(Minghui.org) [Note de l'éditeur] Cette série est une réimpression de la traduction anglaise par The Epoch Times du livre Comment le spectre du communisme dirige le monde, écrit par l'équipe éditoriale des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Table des matières du livre

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction

Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité

Chapitre 2 : Les débuts du communisme en Europe

Chapitre 3 : Meurtres à grande échelle à l’Est

Chapitre 4 : Exporter la révolution

Chapitre 5 : L’infiltration de l’Occident

Chapitre 6 : La révolte contre Dieu

Chapitre 7 : La destruction de la famille

Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique

Chapitre 9 : Le piège économique communiste

Chapitre 10 : L’utilisation du droit à des fins maléfiques

Chapitre 11 : Désacraliser les arts

Chapitre 12 : Le sabotage de l'éducation

Chapitre 13 : S'emparer des médias

Chapitre 14 : La culture populaire – un plaisir décadent

Chapitre 15 : Les racines communistes du terrorisme

Chapitre 16 : Le communisme derrière l'environnementalisme

Chapitre 17 : La mondialisation, outil du communisme

Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Conclusion

Cette partie comprend :

Chapitre 9 : Le piège économique communiste

Introduction

1. Les pays occidentaux développés : : la pratique du communisme sous un autre nom

a. Des taxes élevées et un système d’aides sociales généreuses

b. Interventionnisme économique agressif dans les sociétés occidentales

c. Les politiques économiques socialistes mènent au totalitarisme communiste

2. Le socialisme dystopique du Parti communiste chinois

a. L’économie chinoise  : aucune relâche dans le contrôle qu’exerce le Parti communiste

b. La vérité derrière la poussée économique chinoise

c. Les conséquences du modèle économique chinois

3. Les ravages du socialisme dans les pays en voie de développement

a. Le socialisme continue de hanter l’Europe de l’Est

b. Les politiques économiques socialistes ont causé du tort aux pays en voie de développement

4. Propriété collective et économie planifiée : : des systèmes esclavagistes

a. La propriété collective : un joug totalitaire

b. Planification économique : un échec inévitable

5. La théorie de l’exploitation selon Marx  : une inversion mensongère du bien et du mal

6. Haine et jalousie : les origines de l’égalitarisme absolu

a. La promotion de l’égalitarisme économique : un palier qui mène au communisme

b. Le recours des communistes aux syndicats pour saper les sociétés libres

7. L’idéal communiste : attirer les humains pour les pousser à leur propre destruction

Conclusion : la prospérité et la paix ne peuvent être obtenues que par la moralité

Références

* * *

Introduction

Il y a plus de 150 ans, Karl Marx publiait Das Kapital, ouvrage dans lequel il appelait à l’abolition de la propriété privée que remplacerait la propriété collective. Un demi-siècle plus tard, la propriété collective couvrait un tiers des nations du monde.

Après la désintégration du bloc soviétique en 1990, beaucoup de pays d’Europe de l’Est ont connu une « thérapie de choc » pour retourner à l’économie de marché. D’autres pays, qui n’avaient pas été gouvernés par le communisme, mais qui avaient cependant recouru aux nationalisations socialistes, et avaient subi la misère et la pauvreté liées à la propriété collective, n’ont eu à leur tour d’autre choix que d’introduire des réformes de marché.

Pour parvenir à ses fins de domination mondiale, le spectre communiste a lancé des offensives sur toute la planète. Quand on voit que ces pays ont abandonné le communisme et le modèle économique socialiste, on est enclin à penser que le spectre a échoué dans ses projets. Mais la réalité n’est pas si simple : le spectre communiste ne suit pas des principes immuables. Au contraire, ses méthodes, et les formes qu’il revêt s’adaptent systématiquement à la situation. Il n’hésitera pas à abandonner ou à critiquer ses actions précédentes si c’est pour le bien d’un objectif plus grand – il n’y a pas de domaine plus représentatif de cette situation que la sphère économique.

Si on analyse attentivement notre système économique actuel et la réalité qui le sous-tend, on ne manquera pas de voir que le spectre communiste a enserré le monde dans ses griffes. Au fur et à mesure que les projets fantaisistes et le culte du gouvernement deviennent monnaie courante, les économies de quasiment tous les pays du monde prennent leurs distances avec les principes de l’économie de marché. Les nations sont en train de perdre les bases de leur moralité et se mettent à graviter autour du communisme. Il est temps de regarder la réalité en face et de prendre les mesures qui s’imposent.

