(Minghui.org) [Note de l'éditeur] Cette série est une réimpression de la traduction anglaise par The Epoch Times du livre Comment le spectre du communisme dirige le monde, écrit par l'équipe éditoriale des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Table des matières du livre

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction

Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité

Chapitre 2 : Les débuts du communisme en Europe

Chapitre 3 : Meurtres à grande échelle à l’Est

Chapitre 4 : Exporter la révolution

Chapitre 5 : L’infiltration de l’Occident

Chapitre 6 : La révolte contre Dieu

Chapitre 7 : La destruction de la famille

Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique

Chapitre 9 : Le piège économique communiste

Chapitre 10 : L’utilisation du droit à des fins maléfiques

Chapitre 11 : Désacraliser les arts

Chapitre 12 : Le sabotage de l'éducation

Chapitre 13 : S'emparer des médias

Chapitre 14 : La culture populaire – un plaisir décadent

Chapitre 15 : Les racines communistes du terrorisme

Chapitre 16 : Le communisme derrière l'environnementalisme

Chapitre 17 : La mondialisation, outil du communisme

Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Conclusion

Cette partie comprend :

Chapitre 6 : La révolte contre Dieu

Introduction

1. En Orient, une révolte violente contre Dieu

a. Comment l’Union soviétique a détruit les religions orthodoxes par la violence

b. Le Parti communiste chinois détruit la culture et la religion et coupe le lien avec les divinités

2. En Occident  : infiltrer et restreindre les religions

a. Infiltrer la religion

b. Restreindre la religion

3. La théologie perverse du spectre communiste

4. Le chaos religieux

Références

* * *

Chapitre 6 : La révolte contre Dieu

Introduction

Quasiment tous les peuples du monde ont leurs propres mythes et légendes anciens qui décrivent comment l’homme a été créé par les divinités et à l’image de Dieu, et qui posent les fondements de la moralité et de la culture pour ces peuples. Ces traditions offrent un chemin de retour vers le Ciel à ceux qui croient en Dieu. En Orient comme en Occident, il y a des écrits et des légendes qui expliquent comment Nüwa et Jéhovah ont créé leur peuple.

Les divinités enjoignent l’homme à suivre leurs commandements ou être punis. Dans les périodes de décadence morale généralisée, les divinités détruisent les hommes afin de préserver la pureté de l’univers. Beaucoup de races dans le monde ont des légendes qui décrivent de grands déluges détruisant les civilisations. Certaines sont même très détaillées.

À certaines époques, dans le but de maintenir la moralité, des hommes, des êtres éveillés ou des prophètes se réincarnent dans le monde humain pour corriger le cœur des hommes, les empêcher de se laisser détruire, et pour permettre à ces civilisations de se développer et de grandir. Parmi eux, on compte Moïse et Jésus en Occident, Lao Tseu à l’Est, Sakyamuni en Inde et Socrate en Grèce Antique.

L’histoire et la culture humaines aident les gens à comprendre qui sont les Bouddhas, les taos et les divinités, la signification de croire en Dieu et comment pratiquer la cultivation. Les différentes écoles de pratique enseignent à connaître ce qui est droit et ce qui est mauvais, à distinguer la vérité de l’erreur et le bien du mal, et enfin, elles enjoignent l’homme à se préparer au retour du Créateur sur terre, avant la fin du monde, pour être sauvé et emmené au Ciel.

Une fois qu’un peuple coupe le lien qui l’unit à la divinité qui l’a créé, sa moralité se détériore rapidement. C’est ainsi que certaines races ont disparu, comme par exemple la légendaire civilisation d’Atlantis, engloutie sous les mers du jour au lendemain.

En Orient, en particulier en Chine, les croyances sont enracinées dans le cœur des gens par la culture traditionnelle. Il est donc difficile de tromper le peuple chinois et lui faire accepter l’athéisme uniquement par le mensonge. Pour déraciner les 5000 ans de croyances et de culture, le spectre maléfique du communisme a eu recours à une violence à grande échelle pour massacrer les élites qui avaient hérité de la culture traditionnelle, et a par la suite eu recours aux mensonges pour tromper la jeunesse, génération après génération.

En Occident et dans d’autres parties du monde, les religions et les croyances sont l’élément principal qui permet de maintenir le lien entre les hommes et les divinités, et ce sont également des points d’ancrage pour le maintien des standards moraux. Bien que le spectre maléfique du communisme ait échoué à établir la tyrannie communiste à l’Ouest, il est parvenu à la destruction des religions orthodoxes et à la corruption des êtres humains, par le biais du mensonge, de la déviance et de l’infiltration.

1. En Orient, une révolte violente contre Dieu

a. Comment l’Union soviétique a détruit les religions orthodoxes par la violence

Le Manifeste du Parti communiste appelle à la destruction de la famille, de l’Église et de l’État-nation. De façon évidente, éliminer et subvertir les religions est un des buts majeurs du Parti communiste.

En passant de la croyance en Dieu au culte de Satan, Marx savait parfaitement que les divinités et les démons étaient réels. Il savait également qu’un enseignement démoniaque brut serait mal reçu par les gens, en particulier par les croyants. En conséquence, il a appelé à l’athéisme dès le début, en déclarant que « la religion [était] l’opium du peuple » et que « le communisme commence par l’athéisme », etc. [1]

Les gens n’ont pas besoin de vouer un culte au diable. À partir du moment où ils ne croient plus aux divinités, le diable peut les corrompre, s’emparer de leur âme et finalement les traîner en enfer. C’est la raison pour laquelle les partis communistes chantent en chœur : « Il n’y a jamais eu de sauveur dans le monde, / Pas de divinités et ni d’empereur sur qui compter. / Pour qu’existe le bonheur de l’Humanité / C’est sur nous-mêmes que nous devons entièrement compter ! »

Marx a été le théoricien de la condamnation des religions et Lénine a été celui qui a utilisé la machine de l’État pour les attaquer une fois qu’il a eu saisi le pouvoir en 1917. Lénine a eu recours à la violence et à d’intenses pressions pour opprimer les religions orthodoxes et la foi intègre, afin de détourner les gens des divinités.

