(Minghui.org) Je suis une pratiquante du Falun Dafa âgée de 65 ans à la retraite. Je cultive depuis vingt ans dans Dafa, et j’ai avancé fermement sur le chemin de la cultivation grâce à la protection compatissante du Maître.

Plus de 200 000 pratiquants de Falun Dafa ont déposé en 2015 des plaintes auprès du Parquet suprême et de la Cour suprême contre Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), pour avoir commis des crimes odieux contre les pratiquants de Falun Dafa. J’ai également déposé une plainte et j’ai aidé de nombreux pratiquants à le faire. Un jour, six fonctionnaires du bureau local de la communauté et du poste de police sont venus chez moi pour s’enquérir de l’affaire. Je n’ai pas eu peur, j’ai expliqué en détail la vérité sur le Falun Dafa et j’ai dissipé leur confusion concernant Dafa et la persécution. Ils sont partis et ne m’ont plus harcelée pendant quelques années.

Cependant, au cours des trois dernières années, les fonctionnaires communautaires ont recommencé à me harceler. Ils sont venus chez moi tous les ans avec des prétextes inventés de toutes pièces pour me demander de fournir ma signature ou de balayer un code avec mon téléphone. J’ai refusé d’obtempérer à toutes leurs demandes. Je savais que je devais vraiment leur clarifier la vérité au sujet du Falun Dafa, car la plupart d’entre eux étaient nouveaux et ne comprenaient pas la vérité. Cependant, je n’avais pas été assidue dans ma cultivation au cours des dernières années, j’avais un fort désir de confort, et je manquais de compassion et de volonté de sauver les gens. Tant que les fonctionnaires ne mentionnaient pas Dafa, je ne le faisais pas non plus. J’ai clarifié la vérité de manière superficielle. En conséquence, leur harcèlement s’est poursuivi pendant quelques années.

Les fonctionnaires communautaires m’ont appelée en avril 2023 et m’ont dit que je devais faire réviser mon attestation de tricycle pour personne handicapée. Cela devait me permettre d’assurer ma prestation d’aide pour les coûts d’essence. J’ai soumis mon formulaire de certification et une responsable de la communauté m’a appelée le lendemain : « Avez-vous des convictions religieuses ? Le poste de police a votre dossier. Tout le monde le sait. » Je lui ai dit que je croyais dans le Falun Dafa et que je le cultivais toujours. Elle a commencé à répéter les calomnies du PCC contre le Falun Dafa, également appelé Falun Gong, mais je l’ai arrêtée : « Falun Dafa est une méthode droite. Il enseigne aux gens à suivre le principe d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance afin d’être de bonnes personnes. La Constitution stipule que les citoyens chinois ont la liberté de croyance. » Elle m’a menacée : « Je signalerai aux autorités centrales que vous pratiquez toujours le Falun Gong. Les autorités centrales ont pour politique que les pratiquants de Falun Gong ne peuvent bénéficier d’aucune aide sociale de l’État. » Puis elle a raccroché le téléphone. Plus tard, j’y ai réfléchi cette nuit-là et soudain, le Fa du Maître m’est revenu à l’esprit :

« Je dis que ce qu’on appelle “naturel” n’existe pas ; rien non plus n’est fortuit. Chaque chose a sa cause. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa en Europe)

Obtenir ou non la prestation complémentaire pour l’essence est une question triviale. Cependant, les fonctionnaires de la communauté étaient tous nouveaux et la plupart d’entre eux ne comprenaient pas la vérité au sujet du Falun Dafa, ce qui risquait de mener à leur perte. Les sauver est important, et c’était l’occasion pour moi de leur clarifier la vérité. J’ai décidé de me rendre au bureau de la communauté.

Le lendemain, j’ai émis la pensée droite et je me suis rendue au bureau de la communauté. Une jeune réceptionniste m’a demandé gentiment si j’avais besoin d’aide. Je lui ai dit calmement : « Des fonctionnaires m’ont dit hier que je ne pouvais pas recevoir l’allocation d’invalidité que j’ai reçue dans le passé juste parce que je suis une pratiquante de Falun Dafa. Je voudrais savoir quand cette mesure a été prise. » Après avoir entendu cela, une demi-douzaine de fonctionnaires sont immédiatement venus à moi et ont commencé à calomnier le Falun Dafa, en utilisant la propagande et l’endoctrinement qui leur ont été inculqués par le PCC. La dame qui venait de me parler gentiment est devenue si furieuse et si bruyante que son beau visage s’est déformé. Je suis également devenue sérieuse, je l’ai regardée dans les yeux et je lui ai dit d’une voix calme, mais digne : « Veuillez faire attention à votre comportement ! Je suis une résidente de la communauté, et vous êtes une fonctionnaire de la communauté qui a pour mission d’aider les résidents. Qu’y a-t-il de mal à ce que je pose une question sur la réglementation ? Pourquoi êtes-vous si accusatrice ? » Elle a baissé la tête et n’a plus osé me regarder.