1. Les pays occidentaux développés : la pratique du communisme sous un autre nom

Dans le Manifeste du Parti communiste, Marx écrit que l’idéologie communiste peut se résumer en une phrase : il faut abolir le système de propriété privée. Pour les individus, cela veut dire « abolition de l’individualité bourgeoise, de l’indépendance bourgeoise et de la liberté bourgeoise. » Au niveau de la société, cela implique que « le prolétariat utilisera toute sa suprématie politique pour arracher progressivement le capital des mains de la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l’État, c’est-à-dire entre les mains du prolétariat organisé en classe dominante . » [1]

Pour atteindre cet objectif, les communistes ont recours dans leurs pays à la violence et aux meurtres à grande échelle. Mais alors que le communisme violent a perdu de son attrait, des formes non violentes ont pris le relais. Ces différents courants du socialisme ont infiltré l’intégralité de la société, au point qu’il est devenu difficile de les identifier.

Les pays occidentaux recourent à toute une série de politiques économiques qui n’ont en apparence aucun lien avec le socialisme, ni dans les termes ni dans la forme, mais qui en réalité jouent des rôles restrictifs ou d’entrave à la propriété individuelle et qui spolient les gens de leurs droits à la propriété privée. D’autres lois s’attaquent aux mécanismes de la libre entreprise, étendent le pouvoir du gouvernement et entraînent la société vers toujours plus de socialisme. Les méthodes se caractérisent par des impôts élevés, des aides sociales abondantes et un interventionnisme étatique agressif.

a. Des taxes élevées et un système d’aides sociales généreuses

Un trait significatif des politiques économiques communistes ou socialistes est la prévalence des aides sociales. Les politiques d’aides sociales actuellement en cours en Occident sont telles que les nouveaux arrivants en provenance de pays communistes ne sont pas dépaysés.

Le socialisme qui se cache

L’État en lui-même ne génère aucune valeur. Au contraire, c’est comme tondre un mouton. Toutes les aides sociales sont en fin de compte payées par les gens, par le biais de taxes ou par la dette nationale. Un pays avec un niveau élevé d’aides sociales s’inscrit dans une variante du communisme, à la différence près que la violence et la révolution des partis communistes en sont absentes.

Les politiques de taxation élevée correspondent à des nationalisations forcées de moyens privés, à des fins de redistribution à grande échelle. C’est en même temps le moyen d’une sortie progressive du système de propriété individuelle.

Il n’y a pas de différence en termes de résultats entre une imposition élevée et le système de propriété publique et d’égalitarisme tel qu’il est imposé par les régimes communistes, hormis le fait que la nationalisation est effectuée après la production et non avant celle-ci. Dans les économies planifiées communistes, les outils de production sont entièrement contrôlés par l’État. En Occident, la production est sous le contrôle de la sphère privée, mais les revenus sont convertis en actifs gérés par l’État par le biais d’impôts et de redistribution. Quoi qu’il en soit, cela équivaut à du vol, et cela revient à s’emparer du bien d’autrui. Dans les pays occidentaux, en lieu et place des meurtres et de la violence, on a recours à des voies légales démocratiques et législatives.

Certaines aides gouvernementales sont raisonnables, telles que la sécurité sociale en direction des victimes d’accidents ou de catastrophes. Mais les aspects positifs des aides sociales en font un instrument pratique pour tromper les gens, et deviennent un prétexte pour augmenter les impôts. D’ailleurs, les aides sociales généreuses en Occident ont des résultats destructeurs d’une ampleur comparable à ce qui se passe dans les pays communistes, que ce soit au niveau de la population, de la société ou des valeurs morales. Par nature, les politiques économiques de type communiste font ressortir ce qu’il y a de pire dans la nature humaine. C’est la cause principale qui explique que le spectre essaime les valeurs économiques communistes dans le monde, que ce soit dans les sociétés libres ou celles contrôlées par les régimes communistes.

Des impôts élevés

Les aides sociales dans les pays occidentaux développés concentrent une partie importante des recettes fiscales, qui elles-mêmes viennent des impôts pris sur la propriété privée. C’est le seul moyen de maintenir ce niveau de largesse gouvernementale.

Aux États-Unis, plus de la moitié des recettes fiscales sont dépensées pour la sécurité sociale et les aides médicales. Plus de 80 % de cet argent vient de l’impôt sur le revenu et des taxes liées à la sécurité sociale ; 11 % de cette somme vient des impôts sur les entreprises. [2] Beaucoup de pays occidentaux vont même au-delà de ces chiffres, car leur niveau d’aides sociales est plus élevé.

