(Minghui.org) [Note de l'éditeur] Cette série est une réimpression de la traduction anglaise par The Epoch Times du livre Comment le spectre du communisme dirige le monde, écrit par l'équipe éditoriale des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Table des matières du livre

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction

Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité

Chapitre 2 : Les débuts du communisme en Europe

Chapitre 3 : Meurtres à grande échelle à l’Est

Chapitre 4 : Exporter la révolution

Chapitre 5 : L’infiltration de l’Occident

Chapitre 6 : La révolte contre Dieu

Chapitre 7 : La destruction de la famille

Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique

Chapitre 9 : Le piège économique communiste

Chapitre 10 : L’utilisation du droit à des fins maléfiques

Chapitre 11 : Désacraliser les arts

Chapitre 12 : Le sabotage de l'éducation

Chapitre 13 : S'emparer des médias

Chapitre 14 : La culture populaire – un plaisir décadent

Chapitre 15 : Les racines communistes du terrorisme

Chapitre 16 : Le communisme derrière l'environnementalisme

Chapitre 17 : La mondialisation, outil du communisme

Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Conclusion

Cette partie comprend :

Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique

Introduction

1. Le communisme est la politique de destruction de l’humanité

a. Les régimes communistes se servent du pouvoir de l’État pour mener purges et meurtres à grande échelle

b. L’idéologie socialiste prévaut en Europe et aux États-Unis

c. Des politiques de l’extrême gauche pour contrôler les partis politiques, le corps législatif, les gouvernements, les cours suprêmes

d. Les administrations de gauche promeuvent le socialisme et les politiques corrompues

2. La politique est investie par la secte communiste

a. La convergence de la politique et de la religion dans la secte du PCC

b. Le caractère religieux du social-libéralisme et du progressisme

c. Le social-libéralisme et le progressisme  : les nouvelles variantes du communisme

-La rébellion contre le libéralisme originel

-Essence du progressisme et perversion morale

-Le libéralisme de gauche et le courant socialiste au sein du progressisme

3. Incitation à la haine et promotion de la lutte sociale  : la trajectoire inchangée de la voie communiste

4. Violence et mensonges  : les méthodes de base en politique communiste pour exercer le contrôle

a. La violence et le mensonge dans les régimes totalitaires communistes

b. Comment le communisme incite à la violence en Occident

c. Comment les mensonges communistes sèment le trouble en Occident

5. Le totalitarisme  : conséquence des politiques communistes

a. Quand le totalitarisme éradique le libre arbitre et réprime la gentillesse

b. Du berceau au tombeau  : le système de sécurité sociale

c. Quand l’excès de lois prépare le chemin du totalitarisme

d. Quand la technologie permet de contrôler les gens

6. La guerre totale du communisme contre l’Occident

Conclusion

Références

* * *

Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique

Introduction

Quasiment tout dans le monde moderne est d’une façon ou d’une autre relié à la politique. Une simple mesure, une loi, un incident ou un scandale suffisent à mettre le public en émoi. L’élection d’un chef d’État est susceptible de concentrer l’attention du monde entier.

La plupart des gens n’associent le communisme qu’aux pays qui sont gouvernés par un parti communiste et ils s’imaginent que même ces pays-là ont cessé de pratiquer le communisme. En fait, le communisme a revêtu différentes formes, que ce soit le socialisme, le libéralisme de gauche ou le progressisme. Quand on y regarde de près, on voit que le spectre communiste gouverne la planète entière.

En surface, le monde libre donne l’impression de saisir l’étendue des dégâts que le communisme a causés. Cependant, sur les 170 années qui ont suivi la publication du Manifeste du Parti communiste, les gouvernements de tous les pays se sont laissés ouvertement, ou subrepticement, influencer par les théories marxistes. Sous certains aspects, le monde libre, dans les politiques qu’il a mises en place, est même allé encore plus loin que les États qui se réclament du communisme.

L’Amérique est le leader du monde libre et un bastion historique de l’anti-communisme. Pourtant, lors des élections de 2016, un candidat ouvertement socialiste est parvenu à être en pole position pour les élections présidentielles. Les sondages indiquent que plus de la moitié des jeunes hommes déclarent soutenir le socialisme. [1]

En Europe, le socialisme est déjà la force politique majeure. Un homme politique européen a dit : « Aujourd’hui, nous avons une combinaison qui associe démocratie, État de droit et État-providence, et je dirais que la vaste majorité des Européens y sont attachés – les conservateurs en Grande-Bretagne ne pourraient pas toucher au système de sécurité sociale sans risquer de se faire décapiter. » [2]

Dans les pays communistes, le spectre communiste a toute liberté en politique. Il se sert de l’État comme d’un instrument pour commettre des exactions à grande échelle, pour mettre à terre la culture traditionnelle, pour briser les valeurs morales et pour persécuter les pratiquants de voies orthodoxes, avec toujours en ligne de mire la destruction de l’humanité.

L’idéologie communiste continue d’exister malgré la disparition de ces régimes en Europe de l’Est. À la suite de la guerre froide, après des décennies de destruction rendue possible par l’espionnage et la subversion, c’est le continent entier qui a maintenant affaire au spectre du communisme.

Bien que le spectre du communisme ait échoué à contrôler directement le monde occidental, il a réussi à en subvertir la gouvernance en appelant à des réformes socialistes, en incitant à la violence, en sapant les fondements de la moralité traditionnelle et en générant des conflits sociaux. Son but est de pousser l’Occident dans une voie démoniaque qui le mènera à sa destruction. Au regard du rôle vital joué par les États-Unis à la tête du monde libre, ce chapitre se concentrera principalement sur la situation américaine.

a. Le communisme est la politique de destruction de l’humanité

Les politiques communistes ne se limitent pas au totalitarisme pratiqué dans les pays communistes. Comme nous l’avons dit, le spectre communiste est un pouvoir qui relève du surnaturel. Il manipule la pensée des gens mal intentionnés, trompe les naïfs et se sert d’eux pour qu’ils se comportent en agents de sa cause dans le monde humain. C’est en revêtant des apparences différentes qu’il s’est emparé du processus politique des nations occidentales libres.

b. Les régimes communistes se servent du pouvoir de l’État pour mener purges et meurtres à grande échelle

Dans de nombreux pays de l’Est, le communisme a usurpé le pouvoir directement et a mis l’intégralité de la sphère politique sous sa coupe. Que ce soit par le biais de meurtres à grande échelle, de luttes internes ou de purges au sein du Parti communiste, ou bien en subvertissant le monde extérieur, ses objectifs politiques sont de se maintenir au pouvoir coûte que coûte, et d’étendre inlassablement son influence. Les régimes communistes ont mis à contribution toutes les ressources nationales des pays qu’ils ont dirigés, dont l’armée, la police, la justice, les prisons, l’éducation, les médias, etc., pour assassiner et persécuter les peuples de ces nations, et détruire leur moralité.

Les communistes et leur totalitarisme violent ont pu se maintenir au pouvoir en organisant de vastes campagnes pour détruire les gens. On y trouve les camps de concentration notoires qu’étaient les goulags de l’ère soviétique, mais aussi les purges politiques et les luttes internes au Parti communiste soviétique, les dix luttes politiques internes qui ont secoué le Parti communiste chinois, ainsi que les divers mouvements de répression politique responsables du massacre du peuple chinois. Ce type de persécution comprend la persécution du Falun Gong. Pour cette campagne, l’ancien chef du Parti, Jiang Zemin, a dédié pas moins du quart des ressources financières chinoises à réprimer ceux qui adhéraient à la pratique spirituelle du Falun Gong.

Les partisans du Parti communiste savent très bien que le pouvoir est au cœur des préoccupations communistes. Quand Marx et Engels, les pères fondateurs du communisme, ont tiré les leçons de la Commune de Paris, ils en sont arrivés à la conclusion que l’établissement d’une dictature du prolétariat était indispensable. Lénine y a accordé beaucoup d’importance et s’est appuyé sur la violence pour construire la première dictature communiste au monde. Staline et Mao Zedong ont utilisé le mensonge, les armes, la propagande, le complot et d’autres moyens similaires, pour usurper le pouvoir et s’y maintenir par la force. Avec le pouvoir absolu entre leurs mains, ils ont pu tuer et corrompre à loisir.

c. L’idéologie socialiste prévaut en Europe et aux États-Unis

L’Europe est déjà sous la coupe de l’idéologie et des politiques socialistes. Les États-Unis sont un pays à part. À la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, alors que le communisme faisait des ravages dans toute l’Europe, son impact sur les États-Unis a été limité. En 1906, l’écrivain allemand Werner Sombart a écrit un ouvrage intitulé Pourquoi le socialisme n’existe-t-il pas aux États-Unis ? [3] Mais la situation a radicalement changé.

En 2016, un candidat à la présidentielle américaine et membre de l’un des principaux partis du pays a ouvertement promu le socialisme. Dans la terminologie communiste, le socialisme n’est que le « stade primitif » du communisme, et les Américains, avant notre époque, l’ont longtemps déconsidéré et méprisé. Ce candidat a affirmé qu’il y avait beaucoup de gens aux États-Unis que le terme « socialiste » faisait grincer des dents. Pourtant, ce candidat est devenu l’un des deux candidats désignés de son parti.

Un sondage, mené vers la fin de la campagne 2016, a montré qu’au sein de l’un des partis majeurs de l’extrême gauche, 56 % des gens déclarent avoir une opinion favorable du socialisme, confirmant ainsi les tendances d’un autre sondage datant de 2011, mené par le Pew Research Center. [4] Ce dernier sondage a montré que 49 % des citoyens américains de moins de 30 ans avaient une opinion positive du socialisme, mais que seulement 47 % des gens avaient une bonne opinion du capitalisme. [5] C’est le signe d’un changement idéologique généralisé vers la gauche, au fur et à mesure que la société perd sa compréhension du communisme.

Les illusions que beaucoup entretiennent en Occident au sujet du socialisme reflètent les expériences qu’ont vécues nombre de jeunes gens facilement impressionnables, et qui ont embrassé l’idéologie communiste du siècle dernier en Union soviétique, en Chine ou ailleurs. La dernière génération n’a pas les repères qui lui permettent de comprendre sa propre histoire, sa culture et ses traditions. Sa résistance face au socialisme, qui est à ses yeux une idéologie modérée et humaine, est inexistante. Le grand mensonge du communisme du XXe siècle cherche à se répéter au XXIe siècle.

L’axiome de Marx : « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins », est très efficace auprès des jeunes, qui rêvent d’un État-providence généreux, comme dans les pays nordiques. Les systèmes d’aide sociale de ces pays ont généré de nombreux problèmes sociaux, pourtant toutes les tentatives de réformes profondes ont essuyé une opposition farouche de la part des très nombreux bénéficiaires de l’aide sociale. Les seuls hommes ou femmes politiques éligibles sont ceux qui demandent encore plus d’impôts et d’intervention de l’État, et qui financent les dépenses par la dette.

Comme l’a dit l’économiste Milton Friedman : « Une société qui place l’égalité avant la liberté n’aura ni l’un ni l’autre. Une société qui place la liberté avant l’égalité aura les deux en proportions importantes. » [6]

Le socialisme des aides sociales pour tous demande une expansion continuelle de l’État et amène les gens à voter contre leurs propres libertés. C’est un stade important dans les plans du spectre communiste pour rendre les hommes esclaves. Une fois que toutes les nations auront fait la transition vers le socialisme, le modèle actuel du socialisme – tel qu’il existe dans les pays nordiques – ne sera plus que la dernière marche qui mène de la démocratie au totalitarisme. Une fois que le « stade primitif » du socialisme est atteint, les chefs politiques instaureront immédiatement le communisme. La propriété privée et le processus démocratique seront abolis. L’État-providence se transformera en un joug de tyrannie.

c. Les politiques de l’extrême gauche pour contrôler les partis politiques, le corps législatif, les gouvernements, les cours suprêmes

Les pays occidentaux ont des traditions anciennes de démocratie, dont la séparation des pouvoirs aux États-Unis est emblématique. S’emparer du pouvoir en Occident n’est pas aussi facile que dans les pays de l’Est. Pour asseoir son contrôle sur l’Occident, le spectre maléfique a dû recourir à des voies détournées pour prendre les commandes des institutions et pour habiller sa trahison.

