(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

Depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2001, j’ai publié de nombreux articles clarifiant la vérité et validant le Fa dans ma ville natale avant d’immigrer au Canada. Ma capacité à écrire et à publier des articles dans des journaux et des magazines a été renforcée avec l’aide du Fa. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai acquis une grande confiance dans la rédaction d’articles.

Néanmoins, après avoir immigré au Canada il y a environ sept ans, ma confiance en moi a diminué en raison de mon manque d’aptitude à écrire en anglais. Cependant, après avoir vu de nombreux magazines en langue persane à Vancouver, j’ai été encouragée à reprendre la rédaction d’articles de clarification de la vérité et d’articles sur Shen Yun dans ma langue maternelle.

Vaincre la peur

C’était plus facile à dire qu’à faire, car je ne connaissais pas encore le processus de publication au Canada. On m’a également dit qu’il fallait probablement payer beaucoup d’argent pour faire publier quoi que ce soit. La peur et l’inquiétude financière ont été mes premiers obstacles pour commencer à écrire et à promouvoir les spectacles de Shen Yun dans les publications de Vancouver. Cependant, lorsque le coordinateur de Falun Dafa de Vancouver m’a dit que l’éditeur des tracts de Shen Yun à Vancouver était persan, j’ai repris confiance et j’ai compris que je pouvais à nouveau écrire.

À mon avis, tout cela s’est produit grâce aux arrangements du Maître, afin que je puisse identifier l’attachement à la peur et ensuite essayer de l’éliminer.

Le Maître a dit :

« Car dès que vous êtes effrayé, la peur est dans votre esprit, n’est-ce pas une forme d’attachement ? Quand votre attachement apparaît, ne doit-il pas être enlevé ? Plus vous aurez peur, plus cela ressemblera à une maladie, il faut absolument éliminer cet attachement ; on vous amènera à en tirer une leçon pour débarrasser votre esprit de la peur et vous permettre d’élever votre niveau. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

La volonté de lutter contre de nouvelles difficultés

Participer aux cours de formation pour la promotion de Shen Yun et pour vendre des billets aux guichets de Shen Yun, en plus des nombreuses lectures sur le site web de Shen Yun et dans The Epoch Times, m’ont aidée à réaliser qu’il y a des conditions requises pour promouvoir Shen Yun.

Lorsque j’ai voulu écrire le premier article, une autre préoccupation m’est venue à l’esprit : que dirais-je si on me demandait pourquoi je fais la promotion d’un spectacle d’une autre culture plutôt que de la culture persane ? L’inquiétude s’est à nouveau manifestée et a abouti exactement à ce que j’avais prédit : les rédacteurs en chef des magazines m’ont posé cette question-là.

En regardant à l’intérieur, j’ai réalisé que je n’avais pas assez confiance en moi et que je n’étais pas prête à affronter de nouvelles difficultés ; cependant, je ne devais pas cesser de faire ce que je devais faire, car cela permettait de sauver des gens. J’ai corrigé mes pensées et j’ai eu la certitude que si les éditeurs publiaient mes articles, ils recevraient bénédictions et vertus.

Lorsque mon premier article a été publié, j’ai compris que c’était possible.

Participer à la vente des billets de Shen Yun m’a permis d’accroître ma force et ma bienveillance en considérant ce spectacle du point de vue d’un non-pratiquant. J’ai appris quelles étaient les préoccupations des gens, les questions qu’ils se posaient et ce qui les avait convaincus à voir le spectacle. Par la suite, j’ai commencé à écrire fréquemment pour diverses publications.

S’adresser aux éditeurs de Toronto

Lorsque ma famille et moi sommes arrivés à Toronto, je ne connaissais pas les éditeurs et les médias de cette ville commerciale, mais j’ai pu retrouver ma pensée droite plus rapidement et adopter plus facilement un point de vue positif. J’ai réalisé que je devais communiquer davantage et rencontrer les éditeurs de magazines en personne afin d’avoir un impact plus important. J’ai donc décidé de communiquer directement avec les éditeurs de magazines.

Après avoir passé en revue les médias et les publications en langue persane, j’ai commencé à leur parler de Shen Yun. Je me suis dit qu’ils avaient probablement vu de nombreuses publicités écrites en anglais pour ces beaux spectacles dans le passé, mais qu’ils ne savaient peut-être pas encore exactement ce que ces spectacles représentaient et qu’ils n’y avaient donc pas prêté beaucoup d’attention. Après avoir discuté avec plusieurs personnes, je me suis rendu compte que mon intuition était la bonne.

J’ai contacté plusieurs publications par téléphone et j’ai découvert qu’elles facturaient des frais importants pour l’impression de chaque article. J’étais déçue, mais je me suis rappelé que les grandes choses exigent de la persévérance et des efforts.