Selon des chiffres datant de 2016, compilant les données de 35 économies de marché libre et qui ont été publiés par l’OCDE, 27 pays ont un impôt sur le revenu qui dépasse les 30 %. Les pays ayant le taux d’imposition le plus élevé sont tous deux en Europe. En plus de ces taxes-là, s’alimenter ou faire ses courses dans de nombreux pays européens peut être taxé d’une TVA allant jusqu’à 20 %. [3] Les taxes professionnelles et les autres types de taxes complètent le tableau.

D’autres chiffres indiquent qu’en 1900, seulement 7 des 15 pays imposaient une taxe sur le revenu, avec l’Italie en tête, à hauteur de 10 %. L’Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande n’étaient alors qu’à 5 %. Mais dans les années 1950, la moyenne du taux d’imposition maximal de 20 pays développés dépassait les 60 % ; actuellement il est redescendu progressivement autour de 40 %. [4]

Les taxes élevées ne sont pas seulement un poids pour les riches ; les pauvres sont également pénalisés de diverses manières. Alors que les riches ont souvent des moyens légaux de se protéger des taxes, les aides sociales versées aux pauvres disparaissent quand leurs revenus augmentent au-delà d’un certain seuil. En d’autres termes, les gens sont pénalisés quand ils travaillent plus.

Des aides sociales élevées

En 1942, l’économiste britannique, William Beveridge prônait l’instauration de l’État-providence, un projet qui couvrirait « l’ensemble des personnes et des besoins ». Dans les sociétés modernes, le système des aides sociales élevées a été étendu au chômage, aux soins de santé, aux retraites, aux accidents du travail, au logement, à l’éducation, à l’enfance, etc., c’est-à-dire bien au-delà des concepts traditionnels de charité envers ceux qui sont les plus nécessiteux.

Un rapport de la Heritage Foundation montre qu’en 2013, c’est plus de 100 millions d’Américains, soit près d’un tiers de la population, qui ont bénéficié d’allocations sociales (hors sécurité sociale et soins de santé), soit l’équivalent de 9000 dollars par personne. [5] Selon des statistiques recueillies par le Bureau de recensement américain, environ 12,7 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 2016, pourtant leurs conditions de vie peuvent se révéler étonnantes.

Selon des enquêtes gouvernementales, 96 % des parents de foyers pauvres disent que leurs enfants n’ont jamais eu faim. Près de 50 % des foyers pauvres vivent dans des maisons individuelles et 40 % vivent dans des maisons de ville. Seulement 9 % d’entre eux vivent dans des mobilhomes. 80 % ont la climatisation et deux cinquièmes des foyers sont équipés d’écran plat LCD. Trois quarts des foyers pauvres possèdent des voitures. [6] Un vaste nombre de gens sont intentionnellement répertoriés comme étant « pauvres » afin de permettre la généralisation des aides sociales au plus grand nombre.

Les aides sociales accordées par le gouvernement américain sont en dessous de la moyenne des pays membres de l’OCDE. La plupart des gens qui vivent dans des pays nordiques ou dans d’autres nations européennes bénéficient d’un État-providence bien plus généreux que les Américains. Au Danemark, par exemple, même les citoyens les plus riches bénéficient d’aides sociales qui les couvrent du berceau au tombeau, notamment de couverture médicale gratuite, d’éducation universitaire gratuite, et autres bénéfices de ce genre.

Avant que l’économie de leur pays ne s’effondre, les Grecs bénéficiaient d’un quatorzième mois de salaire annuel, une retraite à 61 ans dont le montant était équivalent à plus de 90 % de leur salaire. Les Suédois ont droit à 550 jours consécutifs de congés maladie ainsi que d’autres aides.

L’expansion des aides sociales, de l’aide d’urgence jusqu’aux aides sociales à destination de la population entière, fait en réalité partie du plan du spectre pour imposer une économie communiste.

Les aides sociales : répandre la corruption et intensifier les conflits entre les riches et les pauvres

D’un point de vue économique, l’essence de l’État-providence est de prendre de l’argent à certaines personnes et de le transférer à d’autres personnes. Cependant, c’est le gouvernement qui est responsable de la redistribution de la richesse, et ainsi la sagesse selon laquelle il faut travailler pour gagner sa vie est minimisée. La perte de ce principe moral est particulièrement évidente dans les pays scandinaves.