En 1919, Lénine commence sa vaste campagne d’élimination de la religion sous couvert de vouloir empêcher que les anciennes idées se propagent. En 1922, il passe une résolution secrète stipulant que les biens de valeur, notamment ceux des très riches institutions religieuses, soient gérés « avec la plus implacable des résolutions, ne laissant rien au doute, et de la façon la plus rapide possible ». Il déclare : « Plus grand sera le nombre de représentants du clergé réactionnaire et de la bourgeoisie réactionnaire que l’on parviendra à fusiller à cette occasion, et mieux ce sera, car ce “public” doit justement être éduqué d’une façon telle qu’il n’osera envisager la moindre résistance pour les décennies à venir. » [2]

Pendant une certaine période, une grande quantité de biens d’Église seront pillés, les églises et les monastères seront fermés, un grand nombre de membres du clergé sera emprisonné et des milliers d’entre eux seront exécutés.

Après la mort de Lénine, Staline marche sur ses pas et lance une purge d’une grande cruauté dans les années 30. Hormis les membres du Parti communiste, les intellectuels et les gens associés à la religion sont la cible des purges. Staline lance le Plan quinquennal de l’athéisme. Il déclare qu’une fois le plan terminé, la dernière église aura été fermée, le dernier prêtre aura été anéanti, l’URSS sera devenue une terre fertile pour l’athéisme communiste, et on ne sera plus en mesure d’y trouver la moindre trace de religion.

Selon des estimations de sources conservatrices, pas moins de 42 000 prêtres ont été torturés à mort lors de cette campagne. En 1939, il y avait à peine plus de 100 églises orthodoxes encore ouvertes au public en Union soviétique, alors qu’il y en avait plus de 40 400 avant la prise de pouvoir des soviets. 98 % des églises et monastères orthodoxes du territoire soviétique ont été fermés. Les églises catholiques ont également été éradiquées. Pendant cette période, les élites culturelles et les intellectuels étaient envoyés au goulag ou fusillés.

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, et afin de bénéficier des ressources financières et humaines de l’Église dans la guerre qu’il menait contre l’Allemagne, Staline a donné l’impression de freiner sa persécution des Églises orthodoxe et catholique, suggérant leur possible réhabilitation. En réalité, il avait une intention bien plus basse : il voulait exercer un contrôle strict de celles-ci et les utiliser pour détruire les religions traditionnelles.

Alexis II est promu évêque de l’Église orthodoxe en 1961 et devient cardinal en 1964. Il est Patriarche de Moscou en 1990, peu de temps avant la désintégration de l’URSS. Une fois celle-ci disparue, les archives du KGB ont été ouvertes pour un temps et ont révélé qu’Alexis II travaillait pour le KGB, la police secrète du régime.

Plus tard, Alexis II avoua s’être compromis en étant agent du KGB. Il a ouvertement demandé pardon : « Pour défendre une chose, il était nécessaire d’en donner une autre. N’y a-t-il pas eu d’autres organisations, ou d’autres individus parmi ceux qui portaient la responsabilité, non seulement d’eux-mêmes, mais aussi la responsabilité du sort de milliers d’autres, qui, à cette époque soviétique, n’ont eu d’autres choix que d’agir de la sorte ? À ceux, cependant, pour qui ces compromis, ces silences, cette passivité imposée et ces témoignages forcés de loyauté de la part des représentants de l’Église durant ces années a causé de la souffrance, à ces gens, et pas seulement à Dieu, je demande pardon, compréhension et prières. » [3]

La religion était ainsi devenue un instrument pour endoctriner et tromper le public sous le contrôle du spectre maléfique du communisme.

Le Parti communiste de l’Union soviétique n’a pas limité l’influence de cette religion travestie à son seul territoire, il a aussi étendu son influence néfaste au monde.

b. Le Parti communiste chinois détruit la culture et la religion et coupe le lien avec les divinités

Le PCC détruit la culture traditionnelle chinoise

Bien que la Chine n’ait pas une seule religion pour un seul peuple comme dans d’autres pays, le peuple chinois croit avec ferveur aux divinités et aux bouddhas. La vie religieuse chinoise est unique en son genre : à l’inverse d’autres régions en proie aux conflits interreligieux, le confucianisme, le bouddhisme, le taoïsme, et même des religions occidentales coexistent en paix en Chine. Ces croyances constituent les fondements de la culture traditionnelle chinoise.

Malgré le grand déluge qui a causé la destruction de l’humanité, la Chine a préservé une civilisation entière. Depuis lors, la nation chinoise a continué à se développer. Elle détient le record de longévité avec ses 5000 ans d’histoire et elle a créé une ère de splendeur et de magnificence qui lui a valu l’estime de nombreuses nations. La Chine était appelée « l’Empire céleste ». Sa culture a profondément influencé l’ensemble de l’Asie de l’Est et a amené à la formation d’une sphère civilisationnelle chinoise. L’ouverture de la route de la soie et le succès en Occident des quatre grandes inventions (le papier, le compas, la poudre à canon et l’imprimerie) ont promu une civilisation planétaire et ont influencé le développement de l’Europe et du monde.

La culture et les croyances magnifiques de la Chine ont grandi dans le cœur des Chinois pendant ces 5000 dernières années ; et c’est ce qui en a fait une cible de choix aux yeux du spectre maléfique du communisme. Cependant, plutôt que de simplement tromper le peuple chinois, lui mentir et chercher à le convaincre d’abandonner sa culture et ses croyances traditionnelles de 5000 ans et d’accepter l’idéologie occidentale qu’est le communisme, le PCC a recouru à toutes sortes de tactiques maléfiques pendant des décennies de campagnes politiques. Il a commencé par des massacres violents, puis il a sapé l’essence des religions, persécuté les intellectuels et détruit la culture traditionnelle chinoise, notamment ses biens culturels : l’architecture, les temples, les reliques culturelles, les peintures ancestrales, les curiosités touristiques ancestrales. Le Parti s’est efforcé de couper le lien qui unit l’homme à Dieu pour que soit détruite la culture traditionnelle, et que soit détruite l’humanité.