Les États-Unis sont un système multipartite que dominent deux partis politiques. Pour pouvoir s’immiscer dans la vie politique régulière, les communistes doivent infiltrer au moins un des deux partis et les utiliser pour contrôler les votes des parlementaires. En même temps, ses candidats doivent être placés à des postes clés au gouvernement et dans les tribunaux. L’étendue de la subversion communiste de la vie politique américaine est particulièrement avancée.

Pour s’assurer un bloc d’électeurs stable, les partis de gauche américains ont amplifié l’animosité entre les faibles revenus et les revenus élevés, tout en attirant à eux un nombre grandissant d’immigrés et de groupes « vulnérables », tels que la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), les femmes, les minorités, etc. Les hommes et femmes politiques font tout ce qu’ils peuvent pour racoler leurs cibles électorales, en vantant les mérites des politiques communistes, en rejetant les standards moraux fondamentaux que Dieu a établis pour les hommes et ils vont même jusqu’à protéger les immigrants illégaux en espérant qu’ils rejoignent les rangs de la gauche.

Un milliardaire, connu pour son soutien aux mouvances d’extrême gauche, a largement financé des candidats de l’extrême gauche à la présidence des États-Unis, ainsi qu’à d’autres postes importants. Parmi ceux-ci, on trouve les Secrétaires d’État, ou ministres des Affaires étrangères dans d’autres pays, qui gèrent les affaires électorales et jouent un rôle clé dans la résolution des conflits. Ce milliardaire a injecté des aides massives pour soutenir les campagnes électorales de ces postes. [7]

Même dans les situations où des immigrants illégaux commettent des crimes sur le territoire américain, les autorités de l’extrême gauche refusent de les punir et leur offrent même des sanctuaires qui les protégeront de l’État. Sous l’administration d’un ancien président de gauche, une loi visant à amnistier 5 millions d’immigrants illégaux a été proposée, mais finalement recalée par la Cour suprême.

Les partis de gauche se sont battus pour donner le droit de vote aux immigrés illégaux. Bien sûr, leur but n’est pas tant d’apporter leur soutien aux immigrés illégaux, ou de vouloir le bien du pays de façon générale, que de mobiliser les électeurs de gauche. Le 12 septembre 2017, une ville de la côte Est des États-Unis a passé une loi autorisant le vote de non-nationaux à des élections locales, dont les habitants détenteurs d’un visa de travail et de résidence, les étudiants et même ceux qui n’ont aucun justificatif qui puisse prouver que leur présence sur le sol américain est légale. Cette situation a suscité beaucoup de commentaires dans les médias, car cela pourrait créer un précédent pour le reste du pays. [8]

Sous l’influence du spectre maléfique du communisme, les partis de la gauche américaine ont recours à des méthodes détournées pour attirer à eux toujours plus d’électeurs et s’assurer un meilleur contrôle de la vie politique. Le futur des États-Unis se joue en ce moment.

d. Les administrations de gauche promeuvent le socialisme et les politiques corrompues

L’administration de l’extrême gauche précédente était particulièrement sujette à l’influence des communistes et des socialistes. De nombreux groupes qui soutenaient l’ancien président avaient des liens évidents avec des organisations socialistes.

L’ancien président est un disciple du néo-marxiste Saul Alinsky. À la suite de son élection, il a nommé des conseillers venus de « think tanks » clairement marqués à l’extrême gauche. Son projet de système de santé universel punissait d’un impôt ceux qui refusaient de s’y inscrire. Il a passé des lois qui ont légalisé la marijuana et l’homosexualité, ont autorisé des transsexuels à rejoindre les rangs de l’armée, etc.

Quand le parlement de l’État de Californie était sous contrôle de la gauche, certains députés ont tenté de faire voter une loi qui abolirait l’interdiction faite au Parti communiste de participer à la gestion du gouvernement. Cette tentative a échoué en raison d’une opposition forte de la part de la communauté vietnamienne.

L’administration a également concocté des lois qui corrompent les relations humaines. En 2016, la « législation sur les toilettes », signée par le président en poste, a autorisé les personnes s’identifiant comme transgenres à utiliser les toilettes qui leur convenaient le mieux, quel que soit leur sexe physique ; en d’autres termes, un homme qui pense qu’il est une femme peut utiliser les toilettes pour femmes. Cette législation sur les toilettes a été implémentée dans les écoles publiques de tout le pays. Si une école refuse de faire respecter cette loi, elle verra ses subventions fédérales réduites.

2. La politique investie par la secte communiste

Pendant des milliers d’années, l’institution principale qui exerçait le pouvoir était la monarchie, qui recevait son pouvoir de Dieu. Le Ciel leur donnait une royauté de droit divin. Les empereurs, comme les rois, avaient le rôle d’intermédiaires sacrés entre les hommes et Dieu.

De nos jours, beaucoup de pays sont des démocraties. Dans les faits, la démocratie n’est pas la gouvernance par le peuple, mais de façon plus juste, la gouvernance des représentants choisis par le peuple. L’élection d’un président est une procédure démocratique. Une fois élu, le président a des pouvoirs étendus qui couvrent la politique, l’économie, les forces armées, les relations étrangères, etc.

Une démocratie ne peut pas garantir que de bonnes personnes seront élues. Au fur et à mesure que les critères moraux de la société s’effondrent, les candidats élus risquent fort d’être ceux qui tiennent des propos creux ou violents, ou qui fonctionnent par copinage. Les dégâts infligés à la société peuvent être énormes si une démocratie ne cherche pas à préserver les critères moraux que lui ont laissés les divinités. Les avantages de cette représentation électorale en viennent à s’effacer et sont ensevelis sous un système politique mafieux, dans lequel la société devient chaotique et se fragmente.

Le but n’est pas de débattre des mérites respectifs de tel ou tel système politique. Il suffit de dire que les valeurs morales sont les pierres angulaires de la stabilité et de l’harmonie sociale. Les démocraties et l’État de droit ne sont que le cadre dans laquelle la société opère.

a. La convergence de la politique et de la religion dans la secte du PCC

Le régime du Parti communiste chinois relève de la secte politique intégrée au pouvoir de l’État. L’idéologie de cette secte est imposée aux gens pour qu’elle détruise leur moralité. En même temps, elle dirige la société avec des méthodes criminelles et entraîne les gens à leur perte.

Le règne du PCC est souvent décrit comme une continuité du système impérial, mais c’est une erreur grossière. Les monarques traditionnels de la Chine ne prétendaient pas être en mesure de définir les valeurs morales. Au contraire, ils considéraient que leur champ d’action était restreint par les critères moraux que les divinités ou le Ciel ont posés. Le PCC, à l’opposé, s’est emparé du concept même de moralité. Quels que soient les méfaits qu’il commet, il persiste toujours à se qualifier de « grand, glorieux, et sans erreur » selon ses propres mots.

La moralité est posée par Dieu, et non par l’homme. Les critères du bien et du mal tirent leurs origines de commandements divins, et non de prétentions idéologiques d'un quelconque parti politique. En faisant main basse sur le droit de définir la moralité, le PCC en arrive inévitablement à associer Église et État, ce qui dans son cas se traduit par les caractéristiques typiques d’une secte maléfique :

– Le Parti communiste fait de Marx son « Seigneur » et présente le marxisme comme une vérité universelle. La promesse communiste du paradis sur terre trompe ceux qui l’écoutent et incite les gens à lui donner leur vie. Bien qu’il ne se limite pas à ces phénomènes, son caractère sectaire se manifeste principalement par : l’invention de doctrines, l’anéantissement de l’opposition, le culte du chef, le fait de se regarder comme étant le seul détenteur de la vérité, la violence à des fins de lavages de cerveaux et de manipulation des esprits, une organisation très stricte qui accepte les nouveaux membres, mais empêche les départs, la promotion de la violence et des bains de sang, et l’incitation à se faire martyr pour le bien de la cause religieuse.

– Les chefs communistes comme Lénine, Staline, Mao, et Kim Il Sung ont tous eu leur culte de la personnalité. Ils étaient les « papes » de la secte communiste dans leurs pays respectifs, et leur autorité à juger du bien et du mal n’était jamais remise en question. Qu’ils tuent ou qu’ils mentent, ils avaient toujours raison, car leurs comportements se justifiaient soit par le but élevé qu’ils servaient, soit par une soi-disant vision à long terme. Les citoyens de ces pays étaient contraints d’abandonner leurs propres compréhensions du bien moral. Le fait d’avoir été forcés à mentir ou à faire mal sur ordre du Parti a généré un traumatisme psychologique et spirituel chez les gens.

– Les religions traditionnelles orthodoxes nous enseignent à être bons, mais la secte du communisme, parce qu’elle est fondée sur la haine, en prend le contre-pied total. Même si le Parti communiste parle d’amour, cet « amour » dont il parle se construit sur une base de haine. Par exemple, les prolétaires sont capables de camaraderie au sein de leur classe, justement parce qu’ils font face à un ennemi commun : le capitaliste. En Chine, une façon de montrer son patriotisme est de détester l’Amérique, de détester la France, le Japon, la Corée, Taïwan, et de détester les Chinois de la diaspora qui critiquent le PCC.

b. Le caractère religieux du social-libéralisme et du progressisme

Le social-libéralisme et le progressisme sont devenus les standards du « politiquement correct » en Occident. En fait, ils en sont arrivés au stade de religion séculaire.

Les Occidentaux de l’extrême gauche ont eu recours à différentes appellations au cours de l’histoire, se faisant parfois appeler libéraux (dans le monde anglo-saxon) et parfois progressistes. Les deux concepts ne diffèrent pas de beaucoup.

Le concept ultime du social-libéralisme et du progressisme est semblable à l’idéologie communiste. Leurs défenseurs présentent la « liberté » et le « progrès » comme un bien moral absolu et dénoncent comme hérétiques tous ceux dont l’opinion diverge.

De façon similaire à ce qui se passe dans le communisme, l’athéisme, l’évolution ou le scientisme, le social-libéralisme et le progressisme remplacent la croyance en Dieu par la raison humaine, et prennent l’homme pour un dieu.

Ils partagent les mêmes ennemis que les communistes et attribuent les maux de la société à des injustices perçues, ou à des défauts du système capitaliste, qu’ils veulent subvertir ou renverser.

Leurs méthodes sont similaires à celles des communistes. Ils jugent que leur cause est tellement importante qu’aucun moyen d’y parvenir ne doit être écarté. Ils peuvent recourir à la violence ou au mensonge selon la situation.

Les caractéristiques quasi religieuses du social-libéralisme et du progressisme sont inséparables de leur contexte historique.

Les progrès scientifiques rapides que le monde a connus depuis le XVIIIe siècle ont renforcé la confiance de l’homme en ses propres capacités et ont alimenté les tendances intellectuelles vers le progressisme. Le marquis de Condorcet, un philosophe français, pionnier de la pensée progressiste, a affirmé dans son ouvrage Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain que la raison guide le peuple vers le chemin du bonheur et de la moralité ou du bien. Plus tard, le progressisme s’est montré plus agressif et a voulu faire de la raison un autel de culte.

La pensée progressiste permet de considérer la raison, la conscience et le Créateur indépendamment, créant ainsi l’idée que l’homme n’a pas besoin d’être sauvé par le Créateur : il lui suffit d’utiliser sa propre rationalité et sa conscience pour éliminer l’avidité, la peur, la jalousie, etc. ; l’homme peut établir un paradis sur terre et se débarrasser du divin.

L’arrogance du progressisme se montre sous son vrai jour dans une phrase de l’homme politique et critique d’art français du XIXe siècle, Jules-Antoine Castagnary : « Tout près du jardin divin dont j’ai été exclu, j’érigerai un nouvel Eden […] À l’entrée, j’installerai le Progrès […], je lui mettrai un glaive de feu entre les mains et il dira à Dieu : “Tu ne passeras pas.” » [9]

Remplis de ce type de pensée, les gens ont commencé à croire que l’on pouvait contrôler la destinée de l’humanité et en manipuler le futur – on a cru que l’homme pouvait jouer le rôle de Dieu – et que l’on pouvait créer une utopie sans Dieu, un « paradis sur terre », et c’est l’idée essentielle du communisme. La lutte pour parvenir à l’établissement de ce paradis a causé un déluge de sang et de malheurs.

c. Le social-libéralisme et le progressisme : les nouvelles variantes du communisme

La rébellion contre le libéralisme classique

Le libéralisme classique, qui se base sur la philosophie des droits individuels naturels, demande que le pouvoir de la royauté ou du gouvernement soit restreint par la Constitution de façon que soit protégée la liberté individuelle. Les droits individuels sont donnés par le divin, alors que le gouvernement est construit par les citoyens, et le devoir de l’État est de protéger les individus. La séparation de l’Église et de l’État a été mise en place pour que le gouvernement ne puisse influencer les croyances et la foi des gens.