Le chercheur suédois Nima Sanandaji a démontré cette notion en se basant sur des données de la World Value Survey. Au début des années 80, 82 % des Suédois et 80 % des Norvégiens étaient d’accord pour dire que « recevoir des aides de l’État que l’on ne mérite pas n’est pas acceptable ». Lors de sondages menés en Norvège et en Suède en 2005 et 2008, seulement 56 % des Norvégiens et 61 % des Suédois étaient encore d’accord avec cette assertion. [7]

Dans un système d’aides sociales abondantes, ceux qui travaillent dur reçoivent peu et ceux qui sont moins acharnés sont récompensés par des aides. Avec le temps, cela finit par doucement dénaturer les traditions morales, car ceux qui sont nés dans un système d’aides sociales élevées finissent par perdre l’envie de travailler, ainsi que l’indépendance, la responsabilité et la diligence que connaissaient leurs ancêtres. Ils considèrent le système comme une évidence et le voient même comme un droit de l’homme. Ils ont pris l’habitude de dépendre de l’État et le prennent même en otage pour continuer à bénéficier de ces aides. Les valeurs sociales ont changé de façon quasi irréversible. Les montants élevés de l’aide sociale propres aux méthodes communistes érodent lentement mais sûrement la sagesse morale.

Les aides sociales élevées restreignent également le rôle traditionnel des œuvres caritatives, enlevant à celui qui donne l’occasion de faire une bonne action et à celui qui reçoit la possibilité d’éprouver de la gratitude.

Dans une société traditionnelle, la charité s’organisait selon ses propres choix, soit en aidant directement les moins fortunés, ou bien en donnant de l’argent à des œuvres caritatives comme l’Église. Il y avait une distinction claire entre ceux qui donnaient et ceux qui recevaient, et pouvoir recevoir de l’aide était un privilège et non un droit. Les bénéficiaires ressentaient de la gratitude face à la bonté des donneurs et pouvaient utiliser cette aide pour compléter leurs propres efforts et améliorer leur condition. Ceux qui recevaient des dons et parvenaient à changer leur vie étaient plus enclins à aider à leur tour ceux qui vivaient des difficultés similaires.

Alexis de Tocqueville estimait que le système d’aides sociales exacerbait les conflits entre riches et pauvres. Le fait qu’une partie de leur richesse leur soit confisquée par la force pousse les gens aisés à éprouver du ressentiment envers la classe des bénéficiaires. Il disait que le pauvre aussi allait continuer à éprouver du mécontentement, car il prendrait l’aide qu’il touche comme un fait acquis : « Que les uns jettent autour d’eux des regards pleins de haine et de crainte, que les autres ne songent à leurs maux avec désespoir et avec envie. » [9]

Un système d’aides surdéveloppé est aussi synonyme de jalousie et de conflits politiques, et le communisme s’en sert pour détruire l’harmonie morale et sociale des gens. La crise économique en Grèce en est un bon exemple : plutôt qu’à un conflit entre les riches et les pauvres, on a assisté à une lutte entre les classes moyennes et les classes aisées. Chez ces derniers, la fraude fiscale était devenue un « sport national », selon les fonctionnaires grecs cités par The Economist. [10] En même temps, et de façon à ne pas antagoniser ses citoyens, le gouvernement grec compensait le manque de recettes fiscales en souscrivant des emprunts qui lui permettaient de maintenir le même niveau d’aides sociales que ses voisins européens.

Une fois la crise bien installée, le gouvernement grec a tenté de réduire les aides sociales, ce qui a eu pour seule conséquence une opposition farouche de la part de la population. Les gens désignaient les riches et exigeaient que des taxes plus lourdes leur soient imposées, générant ainsi un véritable casse-tête pour le gouvernement, non résolu à ce jour.

Le système des aides sociales érode l’éthique traditionnelle du travail et incite les gens à réclamer des choses pour lesquelles ils n’ont pas travaillé. Quand l’ardeur au travail est punie, l’économie entière en souffre.

En 2010, une étude pratique par Martin Halla, Mario Lackner et Friedrich G. Schneider a démontré que les aides sociales décourageaient l’ardeur au travail sur le long terme. De tels résultats ne peuvent se constater qu’après une longue période. Les trois économistes en sont arrivés à la conclusion que la dynamique des aides sociales va à l’encontre d’une économie saine. [11]

La culture de la pauvreté

En 2012, le New York Times a publié un article intitulé « Tirer profit de l’analphabétisme chez les enfants », dans lequel est décrit l’impact des aides sociales sur les familles à faible revenu dans la région des Appalaches, dans l’est des États-Unis.