J’ai contacté le directeur de l’une des meilleures publications de Toronto. Il possédait le magazine le plus populaire et les médias vidéo et télévisuels en langue persane à Toronto. Il n’a pas été difficile de prendre rendez-vous avec son bureau.

Surmonter les tempêtes et trouver un éditeur de renom

C’était par une froide et tumultueuse journée d’hiver. J’ai fait une partie du trajet en bus. Lorsque je suis descendue à la première station de bus, je tremblais de froid. Mes mains étaient gelées et je ne pouvais même pas utiliser mon téléphone portable pour trouver le numéro du bus suivant. J’ai hésité un moment et je me suis demandé si je ne devrais pas retourner chez moi. Je ne connaissais pas le chemin et j’étais gelée. J’ai attendu un moment à la gare routière pour décider si je devais ou non reporter mon rendez-vous jusqu’à ce que le temps s’améliore. C’était comme une lutte entre des pensées droites et des pensées erronées. Finalement, les pensées droites l’ont emporté. Je me suis dit d’être forte, d’aller de l’avant, de ne pas m’inquiéter et de m’en remettre au Maître bienveillant.

Je pouvais à peine utiliser mon téléphone portable pour trouver les bonnes directions, et quand j’ai pensé que je ne pouvais plus supporter le froid, le bus est arrivé. J’ai avancé ainsi tout au long de la journée, malgré la pluie glacée, sans parapluie. J’ai tiré mon chapeau sur ma tête, je ne voulais pas enlever mes gants, mais j’ai dû le faire. J’ai fait plusieurs fois le tour du bureau du journal avant de trouver l’entrée et la porte. Enfin, j’ai atteint ma destination.

Pour moi, c’était comme arriver dans un endroit paisible et magnifique après avoir traversé beaucoup d'épreuves.

Je ne pouvais pas imaginer que les responsables de la publication et des médias télévisés, un couple marié, accueilleraient Shen Yun avec autant d’enthousiasme. Ils ont accepté le tract avec reconnaissance, puis ont suggéré qu’ils pourraient annoncer des informations sur le Falun Dafa. Ils ont accepté tout ce que j’ai proposé. Ce sont des âmes nobles et des personnes fortes.

L’amitié s’approfondit et s’épanouit et l’éditeur qui soutient le Falun Dafa a été béni

Dès lors, cette amitié a pris une tournure plus importante et a conduit à la publication chaque année d’un grand nombre d’articles validant le Fa, clarifiant la vérité et promouvant Shen Yun. Ces articles, dans leurs diverses publications et médias, ont joué un rôle important dans la présentation de Shen Yun aux communautés iranienne et persane.

Lors de l’un des festivals du Nouvel An persan de Nowruz cette année, où nous présentions les représentations de Shen Yun au Canada, le couple de responsables des médias est venu nous rendre visite afin de rédiger un rapport pour leurs médias. Ils sont restés au stand pendant un certain temps et ont été très heureux de voir le stand de Shen Yun et d’autres pratiquants de Falun Dafa. La femme s’est rendue à de nombreux autres stands persans et leur a demandé de venir au stand de Shen Yun et d’acheter des billets. Elle a fait l’éloge des spectacles de Shen Yun dans tous les stands qu’elle a visités et leur a dit que tout le monde devrait voir ce spectacle au moins une fois.

Ensuite, elle est venue me voir et m’a suggéré d’aller voir les propriétaires d’autres stands. La directrice du magazine m’a ensuite présentée à son amie d’un autre stand et l’a fortement encouragée à voir Shen Yun au moins une fois.

Pendant toute la période de l’épidémie du virus COVID-19 à Toronto, lorsque la plupart des magazines ont été contraints de fermer et de cesser de paraître, ce magazine, qui a toujours soutenu Shen Yun et le Falun Dafa, a été l’un des rares à paraître régulièrement. Les gens recevaient les magazines dans les magasins, les bureaux et diverses organisations de langue persane. Ils ont pu publier sans interruption. La stabilité de leur prospérité était un signe des bénédictions qu’ils avaient reçues de leur soutien à Shen Yun et au Falun Dafa.

La coopération des pratiquants est la clé du succès

Notre stand de Shen Yun aux fêtes du Nouvel An persan a eu un impact important et positif, et de nombreuses personnes ont appris ce qu’était Shen Yun. Nous avons vendu de nombreux billets et distribué de nombreux dépliants aux Persans. Cependant, je pense que le succès de notre stand de Shen Yun est dû à la grande coopération de tous les pratiquants impliqués. Nous avons tous coopéré de manière positive, respectueuse et très utile au stand persan de Shen Yun. J’ai envisagé la coopération avec mes compagnons de cultivation qui ont vendu des billets et présenté Shen Yun au stand de façon très positive, car je savais que le travail de chacun était précieux. Au lieu de penser aux défauts des autres, j’ai regardé leurs points positifs.