Tout en saccageant la culture traditionnelle, le PCC a établi une culture du Parti maléfique, par un embrigadement systématique de ceux qu’il n’avait pas tués, et a fait naître et grandir une génération destructrice des traditions. Certains suivent le spectre communiste pour en massacrer d’autres.

Le PCC comprend l’importance des intérêts économiques, de l’endoctrinement politique et de tout ce qui peut aider à manipuler les gens. Les campagnes politiques, les répressions et les massacres se sont répétés et ont fait du PCC des experts en la matière, les préparant à la bataille finale entre le bien et le mal dans le monde humain.

Détruire les fondements de la culture traditionnelle

Les propriétaires et les classes aisées des campagnes, ainsi que les commerçants et les officiels éduqués des villes, représentaient l’élite de la culture traditionnelle chinoise. Ils avaient pour mission de recevoir et de transmettre les traditions de la Chine. Dans les premières années qui ont suivi la prise du pouvoir par le PCC, en 1949, le Parti a utilisé une série de mouvements politiques tels que la campagne pour la réforme de la propriété, la campagne de répression des contre-révolutionnaires, la campagne des Trois-Anti et des Cinq-Anti pour massacrer les propriétaires et les fermiers aisés dans les campagnes, et les capitalistes dans les villes. En saccageant la richesse sociale puis en créant un climat de terreur, le Parti a annihilé les élites, héritières et porteuses de la culture traditionnelle.

Simultanément, par des méthodes « d’ajustements institutionnels » visant la « réforme idéologique » des gens éduqués, c’est-à-dire leur endoctrinement en faveur du matérialisme, de l’athéisme et de la théorie de l’évolution, le PCC a systématiquement lavé le cerveau d’une nouvelle génération d’étudiants, instillant en eux la haine de la culture traditionnelle. Par le biais de ce mouvement anti-droite dans les années 50, les intellectuels réfractaires étaient exilés ou condamnés à être rééduqués dans des camps de travail, et relégués ainsi au plus bas de la société. Le Parti a fait des gens éduqués, qui autrefois guidaient la société et étaient respectés des autres, la cible des moqueries et du ridicule des gens.

À la suite de l’éradication des élites traditionnelles, le processus d’héritage et de transmission de la culture traditionnelle chinoise, qui avaient perduré pendant des générations, a connu une fin brutale. Les jeunes gens des nouvelles générations n’ont plus de culture, ne sont plus sociabilisés ni nourris des traditions par la famille, l’école, la société et le village, et deviennent ainsi des générations sans culture traditionnelle.

À la suite du mouvement anti-droite, que ce soit dans la famille, à l’école ou en société, il n’y avait plus de voix indépendantes. Mais le PCC voulait aller encore plus loin. Les personnes âgées avaient préservé la mémoire de la culture traditionnelle et les témoins physiques de cette culture étaient partout dans le pays, sous la forme d’objets ou de bâtiments anciens. Les valeurs traditionnelles continuaient quand même à exister dans l’art.

Ainsi, en 1966, le PCC lance une campagne de destruction à grande échelle de la culture traditionnelle – la Grande Révolution culturelle. En se servant d’étudiants endoctrinés, ils incitent les adolescents à l’agitation et la rébellion et implémentent la campagne de destruction des quatre « vieilleries » (anciennes idées, anciennes cultures, anciennes coutumes, anciennes habitudes) pour mettre à terre la culture traditionnelle chinoise.

Après la Révolution culturelle, le véritable saccage que répand la campagne de destruction des quatre « vieilleries » est partout en Chine. Les monastères, les temples, les statues et les peintures bouddhistes, les objets d’art et les sites culturels sont complètement détruits. L’essence de la culture chinoise qui avait été héritée et préservée pendant des milliers d’années s’est trouvée irréparablement détruite en un rien de temps.

Avant la Révolution culturelle, il y avait plus de 500 temples et monastères à Pékin. Sur les milliers de grandes et petites villes que compte la Chine, chacune avait ses murs, ses temples ou ses monastères d’époque. Les objets d’art anciens étaient partout. Il suffisait de creuser un peu la terre pour y trouver des objets de l’histoire récente ; en creusant davantage, à un ou deux mètres, ou à dix mètres on trouvait des objets des précédentes dynasties en grand nombre. Pourtant pendant la Révolution culturelle, des quantités importantes de ces objets ont été détruites.

La campagne politique de destruction des quatre « vieilleries » n’a pas seulement causé la perte des sites de pratique, de prière et de cultivation – des sites qui symbolisaient l’harmonie entre les hommes et le Ciel – mais elle a aussi éradiqué dans le cœur des hommes les croyances vertueuses élémentaires, telle que la croyance en l’harmonie entre les hommes et le cosmos. Beaucoup de gens, parce qu’ils pensent que ces croyances sont sans fondement, ne se préoccupent pas forcément de ce genre de choses, mais quand les hommes coupent leurs liens avec les divinités, alors ils perdent en même temps leur protection et se dirigent dangereusement vers l’abîme. À partir de là, ce n’est plus qu’une question de temps avant la destruction.

De plus, pour couper le lien qui unit le peuple chinois à ses ancêtres et ses divinités, le PCC prend l’initiative de maudire les ancêtres des Chinois et de souiller et rejeter la culture traditionnelle. Tous les pays dans le monde rendent généralement hommage à leurs ancêtres et à leurs rois passés et ils accordent de l’importance à leurs traditions. De même, les sages et philosophes de l’histoire chinoise ont laissé en héritage une culture splendide. Cette culture est un trésor qui appartient à la Chine et au monde, et qui mérite le respect des futures générations.

Pourtant, aux yeux du PCC et de ses propagandistes éhontés, l’empereur, les généraux, les érudits et les gens talentueux de la Chine antique ne sont bons à rien. Une telle insulte à l’encontre de ses ancêtres est un fait rare dans l’histoire. Sous la direction du PCC, les Chinois en sont venus à s’opposer à Dieu, à rejeter leurs ancêtres et à détruire leur propre culture, et ils se placent eux-mêmes sur un chemin périlleux.

La persécution des religions

Les croyances religieuses sont un composant vital de la culture traditionnelle chinoise, et le taoïsme, le bouddhisme et le confucianisme, tels que le monde les connait, étaient en harmonie les uns avec les autres tant leurs préceptes étaient élevés. Cela dura pendant des milliers d’années d’histoire chinoise. Plusieurs religions occidentales ont également joué un rôle historique en Chine.

