(Minghui.org) En décembre dernier, la province du Gansu a connu un tremblement de terre dévastateur et de nombreuses personnes sont mortes. Ceux qui ont survécu ont souffert de la faim et de températures glaciales (- 15 ° C). Je me suis senti très triste quand j’ai appris la nouvelle et je me suis demandé combien de ces personnes avaient appris les faits concernant le Falun Dafa. Je me suis demandé si les personnes décédées auraient pu être sauvées si elles avaient appris la vérité.

« La rectification de Fa est dans sa toute dernière phase », ai-je pensé. « Et si une catastrophe similaire se produisait dans ma ville ? Si c’était le cas, ceux qui ne connaissent pas encore les faits ne périraient-ils pas tous ? »

J’ai pensé : « Nous devons nous dépêcher d’expliquer les faits concernant Dafa à plus de gens et distribuer plus de documents clarifiant la vérité. » C’est alors que ces mots me sont venus à l’esprit : « Tu ne peux pas regarder les gens mourir sans essayer de les sauver. » J’ai été choqué et un frisson m’a parcouru l’échine. J’ai reconnu ces mots.

Il y a deux ans, j’ai fait un rêve saisissant dans lequel un rouleau descendait du ciel et se déployait. Il montrait un paysage, une rivière et de nombreuses personnes. J’ai vu que les personnes figurant sur le tableau étaient toutes vivantes.

Dans le tableau, en aval de la rivière, l’eau était peu profonde et claire. Le soleil brillait et de nombreuses personnes menaient une vie paisible le long de la rivière — adultes et enfants, vieux et jeunes. Certains étaient en groupe, d’autres avec leur famille ; certains étaient en couple, d’autres étaient célibataires. Certains étaient des personnes âgées, d’autres des érudits en robe blanche, tenant des éventails de plumes et portant des couvre-chefs, d’autres encore des fermiers en haillons travaillant dans les champs, d’autres des vendeurs colportant leurs marchandises dans les rues. Certains lisaient ou écrivaient, d’autres écoutaient de la musique. Certains buvaient du thé ou du vin, d’autres faisaient des barbecues. Certains dansaient, d’autres faisaient du tai-chi.

Il y avait aussi quelques personnes qui semblaient avoir le cœur brisé. Elles peignaient leurs cheveux au bord de la rivière, avec un air triste et désolé. Des hommes d’affaires en costume-cravate participaient à des réunions ou signaient des contrats, tandis que certaines personnes âgées récitaient des poèmes ou peignaient. Certains étaient occidentaux et regardaient des opéras dans de grands théâtres, et il y avait des enfants qui nageaient et jouaient joyeusement dans l’eau. Hommes et femmes, jeunes et vieux, de tous horizons, à toutes les époques de l’histoire, en Chine et à l’étranger, chacun vivait dans son propre monde et profitait de ce qu’il avait.

En regardant d’un angle plus élevé, j’ai vu que la rivière traversait un canyon large et profond. Dans le coude amont du canyon, non loin de la rivière, j’ai vu des eaux de crue sombres se déchaîner derrière un barrage. Le mur du barrage commençait à se fissurer sérieusement et semblait sur le point de s’effondrer à tout moment. Les gens en aval de la rivière ne pouvaient pas voir le désastre à venir.

En voyant tout cela dans mon rêve, je suis devenu très inquiet, pensant que je devais dire à toutes ces personnes en aval d’évacuer la zone immédiatement. J’ai crié à tue-tête, mais ils ne m’entendaient pas. Soudain, j’ai vu quelqu’un en haut d’une montagne surplombant le canyon, qui criait fort : « Courez ! Courez vite ! » Il utilisait un haut-parleur et criait fort.

J’ai alors remarqué que j’avais aussi un haut-parleur dans la main et j’ai crié. Mais ma voix était trop petite et les gens ne m’entendaient toujours pas. Dans mon rêve, je me suis dit : « Je dois utiliser un haut-parleur plus grand. » J’ai donc dépensé toutes mes économies pour acheter un gigantesque haut-parleur qui ressemblait à un canon. Cette fois-ci, ça a marché, et on aurait dit que certaines personnes m’avaient entendu et s’étaient retournées pour regarder dans ma direction. Certains ne savaient pas trop quoi faire et regardaient autour d’eux, tandis que d’autres partaient.

Voyant que cela fonctionnait, j’ai voulu d’autres grosses enceintes, j’ai donc vendu ma maison, ma voiture et d’autres biens en échange d’autres enceintes gigantesques et, avec beaucoup d’efforts, je les ai déplacées jusqu’au sommet du canyon. Ma voix était rauque à force de crier et, d’une manière ou d’une autre, les haut-parleurs se sont mis à fonctionner automatiquement.

À ce moment-là, la seule chose à laquelle je pensais était de sauver ces gens. Tout à coup, de nombreuses personnes sont apparues autour de moi au sommet du canyon, et d’autres personnes ont commencé à apparaître par deux ou trois au sommet d’autres pics, et elles criaient également aux personnes en bas en grand danger : « Courez ! Courez vite ! » Certains des haut-parleurs qu’ils utilisaient étaient encore plus grands que les miens.