Le social-libéralisme n’est rien d’autre qu’une infiltration communiste et une trahison du libéralisme originel au nom de la « liberté ». D’une part, il met l’accent sur l’individualisme absolu, c’est-à-dire écouter et assouvir à l’extrême ses désirs, et ne tenir compte d’aucune moralité et d’aucune restriction. D’autre part, il met l’accent sur l’égalité de fait, l’égalité dans les résultats, plutôt que sur l’égalité des chances.

Par exemple, quand on parle de redistribution des richesses, le social-libéralisme priorise les besoins des bénéficiaires sur les droits des contribuables. Quand il s’agit de traiter les discriminations visibles, ils se concentrent seulement sur ceux qui en ont été les victimes historiques, plutôt que sur ceux qui deviennent les victimes de ces nouvelles lois. Au niveau juridique, ils s’opposent à ce que des crimes soient punis dans le but ostensible de protéger les innocents d’un jugement injuste. Dans l’éducation, ils ne prennent pas en considération le potentiel des élèves doués sous prétexte de soutenir et d’encourager les élèves les plus faibles et ceux issus de familles moins avantagées. Ils utilisent l’excuse de la liberté d’expression pour lever les restrictions sur la publication d’obscénités.

Le point de mire du social-libéralisme a doucement évolué d’une situation où il défendait la liberté à une situation où il promeut l’égalité. Cependant, il rechigne encore à accepter le terme d’« égalitarisme », car cela le mettrait instantanément aux yeux des gens dans le camp des communistes.

La tolérance du libéralisme classique est en effet une vertu, mais le spectre communiste s’est saisi de l'occasion que lui présentait le social-libéralisme, pour détourner la tolérance et en faire un boulevard de corruption morale. John Locke, le père du libéralisme, a donné son point de vue sur la tolérance en termes de religion, et sur la séparation de l’Église et de l’État dans sa Lettre sur la tolérance. Dans ce texte, on comprend que l’aspect principal de la tolérance est que l’État, parce qu’il a le pouvoir de contraindre, doit tolérer les autres croyances. Que les compréhensions des uns ou des autres sur la meilleure voie pour monter soient correctes ou ridicules est une question qui doit être laissée au jugement divin. Une âme doit être sous le contrôle de l’individu, et l’État ne devrait pas recourir à la force pour imposer croyances ou incroyances.

Le social-libéralisme, tel qu’il est compris de nos jours aux États-Unis, néglige le but réel de la tolérance et la transforme en une absence de jugement. Il a développé le concept d’absence de jugement de valeur, c’est-à-dire qu’il ne faut ni juger ni évaluer la valeur d’une situation. En réalité, l’absence de jugement de valeur est synonyme de perte de conduite morale et signifie que le bien et le mal ne sont plus discernables, et que le mal peut passer pour le bien. C’est le déni et la subversion des valeurs universelles. Il recourt à des slogans attrayants pour ouvrir les portes toutes grandes à la prolifération des démons qui retournent les gens contre la moralité et contre la tradition, sous couvert de liberté. Le drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT, est une manifestation typique de l’absence de jugements de valeur. Lorsque les autorités judiciaires tentent d’intervenir, les libéraux de gauche s’en prennent à elles, sous prétexte de préserver la liberté et l’égalité de tous, et de vouloir se battre contre les discriminations à l’encontre des moins privilégiés.

Ce type de libéralisme fait une confusion ridicule des sexes. En 2003, la Californie a voté une nouvelle loi (AB196) : tout employeur ou organisation à but non lucratif risque jusqu’à 150 000 dollars d’amende s’il refuse à un poste pour lequel la personne est qualifiée, un transgenre ou une personne qui s’habille d’une façon qui n’est pas en adéquation avec son genre. [10] L’État de Californie a défini la notion d’« identité sexuelle » comme suit : «  Une identité de la personne basée sur l’identité sexuelle que l’individu déclare, que le sexe déclaré soit en conformité ou non avec l’identité sexuelle qui lui a été assignée à la naissance. » [11]

Essence du progressisme et perversion morale

Le progressisme actuel est la mise en pratique directe, dans le domaine de la science sociale, des théories de l’évolution de Darwin. Il a pour résultat un dévoiement et une perversion constante de la morale traditionnelle au nom du « progrès ».

À condition de se laisser guider par les valeurs traditionnelles de l’humanité, il est normal d’utiliser son intelligence pour améliorer ses conditions de vie, s’enrichir et atteindre de nouveaux sommets culturels. Dans l’« ère progressiste » de l’histoire américaine qui s’étend de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, des réformes gouvernementales ont corrigé les diverses pratiques corrompues que le développement économique et social avait rendues possibles.

Mais une fois que les communistes ont infiltré les États-Unis, ils ont détourné des conceptions telles que celles du « progrès » et du « progressisme », et les ont investies de leur propre idéologie délétère.

L’essence du progressisme contemporain est de nier l’ordre social traditionnel ainsi que les valeurs léguées par le divin. Dans la perspective de la moralité traditionnelle, les critères qui permettent de juger du bien et du mal, et de discerner le vrai du faux, viennent de Dieu. Pendant la révolution progressiste, les athéistes ont accusé la moralité traditionnelle d’être un obstacle au progrès et ils ont réclamé que tous les critères moraux soient réévalués. Ils niaient l’existence de critères moraux absolus, et se sont appuyés sur la société, la culture, l’histoire et les évènements du moment pour établir leur propre système de moralité relative. En plus de la révolution progressiste, ce relativisme moral a gagné en influence dans les domaines de la politique, de l’éducation, de la culture et dans d’autres aspects de la société occidentale.

Le marxisme est l’archétype du relativisme moral. Il part du principe qu’est moral tout ce qui sert l’intérêt du prolétariat – la classe qui, par essence, détient le pouvoir – et que tout ce qui va à son encontre est immoral. La moralité n’est pas utilisée pour restreindre les actions du prolétariat, elle est utilisée comme une arme que la dictature du prolétariat utilise contre ses ennemis.

Le fait est que le communisme et le progressisme partagent des similarités claires. Il est tout à fait logique que le communisme ait pris possession du mouvement progressiste. Pourtant, très peu de gens s’en rendent compte. Même de nos jours, le communisme continue à mentir au grand jour sous la bannière du progressisme.

Le libéralisme de gauche et le courant socialiste du progressisme

Comme il a été expliqué plus haut, le social-libéralisme et le progressisme ont dévié des principes établis par la Constitution des États-Unis, et dévié des valeurs morales traditionnelles sur lesquelles l’Amérique s’est construite. La tendance actuelle est de changer et, au fond, de détruire, toute croyance traditionnelle, valeur morale et institution sociale du monde occidental actuel.

Dans le Manifeste du Parti communiste, Marx établit une liste de dix mesures à mettre en pratique pour détruire le capitalisme. Il écrit :

« La première étape dans la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe régnante, la conquête du pouvoir public par la démocratie.

« Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production dans les mains de l’État, c’est-à-dire du prolétariat organisé en classe régnante, et pour augmenter au plus vite les masses des forces productives disponibles.

« Ceci, naturellement, ne pourra s’accomplir, au début, que par une violation despotique des droits de propriété et des rapports de production bourgeoise, c’est-à-dire par la prise de mesures qui, au point de vue économique, paraîtront insuffisantes et insoutenables, mais qui au cours du mouvement se dépassent elles-mêmes et sont indispensables comme moyen de révolutionner le mode de production tout entier.

« Ces mesures, bien entendu, seront différentes dans les différents pays.

« Cependant, pour les pays les plus avancés, les mesures suivantes pourront assez généralement être applicables  :

« 1° Expropriation de la propriété foncière et confiscation de la rente foncière au profit de l’État ;

« 2° Impôts fortement progressifs ;

« 3° Abolition de l’héritage ;

« 4° Confiscation de la propriété de tous les émigrants et de tous les rebelles ;

« 5° Centralisation du crédit dans les mains de l’État au moyen d’une Banque nationale, avec capital de l’État, et monopole ;

« 6° Centralisation dans les mains de l’État de tous les moyens de transport ;

« 7° Augmentation des manufactures nationales et des instruments de production, défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées d’après un système général ;

« 8° Travail obligatoire pour tous, organisation d’armées industrielles, particulièrement pour l’agriculture ;

« 9° Combinaison du travail agricole et industriel  ; mesures tendant à faire disparaître la distinction entre ville et campagne ;

« 10° Éducation publique et gratuite de tous les enfants, abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Combinaison de l’éducation avec la production matérielle. »

Parmi les dix points énumérés dans le Manifeste, beaucoup sont déjà mis en œuvre pour déplacer progressivement les États-Unis et les autres pays vers la gauche, afin d’établir éventuellement un contrôle politique communiste.

En surface, les communistes peuvent donner l’impression que certaines de leurs exigences sont positives ; pourtant, leur but n’est pas le bien-être de la nation, mais l’accès au pouvoir politique.

Que les gens cherchent le bonheur et le progrès n’est pas une mauvaise chose, mais quand certains « -ismes » deviennent des idées politiques, et qu’ils commencent à remplacer et à rejeter les valeurs et les croyances morales traditionnelles, ils deviennent des instruments que le spectre communiste utilise pour guider les gens vers la dégénérescence et la destruction.

3. Incitation à la haine et promotion de la lutte sociale : la trajectoire inchangée de la voie communiste

Comme il a été expliqué au début de cet ouvrage, le communisme est un spectre maléfique fondé sur la haine. La lutte sociale et la haine en sont ainsi des composantes importantes. Tout en incitant les gens à la haine et à la division, le communisme corrompt la moralité humaine et usurpe le pouvoir politique pour y installer sa dictature. Sa méthode immédiate est de monter les gens les uns contre les autres.

Le chapitre un des Sélections de Textes de Mao Zedong, écrit en 1925, est une « analyse de classe au sein de la société chinoise ». Il commence ainsi : « Qui sont nos ennemis ? Qui sont nos amis ? Cette question est la première question à se poser pendant la révolution. » [12] Le Parti communiste décide arbitrairement de concepts de classe, là où il n’existait rien avant, et incite ces groupes de gens, qu’il a divisés arbitrairement, à se battre les uns contre les autres. C’est une arme magique utilisée par les communistes dans leur accès au pouvoir.

Pour faire avancer sa cause, le Parti communiste isole et exagère certains problèmes dont l’origine réelle vient du déclin des valeurs morales. Ensuite, il déclare que la cause essentielle de ces problèmes n’est pas due à la faiblesse morale, mais à la structure de la société. Il désigne certaines classes comme étant les oppresseurs, et présente la lutte populaire à l’encontre de ces classes comme la solution aux maux de la société.

La haine et les luttes sociales, qui constituent le cœur des mesures communistes, ne se limitent pas à l’antagonisme entre travailleurs et capitalistes. Le chef communiste cubain Fidel Castro a déclaré que l’ennemi du peuple cubain était la corruption de Fulgencio Batista et de ses soutiens, et que cette oppression supposée aux mains des planteurs était la source des inégalités et des injustices. En renversant ces soi-disant oppresseurs, le Parti communiste promettait l’avènement d’une utopie égalitaire. C’est sur cette promesse que les communistes se sont emparés de Cuba.

En Chine, Mao Zedong innove en promettant aux paysans qu’ils posséderont leurs propres terres, aux ouvriers qu’ils seront propriétaires de leurs usines, et aux intellectuels qu’ils jouiront de la liberté, de la paix et de la démocratie. Ainsi, les paysans se sont retournés contre les propriétaires, les travailleurs contre les capitalistes, et les intellectuels contre le gouvernement, permettant ainsi au Parti communiste chinois d’accéder au pouvoir.