Après la prise de pouvoir violente du PCC en 1949, le Parti a emboîté le pas à l’URSS. D’une part, le PCC a promu l’athéisme et a lancé des attaques idéologiques contre la croyance en Dieu. D’autre part, par le biais de toute une série de mouvements politiques, il a eu recours à des méthodes de violence et de harcèlement pour réprimer, persécuter et éliminer les religions, notamment par le meurtre de ses pratiquants. La persécution de ceux qui suivaient une foi orthodoxe s’est faite de plus en plus intransigeante jusqu’à atteindre des sommets avec le début de la persécution sanglante du Falun Gong en 1999.

À partir de 1949, le PCC a commencé à persécuter les religions de façon systématique et à interdire les rassemblements religieux. Le PCC a brûlé de nombreuses éditions de la Bible ainsi que les écrits de beaucoup d’autres religions. Il exigeait également que les chrétiens, catholiques, taoïstes et bouddhistes soient sévèrement punis, y compris ceux qui s’étaient affiliés aux organisations gouvernementales, et qu’ils se repentent pour leurs soi-disant erreurs. Ceux qui refusaient subissaient un châtiment sévère.

En 1951, le PCC a également déclaré de façon explicite que ceux qui continuaient à assister à des rassemblements religieux seraient exécutés ou emprisonnés à vie. De nombreux moines bouddhistes ont été chassés des temples et contraints à vivre et travailler dans un cadre séculier. Les prêtres catholiques et occidentaux en Chine ont été emprisonnés et torturés. Les prêtres chinois allaient également en prison, et les croyants étaient exécutés ou envoyés dans des camps de travaux forcés. Les prêtres chrétiens et leurs fidèles connaissaient le même sort que les catholiques.

À partir de 1949, plus de 5000 évêques et prêtres catholiques chinois ont été emprisonnés ou exécutés, et seulement quelques centaines d’entre eux en ont réchappé. Certains prêtres étrangers en Chine ont été exécutés, d’autres extradés. Plus de 11 000 catholiques ont été tués. Nombreux étaient les fidèles arrêtés de façon arbitraire ou contraints de payer des amendes exorbitantes. Selon des statistiques incomplètes, sur les quelques premières années de l’accession du PCC au pouvoir, près de 3 millions de fidèles et membres d’organisations religieuses ont été arrêtés ou exécutés.

Comme le Parti communiste de l'Union soviétique, pour renforcer son pouvoir sur la religion, le PCC a mis en place des agences de régulations pour chaque groupe religieux, par exemple l’Association taoïste chinoise, l’Association bouddhiste chinoise, etc. Pour lutter contre les catholiques, le régime a créé l’Association catholique des patriotes chinois, qui est entièrement sous son contrôle. Toutes les associations religieuses étaient appelées à suivre la volonté du Parti, qui contrôlait et « réformait la pensée » de ses adhérents. En même temps, le PCC se servait de ces associations pour commettre des actes que le spectre maléfique ne pouvait pas faire seul : il semait la discorde et corrompait les religions orthodoxes de l’intérieur.

Le PCC a traité le bouddhisme tibétain de la même façon : après avoir envoyé ses armées et occupé le Tibet en 1950, le PCC a commencé une persécution intense du bouddhisme tibétain. Le 14 e Dalaï-Lama a fui le Tibet en 1958 et vit en exil en Inde, ce que le PCC considère comme une rébellion. En mai 1962, le 10e Panchen-Lama soumit au Conseil d’État du PCC un rapport sur le sabotage de la culture tibétaine par le Parti, en particulier les traditions bouddhistes :

« En ce qui concerne l’éradication des statues bouddhistes, des écritures bouddhistes et des stupas bouddhistes, pour le dire clairement, et à l’exception d’un très petit nombre de monastères qui ont pu être protégés, dans les autres monastères et dans les villages du Tibet, dans les petites villes ou les villes des zones agricoles et de pâture, certains cadres Han ont mis un plan d’action sur pied. Nos cadres tibétains se sont mobilisés et parmi les activistes, certaines personnes qui ne parvenaient pas à entendre raison ont joué le rôle d’exécutants de ce plan d’action. Ils ont usurpé le nom des masses et ont parlé au nom des masses. Ils ont généré un déferlement semblable à un raz-de-marée en cherchant à éliminer les statues du Bouddha. Les écritures bouddhistes et les stupas ont été jetés à l’eau, jetés à terre, ont été cassés et fondus. Ils ont saccagé les monastères dans une grande folie destructrice, avec sauvagerie et de façon irrationnelle, ainsi que des autels bouddhistes, des murs de mani et des stupas ; ils ont volé beaucoup d’ornements pris sur les statues du Bouddha et autres choses précieuses des stupas bouddhistes. Parce que le gouvernement ne fait pas de distinction quand il achète des métaux non-ferreux, il s’est retrouvé à acheter beaucoup de statues du Bouddha, de stupas ou de vaisseaux d’offertoires qui ne sont pas des matériaux ferreux, encourageant la destruction de tous ces objets. Le résultat, c’est que certains villages et monastères ont l’air de ne pas avoir été détruits par l’action délibérée de l’homme, mais bel et bien d’avoir été la cible accidentelle de bombardements. Une fois la guerre terminée, regarder les dégâts est insoutenable.

« De plus, ils ont insulté la religion sans le moindre scrupule, en utilisant le Tripitaka comme engrais, et en particulier, ils ont utilisé des images du Bouddha et des sutras bouddhistes pour en faire des chaussures. C’était totalement irrationnel. Puisqu’ils ont fait des choses que même des fous auraient du mal à faire, les gens de toutes les strates étaient complètement sous le choc, leurs émotions étaient dans un état de confusion extrême, ils avaient perdu tout courage et étaient dévastés. Ils criaient alors que leurs larmes coulaient  : “Notre terre a été changée en terre de noirceur”, et autres lamentations pitoyables. » [4]

Avec le début de la Révolution culturelle en 1966, beaucoup de lamas ont dû retourner à la vie civile, et de nombreux et précieux écrits ont été brûlés. En 1976, sur les 2700 temples que comptait le Tibet, il n’en reste plus que huit. Le temple de Jokhang, construit il y a près de 1300 ans – avant la dynastie Tang – et le temple le plus important du Tibet, a également été saccagé durant la Révolution culturelle.