Soudain, le barrage s’est effondré et un torrent d’eau s’est déversé, emportant une grande partie du sommet au détour du canyon. Les gens qui s’amusaient tout à l’heure se sont mis à courir pour sauver leur vie, en criant : « Une inondation arrive ! Courez ! Courez vite ! »

Certaines personnes étaient en état de choc et ne pouvaient plus bouger, tandis que d’autres s’agenouillaient pour prier. Voyant qu’il n’y avait aucun espoir de s’échapper, certaines personnes ont joint leurs mains et se sont assises les jambes croisées pour méditer. Les enfants étaient terrifiés et criaient très fort.

À ce moment critique, je me suis souvenu que j’étais un disciple de Dafa. J’ai donc supplié le Maître de m’aider et j’ai crié fort à tous ces gens pour qu’ils se souviennent : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

Tout à coup, les gens autour de moi se sont tous joints à moi, en criant bruyamment : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

J’ai vu certaines personnes dans l’eau en crue être sauvées par des halos dorés comme des ballons, mais la plupart des gens ont péri et ont été emportés par les flots. Il faisait nuit et froid, et l’eau avait une forte odeur désagréable.

Puis le rouleau de peinture s’est enroulé et je me suis réveillé de mon rêve. Il m’a fallu un certain temps pour me calmer. Quelques mots m’ont traversé l’esprit : « Tu ne peux pas regarder les gens mourir sans essayer de les sauver. »

Bien que deux ans se soient écoulés depuis que j’ai fait ce rêve, il est encore très présent dans mon esprit.

Les enseignements de Fa du Maître ont des connotations profondes. Après avoir étudié le récent article du Maître intitulé « Restez à l’écart du danger et du mal », j’ai réalisé qu’il nous dit à un certain niveau que tout attachement et sentiment humain est dangereux.

Le Maître a dit :

« Pour ceux qui ont bien cultivé, c’est l’accomplissement du gong et la plénitude parfaite, ils retourneront à leur place dans le nouvel univers, régnant sur leur propre monde céleste. Ceux qui n’ont pas réussi dans leur cultivation, qui ont rompu leur serment, qui ont commis des crimes envers Dafa, honoreront les promesses qu’ils ont faites avec leur vie ! » (« La cultivation et pratique dans Dafa est une affaire sérieuse »)

J’ai réalisé qu’il n’y a qu’une seule voie pour les disciples de Dafa de la période de la rectification de Fa, qui est d’atteindre la plénitude parfaite ; sinon, nous risquons d’être complètement détruits.

Il existe des critères stricts pour les disciples de Dafa de la période de la rectification de Fa. Si nous respectons ces critères, le Maître nous accordera de grandes et puissantes vertus. Si nous ne les respectons pas, nous devrons supporter d’immenses péchés.

J’ai réalisé que l’une des raisons pour lesquelles le Maître nous a dit de bien faire les trois choses est de nous sauver nous-mêmes. Si nous ne parvenons pas à cultiver véritablement dans Dafa, nous ne nous chérissons pas, mais nous nous faisons du mal et nous nous détruisons. Si nous ne parvenons pas à atteindre les critères requis, nous n’aurons aucun moyen ni aucune possibilité de rembourser la perte. On ne peut rembourser les dettes qu’avec sa vie, parce qu’il n’y a que cette seule occasion de cultivation pour nous dans cette période historique unique à travers l’histoire. Il ne s’agit pas d’une question de miséricorde ou non, mais d’un principe universel, ainsi que de notre propre choix original.

À la fin, la façon dont chaque disciple de Dafa a marché sur le chemin de sa cultivation et a accompli ses vœux sera examinée ; il n’y a pas de marge de manœuvre. Ceux qui n’auront pas atteint le critère devront faire face à de profonds regrets, à la douleur, au désespoir et au péril.

J’ai réfléchi à la façon dont je m’étais relâché au cours des six derniers mois. J’étais attaché au confort, accro à mon téléphone portable et à l’internet, aux achats en ligne, à la grasse matinée, au basket-ball, etc. Et pourtant, j’essayais de couvrir mes attachements et de me tromper moi-même et les autres. Je me suis senti complètement choqué par le danger imminent que j’avais provoqué chez moi.

Le Maître nous a donné à maintes reprises des occasions de nous corriger. Je me suis senti tellement honteux de ne pas les avoir prises au sérieux. Oui, je fais les trois choses, mais je ne les ai pas faites de tout cœur et de manière cohérente. Nous sommes maintenant au moment le plus crucial, et si je continue à faire preuve de confusion et à ne pas respecter les critères, il sera vraiment trop tard. J’ai maintenant compris que je devais me ressaisir, me cultiver avec diligence et me rectifier selon les principes du Fa, avant qu’il ne soit trop tard.

Traduit de l’anglais