étaient très peu nombreux, mais les dépliants d’information sur la persécution étaient très demandés. En raison de l’énorme quantité de travail, j’ai pris du retard dans l’étude du Fa et la pratique des exercices. Je n’ai pas non plus eu le temps de revoir le contenu que j’ai imprimé. Quand est venu le moment d’étudier le Fa, je ne pouvais m’arrêter de fabriquer des dépliants et je n’ai pu que demander à ma sœur de me lire le Fa. À cause de mon relâchement, j’ai été persécuté et emprisonné pendant trois ans. À l’époque, je n’avais aucune idée de la façon de surmonter cette épreuve.

Surmonter deux tribulations liées au karma de maladie

J’ai été libéré lors d’un jour férié. J’ai ressenti une douleur déchirante à l’oreille qui s’est rapidement propagée à toute ma tête. Ma tête a enflé au point que je ne pouvais même pas ouvrir les yeux. J’ai eu l’impression que quelque chose s’était envolé à l’intérieur de mon front. J’ai ressenti des démangeaisons, des douleurs lancinantes et une forte fièvre. J’avais l’impression de porter un chapeau d’aiguille sur la tête. Avec la douleur lancinante, même les racines de mes cheveux tremblaient comme des aiguilles. Quelque chose s’écoulait également de la racine de mes cheveux et formait des croûtes dures. Lorsque j’ai invité un pratiquant chez moi, il a été tellement effrayé en voyant mon visage qu’il a pensé que j’avais dû avoir un accident de voiture.

Ma conscience principale n’était pas claire et j’avais l’esprit confus. Ma sœur a dû utiliser une serviette humide pour faire baisser ma température. Par instinct, j’ai jeté la serviette. Tout ce que je pouvais faire, c’était mettre des écouteurs dans mes oreilles et écouter les conférences du Maître. J’ai continué à les écouter pendant des jours et des nuits, c’était comme si le Maître était à mes côtés. Ainsi, que je sois conscient ou endormi, je pouvais prendre les enseignements à cœur et j’entendais toujours la voix du Maître. Je me sentais comme un bébé dans les bras de sa mère !

Un médecin est venu me voir et a été pétrifié en voyant mon visage. Il s’est exclamé : « Vous avez du cran ! C’est un abcès cérébral, le saviez-vous ? ». Mais mon esprit était vide. Je n’ai pas du tout pris à cœur ce qu’il m’a dit. Je ne sais pas exactement quand cela a commencé, mais j’ai senti que ma maison était très froide et j’ai su que ce n’était pas normal ! Il faisait très chaud dehors, et je portais un pull et une couverture sur mes jambes. Je me demandais comment c’était possible. J’ai demandé à mon fils de jouer des chansons composées par des pratiquants.

En entendant ces chansons qui transmettaient la beauté de Dafa, mon cœur et mon âme ont été ébranlés ! Lorsque j’ai entendu ma chanson préférée, j’ai pleuré sans raison. La tristesse était au-delà des mots. C’était comme si tout ce que j’avais vécu au cours des cycles de naissance et de réincarnation m’avait été expliqué par le Maître à ce moment-là.

Cette nuit-là, ma douleur s’est soudainement apaisée et tous les autres symptômes ont rapidement disparu. À la fin des vacances, j’ai repris le travail.

La deuxième tribulation est survenue peu après ma sortie du centre de détention. À 22 h, je suis allé chercher quelque chose dans mon lit, et le côté inférieur droit de ma cage thoracique m’a soudain fait terriblement mal. Après m’être agenouillé, je ne pouvais plus bouger. Lorsque mon fils m’a vu il est monté sur le lit pour m’aider à me soutenir. La douleur s’est intensifiée, au point que j’ai eu du mal à respirer. Cette difficulté à respirer m’a fait perdre le sens de la douleur extrême. Je ne pensais qu’à mon effort pour respirer. Inspirer la moitié d’un souffle était très difficile. Mon fils m’a tenu ainsi pendant deux heures. J’étais complètement immobile.