En Algérie, le chef communiste Ahmed Ben Bella a monté les différentes religions et groupes ethniques les uns contre les autres : les musulmans contre les chrétiens, et les Arabes contre les Français. C’est un tremplin qui a permis la prise de pouvoir par les communistes. [13]

Les Pères fondateurs des États-Unis ont construit le pays en se basant sur les principes de la Constitution américaine, que chaque citoyen doit connaître et à laquelle il doit se référer. La famille, l’Église et les différentes communautés ont créé des liens forts entre les gens, à tous les niveaux de la société américaine. Cela a permis une conscience de classe moins affirmée et a rendu difficile la tactique communiste de la lutte des classes dans ce pays.

Mais le spectre communiste a utilisé toutes les occasions qu’il a pu saisir pour semer la discorde. En utilisant les syndicats de travailleurs, il a accentué les conflits entre employés et employeurs. Il a utilisé les fractures raciales pour pousser les noirs, les musulmans, les asiatiques et les hispaniques à se rebeller contre les blancs. Il a fomenté la lutte entre les sexes en se servant du mouvement des droits des femmes contre la structure sociale traditionnelle. Il a créé des divisions en se servant des orientations sexuelles et du mouvement LGBT ; il a même inventé de nouvelles identités sexuelles pour intensifier l’esprit de lutte.

Il divise les croyants de différentes religions, et se sert de la « diversité culturelle » pour remettre en question la culture et l’héritage traditionnel occidental. Il divise les gens de différentes nationalités en réclamant des « droits » pour les immigrants illégaux, et pour créer des conflits entre les étrangers et les nationaux. Il monte les immigrants et l’opinion publique contre les forces de l’ordre. Alors que la société est de plus en plus atomisée, le moindre faux-pas peut déclencher des luttes entre différents groupes. Les conflits sociaux sont devenus la norme dans la société. La haine a été plantée dans le cœur des masses et c’est précisément le but sinistre que poursuit le communisme.

Le communisme incite à la division et à la haine de façon simultanée. Lénine a écrit : « Nous avons le droit, et le devoir, d’écrire dans un langage qui va semer parmi les masses la haine, la révulsion, le mépris et d'autres sentiments similaires à l’encontre de ceux qui pensent différemment de nous. » [14]

Les tactiques politiques utilisées par le spectre communiste en Occident s’appuient sur toutes sortes de problèmes liés à la « justice sociale » pour inciter à la haine et pour intensifier les conflits sociaux.

Dans l’affaire des « Scottsboro Boys » en 1931, neuf garçons noirs sont accusés d’avoir violé deux femmes blanches, déclenchant de graves tensions raciales dans tout le pays. Le Parti communiste USA (PCUSA) se saisit de l’occasion et réclame plus de justice pour les noirs américains, suscitant l’adhésion de nombreuses personnes. Parmi eux, Frank Marshall Davis, futur mentor d’un président américain de gauche. [15]

Selon Paul Kengor, le but des communistes américains dans l’affaire des « Scottsboro Boys » n’était pas tant de rallier à sa cause la communauté noire et les progressistes et activistes de la « justice sociale », mais d’accuser l’Amérique d’être une terre d’inégalité et de discriminations raciales. En affirmant que cette situation était typique de ce qui se passait dans le reste du pays, ils ont présenté le communisme et les idéologies de gauche comme le seul moyen pour libérer les Américains de ce système soi-disant malade et pernicieux. [16]

En 1935, une émeute éclate dans la communauté noire de Harlem à New York, à la suite de rumeurs selon lesquelles un jeune noir avait été battu à mort à la suite d’un vol à l’étalage. Le PCUSA saute sur l’occasion et organise des manifestations au sein de la communauté noire, selon Leonard Patterson, un ancien membre noir du PCUSA qui a joué un rôle dans cet incident.

Patterson décrit la façon dont les communistes étaient tout particulièrement entraînés aux tactiques léninistes, et apprenaient comment générer et exacerber les conflits. On leur apprenait à retourner des manifestations en émeutes violentes et en bagarres de rues, ainsi qu’à créer des conflits de toutes pièces là où il n’y avait rien auparavant. [17]

Dans l’Amérique d’aujourd’hui, les groupes communistes ont été impliqués dans tous les conflits sociaux ou émeutes de grande envergure. En 1992, une vidéo a été diffusée à la télévision, qui montrait Rodney King, un habitant noir de Los Angeles, être frappé par des policiers blancs, après qu’ils l’eurent arrêté pour conduite en état d’ivresse. Après le verdict, alors que les manifestants étaient sur le point de se séparer, quelqu’un a soudainement pris un panneau en métal et l’a fracassé contre une voiture qui passait à ce moment-là. La manifestation a rapidement dégénéré en une émeute violente, avec des incendies, des destructions et des pillages. [18]

À la question de savoir si les communistes étaient impliqués dans cet incident, le shérif Sherman Brock du comté de Los Angeles a répondu qu’il n’y avait aucun doute sur leur implication dans les émeutes, les pillages et les incendies. Pendant ces évènements, des dépliants mis en circulation par divers groupes communistes comme le Parti communiste révolutionnaire, le Parti des Travailleurs socialistes, le Parti des Travailleurs progressistes et le PCUSA jonchaient les rues et circulaient dans les écoles. Sur l’un des dépliants, on pouvait lire : « Vengez le verdict de King ! […] Faites passer les armes ! L’armée est solidaire des travailleurs ! […]  » Selon un officier de police de Los Angeles, les gens avaient déjà commencé à distribuer les dépliants, alors que le verdict n’était pas encore tombé. [19]

Très tôt, Lénine avait instruit les communistes que : « Les débordements – les manifestations – les bagarres de rues – les unités d’armée révolutionnaire, tels sont les étapes de développement du soulèvement populaire. » [20]

Quel que que soit le nom que se donne la profusion d’organisations qui incitent aux émeutes et à la violence dans les sociétés occidentales : les « indivisibles », les « antifascistes », « Stop au Patriarcat », « Black Lives Matter » ou « Refuser le fascisme », toutes sont communistes ou développent des idées communistes. Le groupe violent « Antifa » est constitué de gens de divers bords affiliés au communisme, tels que les anarchistes, les socialistes, les libéraux de gauche, les sociaux-démocrates, etc. « Refuser le fascisme » est en réalité un groupe radical de gauche fondé par le président du Parti communiste révolutionnaire des États-Unis. Il était à l’origine de nombreuses manifestations de grande envergure dont le but était d’inverser le résultat des élections présidentielles de 2016. [21]

Sous couvert de liberté d’expression, ces groupes n’ont de cesse de provoquer toutes sortes de conflits en Occident. Pour comprendre leur véritable objectif, il suffit de se pencher sur la directive du PCUSA à l’attention de ses adhérents, telle qu’elle est donnée par le rapport du Congrès de 1956 : « Les adhérents et les organisations ayant fenêtre sur rue doivent continuellement humilier, discréditer et dégrader ceux qui nous critiquent. […] Quand les obstructionnistes deviennent trop énervants, traitez-les de fascistes, de nazis ou d’antisémites. […] Associez sans relâche ceux qui s’opposent à nous à ces noms qui sentent déjà mauvais. L’association finira, à force d’être répétée, par devenir un “fait” dans l’esprit des gens. » [22]

4. Violence et mensonges : les méthodes de base en politique communiste pour exercer le contrôle

Dans la doctrine communiste, aucun moyen excessif n’est à exclure quand il s’agit de parvenir à ses fins. Les partis communistes déclarent ouvertement que la violence et les mensonges sont des outils auxquels ils ont recours pour conquérir et gouverner le monde. Depuis l’avènement du premier régime communiste en Union soviétique jusqu’à nos jours, c’est-à-dire en l’espace d’à peine un siècle, le communisme a été responsable de la mort de près de 100 millions de personnes. Les membres du Parti communiste ont assassiné, brûlé, kidnappé et menti. Ils ont utilisé les méthodes les plus extrêmes qui existent. Leur niveau de malfaisance est choquant. Par ailleurs, la plupart n’ont aucun regret.

Les mensonges que le spectre maléfique du communisme a fabriqués peuvent varier en intensité, aussi bien dans les pays communistes qu’en Occident. Les mises en scène, les fausses informations ou les traquenards pour faire tomber un opposant politique sont des mensonges relativement peu conséquents. L’orchestration de toute une série de mensonges que l’on répète partout et tout le temps, et par le biais d’opérations complexes, relève, quant à lui, d’un type de mensonge d’intensité moyenne. Par exemple, pour inciter à la haine contre le Falun Gong, le PCC a concocté l’incident des auto-immolations sur la place Tiananmen, en réalité la mise en scène d’un mensonge.

Mais ils recourent aussi aux mensonges énormes, et c’est ce qu’il y a de plus difficile à gérer, car les énormes mensonges ne sont pas loin de toucher à l’essence du spectre maléfique. Leur étendue est telle, leurs modes opératoires sont tellement protéiformes, ils durent depuis tellement longtemps, et la population qu’ils touchent est tellement vaste – y compris parmi ceux qui sont sincèrement engagés dans ces causes – que la réalité selon laquelle cela fait partie d’un énorme mensonge est perdue de vue.

Le spectre communiste a fabriqué le mensonge de la « grande unité » pour définir le but du communisme. Parce que cette prétention n’a pas pu être démentie, tout du moins pas à court terme, cet énorme mensonge a servi de base à l’intégralité du projet communiste.

Le chapitre précédent a montré que la notion de progrès a été usurpée par le communisme, un autre mensonge énorme. Ces dernières décennies, le communisme s’est emparé de nombre de mouvements sociaux, et a amené les gens à la rébellion et à la révolution, comme le souhaite le spectre maléfique. Le mouvement environnemental en est un exemple, cela sera abordé dans le chapitre 16.

a. La violence et le mensonge dans les régimes totalitaires communistes

Les partis communistes encouragent les conflits de classe ; ces types de conflits sont des luttes à mort. Le Manifeste du Parti communiste déclare  : « Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout ordre social existant. » [23]

Lénine a également écrit dans L’État et la révolution  : «  Nous avons déjà dit plus haut, et nous le répéterons plus loin, que la théorie de Marx et d’Engels sur l’inévitabilité d’une révolution violente fait référence à l’État bourgeois. Cet État, en règle générale, ne pourra être annulé et remplacé par l’État du prolétariat (la dictature du prolétariat) que par un processus de révolution violente, et non en le laissant doucement mourir. » [24]

Lors de ce processus de prise de pouvoir, que ce soit lors de la Commune de Paris, la Révolution russe ou le mouvement des Travailleurs fermiers lancé par le PCC, les partis communistes ont fait un usage extrême de la violence et du bain de sang. Peu importe que leurs ennemis soient vieux ou affaiblis, ils brûlent, volent, assassinent et font preuve d’une vilenie qui glace l’âme. Les crimes qu’ils ont commis sous les régimes violents du communisme sont tellement nombreux, qu’il est quasiment impossible de les compter.

La secte communiste a recours à la violence et aux mensonges pour se maintenir au pouvoir. Les mensonges sont un facteur qui facilite la violence, en plus d’être un moyen de soumettre le public. Le mensonge est nécessaire pour échelonner la violence, et si la violence est parfois temporairement interrompue, les mensonges, eux, sont continuels. Les partis communistes n’ont de cesse de promettre beaucoup, mais ils n’envisagent jamais de tenir leurs promesses. Pour satisfaire leurs intérêts, ils peuvent changer leurs propos autant qu’ils le souhaitent, sans aucune limite morale et sans aucun sentiment de honte.

Les communistes affirment qu’ils établissent un paradis sur terre, mais c’est précisément leur plus gros mensonge. Le seul fruit qu’ils font fructifier est l’enfer sur terre.

Mao Zedong en Chine, Ahmed Ben Bella en Algérie, Fidel Castro à Cuba ont tous prétendu qu’ils n’instaureraient jamais de totalitarisme. Mais une fois au pouvoir, ils ont immédiatement mis en place un totalitarisme intense, ont purgé leur propre parti et persécuté les dissidents ou les membres du public.