L’article explique comment de nombreuses familles pauvres ont cessé d’envoyer leurs enfants à l’école dans le but de pouvoir recevoir des aides sociales : « Si les enfants apprennent à lire, leurs parents craignent de ne pas recevoir les aides sociales mensuelles pour les enfants souffrant de handicap intellectuel. »

« Beaucoup de gens dans ces régions reculées, et qui vivent dans des mobilhomes sont pauvres et ont un grand besoin d’argent, et un chèque mensuel de 698 dollars par enfant octroyé par le gouvernement va leur permettre de tenir longtemps – et ces chèques continuent de tomber jusqu’à ce que l’enfant ait 18 ans. » [12]

Ces programmes d’aides ont débuté il y a à peu près 40 ans. Ils avaient pour but d’aider les familles avec enfants souffrant de handicap moteur ou intellectuel. À l’époque de la publication de l’article du New York Times, plus de 55 % des enfants qui recevaient les aides rentraient dans la catégorie du handicap intellectuel qui ne présente pas de pathologies définies. Aux États-Unis, on compte plus de 1,2 million d’enfants « en situation de handicap intellectuel » pour lesquels les contribuables versent un total de 9 milliards de dollars par an. [13]

Ici, les aides sociales et les failles de la nature humaine se nourrissent l’une l’autre dans un cercle vicieux. Malgré leurs bonnes intentions, ceux qui ont appelé à l’instauration de telles politiques ont aidé le spectre communiste dans ses efforts pour rabaisser et détruire l’humanité.

Il y a un siècle, Tocqueville observait que les programmes sociaux ne font pas de différence entre les gens, mais uniquement entre les niveaux de pauvreté. Cela rend difficile d’allouer efficacement les aides, car il est impossible de savoir si les individus éligibles souffrent de circonstances qui leur échappent ou si leur malheur est le résultat de leurs propres actions. [14]

Les fraudes aux aides sociales ne sont pas seulement un poids pour les finances de l’État ; elles auront également des conséquences sur la vie future des enfants qui ont grandi dans ce système. Des études menées en 2009 ont établi que deux tiers des personnes qui ont reçu des aides sociales quand ils étaient enfants continuent d’en toucher lorsqu’ils deviennent adultes, et qu’ils resteront dépendants des aides sociales pour le reste de leur vie. [15]

En termes de tactiques électorales, le terme « handicap » est constamment redéfini de façon à y inclure un nombre sans cesse grandissant de gens qui seront éligibles à des aides sociales. Les critères qui déterminent qui a le droit ou non aux aides sociales créent un contexte négatif de surenchères et encouragent le recours abusif aux aides sociales. La régression qui en résulte dans la moralité de la société et le malaise économique que cela génère permet d’aider le spectre communiste à atteindre ses objectifs.

Les aides sociales sont une mesure d’urgence pour porter secours à ceux qui sont vraiment dans le besoin. Elles sont efficaces quand elles touchent aux accidents du travail, aux épidémies, aux catastrophes naturelles, etc. Elles ne devraient pas devenir une forme de subsistance par défaut, car ce n’est pas une solution pour résoudre le dilemme de la pauvreté. En 2014, 50 ans après que le président Johnson a lancé sa guerre contre la pauvreté, les contribuables américains ont payé 2,2 millions de milliards de dollars pour les aides sociales. [16] Pourtant, comme l’indiquent des statistiques du Bureau du recensement américain, la pauvreté est restée constante depuis 40 ans. [17]

Selon l’économiste américain William Arthur Niskanen, le système d’aides sociales est à l’origine d’une culture de la pauvreté, qui à son tour nourrit des cercles vicieux de dépendance aux aides sociales, d’enfants hors mariage, de crimes violents, de chômage et d’avortements. Son analyse de données couvrant l’ensemble des États-Unis sur l’année 1992 a permis d’élaborer des estimations et chiffrer les effets potentiels qu’engendrerait une augmentation de 1 % des aides pour les familles avec enfants en situation de dépendance : le nombre d’allocataires augmenterait de 3 %, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté d’environ 0,8 %, les naissances du fait de mères célibataires d’environ 3 % et le nombre d’adultes sans emploi d’environ 0,5 %. Les avortements et les crimes violents deviendraient de plus en plus fréquents. [18] Les recherches de Niskanen donnent à penser qu’un système d’aides sociales abondantes encourage la dépendance des gens envers le système et qu’il décourage la prise de responsabilité personnelle.

