(Minghui.org) Au début du mois d’août 2023, une habitante de 58 ans de la ville de Huludao, dans la province du Liaoning, a été admise à la deuxième prison pour femmes de la province du Liaoning, après avoir perdu son appel contre une condamnation à trois ans et demi de prison pour sa pratique du Falun Gong, une méthode de méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Le 17 mars 2022, Mme Li Guihua a été arrêtée, puis relâchée en raison de l’épidémie locale de la COVID-19. Le 11 janvier 2023, elle a été de nouveau placée en détention et le 28 avril, elle a été condamnée à une peine de prison. On ne sait pas exactement quand sa peine de prison a commencé.

Détails de l’arrestation et de la poursuite judiciaire

Mme Li a développé un grave problème de digestion en 1992 et souffrait constamment de ballonnements d’estomac. Il y a quelques années, elle a entendu parler des bienfaits du Falun Gong pour la santé et s’est mise à pratiquer. Peu de temps après, elle s’est rétablie.

Le 17 mars 2022, Mme Li et un autre pratiquant de Falun Gong, M. Gao Zuokui, ont été arrêtés quand quelqu’un a signalé qu’ils donnaient des documents d’information sur le Falun Gong à des villageois. En raison de la pandémie locale, le centre de détention de la ville de Huludao a refusé de les admettre et ils ont été libérés. Pour éviter d’être à nouveau arrêtés, les deux pratiquants ont vécu loin de chez eux, et ont été inscrits sur la liste des personnes recherchées par la police.

Le 11 janvier 2023, alors que M. Gao était toujours en fuite, Mme Li a été arrêtée chez sa fille et emmenée au centre de détention de la ville de Huludao. Le procureur Long Dan du parquet du district de Lianshan l’a inculpée et a porté son affaire devant le tribunal du district de Lianshan.

Le 28 avril 2023, Mme Li a comparu devant le tribunal. Le procureur Long l’a accusée de « saper l’application de la loi avec une organisation sectaire », le prétexte habituel utilisé pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong. Mais il n’a fourni aucune preuve à l’appui de cette accusation. Il est aussi resté silencieux lorsque les défenseurs de la famille de Mme Li ont déclaré que jamais une loi chinoise n’avait identifié le Falun Gong comme secte.

Les défenseurs de la famille de Mme Li ont souligné qu’en tant que simple citoyenne, elle n’avait pas le pouvoir de saper l’application de la loi, car seuls les détenteurs du pouvoir ont le pouvoir d’influencer l’application de la loi. Les défenseurs de la famille ont aussi souligné que le procureur n’avait présenté aucune preuve montrant quelle organisation sectaire Mme Li aurait utilisée pour saper l’application de la loi ou pour causer des dommages à un individu ou à la société dans son ensemble. Ils ont déclaré que si le procureur ne pouvait répondre à aucune de ces questions, l’accusation n’était pas valable.

Les 30 vidéos et documents préparés par les défenseurs de la famille de Mme Li ont été confisqués par le juge Zhang Liang, sous prétexte qu’il s’agissait de matériel promotionnel du Falun Gong.

Après la déclaration finale du procureur Long : « Les faits du crime sont clairs et les preuves sont solides et suffisantes », le juge a ajourné l’audience vers midi. Deux heures plus tard, il a annoncé que Mme Li était condamnée à une peine de trois ans et demi à une amende de 10 000 yuans. La famille de Mme Li a soupçonné que le verdict avait déjà été déterminé avant le procès. Le 25 juin, elle a fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Huludao, qui a décidé de maintenir le verdict initial.

Voir aussi :

Une longue maladie disparaît avec la pratique du Falun Gong, une femme du Liaoning est condamnée pour avoir défendu sa croyance

Traduit de l’anglais