Les partis communistes ont également savamment dénaturé leur propre langage. La manipulation de la langue est une des grandes méthodes dont se sert la secte communiste pour tromper les gens, c’est-à-dire qu’ils altèrent le sens des mots, et en retournent d’autres en leur contraire. Au fur et à mesure que cette langue déformée se répète, son sens dénaturé finit par s’enraciner profondément dans l’esprit des gens. Par exemple, « Dieu » devient synonyme de « superstition » ; « tradition » équivaut à « arriéré », « bêtise » ou «  féodalité »  ; «  société occidentale » équivaut à «  gens hostiles » ou «  forces anti-chinoises »  ; le «  prolétariat » équivaut aux «  maîtres des joyaux de l’État ». Bien que le public n’ait aucun pouvoir, les communistes affirment que «  tout le pouvoir est aux mains du peuple ». Pointer du doigt les injustices est décrit comme «  incitation à la subversion du pouvoir de l’État », etc. Par conséquent, quand on parle aux gens qui ont été profondément empoisonnés par la secte maléfique du communisme, on va pouvoir se rendre compte que les deux bords ne partagent pas les mêmes bases de communication, car le sens des mots a été déformé à ce point.

La secte du communisme ne génère pas seulement ses propres mensonges, elle crée aussi un environnement dans lequel la population entière participe activement aux mensonges – notamment par le biais des études politiques obligatoires, ou bien en exprimant leurs opinions politiques et en donnant leur aval à telle ou telle politique. C’est une manière de forcer les gens à dire des choses qu’ils ne pensent pas, et ainsi les démotiver et rabaisser leur sens de la vérité. Les Dix Commandements préviennent qu’il ne faut pas « porter de faux témoignages ». Confucius a dit : « Si un peuple n’a pas confiance en ses dirigeants, il n’y a pas d’avenir pour le gouvernement. »

Une fois que les gens se rendent compte des mensonges de la secte communiste, ils y répondent avec encore plus de mensonges ; la secte maléfique du communisme n’est pas ignorante du fait que les gens lui mentent, mais elle l’accepte, car le mensonge fait partie intégrante des règles du jeu. C’est quand les gens commencent à dire la vérité que la situation devient dangereuse pour les communistes.

L’application à la société entière de cette culture du mensonge est une façon qu’ont les communistes de précipiter la dégénérescence morale. Cette série d’articles a insisté plusieurs fois sur le fait que le régime chinois cherche non seulement la destruction physique des gens, mais également leur corruption morale à l’extrême. Dans cette perspective, le régime est en passe de parvenir à ses fins.

b. Comment le communisme incite à la violence en Occident

Le spectre maléfique du communisme se compose d’éléments structurels de haine et ses théories sont imprégnées par la haine. Il promeut la lutte des classes et attribue les causes de tous problèmes aux structures sociales traditionnelles. Il accuse les riches d’exploiter les pauvres afin d’inciter au ressentiment et à la haine contre eux, et il pousse à la révolution et à la violence. Avec l’expansion des mouvements communistes, la manipulation, la violence et les mensonges du spectre sont devenus monnaie courante en Occident. Ils ont inondé la société de haine et de rancœur.

En sus de la prolifération des partis communistes et de la promotion explicite de la violence, plusieurs para-marxistes ont eux aussi, sous le contrôle du spectre maléfique du communisme, appelé à la violence. Saul Alinsky, très en vue chez les Américains de gauche, était à l’origine membre d’un gang avant de rejoindre les rangs de la gauche et de devenir un chef politique. Il a nié être communiste, mais ses idéologies et son approche des conflits sont identiques à ce que font les communistes.

L’ouvrage d’Alinsky Quelles règles pour les radicaux est considéré comme un véritable manuel par tous ceux qui prônent la révolte urbaine. Il précise que son livre est à l’attention particulière de ceux qui n’ont rien, qui voient le monde sous un angle machiavélique, et qui veulent prendre aux riches pour donner aux pauvres ; c’est un livre pour transformer les États-Unis en pays communiste.

Alinsky peut parfois donner l’impression d’insister davantage sur l’infiltration progressive que sur la révolution sanglante ; mais en réalité, il est fasciné par la violence. Il est seulement plus subtil dans son approche. Le parti des Black Panthers, un groupe révolutionnaire violent, et qui a fait siennes les idées de Mao, réutilise le slogan maoïste : « Le pouvoir politique est au bout du canon d’un fusil. » De même, Alinski propose que la prise de pouvoir se fasse par les élections, mais il ne rejette pas la possibilité de recourir aux armes plus tard. Son approche est donc concordante avec celle du Parti communiste chinois : faire profil bas pour mieux frapper. Une des règles qu’il suggère aux radicaux est de traiter leurs opposants avec intimidation et agressivité, et ainsi parvenir à semer le chaos et la destruction.

David Horowitz, un écrivain qui a tourné le dos à son passé radical, et un fin connaisseur d’Alinsky, a dit que lui et ses partisans ne cherchent aucunement à réformer le système actuel. Ils savent pertinemment que leur but est en réalité la destruction de ce système et ils considèrent leur mission en termes de guerre. [25] Par conséquent, ils ne reculeront devant rien pour atteindre leur objectif, ils décideront quand recourir à la violence, à quel type de violence ils vont recourir et quel type de mensonges ils vont dire.

Dans la société américaine, certains hommes politiques et exécutants politiques en arrivent à attaquer leurs ennemis sans le moindre scrupule, recourant au mensonge, aux attaques personnelles, etc. Une société dans laquelle la violence s’exprime régulièrement deviendra moins stable et sera davantage divisée. De nos jours, les relations entre le grand parti américain de gauche et le grand parti américain de droite semblent en tous points similaires à la confrontation qui a existé entre le bloc communiste et le monde libre. Ils sont aussi incompatibles que le feu et l’eau, tant leurs différences sont irréconciliables.

À la suite de l’élection du nouveau président américain en 2016, des extrémistes de gauche, connus sous le nom d’Antifa, se sont lancés dans des débordements violents. Les activistes d’Antifa ont isolé leur cible – les soutiens du nouveau président et les autres conservateurs – et s’en prennent à eux, notamment lors des rassemblements. Les activistes d’Antifa ont empêché les soutiens de Trump de s’exprimer et les ont même directement attaqués.

Ces dernières années, l’afflux d’immigrants en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique a créé beaucoup de problèmes sociaux en Europe. Pour des raisons liées au « politiquement correct », les élites de gauche de ces pays ont réprimandé et injurié ceux qui s’opposent aux politiques migratoires en cours. [26]

En juin 2017, Steve Scalise, membre du Parti républicain et porte-parole de son parti au Parlement, a été touché par balle et grièvement blessé lors d’un entraînement de baseball ; le coupable est un militant de l’autre parti. Un homme politique de gauche a même dit qu’il était « content » que Scalise ait été la cible de l’attaque. Cet officiel a dû quitter son poste en tant que président de comité de la branche locale de son parti.

Derrière ces conflits violents, on trouve le spectre communiste. Il serait faux de croire que tout le monde veut le conflit – il suffit de quelques activistes communistes radicaux pour mettre le feu aux poudres.

Sous l’influence du spectre communiste, quand certains partis et hommes ou femmes politiques sont en situation de faiblesse, ils prétendent qu’ils protégeront les droits des personnes et qu’ils se conformeront aux règles démocratiques. Mais lorsqu’ils obtiennent le pouvoir, ils utilisent toutes les méthodes possibles pour réprimer les opposants et retirer arbitrairement leurs droits aux autres. En février 2017, lors d’une session du Sénat d’un État de l’Ouest américain, une sénatrice locale vietnamo-américaine a pris la parole pour dénoncer l’accueil chaleureux réservé à Tom Hayden, un ancien radical et activiste opposé à la guerre du Vietnam et devenu sénateur. [27] Pourtant, son micro a été coupé de façon brutale et elle a été exclue de force de l’enceinte de la Chambre du Sénat par d’autres députés. Si les choses continuent d’avancer dans cette direction, une autocratie communiste s’installera.

c. Comment les mensonges communistes sèment le trouble en Occident

Le communisme a très mauvaise réputation en Occident. Par conséquent, le mensonge est la seule façon qu’il a d’étendre son influence.

Les groupes communistes et mouvances de gauche se servent des slogans de la « liberté », du « progrès » ou de l’« intérêt public », comme de prétextes pour gagner le soutien du public. En réalité, leur but est l’avènement du socialisme. Leurs tactiques ressemblent aux promesses de « paradis sur terre ». Certains partis promeuvent des politiques qui sont en fait communistes, mais qu’ils dissimulent sous un autre nom. Par exemple, l’établissement d’un système de santé socialisé n’est pas décrit comme du socialisme, mais comme une « couverture médicale », ou bien ils justifient le bien-fondé de telles politiques en se basant sur le soutien de l’opinion publique. Quand ils veulent obliger les employeurs à payer un salaire minimum, ils l’appellent un « revenu d’insertion ». Pendant tout ce temps-là, les gouvernements en Occident gagnent de plus en plus de terrain et interviennent toujours davantage dans la vie des gens.

Les hommes politiques et les groupes d’intérêts pro-communistes font des promesses sans lendemain pour se faire élire, de façon très semblable à ce qu’ont fait les partis communistes quand ils ont cherché le soutien du peuple et quand ils ont appliqué leur régime. Ces hommes et ces femmes politiques ont promis des aides sociales plus élevées ou bien ont promis que tout le monde aurait du travail et des soins de santé. Personne ne se soucie de savoir qui va payer ou comment le système peut évoluer sur le long terme. Très souvent, ils n’ont même pas prévu de tenir leur promesse une fois élus.

Benito Bernal, un candidat au Congrès de la côte Ouest des États-Unis, et un ancien de la gauche, a récemment révélé qu’un parti politique a, à un moment donné, mis sur pied une organisation composée de secrétaires de départements fédéraux, de sénateurs et de députés fédéraux, ainsi que de membres de conseils administratifs. Il affirme qu’ils ont élaboré un plan sur vingt-cinq ans pour manipuler les différents niveaux de l’État et ainsi asseoir leur campagne présidentielle. Bernal s’est rendu compte que cette organisation prétendait vouloir allouer des fonds aux communautés en proie à la criminalité des gangs, à l’absentéisme scolaire, aux grossesses chez les adolescentes, aux immigrants illégaux ou à l’injustice sociale, mais qu’en réalité, leur but était de rendre toutes ces personnes dépendantes de l’aide sociale. Bernal a qualifié ce système d’« esclavagisme ». [28] Il dit :

« Quand je soulevais certaines questions auprès des membres du groupe, ils me répondaient à l’inverse par trois autres questions : “Tout d’abord, si tous les problèmes sont résolus, qu’est-ce que le prochain candidat à la présidentielle pourra se proposer de résoudre ? Deuxièmement, te rends-tu compte des sommes énormes qui vont être allouées à notre agglomération, grâce à ces politiques d’aide sociale ? Troisièmement, te rends-tu compte du nombre d’emplois que le système d’aide sociale va créer ?” À cette époque, je me demandais si ces gens étaient bel et bien en train de me dire qu’il fallait tirer profit du malheur des gens, de la violence des gangs criminels et des enfants qui s’entretuaient. »

Bernal affirmait que si on prenait le temps de se pencher sur la démographie des électeurs de ce parti, on se rendrait compte qu’ils souhaitent que les gens soient déçus, victimisés ou en situation précaire, car ainsi ils pourront profiter de leurs infortunes. C’est la raison pour laquelle il a quitté le parti.

Lors des élections présidentielles de 2008, ACORN, une association communautaire progressiste vieille de 40 ans, a été coupable d’avoir falsifié des registres électoraux impliquant des milliers de faux électeurs. [29]

En 2009, le groupe a été au cœur d’un autre scandale national. S’affichant comme un groupe qui se bat pour la justice et pour les foyers à faibles revenus, le groupe recevait des subventions importantes de l’État et voyait ses dettes épongées par l’État fédéral ; cet argent devait être réutilisé pour aider les familles à payer leurs soins médicaux et leur logement. Deux enquêteurs d’investigation, déguisés en prostituée et en proxénète, se sont rendus dans les bureaux d’ACORN de plusieurs grandes villes américaines et ont demandé, tout en filmant la scène en cachette, comment monter leur affaire de proxénétisme. Leurs vidéos montrent des employées d’ACORN leur expliquer comment gérer une maison close, comment opérer sous une fausse société et une fausse identité, blanchir l’argent engrangé, cacher l’argent, éviter les enquêtes, mentir à la police, et échapper au fisc. [30] Bien qu’ACORN se soit défendu à plusieurs reprises, sa réputation s’est entièrement effondrée, ses financements se sont sérieusement étiolés et l’organisation a mis la clé sous la porte un an plus tard.