La désintégration des familles est un élément clé de la culture de la pauvreté. Dans une étude sur la pauvreté historique et contemporaine des populations noires, l’économiste Walter E. Williams affirme que 85 % des enfants noirs en situation de pauvreté vivent avec une mère adolescente et célibataire. Le système d’aides sociales permet de tels phénomènes, car il encourage les mères célibataires à vivre sans prendre la responsabilité de leurs actes. Elles peuvent obtenir des subventions, des aides au logement, des tickets-repas, etc. grâce aux aides sociales du gouvernement. Les aides sociales ont été un facteur de propagation des foyers monoparentaux et ont généré davantage de pauvreté. [19]

Malgré la généralisation du système des aides sociales lors des dernières décennies, l’écart entre les riches et les pauvres n’a cessé de s’accroître : le salaire moyen, après inflation, progresse à vitesse d’escargot, alors que la richesse va toujours autant aux gens riches. Une classe de travailleurs pauvres a émergé. Avec ces faits de société pour étendard, la gauche demande toujours plus de gouvernement, toujours plus d’impôts et toujours plus d’aides sociales pour combattre la pauvreté, alors qu’en réalité cela l’exacerbe.

La gauche utilise les politiques d’aides sociales pour gagner des électeurs

Les hommes et les femmes politiques de gauche appellent à plus d’aides sociales et plus d’impôts. En se servant de toute une variété de slogans électoraux aptes à convaincre de la noblesse de leurs intentions, ils se présentent comme des gens empreints de moralité, alors même que l’argent nécessaire à ces politiques ne vient pas d’eux. Leur méthode consiste à se saisir de la richesse des classes élevées et des classes moyennes et de la redistribuer aux pauvres. Comme le système ne donne pas à voir le lien qui unit les donneurs aux receveurs, les hommes politiques en profitent pour prétendre y être pour quelque chose. Ils reçoivent la gratitude des bénéficiaires en échange sous la forme de votes.

b. Interventionnisme économique agressif dans les sociétés occidentales

Intervention de l’État

À l’heure actuelle, les gouvernements du monde libre pratiquent déjà un interventionnisme appuyé au sein des systèmes économiques de leurs nations. Une des raisons de cette situation vient des politiques d’aides sociales, qui ont été développées sous l’influence des socialistes, et qui accordent à l’État le rôle de redistribuer les richesses. Une autre raison est à trouver du côté de la Grande Crise des années 30. À la suite de cette crise économique, la société occidentale a été fortement influencée par le keynésianisme, qui prônait une intervention active de l’État et une régulation de l’économie par le biais de la finance.

Dans une société normale, le rôle du gouvernement est limité. C’est seulement dans des situations exceptionnelles que l’État intervient dans l’économie, comme par exemple en cas de catastrophes naturelles ou en temps de crise. Mais de nos jours, le keynésianisme s’est implanté partout dans le monde. Les gouvernements de tous les pays cherchent toujours davantage à contrôler les économies de leurs pays.

Quand le gouvernement joue un rôle actif dans l’économie, chacune de ses décisions a des effets secondaires considérables sur le marché. De nouvelles règles ou de nouvelles lois peuvent faire ou défaire des industries entières, et rendent beaucoup d’entreprises et d’investisseurs dépendants des décisions du gouvernement. L’État, qui à l’origine se contentait de faire voter des lois et de les exécuter, est devenu un partenaire majeur du jeu économique. Comme un arbitre qui décide de se joindre au match, l’État a acquis la responsabilité de contrôler et réguler le capital de ce qui était jusqu’alors une économie privée, et a remplacé la « main invisible » par la « main visible ».

Un contrôle financier actif, auquel s’ajoutent des politiques d’aides sociales élevées, a poussé de nombreux gouvernements à créer des dettes énormes. Selon les chiffres de l’OCDE, plus de la moitié de ses États membres ont des dettes nationales qui approchent ou dépassent les 100 % du PIB. Certaines dettes nationales vont au-delà des 200 % de leurs ressources. [20] C’est une vulnérabilité majeure pour l’avenir social et économique de beaucoup de pays.

Le prix Nobel d’économie Ronald Coase a écrit de nombreux articles sur l’impact des interventions de l’État. Dans ses travaux, Coase a établi que les politiques interventionnistes ont quasi systématiquement produit des résultats négatifs. Il estime que la crise de l’interventionnisme a atteint le point de « diminution des rendements marginaux ». [21]

Malgré cela, les gouvernements de tous les pays se sont engouffrés toujours davantage dans la manipulation de leur économie, la plaçant de plus en plus sous le contrôle de l’État.