Dans un état d’hébétude, j’ai entendu le son de l’alarme pour l’émission de la pensée droite. Ma conscience principale affaiblie m’a dit : « Il est temps d’émettre la pensée droite ! » J’ai alors commencé à réciter de tout mon cœur les formules pour émettre la pensée droite. Mais avant que cette pensée ne soit achevée, ma conscience s’est éloignée ! Une faible pensée a alors émergé : « Maître ! Je veux respirer ! » Avec cette pensée désespérée, je suis revenu ! Le Maître bienveillant m’a ramené du seuil de la mort !

Peu à peu, j’ai pu respirer, puis j’ai lentement bougé mon corps. Je me suis assis en haut du lit, puis je me suis appuyé contre la couette. Pendant quelques jours, je n’ai pas pu m’allonger, mais j’ai continué à écouter les enregistrements audio du Maître. À ce moment-là, même en me penchant un peu plus bas, je ne pouvais pas respirer. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que les êtres humains sont si fragiles !

Du début à la fin, je n’ai pas essayé de m’allonger pendant la journée et j’ai fait ce que je devais faire. Je ne pouvais bouger que lentement à cause de la douleur et de l’enflure. J’avais l’impression que j’allais exploser et j’avais beaucoup de mal à respirer.

Lorsque j’étudiais le Fa, je devais m’arrêter pour respirer après chaque mot. Je n’ai pas pu faire les documents d’information parce que j’avais mal quand je bougeais et que je n’avais pas la force d’appuyer sur l’agrafeuse. J’avais également des difficultés à uriner et à boire de l’eau à petites gorgées, car je ne pouvais pas l’aspirer par la bouche.

Cependant, le Maître nous a dit que rien n’arrive par hasard dans notre cultivation. J’ai donc fait de mon mieux pour éviter de penser à quoi que ce soit et me contenter de faire ce que je pouvais conformément aux exigences du Maître. Les tribulations peuvent être comparées au fait de manger des betteraves un jour et des melons amers le lendemain. C’est quelque chose que nous devons surmonter. Dix jours après le début de l’épreuve, mes symptômes ont disparu !

Réflexions sur les épreuves de karma de maladie

J’ai lu de nombreux articles de pratiquants partageant leur expérience concernant les épreuves de karma de maladie qu’ils ont réussi à surmonter. Je me suis demandé comment ils avaient pu si bien les passer, alors que j’ai passé deux épreuves avec un pauvre sens de l’éveil.

Grâce à l’étude du Fa, j’ai compris que la raison pour laquelle j’ai pu passer ces épreuves est que je n’ai jamais eu la pensée d’être malade, et que je n’ai jamais fait le lien avec la maladie d’une personne ordinaire. Après que mon fils ait lu le Zhuan Falun une seule fois, sa malformation atriale congénitale a disparu. C’était il y a vingt-sept ans, et il n’a jamais eu de rechute. Lorsque j’étais détenu illégalement au centre de détention, mon fils était seul à la maison. Il a eu trois jours de coliques dues à une hydronéphrose, mais ses calculs rénaux se sont évacués naturellement. Il n’a même pas eu à prendre un jour de congé.

Toutes ces expériences se sont déroulées sous la protection du Maître bienveillant. Avec mon état d’esprit paisible et serein, j’ai pu nier l’arrangement des forces anciennes à l’aide de ma croyance dans le Maître et Dafa.

J’ai observé que certains pratiquants étaient déprimés et toujours tendus lorsqu’ils étaient confrontés à des difficultés quotidiennes ordinaires. S’il y avait une tribulation de karma de maladie, ils ne pouvaient tout simplement pas la supporter ! Notre voie de cultivation devrait nous aider à devenir plus aptes à affronter les épreuves avec un état d’esprit serein.

Le Maître nous a dit :

« Les choses que vous rencontrez au cours de votre cultivation et pratique - qu’elles soient bonnes ou mauvaises - sont toujours de bonnes choses [...] » (« À la Conférence de Loi à Chicago », Points essentiels pour avancer avec diligence III)

Alors pourquoi les pratiquants devraient-ils être déprimés ?