Beaucoup de promesses politiques ont l’air, en surface, d’être tentantes. Mais une fois qu’elles sont mises en pratique, le résultat est catastrophique pour l’avenir des personnes. C’est un phénomène que l’on connaît sous le nom d’«  effet Curley », tel qu’il a été expliqué par deux professeurs de Harvard. [31]

Le magazine Forbes résume l’effet Curley comme suit : « Un homme ou une femme politique, ou un parti politique, peut s’assurer une domination à long terme, en faisant pencher la balance des votes en sa faveur, en se servant de lois qui étouffent et contractent la croissance économique. De façon contradictoire, le fait de rendre une ville plus pauvre sera favorable au succès politique de ceux qui ont rendu cette paupérisation possible. » [32]

Dans les faits, les hommes politiques ont recours à des lois fiscales et à des impôts redistributifs biaisés – tels que les exemptions d’impôts bénéficiant aux syndicats, aux programmes gouvernementaux et aux entreprises à profil spécifique – alors que d’un autre côté, ils augmentent le niveau de taxation des autres entreprises et des gens riches. Il en résulte que les bénéficiaires de ces politiques redistributives (dont les pauvres, les syndicats, etc.) deviennent dépendants des élus qui les favorisent, et vont alors les soutenir aux élections. Ces politiques de « faire payer les riches », ou d’impositions élevées, servent à soutenir des projets gouvernementaux qui poussent les riches et les entrepreneurs (qui ne veulent pas que leur argent soit prélevé pour être gaspillé) à quitter la ville, avec pour résultat que les opposants à ce type de politiques deviennent moins nombreux. De tels hommes politiques jouissent par la suite d’une position stable, solide et durable sur cette région et peuvent se construire une véritable machine politique. En même temps, les recettes fiscales et les offres d’emplois s’amenuisent d’année en année, et finalement la ville est en faillite.

L’article de Forbes indique que l’influence de l’effet Curley se fait sentir partout dans le pays et touche les dix villes de plus de 250 000 habitants les plus pauvres des États-Unis. Aujourd’hui, un État riche de l’ouest du pays, et qui a été principalement contrôlé par la gauche, doit maintenant faire face aux conséquences de ces politiques. [33]

La gauche a également modifié le sens des mots. Par exemple, pour les conservateurs, le mot « égalité » signifie grosso modo avoir des opportunités égales. De cette façon, les gens pourront se mesurer les uns aux autres de façon équitable et une méritocratie naturelle se formera. Pour les partisans de l’extrême gauche, en revanche, le mot veut dire égalité de résultats – ce qui signifie que, à travail inégal, les gens reçoivent un résultat identique.

Les conservateurs estiment que la tolérance demande d’accepter les croyances et opinions qui sont différentes des nôtres  ; quand nos intérêts personnels sont attaqués, nous devrions être ouverts d’esprit et généreux. La gauche comprend souvent la tolérance comme la tolérance au péché. Leur compréhension de la liberté et de la justice s’éloigne radicalement des concepts traditionnels. Les politiques de transformation de la société, comme l’apologie de l’homosexualité, inciter les hommes et les femmes à utiliser les mêmes toilettes, légaliser la marijuana et les autres politiques sociales qui s’attaquent à l’éthique humaine sont toutes associées au terme « progressiste », comme s’il s’agissait là d’une avancée sociale. En réalité, toutes ces politiques s’attaquent aux lois morales que Dieu a données aux hommes. C’est la raison pour laquelle les politiques qui sont à gauche de l’échiquier finissent par saper la moralité. Le spectre maléfique du communisme se sert de ce type de politiques pour arriver à ses fins.

Autrefois, les gens pensaient que les États-Unis étaient une société vraiment libre et le dernier bastion contre le communisme. Mais aujourd’hui, les gens voient de façon claire que les impôts élevés, le système d’aide sociale généralisé, le collectivisme, l’omniprésence du gouvernement, la démocratie sociale et l’« égalité sociale », etc. – tous issus, d’une manière ou d’une autre, du même ADN idéologique socialiste et marxiste-léniniste – sont des éléments bien réels de la société actuelle. Les jeunes générations en particulier sont tout simplement ignorantes du passé brutal des pays communistes. Elles s’attachent à un idéal illusoire et sont trompées par le nouveau masque que revêt le communisme. Il en résulte qu’elles avancent sans le savoir sur le chemin de la destruction.

5. Le totalitarisme : conséquence des politiques communistes

Il est bien connu que les pays totalitaires communistes contrôlent tous les aspects de la vie personnelle des gens. Les formes non violentes du communisme étendent progressivement et continuellement le pouvoir de l’État, s’attachant à contrôler toujours davantage la vie sociale des gens, et finissent par installer un système autoritaire. Dans les pays où le pouvoir totalitaire communiste n’a pas encore été établi, les gens courent également le danger de peut-être perdre leurs libertés à tout moment. De façon encore plus effrayante, le totalitarisme moderne a recours aux sciences et à la technologie, pour mener à bien ses opérations de surveillance individuelle et développer un contrôle extrême de la vie des gens, dans des proportions encore jamais vues.

a. Quand le totalitarisme éradique le libre-arbitre et réprime la gentillesse

Quand les êtres humains se conforment aux valeurs traditionnelles que le divin a établies, ils seront guidés par Dieu pour développer cette culture. Une culture que guide une inspiration divine permet aux gens de se relier au divin. C’est sur la base de cette culture qu’une diversité de méthodes propres à l’organisation sociale, c’est-à-dire de vie politique, va pouvoir se développer.

Dieu donne le libre-arbitre aux gens ainsi que la possibilité de gérer leurs affaires par eux-mêmes. Les gens sont encouragés à se gérer eux-mêmes, à faire preuve de discipline personnelle, de rigueur morale et de responsabilité envers leur famille. Après qu’il a étudié la vie politique américaine au XIXe siècle, Alexis de Tocqueville, un scientifique et politologue français, a exprimé son admiration pour cette société. Il était impressionné par la capacité d’introspection des Américains, par leur compréhension du mal, leur volonté de régler les problèmes avec patience et par l’absence générale de violence dans la résolution des problèmes sociaux. Il considérait que la grandeur des États-Unis résidait en sa capacité à corriger ses propres erreurs. [34]

Ce que recherche le spectre communiste, en revanche, ce sont des politiques totalitaires qui pousseront les gens à s’opposer à la tradition et à la moralité, et qui les empêcheront de tendre vers le bien et vers le divin. Les gens dans les pays communistes, pourtant, ont subi une transformation qui les a fait passer de peuple de Dieu à sujets du démon, et ce, sans s’en rendre compte. Petit à petit, ils en arrivent à obéir volontairement aux normes qui sont celles du démon.

Dans les pays communistes, le gouvernement monopolise les ressources sociales, dont l’économie, le système éducatif et les médias. Ainsi, tout doit se passer selon les règles établies par les dirigeants du Parti communiste, et les méthodes qu’ils emploient pour gouverner s’appuient sur le mensonge, la méchanceté et la violence. Ceux qui essaient de suivre leur propre conscience et de pencher vers le bien sont en violation avec l’idéologie et les règles du Parti, et sont appelés ennemis du Parti. Ils deviennent par la suite une sous-classe sociale qui peine à survivre aux derniers échelons de la société, ou bien, tout simplement, ils meurent.

Dans les sociétés libres, le gouvernement essaie également d’avancer vers l’autoritarisme, avec une telle expansion des rôles de l’État qu’il finit par contrôler quasiment tout. L’une des caractéristiques des politiques autocratiques est de promouvoir un gouvernement central fort qui planifie et dirige l’économie. À l’heure actuelle, les gouvernements occidentaux ont sérieusement renforcé leurs capacités à intervenir et à contrôler l’économie, ce qui leur permettra de mettre des plans gouvernementaux en place ; ils ont recours aux recettes et dépenses de l’État, aux impôts et au financement par la dette.

En même temps, la sphère couverte par leur gouvernance a fini par inclure les croyances, la famille, l’éducation, l’économie, la culture, l’accès à l’énergie et aux ressources naturelles, les transports, les communications, les voyages et plus encore. Que ce soit dans l’expansion du pouvoir administratif central, ou dans le contrôle de la vie des citoyens par des gouvernances locales, ou par des multitudes de lois et de jugements, l’expansion du pouvoir du gouvernement s’opère à tous les domaines et signale un contrôle sociétal sans précédent. Par exemple, avoir une assurance de santé est obligatoire, les contrevenants écopent d’une amende. Au nom de l’intérêt général, les gouvernements peuvent priver les gens de leurs possessions et de leurs droits individuels.

Un gouvernement totalitaire se sert du « politiquement correct » comme d’une excuse pour déposséder les gens de leur liberté d’expression et leur dicte ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas dire. Ceux qui dénoncent ouvertement ces politiques sinistres sont accusés de tenir des « discours haineux ». Ceux qui osent s’opposer au politiquement correct sont marginalisés, isolés et dans certains cas même renvoyés de leur travail, ou dans des cas extrêmes, menacés et attaqués.

C’est en usant de standards politiques déviés propres à remplacer les standards moraux et en les imposant à la société par le pouvoir de la loi, par les réglementations et les attaques personnelles, que s’installe une atmosphère de terreur et de pression sociales qui réprime le libre-arbitre des gens et la liberté de rechercher le bien. C’est là l’essence des politiques totalitaires.

b. Du berceau au tombeau : le système de sécurité sociale

De nos jours, l’État-providence est un phénomène généralisé. Quel que soit le pays ou le parti, conservateur ou progressiste, il n’y a pas de différence majeure. Ceux qui ont vécu sous un régime communiste et se rendent en Occident ne manquent jamais d’être impressionnés par le niveau des aides de l’État : éducation gratuite pour les enfants, assurance de santé et soins aux personnes âgées. Ils se disent que c’est cela le « vrai communisme ».

Ce système d’aide de l’État tel qu’on le connaît aujourd’hui n’est-il pas justement un cadre idéologique communiste importé dans une société capitaliste ? La seule différence est qu’il n’y a pas eu de révolution violente.

La recherche d’une vie meilleure n’est pas une mauvaise chose en soi, mais de nombreux problèmes se cachent derrière les États-providence généreux que les gouvernements ont mis en place. Un repas gratuit, dans le monde dans lequel on vit, cela n’existe pas. Les niveaux élevés d’aides sociales s’appuient sur des impositions obligatoires et les aides sociales finissent par créer leur propre lot de problèmes.

Le juriste britannique A. V. Dicey a remarqué la chose suivante :

« Avant 1908, la question de savoir si un homme, riche ou pauvre, devait prendre une assurance de santé était une question qui revenait entièrement à la discrétion de la personne concernée. Sa conduite ne concernait pas plus l’État que de savoir s’il devait porter un manteau noir ou s’il devait porter un manteau beige. […] Mais la loi nationale sur l’assurance va, à long terme, faire endosser à l’État, c’est-à-dire aux contribuables, la responsabilité de l’assurance chômage. […] C’est en réalité une façon pour l’État de reconnaître que son devoir est d’assurer les gens contre les malheurs attachés à l’absence d’emploi. […] Cette loi nationale sur l’assurance est en accord avec les doctrines du socialisme. […] » [35]

Le modèle nordique de redistribution socialiste a été reconnu et adopté dans beaucoup de pays. Il était, à une époque, considéré comme un exemple positif de prospérité socialiste qui devait être imité par les autres pays occidentaux. Cependant, dans les pays du nord de l’Europe, le ratio entre les taxes et le PIB est parmi le plus élevé du monde, avec des taux atteignant fréquemment près de 50 %.