Les conséquences et la réalité de l’interventionnisme

Il y a deux conséquences majeures à l’interventionnisme extensif de l’État. Tout d’abord, le pouvoir de l’État s’agrandit, aussi bien dans les rôles qui lui sont confiés que dans l’échelle de cette intervention. Les officiels des gouvernements développent un orgueil de plus en plus démesuré en leurs capacités à manipuler l’économie et à faire jouer à l’État le rôle de sauveur. Après avoir géré une crise, les gouvernements sont enclins à conserver les pouvoirs et les fonctions étendus qui leur ont été octroyés.

Deuxièmement, l’interventionnisme génère de la dépendance face au gouvernement. Quand les gens font face à des difficultés, ou quand le marché libre ne peut pas leur apporter les allocations qu’ils désirent, ils s’organisent et appellent à davantage d’interventionnisme qui ira dans leur sens.

Au fur et à mesure que l’État agrandit son champ d’action, les entreprises privées s’affaiblissent et le marché a moins de marge de manœuvre. Les gens qui ont bénéficié des mesures gouvernementales et en sont devenus dépendants vont exiger que le gouvernement prenne les commandes de la redistribution et de l’allocation des richesses, et qu’ils votent des lois dans ce sens.

En Occident, il y a un courant politique fort qui pousse la société à gauche. On y trouve non seulement les adeptes de la gauche des origines, les socialistes et les communistes, mais également tous ceux qui n’appartiennent pas à l’origine à ces mouvements de gauche, mais ont été cooptés par eux. La convergence de ces forces disparates encourage l’État à accélérer les politiques interventionnistes et à interférer dans le fonctionnement des entreprises privées. L’érosion de l’activité économique normale donne l’impression d’être le résultat des différents mouvements sociaux, alors qu’en réalité c’est le spectre communiste qui tire les ficelles.

On voit que les gouvernements justifient leur autorité publique en brandissant les bannières de l’égalité ou d’autres excuses politiques pour accroître leur capacité d’intervention, et qu’ils font même voter des lois pour rendre permanent cet état des choses. Il ne fait pas de doute que ce type de comportement retire aux économies de marché leurs principaux arbitres, c’est-à-dire la libre volonté des gens. L’État ne fait rien d’autre qu’étendre son autorité aux marchés libres pour les transformer en économies dirigées. Les implications sur le long terme font que tous les aspects de l’économie et les modes de vie du quotidien se retrouvent intégralement sous le contrôle des pouvoirs publics. Les moyens économiques vont être utilisés pour consolider leur pouvoir politique et pour asservir la société et les citoyens.

En ayant recours à des politiques qui ont l’air bénignes en surface, mais qui font progressivement basculer la structure économique vers la centralisation, le spectre emmène petit à petit l’humanité vers le communisme total.

c. Les politiques économiques socialistes mènent au totalitarisme communiste

Les impôts élevés, les aides sociales élevées et l’interventionnisme généralisé sont autant de manifestations du socialisme au sein du système capitaliste occidental. Ainsi, le socialisme partage avec lui cette même idée d’une économie planifiée et chacun des deux systèmes recourt à l’autorité de l’État pour manipuler l’économie. La croyance profonde qui les unit ici est la croyance en l’omnipotence de l’État, qui a le droit de jouer à Dieu.

En l’état actuel des choses, la seule différence qui existe entre l’interventionnisme intense des pays occidentaux et les économies planifiées des pays communistes est que dans les pays libres, la loi et quelques aspects élémentaires du système capitaliste protègent les droits de la personne d’un contrôle total du gouvernement.

Friedrich Hayek, économiste et philosophe autrichien de renom, a averti des risques liés à une économie planifiée par un État qui pratique la redistribution des richesses et a prévenu qu’intervenir sur les marchés amènerait la montée du totalitarisme, que le système soit démocratique ou non. Hayek estimait que, bien que le type de socialisme que pratiquent l’Europe et les États-Unis soit différent de celui de la propriété collective et de l’économie planifiée, le résultat serait pourtant identique. Les gens y perdraient également leurs libertés et leurs moyens de subsistance, mais d’une façon plus lente et indirecte. [22]

Comme nous l’avons expliqué plus haut dans ce livre, Marx, Engels et Lénine ont tous vu le socialisme comme une étape obligatoire vers le communisme. Lorsqu’un train progresse vers sa destination, celle-ci n’est en aucun cas affectée par les arrêts en gare qui parcourent le chemin. De la même façon, le spectre du communisme est la force motrice qui anime un pays tourné vers le socialisme. Une fois que l’humanité a renoncé à ses traditions, que ce soit dans les sphères économiques ou dans d’autres domaines, et qu’elle accepte l’idéologie communiste, la marche de son développement est sans intérêt : tôt ou tard la destination sera atteinte.