En Chine, l’école de cultivation du taoïsme a une histoire très ancienne. Il y a plus de 2500 ans, Lao Tseu a laissé au monde le Tao De Jing composé de 5000 caractères chinois. C’est l’essence du taoïsme. La renommée du Tao De Jing ne s’est pas limitée aux pays d’Asie ; beaucoup de pays occidentaux l’ont traduit dans leur langue. Pourtant, durant la Révolution culturelle, Lao Tseu a été taxé d’hypocrisie et le Tao De Jing considéré comme de la « superstition féodale ».

L’essence des croyances du confucianisme comprenait la bienveillance, la droiture, la disposition morale à accomplir de bonnes actions, à se conduire de façon correcte avec sagesse et confiance. Confucius a posé les jalons des standards moraux pour des générations entières. Pendant la Révolution culturelle, les rebelles à Pékin ont emmené les gardes rouges à Qufu, le lieu de naissance de Confucius. Ils ont saccagé et brûlé des livres anciens, et cassé des pierres tombales historiques, dont celle de Confucius. En 1974, le PCC lance une autre campagne politique pour « critiquer Lin [Biao], critiquer Confucius ». Le PCC considérait que la pensée traditionnelle de Confucius sur la façon dont on devait vivre et sur les standards moraux à suivre était sans intérêt.

Encore plus brutale et tragique aura été la persécution de juillet 1999 par le dirigeant du Parti de l’époque Jiang Zemin contre le Falun Gong (également appelé Falun Dafa) et ses pratiquants qui cultivent l'authenticité, la bienveillance et la tolérance. De plus, le Parti recourt au vol d’organes sur personnes vivantes sur les pratiquants de Falun Gong, un crime qui n’a jamais existé auparavant sur la planète.

En l’espace d’à peine quelques décennies, le PCC a dévasté plusieurs milliers d’années de culture traditionnelle chinoise, de valeurs morales et de croyances en la cultivation du cœur. Il en résulte un pays où les gens ne croient plus aux divinités, ils se sont détournés de Dieu, ils connaissent un vide spirituel et une corruption des valeurs morales. Ainsi, la société empire de jour en jour.

2. En Occident : infiltrer et restreindre les religions

Le démon du communisme s’est également arrangé pour systématiquement attaquer les croyants dans les pays non communistes. Par le biais du Parti communiste de l’Union soviétique et du PCC, il a utilisé les deux outils que sont l’argent et l’espionnage, sous prétexte « d’échanges religieux », pour infiltrer les institutions religieuses des autres pays, déformer les croyances vraies, introduisant dans les religions les idéologies socialistes et communistes. Cela a amené à ce que les croyants continuent de prier et de pratiquer au sein de religions qui ont été remodelées par le communisme.

a. Infiltrer la religion

Curtis Bowers, le réalisateur du documentaire Agenda – Détruire l’Amérique, révèle que dans un témoignage devant le Congrès en 1953, Manning Johnson, un ancien membre haut placé du Parti communiste, a dit :

« Une fois que la stratégie d’infiltrer les organisations religieuses a été mise en place par le Kremlin, les mécanismes concrets pour parvenir à cette “nouvelle ligne” ont été calqués sur les expériences russes d’infiltration de l’Église au jour le jour, lorsque les communistes ont compris que détruire les religions était beaucoup plus rapide quand on les infiltrait, en y plaçant des agents communistes qui pouvaient mener leurs actions de l’intérieur…

« D’une façon générale, l’idée était de rediriger la pensée cléricale du spirituel vers le matériel et vers le politique. Par politique, bien sûr, il faut entendre la politique de la doctrine communiste de prise du pouvoir. Plutôt que d’insister sur les choses spirituelles, liées à l’âme, la nouvelle voie poussait activement à voir les choses sous un angle qui, finalement, amènerait au programme communiste des “besoins immédiats”. Ces besoins sociaux, bien évidemment, étaient de nature à ce qu’en se battant pour eux, notre société s’en trouverait affaiblie et prête à subir l’assaut de la dernière conquête par les forces communistes. »

Le démon du communisme a en effet agi de la sorte. Par exemple, des marxistes se sont dissimulés et infiltrés dans les églises chrétiennes aux États-Unis. Ils ont commencé à entrer dans les séminaires dans les années 80 et 90 et ont perverti l’enseignement de générations et de générations de prêtres et de pasteurs qui, à leur tour, allaient influencer la religion aux États-Unis.

L’historien bulgare, Momchil Metodiev, à la suite d’importantes recherches dans les archives du Parti communiste bulgare de la période de la guerre froide, est en mesure de montrer que les services secrets des pays communistes de l’Est ont étroitement travaillé avec les comités religieux du Parti pour influencer et infiltrer les organisations religieuses établies. [5]

À l’échelle mondiale, une organisation qui s’est trouvée particulièrement infiltrée par le communisme d’Europe de l’Est a été le Conseil œcuménique des Églises (COE). Créé en 1948, le COE est une organisation interreligieuse chrétienne et mondiale. Ses adhérents incluent diverses Églises reconnues du christianisme et représentent environ 590 millions de personnes réparties dans 150 pays. Ainsi, le COE est une force majeure dans le monde des religions.

Pourtant, le COE a été la première organisation religieuse internationale à accepter des pays communistes parmi ses adhérents (dont l’URSS et ses pays satellites) en pleine guerre froide et a accepté leur soutien financier.