Les analystes ont identifié six problèmes majeurs et fatals dans le système de santé socialiste tel que les gouvernements l’ont instauré : ça n’est plus viable, car les gens veulent bénéficier de services plus généreux que ce pour quoi ils payent. Il n’y a pas de récompenses ou de pénalités liées à la performance et les praticiens de l’industrie médicale n’endossent pas la responsabilité légale de leurs actes médicaux, mais touchent le même montant, quelle que soit la qualité de leur travail. C’est un système qui génère des pertes d’argent considérables pour l’État : les gens cherchent à tirer profit des failles, à profiter du système et participent à des reventes de médicaments sur le marché parallèle. Le gouvernement décide de la vie et de la mort des gens par un système médical qui est noyé sous la paperasserie. [36]

En 2010, un dénommé Jonas, habitant du nord de la Suède, a dû se faire des points de suture lui-même alors qu’il attendait aux urgences. Il avait d’abord décidé de se rendre dans un centre de traitement ambulatoire, mais celui-ci était fermé. Sa blessure saignait et personne ne s’occupait de lui. Il n’a pas eu d’autre choix que d’essayer de le faire lui-même, avec pour résultat d’être déclaré en violation avec les règles de l’hôpital qui stipulent que se servir d’équipements hospitaliers n’est pas autorisé – il avait récupéré du fil et une aiguille que les infirmières avaient laissés. [37] Il ne s’agit que d’un exemple. La réalité est bien pire. Parce que tout le monde veut des soins médicaux gratuits, les ressources sont la cible d’abus. Le conflit entre les ressources limitées et l’exigence de gratuité crée des disproportions entre l’offre et la demande. Le manque d’équipements génère de longues files d’attente alors que ceux qui nécessitent vraiment des soins sont les victimes de la médecine socialisée.

Il ne s’agit pas seulement d’une question d’efficacité. Le plus grand danger réside dans le fait que tout ce dont une personne a besoin, du berceau au tombeau, est arrangé par le gouvernement. Cela peut sembler souhaitable, mais en réalité, la dépendance d’une population vis-à-vis du gouvernement est le chemin qui mène à un régime autocratique.

Tocqueville a écrit : « Si le despotisme devait s’établir parmi nos nations démocratiques actuelles, il revêtirait peut-être un caractère différent ; il serait plus diffus et plus doux ; il dégraderait les hommes sans les tourmenter. » [38] Le système des aides sociales peut être décrit de cette façon.

c. Quand l’excès de lois prépare le chemin du totalitarisme

Les politiques totalitaristes sapent la liberté de chacun de faire preuve de compassion et laissent au contraire plus de place au démon. Un système dans lequel les gens cherchent à utiliser la loi pour restreindre les autres et les empêcher de faire de mauvaises choses correspond parfaitement aux attentes du démon. Dans la société moderne, il y a de nombreuses lois et de nombreux règlements qui sont compliqués. Les États-Unis ont plus de 70 000 lois relatives aux impôts et les lois qui traitent de l’assurance santé représentent un ensemble de plus de 20 000 pages. Même les juges et les juristes ne parviennent pas à toutes les comprendre, sans parler d’une personne lambda. Aux États-Unis, du niveau fédéral jusqu’aux différents États, en passant par les régions et les villes, c’est une moyenne de 40 000 nouvelles lois qui voient le jour tous les ans. On peut enfreindre la loi sans s’en rendre compte. Les sanctions peuvent aller de l’amende à la prison.

Il y a des réglementations sur le type d’hameçons à utiliser et sur le fait de faire trop de bruit en mangeant sa soupe en public – quasiment toute chose a sa loi qui l’encadre. L’État de Californie n’autorise que les écrans plats qui respectent certains critères énergétiques et les sacs en plastique sont interdits. Dans certaines villes, la construction d’une cabane dans son jardin requiert une autorisation des autorités compétentes.

Le recours excessif aux lois atrophie le sens moral. Beaucoup de lois, en fait, vont à l’encontre du bon sens moral. Et pourtant, la prolifération de ces lois a créé un système social dans lequel les gens ne sont pas jugés selon leurs critères moraux, mais selon la loi. Au fur et à mesure que le temps passe, il devient facile pour les agents du spectre maléfique d’implanter l’idéologie démoniaque au cœur des lois humaines.

Quel que soit le bien-fondé de la loi, il ne s’agit que d’une contrainte extérieure qui n’a aucune incidence et ne peut pas changer l’esprit des gens. Lao-Tseu a dit : « Plus on promulgue de nouvelles lois et plus il y a de voleurs et de bandits.  » Quand le mal est partout, la loi est impuissante. Plus il y a de lois, et plus l’État impose et exerce son contrôle. Les gens sont ignorants du fait que les problèmes sociaux sont le résultat du démon qui amplifie le côté malfaisant des hommes. Ils pensent que le problème vient de la loi, et donc ils cherchent à l’amender et oublient le cœur du problème. Un cercle vicieux se met en place et la société commence sa descente, pas à pas, vers l’autocratie.

d. Quand la technologie permet de contrôler les gens

Le totalitarisme recourt à l’appareil d’État et aux polices secrètes pour surveiller la population. La technologie moderne a poussé la surveillance à l’extrême et touche désormais tous les pans de la vie des gens.

Un rapport du Business Insider a résumé en dix points la façon dont le Parti communiste chinois surveille son peuple  :

1. La technologie de la reconnaissance faciale qui permet d’identifier une personne dans des foules gigantesques ;

2. S’assurer que les administrateurs de forums en ligne espionnent les usagers ;

3. Obliger les gens à télécharger des applications qui permettent au gouvernement d’accéder aux photos et vidéos stockées sur leur téléphone ;

4. Observer les habitudes de consommation des gens en ligne ;

5. Faire porter aux forces de l’ordre des lunettes spéciales qui permettent des identifications faciales au sein de foules, dans la rue ou les gares ;

6. Installer une « police robotisée » dans les gares qui scanne les visages des gens et retrouvent les fugitifs ;

7. Recours aux technologies de reconnaissance faciale pour identifier ceux qui traversent les rues en dehors des passages piétons ;

8. Interpeller des gens au hasard dans la rue et vérifier leurs téléphones ;

9. Suivre les commentaires postés sur internet pour remonter jusqu’à la famille et la ville de l’utilisateur ;

10. Création de logiciels préventifs qui recoupent les données personnelles des gens – à leur insu – et qui identifient ceux qui peuvent être considérés comme menaçants. [39]

Le Financial Times dresse les contours du sinistre projet chinois de système de crédits sociaux : « [Ce système] est au cœur du projet Chine 2020 : il ne s’agit pas seulement de recourir à des algorithmes qui mesurent un niveau de crédits, mais de quantifier les convictions politiques de ses citoyens », précise l’article. « Ce même système peut être recalibré pour évaluer les degrés de “patriotisme” en évaluant si les convictions d’une personne sont en accord avec les valeurs du Parti communiste au pouvoir. » [40]

En fichant les gens, et à l’aide d’algorithmes, le gouvernement peut faire perdre son travail à des individus qu’il a préalablement ciblés et peut faire que leurs banques annulent les prêts qu’elles leur avaient octroyés. Il peut révoquer leur permis et s’assurer qu’ils ne pourront pas bénéficier de traitements hospitaliers.

La Chine d’aujourd’hui a le système de surveillance le plus poussé au monde. Les lieux publics et les routes sont intégralement couverts par des caméras de surveillance. En à peine quelques minutes, les visages de ceux qu’ils ont sur leurs listes noires peuvent être identifiés dans une marée humaine de 1,4 milliard de personnes. Le système de surveillance intégré à l’application WeChat sur les téléphones portables rend possible de surveiller les gens directement et toute vie privée est complètement absente pour quiconque possède un téléphone portable. Il est impossible de se cacher. Au fur et à mesure que la technologie devient de plus en plus avancée, et que les gouvernements sont de plus en plus puissants, si l’Occident continue dans la voie du socialisme, il rencontrera un sort tout aussi horrifiant, fait de surveillance, de pressions et de contrôles. Ce scénario ultime n’est en rien une exagération.

6. La guerre totale du communisme contre l’Occident

Le spectre communiste ayant réussi à s’infiltrer, la société américaine se trouve divisée dans des proportions encore jamais vues. La gauche met tout son pouvoir dans la balance pour faire obstruction et pour bloquer tous ceux qui défendent des conceptions traditionnelles de la société en politique. Le recours au vocabulaire de la « guerre » pour décrire la situation actuelle n’est en aucun cas une exagération.

Ces dernières années, pendant les élections américaines, malgré l’âpreté des invectives et des confrontations, une fois que l’élection était passée, le climat s’assainissait, les tensions s’amenuisaient et la politique reprenait ses droits.

Pourtant, à peine les dernières élections de 2016 avaient-elles commencé, que certains officiels de gauche au sein du gouvernement prévoyaient déjà de traiter différemment les candidats qui ne pensent pas comme eux. Après les élections, et pour inverser le résultat des élections, la gauche a lancé une action en justice contre le parti gagnant. Après l’inauguration du nouveau président, le gouverneur de l’extrême gauche de l’État de Washington a déclaré qu’il y avait une « tornade de soutien » en faveur d’une opposition totale au nouveau président. Les têtes de file du parti d’opposition ont convenu qu’une véritable armée de gens de gauche prêts à en découdre voulait partir en « guerre totale » [41] contre le président, afin de lui faire obstruction partout et ainsi susciter l’adhésion du public.

La gauche a actuellement recours à toutes sortes de méthodes pour parvenir à ses fins. Les partisans de l’extrême gauche ne s’opposent souvent à de nouvelles lois que pour le principe de s’opposer. Dans des circonstances normales, les différents partis peuvent avoir des opinions différentes sur les politiques à mener, mais malgré la division, ils ont tous à cœur de préserver la sécurité du pays. Mais de façon remarquable, la proposition de renforcer les frontières a non seulement été la cible d’attaques intenses, mais certains États ont même passé des lois qui instaurent des « villes sanctuaires ». Grâce à ces lois, les forces de l’ordre de l’État fédéral n’ont pas le droit de vérifier le statut d’immigration des gens et les agences locales n’ont pas le droit de communiquer aux forces de l’ordre des informations qui peuvent s’y rapporter.

Avant les élections, les médias classiques, majoritairement acquis à la cause de la gauche, ont soutenu la candidate du parti de gauche et ont donné l’impression que sa victoire était acquise – ainsi la surprise a été grande lors de la communication des résultats. Après les élections, les médias classiques se sont coordonnés avec les hommes et les femmes politiques de gauche pour monter toutes sortes de choses en épingle, et pour diriger l’attention du public vers les attaques et les critiques à l’encontre du nouveau président, allant même jusqu’à concocter de fausses nouvelles. Les médias classiques n’ont accordé quasiment aucune importance aux réussites du nouveau président, tout en ne s’attardant pas trop sur les problèmes énormes que traînait la candidate de la gauche.

Dans une société normale, des groupes ou partis différents ont naturellement des opinions différentes et des conflits peuvent se produire. Mais de tels conflits se doivent d’être temporaires et localisés, et en fin de compte, chaque camp doit essayer de résoudre le problème de façon pacifique. C’est seulement lorsqu’un groupe est possédé par la mentalité de la lutte des classes du spectre communiste que les disputes politiques deviennent des batailles militaires. Ils partent du principe que la coopération et la réconciliation pacifiques sont impossibles, qu’il est nécessaire de complètement détruire son opposant et qu’il faut éradiquer intégralement le système existant.

Cette guerre intégrale se reflète dans les confrontations propres à l’arène politique, dans les formulations des lois et dans la bataille pour l’opinion publique. Elle charrie par là même les profondes ruptures sociales et un nombre toujours croissant d’actes extrémistes et violents. C’est exactement ce que souhaite le spectre communiste.

En 2016, selon le dernier sondage de Associated Press et de Center for Public Affairs Research, près de 85 % des personnes interrogées pensent que le pays est plus profondément divisé en politique que dans le passé. 80 % pensent que les Américains sont profondément divisés sur des valeurs importantes. [42]

L’unité d’un pays requiert un système de valeurs communes et une culture partagée. Bien que les doctrines des différentes religions diffèrent, les critères du bien et du mal sont les mêmes. C’est ce qui permet aux groupes ethniques aux États-Unis de vivre en harmonie. Cependant, quand les valeurs s’opposent, la question se pose de savoir si le pays va continuer à exister.

Conclusion

Chacun d’entre nous a ses propres faiblesses et a le mal en lui. La recherche du pouvoir, de la richesse et de la gloire a toujours existé dans l’humanité. Le diable se sert intentionnellement du mal inhérent à la nature humaine pour créer pour lui-même un système d’agents dans chaque pays. Un pays est comme un corps humain et chaque entité qui le constitue – que ce soit une entreprise, un gouvernement, etc. – est comme un organe humain. Chacun a sa propre fonction et fait ce qu’il a à faire. Si les agents du démon infiltrent un pays, alors c’est comme si une conscience étrangère avait remplacé l’âme humaine ; ou pour le dire autrement, comme si une conscience étrangère contrôlait directement le corps.

