(Minghui.org) J’ai lu des textes bouddhistes avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa en 1996, mais les enseignements de Dafa ont vraiment résonné en moi. J’ai senti que j’avais trouvé une véritable voie de cultivation, j’ai donc lu le Fa (les enseignements) et pratiqué les exercices avec assiduité.

Six mois après avoir commencé à pratiquer, les gonflements et la douleur sévères de ma polyarthrite rhumatoïde ont disparu. Le Falun Dafa m’a rendu la santé et j’ai compris pourquoi nous sommes dans ce monde et comment cultiver.

Prendre les intérêts personnels avec légèreté

Je trouve souvent de l’argent dans les poches des uniformes lorsque je les repasse. S’il s’agit d’une petite somme, je la remets dans la poche et la couds. Lorsque le propriétaire récupère son uniforme, il peut ouvrir les coutures et trouver l’argent à l’intérieur.

Lorsque je découvre des sommes plus importantes, comme 20 ou 50 yuans, je remets l’argent à mon supérieur hiérarchique, accompagné d’une description du vêtement dans lequel il se trouvait. Mes collègues prennent généralement l’argent. Ils achètent des choses comme des snacks avec, mais je refuse toujours quand ils me proposent de les partager avec moi. Les valeurs morales de la société sont en déclin, mais je refuse de suivre le mouvement. Grâce aux conseils de Dafa, je sais ce que je dois faire pour être une bonne personne.

Ma famille possède trois hectares de terre que je loue chaque année à des agriculteurs. Au printemps, la femme de mon frère a demandé à louer nos terres et j’ai accepté. Le locataire paie généralement le propriétaire à l’avance. Comme je louais à un membre de la famille proche, je n’ai pas demandé d’argent et la femme de mon frère ne m’a pas payée. Lorsque je suis allée au champ pour voir quelle culture avait été plantée, j’ai vu qu’il n’était pas encore planté. La femme de mon frère ne m’a pas dit qu’elle n’était plus intéressée par la location de notre terre. J’ai hésité et je me suis demandé si je devais lui demander de payer ou non. J’ai contacté discrètement des agriculteurs que je pensais intéressés par la plantation de ces terres, mais on m’a dit qu’il était trop tard pour planter quoi que ce soit.

Le locataire doit payer pour utiliser le champ, même si sa récolte est mauvaise. Si elle avait décidé de ne pas cultiver la terre, elle aurait dû m’en informer immédiatement afin que je puisse trouver quelqu’un d’autre. Son comportement irresponsable a entraîné une perte financière pour notre famille. Je me suis plainte auprès de la sœur cadette de mon mari et, peu après, les deux sœurs de mon mari sont venues chez moi et m’ont dit : « Belle-sœur, laisse-nous te louer ta terre. Nous sommes ici pour te payer la location. »

Après le décès de mon mari il y a quelques années, j’ai eu du mal à subvenir à mes besoins et à ceux de mon enfant. Les sœurs de mon mari connaissaient ma situation et m’ont proposé leur aide. Cependant, en tant que pratiquante, je dois être attentive aux autres. La terre n’étant plus cultivable, comment pourrais-je prendre leur argent ? Si je le faisais, ma perte ne leur serait-elle pas transférée ? Je leur ai dit : « Merci pour votre gentillesse. Il est trop tard pour planter quoi que ce soit, alors cette année, je ne la louerai à personne. Je me contenterai d’accepter la perte. »

Par la suite, j’ai compris que cet incident avait été organisé pour m’aider à me défaire de mon attachement aux gains matériels, et je ne me suis plus sentie contrariée.

Les pratiquants ne doivent pas profiter des autres. Inversement, lorsque d’autres essaient de profiter des pratiquants, devons-nous les laisser faire tranquillement ou devons-nous nous battre avec eux ? Cela ne concerne-t-il pas la question de la perte et du gain ? Lorsque je me suis souvenue du Fa, je n’en ai plus voulu à la femme de mon frère et je ne lui ai plus parlé de mes pertes financières. Grâce à cet événement, j’ai éliminé mon attachement à l’intérêt personnel, mon ressentiment et ma nature combative. Il s’agissait peut-être d’une dette que je lui devais dans une vie antérieure. Même si ce n’était pas le cas, n’avais-je pas gagné en vertu ?

Rester calme face aux difficultés

La serrure de la porte de notre bureau s’est cassée. Lorsque je l’ai signalé à notre supérieur, il est entré dans une colère noire. « Pourquoi me signalez-vous ce problème ? Vous ne pouvez pas passer le coup de fil vous-même ?! » Selon le règlement, toutes les réparations devaient être signalées par notre superviseur, qui se chargeait de faire réparer la serrure par un entrepreneur, puis de présenter une facture pour réclamer le remboursement des frais. Notre responsabilité était de lui signaler le problème. Malgré son attitude déraisonnable, je suis restée calme et impassible. Mes collègues ont pris ma défense. « Faire réparer une serrure cassée, c’est le travail du patron, nous n’avons aucune autorité. »

Chaque fois que mon supérieur me demande d’effectuer des tâches supplémentaires par rapport à ma description de poste, je m’exécute sans me plaindre. Lorsqu’une collègue n’a pas bien nettoyé la pièce qui lui avait été attribuée, il m’a demandé de le faire. Il peut faire très chaud dans la salle de repassage, c’est pourquoi nous prenons généralement une douche à la fin de notre service. Un jour, alors que je sortais de la zone de douche, mon superviseur m’a arrêtée. « Qui a dit que vous pouviez vous doucher ? » Lorsque je lui ai dit que j’étais la dernière personne et que tout le monde avait fini, il s’est éloigné en silence.