L’infiltration communiste du COE a engrangé des victoires importantes telles que l’élection au poste de président du COE en 1975 de Nikodim, l’évêque de l’église orthodoxe de Leningrad, ou bien le rôle de l’espion communiste bulgare Todor Sabev, qui a officié comme secrétaire général adjoint du COE de 1979 à 1993, soit une influence de plusieurs décennies. L’historien Momchil Metodiev souligne que dans les années 1970, Nikodim menait l’infiltration sur instructions du KGB, et avec le soutien d’évêques et d’agents bulgares. [6]

En se basant sur un document du KGB datant de 1969, l’historien et professeur à l’université de Cambridge, Christopher Andrew, explique que pendant la guerre froide, des représentants importants de l’Église orthodoxe russe auprès du COE travaillaient en secret pour le KGB et exerçaient leur influence sur les opérations et les politiques mises en place par le COE. Un document du KGB datant de 1989, et rendu accessible au public, montre que les représentants de l’Église orthodoxe russe sous contrôle du KGB ont réussi à ce que leurs idées et projets soient repris dans les déclarations publiques du COE. [7]

Si l’on parvient à comprendre comment les communistes des pays de l’Est ont infiltré et manipulé les églises, on comprendra également pourquoi le COE a décidé, contre l’avis de ses adhérents, de financer l’Union nationale africaine du Zimbabwe – Front patriotique (ZANU-PF), en janvier 1980. Le ZANU-PF était un groupe de guérilleros notoires dont on savait qu’ils avaient assassiné des missionnaires et abattu des vols commerciaux.

Le COE a également été infiltré par le PCC par le biais du Conseil chrétien chinois, un instrument du Parti pour contrôler la religion. Le Conseil est le seul représentant officiel de la Chine communiste au COE, et en raison d’influences notamment financières, le COE s’est aligné sur les intérêts du PCC.

Le secrétaire général du COE a fait une visite officielle en Chine début 2018, et a rencontré plusieurs organisations contrôlées par le Parti, dont le Conseil chrétien chinois, le Comité national du Mouvement patriotique des trois autonomies, lié aux Églises protestantes chinoises, et l’Administration aux affaires religieuses du gouvernement. En Chine, le nombre de fidèles des groupes chrétiens non reconnus par le gouvernement (les églises souterraines) est bien plus important que celui des Églises officielles ; pourtant les délégués du COE n’ont pas cherché à les rencontrer, pour ménager Pékin.

b. Restreindre la religion

L’infiltration de l’Occident est généralisée, et la religion a été travestie par des idéologies et des comportements qui sont diffamatoires. Des idées comme la « séparation de l’Église et de l’État » et « le politiquement correct » mises en avant par les communistes, ont été utilisées pour marginaliser et saboter les religions orthodoxes justes.

Les États-Unis sont une nation créée sous la loi de Dieu. Tous les présidents américains, quand ils sont intronisés, posent la main sur la Bible et demandent que Dieu bénisse l’Amérique. De nos jours, quand les gens qui ont une religion critiquent les comportements, les idées et/ou les politiques qui nous éloignent de Dieu, ou quand ils s’opposent à l’avortement ou à l’homosexualité, qui sont interdits par Dieu, alors les communistes américains ou la gauche militante partent à l’offensive. Ils utilisent la « séparation de l’Église et de l’État » pour dire que la religion ne devrait pas faire de politique et ils cherchent à restreindre la volonté de Dieu, ainsi qu’à endommager les règles et les limites du comportement humain que les divinités ont établies.

Pendant des millénaires, les divinités se sont fait connaître à ceux qui ont la foi. Les gens qui ont la foi et ont des croyances justes représentaient la majorité de la société dans le passé et avaient une influence positive considérable sur la moralité sociale. De nos jours, les gens ne peuvent parler de Dieu qu’au sein des églises. En dehors de cela, on ne les laisse pas s’opposer ou critiquer les attaques menées contre les règles que Dieu a laissées pour la conduite des humains. La religion a presque totalement perdu sa fonction de garant de la moralité de la société, engendrant une chute vertigineuse de la moralité aux États-Unis.

Ces dernières années, le politiquement correct a atteint de nouveaux sommets, au point qu’il devient difficile de souhaiter un Joyeux Noël dans un pays fondé sur le christianisme. C’est uniquement le fait de gens qui affirment que ce n’est pas politiquement correct et que cela blesse la sensibilité des non-chrétiens. De plus, quand des gens parlent ouvertement de leurs croyances en Dieu ou du fait qu’ils prient, certains prétendent que c’est discriminatoire envers ceux qui ne croient pas ou qui ont d’autres croyances. En réalité, tout le monde a le droit d’exprimer ses croyances et le respect qu’il porte aux divinités, de la façon qui lui est propre, et cela n’a rien à voir avec de la discrimination.

De nos jours, dans les écoles, les cours qui impliquent l’enseignement de croyances justes et de valeurs traditionnelles ne sont pas autorisés. Les professeurs sont appelés à ne pas parler de Création, car la science n’a pas encore prouvé l’existence de Dieu. La science doit encore prouver que l’athéisme et l’évolution sont justes, pourtant ces théories sont enseignées comme des vérités dans les écoles. Les propos qui attaquent, rejettent ou sont diffamants pour les divinités, en revanche, sont tous protégés et mis en avant sous l’étendard de la liberté d’expression.

L’infiltration de la société par le spectre communiste et la façon dont il restreint et manipule les religions, la culture, l’éducation, le domaine des arts et les lois sont un problème extrêmement complexe et systémique, et sera abordé en détail dans d’autres chapitres.

3. La théologie perverse du spectre communiste

Au siècle dernier, diverses théologies dénaturées ont gagné en crédibilité alors que la pensée communiste balayait le monde des religions, subvertissant le clergé, infiltrant et corrompant doucement les religions orthodoxes. Le clergé s’est fourvoyé en interprétant les écritures selon ses propres fantaisies du moment, en dénaturant les enseignements vertueux que les êtres éveillés avaient laissés aux religions orthodoxes. Dans les années 60 en particulier, la « théologie révolutionnaire », la « théologie de l’espérance », la « théologie politique » et d’autres théologies dénaturées saturées de pensée marxiste ont amené le chaos dans les religions.

De nombreux prêtres d’Amérique latine ont été éduqués dans les séminaires européens au cours du siècle dernier et ont été fortement influencés par les nouvelles théories théologiques apportées par la tendance communiste de l’époque. La « théologie de la libération » a été active au XX e siècle, en Amérique latine durant les années 60 et 80. Son représentant principal était le prêtre péruvien Gustavo Gutiérrez.