Une responsable a pris la parole : « Cette mesure (selon laquelle un pratiquant du Falun Dafa ne peut pas bénéficier d’un avantage de l’État) est en place depuis longtemps. Il se peut que la communauté n’ait pas su que vous êtes une pratiquante et qu’elle ne vous ait pas non plus signalée aux autorités centrales. » Elle s’est rendu compte que ce qu’elle venait de dire était inapproprié et a rapidement expliqué : « Ce n’est pas que nous vous ayons dénoncé cette fois-ci. Quelqu’un vous a déjà dénoncé aux autorités et une autorité supérieure nous a demandé de vérifier. Nous lui avons répondu sur la base de ce que vous nous avez dit. » Je lui ai dit : « Je me fiche de l’argent, si cela signifie que je dois mentir sur ma pratique du Falun Dafa. Je suis ici aujourd’hui principalement pour récupérer mes papiers. » Elle m’a dit : « Nous avons déjà soumis votre demande. Si elle nous est renvoyée, je vous la rendrai sans aucun doute et je protégerai vos informations personnelles. »

Je les ai regardés et leur ai dit sereinement : « En fait, vous ne comprenez pas le Falun Dafa. Ce n’est pas comme ce que la propagande du PCC a rapporté à la télévision. Le Falun Dafa est une méthode de cultivation qui fait partie de l’école de Bouddha et qui enseigne aux gens à suivre le principe d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes personnes. Dafa élève les normes morales d’une personne et a donc de grands effets bénéfiques sur la santé. Avant de pratiquer le Falun Dafa, j’étais en mauvaise santé car je souffrais d’anémie, de bronchite, d’hypertension et d’une maladie cardiaque. La maladie cardiaque me torturait tellement que je ne pouvais ni parler ni marcher lorsqu’elle s’est aggravée. Je souffrais même lorsque j’étais allongée dans mon lit, et ma vie était en grand danger. En 2000, le médecin m’a dit que je devais subir un triple pontage cardiaque, ce qui coûterait 150 000 yuans. À cette époque, mon mari et moi avions été licenciés et nos enfants étaient encore à l’école. Nous pouvions à peine couvrir nos dépenses quotidiennes, sans parler du traitement médical nécessaire. Plus tard, j’ai entendu dire que la pratique du Falun Dafa était très efficace pour guérir les maladies, et j’ai donc commencé à pratiquer Dafa. Toutes mes maladies, y compris la maladie cardiaque, ont été guéries et je suis en bonne santé depuis vingt ans. Je n’ai jamais pris de médicaments depuis lors. Est-ce que j’ai l’air d’une personne malade maintenant ? »

J’ai poursuivi : « Dafa nous enseigne à être de bonnes personnes. À une époque, ma communauté avait besoin d’un travail bénévole et le chef de la communauté ne m’a pas demandé d’y participer en raison de mon handicap. Mais depuis lors, j’ai participé bénévolement à ce travail chaque fois. Je me suis dit que je devais faire de mon mieux pour aider la société, car je bénéficiais de l’aide de l’État pour les personnes à faibles revenus. Dès que mes enfants ont obtenu leur diplôme, j’ai immédiatement cessé de tirer profit de cette aide afin de réduire la charge pour la société, même s’il était encore difficile de subvenir à mes besoins et que nous devions encore rembourser les prêts étudiants de mes enfants. La communauté connaissait ma situation et m’a appelée plusieurs fois pour essayer de me convaincre de ne pas me retirer de l’aide. Je leur ai dit que ma vie n’était plus aussi difficile qu’avant et que la société devrait utiliser les fonds pour aider les personnes qui avaient une vie encore plus difficile. »

Je leur ai dit que j’avais même acheté un tricycle et que je l’utilisais comme taxi pour gagner ma vie. Le gouvernement n’autorisait pas l’utilisation de tricycles à titre de taxi ; les personnes handicapées se sont donc organisées pour lancer une pétition. Plus tard, les personnes handicapées ont bloqué la route et ont protesté parce que le gouvernement ne les autorisait pas à faire une pétition. Je n’ai pas participé à la pétition ni à la manifestation, car je me souviens toujours de l’enseignement du Maître et je fais de mon mieux pour être une bonne personne, ne causant aucun problème à la société et à la communauté.

Ils m’ont tous écoutée en silence pendant que j’ai poursuivi : « Le gouvernement nous a pris nos tricycles et nous a donné des tricycles pour handicapés. De nombreuses personnes ont continué à percevoir l’indemnité pour l’essence, mais ont vendu les tricycles et ont continué à exploiter leur service de taxi avec des tricycles empruntés. Je n’ai fait aucune de ces choses, car je suis une pratiquante de Falun Dafa. Si je n’avais pas appris le Falun Dafa, je serais comme eux, je poursuivrais mes intérêts personnels. » La responsable a répondu : « Nous n’avons pas dit que les pratiquants de Falun Gong ne sont pas de bons citoyens. » J’ai souligné : « Oui, les pratiquants de Falun Gong sont tous de bonnes personnes. Dafa nous apprend à être de bonnes personnes et à améliorer notre moralité. » Après leur avoir expliqué la vérité sur le Falun Dafa, je suis partie du bureau. La responsable m’a dit à plusieurs reprises : « Si votre formulaire est renvoyé, je vous en informerai. »

En août, les fonctionnaires de la communauté m’ont fait savoir qu’ils devaient certifier à nouveau mon tricycle pour handicapés. Je me suis dit calmement : « Si le bénéfice me revient vraiment, il me sera donné, car nos pratiquants vivent encore parmi les gens de tous les jours et ont besoin d’argent pour faire beaucoup de choses pour sauver les êtres. S’ils ne me le donnent pas, je ne m’y attacherai pas non plus. »

Traduit de l’anglais