Bien sûr, au milieu de n’importe quelle tribulation, on peut encore souffrir et avoir mal. Cependant, le corps libère déjà une grande quantité de karma. Pourquoi faut-il s’imposer un fardeau mental supplémentaire ? Ne s’agit-il pas d’une tribulation supplémentaire ?

Les pratiquants qui vivent des tribulations de karma de maladie devraient réfléchir à cela : La tribulation du karma de maladie d’un pratiquant n’est-elle pas quelque chose de surnaturel ? Peut-on y remédier en utilisant des moyens ordinaires ? Lorsqu’on a accumulé beaucoup de karma de maladie et que l’on a recours au traitement d’une personne ordinaire, cela résoudra-t-il vraiment le problème à un niveau fondamental ?

Abandonner les fausses conceptions

Il y avait une pratiquante qui souffrait d’une maladie cardiaque avant de pratiquer Dafa, et elle a été guérie grâce à la cultivation. Elle a fait une rechute en prison en 2002. Après avoir été libérée sous caution, elle a suivi avec constance le chemin de la cultivation pendant près de vingt ans. L’année dernière, elle a eu des saignements de nez, mais nous avions tous le sentiment qu’elle avait bien cultivé et n’avons pas pris les symptômes à cœur. Tout le monde pensait qu’elle irait bien.

Cependant, peu de temps après, elle a été victime d’un accident vasculaire cérébral et sa famille l’a emmenée à l’hôpital. Sa situation était assez complexe, car elle présentait à la fois des symptômes d’hémorragie et de blocage, ainsi que des complications liées à une maladie cardiaque. Les médecins ont eu du mal à la sauver. De plus, elle était déjà inconsciente. Les pratiquants se sont rendus à l’hôpital pour la soutenir en émettant la pensée droite. Ensuite, ils l’ont raccompagnée chez elle pour étudier le Fa et faire les exercices.

Grâce à la compassion salvatrice du Maître, elle s’est presque entièrement rétablie et a pu se rendre seule au groupe d’étude du Fa. Le seul problème était qu’elle avait perdu une partie de sa mobilité. Cependant, elle a dit que sa guérison était due au fait que son fils avait dépensé une grosse somme d’argent pour la sauver. D’autres pratiquants ont essayé de corriger sa pensée. Mais elle a refusé de partager avec eux. Un an plus tard, elle a eu des rechutes répétées. Finalement, elle a éprouvé de nombreux regrets et est décédée.

Le Maître a dit :

« En réalité pour l’homme à l’exception de l’innocence innée, toute conception est formée après la naissance, mais n’est pas lui-même. » (« Pour qui exister », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Pourquoi voudrions-nous nous accrocher à ces fausses conceptions qui ne sont pas les nôtres ? Comme il serait merveilleux de maintenir un cœur pur !

Nous devrions consacrer notre cœur à l’étude du Fa avec un esprit paisible, sans nous demander si nous irons mieux ou non. C’est comme ce qu’un compagnon de cultivation a écrit dans un article de partage d’expérience : Comment pouvons-nous surmonter la persécution des forces anciennes ? Dans la cultivation, lorsque nous avons une forte volonté, que nous étudions et récitons le Fa en profondeur chaque jour, le mal pourrait-il alors oser s’approcher de nous ? Y aurait-il du karma de maladie ? Lorsque nous avons tous le Fa à l’esprit et que nous nous assimilons au Fa, nous pouvons réussir à surmonter toutes les tribulations. Lorsque votre chemin a atteint ce stade, vous pouvez surmonter toutes les tribulations.

Tout à fait ! C’est très bien dit ! Marchons sur notre chemin avec droiture, étudions davantage le Fa et faisons en sorte qu’il remplisse chaque cellule de notre corps, pour que le Maître s’inquiète moins pour nous.

Traduit de l’anglais