Cette théologie introduit directement la lutte des classes et la pensée marxiste dans la religion, et interprète la compassion de Dieu pour l’humanité sous l’angle de la libération des pauvres – ainsi les croyants devraient prendre part à une guerre de classe de façon à ce que les pauvres obtiennent l’égalité. Cette école de pensée a utilisé le commandement donné à Moïse de mener les Juifs hors d’Égypte comme base théologique pour avancer que le christianisme devrait libérer les pauvres.

Cette théologie émergente, qui insiste sur la guerre des classes et l’établissement du socialisme, était très appréciée de Fidel Castro, le chef du Parti communiste de Cuba. Bien que l’Église catholique traditionnelle ait résisté à la prolifération de ces soi-disant théologies nouvelles, le nouveau Pape, élu en 2013, a invité le représentant de la théologie de l’extrême gauche, Gutiérrez, à assister à une conférence de presse au Vatican le 12 mai 2015, en tant qu’invité d’honneur, signalant ainsi au monde entier le soutien et l’acceptation tacite de cette théologie de la libération par l’Église catholique actuelle.

La théologie de la libération a d’abord essaimé en Amérique latine avant de se répandre dans le reste du monde. Dans divers endroits de la planète, de nombreuses théologies similaires sont apparues telles que la « théologie noire de la libération », la « théologie féministe », la « théologie de la mort de Dieu », la « théologie sociale libérale », proche du socialisme sociétal et même la « théologie queer », proche des groupes homosexuels. Ces théologies dénaturées ont grandement perturbé les croyances catholiques, protestantes et les autres croyances orthodoxes dans le monde.

La théologie de la mort de Dieu

Dans les années 70 aux États-Unis, le chef du tristement célèbre Temple du peuple des disciples du Christ (communément appelé le Temple du peuple), qui se disait être la réincarnation de Lénine, était un croyant marxiste qui a fait des enseignements originaux du marxisme-léninisme et de la pensée de Mao Zedong la doctrine de son Temple du peuple. Il prétendait qu’il était aux États -Unis pour permettre l’avènement des idéaux communistes.

Après avoir assassiné le député américain Leo Ryan qui enquêtait sur les zones troubles de la secte, et sachant qu’il lui serait difficile de s’en sortir, il poussa cruellement ses partisans au suicide collectif. Il alla même jusqu’à tuer ceux qui n’étaient pas d’accord pour mourir. Finalement, ce sont 900 personnes qui se sont suicidées ou ont été tuées. La secte a terni l’image des religions, et par effet boomerang, a impacté ceux qui suivent une foi juste dans les religions orthodoxes. Ainsi, l’impact général a été très négatif.

4. Le chaos religieux

L’ouvrage The Naked Communist : 45 Communist Goals, publié en 1958, dresse la liste de 45 cibles aux États-Unis que le communisme veut détruire. Il est troublant de voir que presque tous ces buts sont devenus réalité. Le numéro 27 de la liste dit : « infiltrer les églises et remplacer la religion révélée par la religion “sociale”. Discréditer la Bible […]  » [8]

Dans le domaine de la religion aujourd’hui, les trois religions orthodoxes d’origine – le christianisme, le catholicisme et le judaïsme, qui sont considérés comme les religions révélées – ont été modifiées par le démon, sont contrôlées par le spectre du communisme et ont perdu les fonctions qui étaient les leurs. Les nouvelles dénominations établies sur les principes et les concepts communistes, ou modifiées dans ce sens par le démon sont devenues des promulgations encore plus directes de l’idéologie communiste. Les religions étaient des éléments de référence importants et elles permettaient de maintenir le fonctionnement normal et optimal du quotidien en Occident.

Dans les églises des différentes religions de nos jours, de nombreux évêques et de prêtres promulguent des théologies déviées en même temps qu’ils corrompent et frayent avec leurs fidèles dans une série de scandales à répétition. Beaucoup de croyants vont à l’église parce qu’ils pensent que c’est une chose bien vue ou pour se distraire et sociabiliser, mais ils ne sont pas véritablement occupés à se cultiver eux-mêmes.

Les religions ont été corrompues de l’intérieur. Il en résulte que les gens ont perdu leur confiance dans les religions et leurs croyances justes en les bouddhas, les taos et les divinités. Par conséquent, ils finissent par abandonner leurs croyances. Si l’homme ne croit pas au divin, Dieu ne le protégera pas, et finalement, l’humanité sera détruite.

Le 29 juin 2017, la police de la ville de Victoria en Australie a tenu une conférence de presse pour annoncer qu’en raison de « plaintes multiples », le cardinal australien George Pell devrait répondre d’accusations de crimes sexuels. Pell était devenu archevêque de Melbourne en 1996 et cardinal en 2003. En juillet 2014, sur nomination du pape François, Pell a commencé à superviser l’intégralité des transactions financières du Vatican. Son pouvoir était très grand et faisait de lui le numéro 3 du Vatican.

La rubrique spotlight (sous les projecteurs) du Boston Globe en 2002 a mené une enquête concernant des cas d’abus sexuels sur enfants de la part de prêtres catholiques. Les journalistes d’investigation ont révélé que sur les quelques dernières décennies, près de 250 prêtres de Boston avaient abusé d’enfants, et que l’Église, pour couvrir ces agissements, mutait les prêtres concernés dans d’autres régions plutôt que d’en informer directement la police. Les prêtres continuaient à abuser des enfants dans d’autres régions et faisaient ainsi de nouvelles victimes.

Des cas similaires ont été révélés un peu partout aux États-Unis. Les révélations ont également concerné d’autres pays à forte implantation catholique, l’Irlande et l’Australie en particulier. Les autres groupes religieux ont alors commencé à dénoncer la corruption de l’Église catholique.

Finalement, sous la pression du public, Saint Jean-Paul II a été contraint de tenir une conférence au Vatican avec les cardinaux catholiques américains, lors de laquelle le Vatican a admis que l’abus sexuel sur enfants est un crime et que la structure administrative de l’Église serait réformée. De plus, l’Église a annoncé qu’elle exclurait les prêtres reconnus coupables et que les criminels seraient emprisonnés. L’Église a versé plus de 2 milliards de dollars de compensation aux victimes.