Tout le temps que j’ai passé à vendre des billets, à distribuer des prospectus ou à parler de Shen Yun aux gens, j’ai essayé de garder l’intention et la pensée du salut des autres et j’ai émis la pensée droite dans mon esprit. En outre, je n’ai jamais diminué l’étude du Fa et la pratique des exercices pendant la période de vente des billets.

La plupart des Persans qui sont venus apprendre ou acheter des billets pour Shen Yun avaient déjà vu des publicités dans différents médias. Comme les Persans respectent et apprécient les médias persans, j’ai compris que les pratiquants persans avaient des responsabilités de haut niveau dans ce domaine.

En outre, j’ai appris comment les articles publiés pouvaient être fiables et acceptés par les gens. J’ai également réalisé que d’autres pratiquants de différentes nationalités qui vivent au Canada et ont une communauté ici devraient commencer à promouvoir Shen Yun dans leur propre langue.

Les Persans ont accepté et fait confiance aux documents rédigés dans leur propre langue et se sont sentis heureux et satisfaits. Par conséquent, nous avons fait en sorte qu’il y ait au moins un ou deux pratiquants chinois au stand de Shen Yun à chaque période de travail pendant les événements persans, afin que les gens aient toujours la possibilité d’en apprendre davantage sur Shen Yun dans leur propre langue. La coopération et le soutien entre les pratiquants persans et les pratiquants chinois ont été excellents.

Le Maître a dit :

« Les disciples de Dafa pendant la rectification de la loi en tant que corps entier s’ils peuvent se coordonner la puissance de la loi sera très grande. » (« Enseignement du Fa au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 »)

Amélioration constante des articles de promotion de Shen Yun

Je me suis rendu compte que de nombreux Iraniens pensaient que Shen Yun était un spectacle chinois originaire de Chine. Ils avaient vu les publicités de Shen Yun, mais ils n’en comprenaient pas l’importance ni l’objectif. Ils avaient donc vraiment besoin d’entendre la vérité en face à face et en détail. Cette expérience m’a aidée à rédiger les articles, car je répondais à toutes les questions que les gens me posaient aux guichets.

Au début, mes articles étaient imprimés dans un format simple et en noir et blanc, mais je savais que la beauté de Shen Yun ne serait pas pleinement perçue de cette manière. Ensuite, j’ai parlé au rédacteur en chef du magazine, et les articles suivants ont été en couleur et bien mis en page.

Pour que les gens puissent lire des choses différentes et intéressantes sur Shen Yun à chaque fois et ne pas répéter le contenu, j’ai passé du temps à traduire le contenu de The Epoch Times. J’ai ajouté une partie de ce contenu aux articles en persan, de sorte que chaque article, et même les photos, était différent, ce qui permettait à chaque article de présenter un aspect différent de Shen Yun.

J’ai ensuite réalisé que le fait de partager les opinions d’Iraniens qui avaient déjà vu le spectacle et avaient été interviewés à cette occasion pourrait être efficace pour motiver d’autres Iraniens à aller voir le spectacle. Je sais que de nombreux persanophones du monde entier ont vu Shen Yun. J’ai donc préparé des articles sur ce sujet, afin que d’autres persanophones puissent plus facilement s’y identifier et sentir que ce spectacle leur était également destiné.

Comme nous sommes les représentants de nos propres races, je pense qu’il est très efficace d’imprimer des dépliants, des articles et des interviews dans différentes langues et de les promouvoir auprès des pratiquants qui appartiennent à ces groupes de personnes.

Associer Shen Yun à ce qu’il y a de meilleur

Une autre question importante dont j’ai pris conscience est que Shen Yun se situe au plus haut niveau et que nous devrions donc installer nos stands dans les meilleurs endroits et lors des meilleurs événements, en particulier dans les endroits susceptibles de toucher des personnes riches et influentes. Par conséquent, dépenser pour la promotion de Shen Yun de cette manière se traduira par plus de bénéfices, en vendant des billets aux personnes aux échelons supérieurs de la société. Chaque fois que nous avons payé un droit d’entrée pour un stand dans un lieu et un événement de qualité et de haut niveau, nous avons été largement dédommagés de ce droit d’entrée.

Je suis sûre que toutes ces réalisations sont attribuables à l’aide de notre Maître bienveillant et à la bonne coopération et aux efforts de tous les pratiquants.

Il s’agit là de mes expériences personnelles et de ma compréhension à mon niveau de cultivation actuel. Veuillez me corriger s’il y a matière à amélioration.

Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

(Présenté lors de la Conférence de partage d’expériences de cultivation au Canada 2023)

Traduit de l’anglais