Nous lavions les bottes de pluie portées par les travailleurs extérieurs. Ma collègue avait déjà effectué un premier lavage, de sorte que lorsqu’elles m’ont été envoyées pour le deuxième lavage, elles étaient déjà relativement propres. Il me suffisait de les laver un peu plus pour qu’elles soient d’une propreté acceptable. Pourtant, mon supérieur a jeté un coup d’œil et s’est mis à crier : « Elles ne sont pas propres ! » Malgré sa tentative de pinailler sur mon travail, mon cœur est resté calme. En plus de m’aider à éliminer le karma, mon superviseur me donnait aussi de la vertu, améliorait mon caractère et m’aidait à augmenter mon niveau de cultivation.

C’est au travail que je rencontre le plus de difficultés. Mon supérieur me traite injustement et mes collègues m’en veulent parce que je suis honnête. Si je n’étais pas pratiquante, j’aurais exercé des représailles contre les personnes qui m’ont malmenée, ou j’aurais demandé à être mutée loin de ce superviseur qui me rend la vie difficile.

Le principe du Falun Dafa (Authenticité-Bienveillance-Tolérance) me guide. Je suis déterminée à payer mes dettes karmiques, à éliminer mon karma et à élever mon niveau. Le Maître a supporté la majorité de mes dettes karmiques, ne me laissant qu’une petite partie à endurer. Les tribulations auxquelles j’ai été confrontée m’ont aidée à éliminer mon état d’esprit combatif. Lorsque mon superviseur fait preuve de favoritisme à l’égard des autres, cela m’aide à éliminer mes sentiments de jalousie et d’injustice. Chaque fois qu’il me rend la tâche difficile, je l’endure calmement. Pour retourner dans mon vrai foyer, je sais que je dois souffrir et endurer des épreuves.

Après avoir été témoins du traitement injuste de mon superviseur à mon égard, mes collègues ont commencé à dénoncer cette injustice. Je leur ai expliqué la vérité sur le Falun Dafa et la persécution. Lorsque l’épidémie de COVID-19 a éclaté, certains m’ont dit : « Vous aviez raison. N’est-ce pas le grand désastre dont vous aviez parlé ? »

Clarifier la vérité

J’ai appelé des personnes pour clarifier la vérité par téléphone. J’ai également apposé des autocollants de clarification de la vérité dans des lieux publics, distribué des brochures et clarifié la vérité face à face.

J’ai rencontré une femme qui avait subi l’ablation d’un de ses poumons et souffrait d’une pneumonie grave dans l’autre poumon. Elle avait été autorisée à rentrer chez elle pour le Nouvel An, mais elle avait dû être hospitalisée tard dans la nuit lorsque son état s’était détérioré. Avant qu’elle ne retourne chez elle, je lui ai expliqué que « les auto-immolations de Tiananmen » n’étaient qu’une supercherie. Après avoir appris que son état s’aggravait, j’ai apporté un exemplaire du Zhuan Falun et je lui ai lu le Fa. Elle a demandé le livre et a commencé à le lire.

Quelques jours plus tard, elle m’a joyeusement crié alors que je passais près d’elle : « Je suis guérie ! » Avant de quitter l’hôpital, elle m’a dit : « Je veux vraiment raconter aux gens comment j’ai été guérie en lisant ce livre de Dafa, pour que d’autres puissent en bénéficier. » Elle avait auparavant refusé de démissionner du PCC. Lorsque je lui ai proposé de l’aider à démissionner du PCC, elle a immédiatement accepté.

J’étais en train d’expliquer les faits à une dame âgée lorsque son fils s’est approché et a exigé de savoir de quoi nous parlions. Je lui ai dit : « Je suis en train de dire à votre mère quelque chose de bénéfique. » Il a répondu : « S’agit-il du Falun Dafa ? Je vous dénoncerai si vous continuez ! » Il a sorti son téléphone portable, mais je suis restée calme et j’ai dit : « J’ai la bonne intention de clarifier les faits pour votre mère. Ce ne serait pas bon pour vous si vous me remerciez en me dénonçant aux autorités. » Il m’a dit : « Partez. »

On rencontre toutes sortes de personnes en clarifiant la vérité. Chaque tribulation est une opportunité pour moi d’éliminer mes attachements humains et d’élever mon niveau. Ce n’est qu’en m’assimilant aux enseignements du Fa et en me comportant comme une pratiquante que je peux suivre le chemin tracé par le Maître. Je suis déterminée à bien faire les trois choses, à accomplir ma mission, à accomplir mon vœu sacré et à rentrer chez moi avec le Maître.

Traduit de l’anglais