Empocher l’argent des croyants au nom de la religion est également quelque chose de courant. Par exemple, en Chine, les diverses religions ont détourné de larges sommes d’argent en profitant de la foi des croyants dans les bouddhas, les taos et les divinités, transformant ainsi la religion en commerce. On vous demande de l’argent pour des cérémonies religieuses et pour prier avec de l’encens, avec des tarifs qui peuvent parfois aller jusqu’à 100 000  yuans (13 400 euros).

Plus d’églises et plus de temples ont été construits, rutilants en surface, alors même que la croyance véritable en Dieu diminue. Les disciples qui cultivent véritablement se font de plus en plus rares. Beaucoup de temples et d’églises sont devenus des lieux où se réunissent les esprits maléfiques et les fantômes, et les temples en Chine sont devenus des sites d’attraction touristique avec des moines salariés et des abbés bouddhistes et taoïstes qui les gèrent comme des PDG.

Durant la soi-disant vague d’étude du rapport du 19 e Congrès du Parti communiste chinois, le président adjoint de l’Association bouddhiste de Chine a affirmé lors d’une réunion de formation pour discuter de l’esprit du 19e Congrès : « Le rapport du19e Congrès est l’écriture bouddhiste d’aujourd’hui, je l’ai recopié à la main trois fois ». Il dit également : « Le Parti communiste chinois est le Bouddha et le Bodhisattva d’aujourd’hui, le rapport du 19e Congrès est l’écrit bouddhiste d’aujourd’hui en Chine et il brille avec la ferveur de la croyance du Parti communiste. »

Certaines personnes ont tenté d’inciter les croyants bouddhistes à suivre son exemple et à utiliser la méthode qui consiste à recopier à la main une Écriture sainte, et à l’appliquer au 19 e rapport du Congrès, en gardant un cœur plein de dévotion, afin de connaître l’éveil. Quand cette information a été publiée par l’Institut bouddhiste de Nanhai dans la province du Hainan, cela a suscité une énorme controverse et le texte a été retiré par la suite. Ce rapport s’est néanmoins largement répandu sur Internet.

L’incident nous montre que les responsables du bouddhisme en Chine sont des moines-politiciens et qu’ils ne représentent en aucun cas une communauté de pratiquants. Au contraire, le bouddhisme officiel en Chine est devenu un instrument qu’utilise le PCC dans sa volonté de créer un Front uni.

Pendant plus de mille ans, les évêques dans le monde entier étaient directement nommés et reconnus par le Vatican. La trentaine d’évêques en Chine, reconnus préalablement par le Vatican, ne sont pas pris en compte par le PCC. De même, le Vatican et les catholiques chinois qui lui sont fidèles – notamment les croyants des églises souterraines – n’ont pas reconnu les évêques appointés par le Parti. Cependant, sous la pression constante et les incitations du PCC, le nouveau Pape a récemment ouvert des discussions avec le Parti, qui semblent indiquer que le Vatican s’apprête à reconnaître les évêques du Parti communiste. Ainsi, les premiers évêques, qui avaient été nommés par le Vatican, se retrouveraient mis de côté.

L’Église est une communauté de foi dont le but est de permettre aux croyants de se cultiver, d’élever leur moralité et finalement de retourner au Ciel. Quand dans le monde humain des accords sont conclus avec un esprit maléfique qui est en révolte contre Dieu, quand le spectre communiste est autorisé à superviser et nommer les évêques et ainsi à prendre en charge tout ce qui relève de la croyance de dizaines de millions de catholiques en Chine, comment Dieu verra-t-il tout cela ? Quel avenir y a-t-il pour les dizaines de millions de catholiques en Chine ?

En Chine, un pays avec une riche culture traditionnelle, le spectre du communisme a mis en place un système élaboré qui a détruit la culture traditionnelle avec violence, démoli les religions orthodoxes et volé la vie des gens, tout en démoralisant la société et en coupant le lien qui unit l’homme aux divinités : tout cela dans le but de complètement détruire les gens.

En Occident et dans d’autres endroits du monde, le spectre a eu recours au mensonge et à l’infiltration pour diaboliser les religions orthodoxes et pour semer le doute chez les gens et les conduire sur de mauvaises voies de façon à ce qu’ils abandonnent leurs croyances orthodoxes. Ainsi, ils s’éloignent irrémédiablement des divinités et finiront par être totalement détruits. Quels que soient les moyens utilisés par le spectre, son but ultime est toujours le même : la destruction de l’humanité.

Références

[1] Pospielovsky, Dimitry V. 1987. History Of Marxist-Leninist Atheism And Soviet Antireligious: A History Of Soviet Atheism In Theory And Practice And The Believer. Springer. p. 80.

[2] https://www.loc.gov/exhibits/archives/ae2bkhun.html.

[3] From an interview of Patriarch Alexy II, given to “Izvestia” No 137, 10 June 1991, entitled “Patriarch Alexy II: – I Take upon Myself Responsibility for All that Happened”, English translation from Nathaniel Davis, A Long Walk to Church: A Contemporary History of Russian Orthodoxy, (Oxford: Westview Press, 1995), p 89. See also History of the Russian Orthodox Church Abroad, by St. John (Maximovich) of Shanghai and San Francisco, 31 December 2007.

[4] From the Heart of the Panchen Lama, Central Tibetan Administration, India, 1998, http://tibet.net/wp-content/uploads/2015/04/FROM-THE-HEART-OF-THE-PANCHEN-LAMA-1998.pdf.

[5] Momchil Metodiev, Between Faith and Compromise: The Bulgarian Orthodox Church and the Communist State (1944-1989) (Sofia: Institute for Studies of the Recent Past/Ciela, 2010).

[6] Ibid.

[7] Christopher Andrew, “KGB Foreign Intelligence from Brezhnev to the Coup,” In Wesley K. Wark (ed.), Espionage: Past, Present, Future? (London: Routledge, 1994), 52.

[8] W. Cleon Skousen, The Naked Communist (Salt Lake City: Izzard Ink Publishing, 1958, 2014), Chapter 12.

Adapté de l'anglais