Si quelqu’un essaie de libérer la société du contrôle du démon, ce système va probablement résister par tous les moyens possibles – par exemple en utilisant les médias pour discréditer des opposants, se lancer dans des attaques personnelles, propager des informations erronées pour semer le doute dans le public, passer outre les décrets du gouvernement, détourner les ressources disponibles et les pousser dans l’opposition, et entraîner la société entière dans les conflits et la division. Les opposants vont jusqu’à déclencher des troubles sociaux en cherchant à retourner l’opinion publique, ignorante des choses, contre tous ceux qui osent s’opposer au démon. Beaucoup d’entre eux sont les instigateurs ainsi que les victimes de ce système. Bien qu’ils aient probablement fait de mauvaises choses, ils ne sont pas vraiment des ennemis de l’humanité.

En contrôlant aussi bien l’État que le pouvoir privé, et en ayant un accès sans équivalent aux ressources économiques, ou en étant capable d’intervenir dans son propre pays et partout dans le monde comme il le désire, le pouvoir politique possède des caractéristiques qui lui permettent d’accomplir de grandes choses pour le bien des peuples. En revanche, lorsque ce pouvoir est mal utilisé, il peut être à l’origine de crimes gigantesques. Le but de ce chapitre a été de mettre au jour les facteurs communistes à l’œuvre dans la vie politique actuelle et ainsi d’aider les gens à discerner le bien du mal, de connaître les plans du démon, et de remettre la politique dans le droit chemin et à sa vraie place.

L’ancien président des États-Unis, Ronald Reagan, a dit : « Parfois, on est enclins à croire que la société est devenue trop complexe pour que l’autogouvernance puisse fonctionner, et qu’un gouvernement aux mains d’une élite fonctionne mieux qu’un gouvernement par et pour le peuple. En fait, si personne parmi nous n’est en mesure de se gouverner soi-même, alors qui parmi nous est en mesure de gouverner quelqu’un d’autre ? » [43] De même, le président américain Trump a dit : « En Amérique, on ne vénère pas le gouvernement, on vénère Dieu. » [44]

L’autorité politique a besoin de retrouver le bon chemin et de se fonder sur les valeurs traditionnelles. C’est seulement lorsque l’humanité est bénie par Dieu qu’elle sera en mesure de résister à la manipulation du démon et qu’elle évitera le chemin de l’esclavage et de la destruction. C’est seulement en retournant aux traditions et aux vertus que Dieu a léguées aux hommes que l’humanité a une chance de s’en sortir.

Références

[1] Emily Ekins and Joy Pullmann, « Why So Many Millennials Are Socialists », The Federalist, 15 février 2016, http://thefederalist.com/2016/02/15/why-so-many-millennials-aresocialists/.

[2] Steven Erlanger, « What’s a Socialist? » New York Times, 30 juin, 2012, https://www.nytimes.com/2012/07/01/sunday-review/whatsa-socialist.html.

[3] Werner Sombart, P. M. Hocking, Why is There no Socialism in the United States ? Palgrave Macmillan; 1st ed. (1976 edition)

[4] Harold Meyerson, « Why Are There Suddenly Millions of Socialists in America ? » The Guardian, 19 février 2016, https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/feb/29/why-arethere-suddenly-millions-of-socialists-in-america.

[5] Emily Ekins and Joy Pullmann, « Why So Many Millennials Are Socialists », The Federalist, 15 février 2016, http://thefederalist.com/2016/02/15/why-so-many-millennials-aresocialists/.

[6] Milton Friedman, Rose D. Friedman, Free to Choose: A Personal Statement, Mariner Books, reprint edition. (26 novembre 1990)

[7] Matthew Vadum, « Soros Election-Rigging Scheme Collapses: The Secretary of State Project’s death is a victory for conservatives », FrontPage Magazine, 30 juillet 2012, https://www.frontpagemag.com/fpm/139026/soros-election-riggingscheme-collapses-matthew-vadum.

[8] Rachel Chason, « Non-Citizens Can Now Vote in College Park, Md. », Washington Post, 13 septembre 2017, https://www.washingtonpost.com/local/md-politics/college-parkdecides-to-allow-noncitizens-to-vote-in-localelections/2017/09/13/2b7adb4a-987b-11e7-87fcc3f7ee4035c9_story.html?utm_term=.71671372768a.

[9] Jules-Antoine Castagnary, Philosophie du Salon de 1857, as quoted in Franklin L. Baumer, Modern European Thought: Continuity and Change in Ideas, 1600–1950 (New York: Macmillan, 1977), 335.

[10] Brad Stetson, Joseph G. Conti, The Truth About Tolerance: Pluralism, Diversity and the Culture Wars (InterVarsity Press, 2005), 116.

[11] « “Gender” means sex, and includes a person’s gender identity and gender related appearance and behavior whether or not stereotypically associated with the person’s assigned sex at birth. » California Penal Code 422.56(c).

[12] Mao Zedong, « Analysis of the Classes in Chinese Society », Selected Works of Mao Tse-tung: Vol. I, Foreign Languages Press, Beijing, China.

[13] G. Edward Griffin, Communism and the Civil Rights Movement, https://www.youtube.com/watch?v=3CHk_iJ8hWk&t=3s.

[14] Bilveer Singh, Quest for Political Power: Communist Subversion and Militancy in Singapore (Marshall Cavendish International (Asia) Pte Ltd, 2015).

[15] G. Edward Griffin, « Communism and the Civil Rights Movement », https://www.youtube.com/watch?v=3CHk_iJ8hWk&t=3s.

[16] Ibid.

[17] Leonard Patterson, « I Trained in Moscow for Black Revolution », https://www.youtube.com/watch?v=GuXQjk4zhZs&t=1668s.

[18] William F. Jasper, « Anarchy in Los Angeles: Who Fanned the Flames, and Why? » The New American, 15 juin 1992, https://www.thenewamerican.com/usnews/crime/item/15807anarchy-in-los-angeles-who-fanned-the-flames-and-why.

[19] Chuck Diaz, « Stirring Up Trouble: Communist Involvement in America’s Riots », Speak up Americahttp://www.suanews.com/uncategorized/the-watts-riots-fergusonand-the-communist-party.html.

[20] V. I. Lenin, The Revolutionary Army and the Revolutionary Government, https://www.marxists.org/archive/lenin/works/1905/jul/10.htm

[21] Blake Montgomery, « Here’s Everything You Need To Know about the Antifa Network That’s Trying To Solidify A Nazi-Punching Movement », BuzzFeed News, 7 septembre 2017, https://www.buzzfeed.com/blakemontgomery/antifa-social-media? utm_term=.byGA2PEkZ#.hd4bxVe0B

[22] 1956 Report of the House Committee on Un-American Activities (Volume 1, 347), quoted from John F. McManus, « The Story Behind the Unwarranted Attack on The John Birch Society », The John Birch Society Bulletin (March 1992), https://www.jbs.org/jbsnews/commentary/item/15784-the-story-behind-the-unwarrantedattack-on-the-john-birch-society.

[23] Karl Marx and Frederick Engels, The Communist Manifesto, trans. Samuel Moore in cooperation with Frederick Engels, Marx/Engels Internet Archive,

https://www.marxists.org/archive/marx/works/1848/communistmanifesto/ch04.htm.

[24] Vladimir Lenin, The State and Revolution, Chapter I, Lenin Internet Archive, https://www.marxists.org/archive/lenin/works/1917/staterev/ch01.htm.

[25] David Horowitz, « Alinsky, Beck, Satan, and Me », Discoverthenetworks.org, août 2009, http://www.discoverthenetworks.org/Articles/alinskybecksatanandmedh.html.

[26] He Qinglian, « New Symptom of Democratic Countries: Split between Elite and Masses », Voice of America, 5 juillet 2016.

[27] Mike McPhate, « After Lawmaker’s Silencing, More Cries of “She Persisted” », California Today, 28 février 2017, https://www.nytimes.com/2017/02/28/us/california-today-janetnguyen-ejection.html.

[28] Jiang Linda, Liu Fei, « Californian Candidate: Why I Went from the Democratic Party to the Republican Party ». The Epoch Times (Chinese edition). 7 mai 2018. http://www.epochtimes.com/b5/18/5/7/n10367953.htm. The English-language version of a portion of his original remarks may be found here: https://goo.gl/yJijbo

[29] Bill Dolan, « County Rejects Large Number of Invalid Voter Registrations », Northwest Indiana Times, 2 octobre 2008, http://www.nwitimes.com/news/local/county-rejects-large-numberof-invalid-voter-registrations/article_6ecf9efd-c716-5872-a2edb3dbb95f965b.html.

[30] « ACORN Fires More Officials for Helping “Pimp”, “Prostitute” in Washington Office, » Fox News, 11 septembre 2009, http://www.foxnews.com/story/2009/09/11/acorn-fires-moreofficials-for-helping-pimp-prostitute-in-washington-office.html.

[31] Spencer S. Hsu, « Measure to Let Noncitizens Vote Actually Failed, College Park Announces », Washington Post, 16 septembre 2017, https://www.washingtonpost.com/local/md-politics/measureto-let-noncitizens-vote-actually-failed-college-park-md-announceswith-considerable-embarrassment/2017/09/16/2f973582-9ae9-11e7b569-3360011663b4_story.html? noredirect=on&utm_term=.d3454a846017

[32] Mark Hendrickson, « President Obama’s Wealth Destroying Goal: Taking The “Curley Effect” Nationwide », Forbes, 31 mai 2012, https://www.forbes.com/sites/markhendrickson/2012/05/31/presidentobamas-wealth-destroying-goal-taking-the-curley-effectnationwide/#793869d63d75.

[33] Ibid.

[34] Alexis de Tocqueville, Democracy in America, Volume 1, trans. Henry Reeve (New Rochelle, New York: Arlington House).

[35] A.V. Dicey, « Dicey on the Rise of Legal Collectivism in the 20th Century », Online Library of Liberty, http://oll.libertyfund.org/pages/dicey-on-the-rise-of-legalcollectivism-in-the-20thc.

[36] Paul B. Skousen, The Naked Socialist: Socialism Taught with The 5000 Year Leap Principles (Izzard Ink), Kindle Edition.

[37] « Jonas, 32, Sewed up His Own Leg after ER Wait », 2010. The Local.se, 3 août 2010, https://www.thelocal.se/20100803/28150.

[38] De Tocqueville, Alexis, n.d, « Democracy In America Alexis De Tocqueville », Accessed July 3, 2018. https://www.marxists.org/reference/archive/detocqueville/democracy-america/ch43.htm.

[39] Alexandra Ma, « China Is Building a Vast Civilian Surveillance Network — Here Are 10 Ways It Could Be Feeding Its Creepy “Social Credit System” », Business Insider, 29 avril 2018, http://www.businessinsider.com/how-china-is-watching-its-citizensin-a-modern-surveillance-state-2018-4.

[40] Gilliam Collinsworth Hamilton, « China’s Social Credit Score System Is Doomed to Fail », Financial Times, 16 novembre 2015, https://www.ft.com/content/6ba36896-75ad-356a-a76847c53c652916.

[41] Jonathan Martin and Alexander Burns, « Weakened Democrats Bow to Voters, Opting for Total War on Trump », New York Times, 23 février 2017, https://www.nytimes.com/2017/02/23/us/democrats-dnc-chairmantrump-keith-ellison-tom-perez.html.

[42] « New Survey Finds Vast Majority of Americans Think the Country Is Divided over Values and Politics », The Associated Press – NORC, 1 août 2016, http://apnorc.org/PDFs/Divided1/Divided%20America%20%20APNORC%20poll%20press%20release%20%20FINAL.pdf

[43] Jonah Goldberg, « Trump’s Populism Is Not Reagan’s Populism », National Review, 4 avril 2018. https://www.nationalreview.com/2018/04/donald-trumpr-ronaldreagan-populism-different/

[44] Paulina Firozi, « Trump: “In America We Don’t Worship Government, We Worship God” », The Hill, 13 mai 2017. http://thehill.com/homenews/administration/333252-trump-inamerica-we-dont-worship-government-we-worship-god.

Adapté de l'anglais