La destination qui attend l’humanité à la fin du chemin n’est pas le paradis sur terre, mais la destruction. En réalité, le démon ne se préoccupe pas de savoir si le « paradis » aboutit ou pas, car ce n’est qu’un leurre pour amener les gens à leur perte.

2. Le socialisme dystopique du Parti communiste chinois

Après que la propriété collective et l’économie planifiée ont réduit la Chine à la pauvreté, le PCC n’a eu d’autres choix que de se lancer dans un processus de « réforme » et « d’ouverture », par le biais duquel il a introduit dans la société chinoise des éléments propres à l’économie de marché. Beaucoup pensent que le Parti est devenu capitaliste, mais il n’en est absolument rien.

a. L’économie chinoise : aucune relâche dans le contrôle qu’exerce le Parti communiste

Pour s’en sortir, le PCC a libéralisé certains aspects de l’économie chinoise, tels qu’autoriser les entreprises privées. Mais cela ne veut pas dire que les communistes ont relâché leur emprise. Au contraire, la réforme économique est une stratégie qu’ils utilisent pour étendre leur pouvoir et tromper le monde.

Le modèle du communisme chinois consiste en une combinaison monstrueuse de socialisme, d’étatisme et d’économie de marché. Bien que les entreprises privées existent, le PCC n’a jamais promis aux gens le moindre droit fondamental à la propriété individuelle. Toutes les ressources et les terres sont à l’entière disposition du Parti. En même temps, le PCC se sert de l’État pour imposer des contrôles stricts sur tous les domaines liés à l’économie. Il met toujours en place de vastes plans nationaux qui consistent en ce que l’on devrait appeler une économie de pouvoir. Le marché n’est qu’un moyen que l’État utilise pour stimuler la production ; il n’est pas réellement indépendant, pas plus d’ailleurs que les institutions qui ont été créées pour permettre de soutenir l’économie de marché.

L’esprit de la loi est absent, et il n’existe pas de système clair de droits de propriété. Le taux de change n’est pas libre de s’ajuster naturellement de lui-même. Les flots d’argent qui entrent et qui sortent du pays sont restreints, et les sociétés internationales sont rigoureusement contrôlées. Le PCC utilise les subventions de l’État et les rabais sur les taxes à l’exportation pour booster ses propres exportations et écraser toute concurrence en fournissant le prix le plus bas. Cela a porté préjudice à l’ordre normal du commerce international.

En Chine, toute activité économique est au service des besoins politiques. Les libertés économiques des entreprises et des individus sont toutes subordonnées aux caprices de l’État, et peuvent être annulées sans préavis. C’est pour cette raison que l’Organisation mondiale du commerce a toujours refusé de reconnaître la Chine comme une économie de marché.

Nombreux sont ceux qui, dans les gouvernements occidentaux, nourrissent l’espoir naïf que le développement économique apportera la libéralisation et la démocratie en Chine. Au contraire, le capitalisme public chinois a été utilisé pour faire grandir l’organisme socialiste, pour revigorer le leadership du Parti et pour avancer dans une voie toujours plus maléfique.

Maintenant qu’il a des moyens financiers plus importants, le PCC a soumis son peuple à des formes de répression plus brutales et sophistiquées. En juillet 1999, le régime a lancé la persécution du Falun Gong et s’en est pris à ses 100 millions de pratiquants. Cette guerre contre les principes universels d’authenticité, de bienveillance et de tolérance continue encore à ce jour. Depuis 2009, le PCC a dépensé plus de 500 milliards de yuans (75 milliards de dollars) par an pour couvrir le coût du « maintien de la stabilité », c’est-à-dire pour contrôler la population chinoise.

b. La vérité derrière la poussée économique chinoise

Parce que le PIB chinois a connu une progression rapide ces 40 dernières années, beaucoup ont commencé à croire en la supériorité du modèle économique socialiste. De nombreux Occidentaux, notamment parmi les élites politiques et dans les cercles académiques que sont les groupes de réflexion, s’émerveillent de l’efficacité du système totalitaire. En fait, le modèle économique que le PCC a élaboré ne peut pas être dupliqué. D’une part, les raisons de cette poussée économique sont la preuve de l’instabilité inhérente au système socialiste. D’autre part, le modèle du Parti présage d’une abondance de vices que génère l’économie de pouvoir sans scrupules.

La croissance économique de la Chine ces 40 dernières années vient pour une grande partie des facteurs suivants : tout d’abord, l’assouplissement de l’économie d’État et l’abandon de la planification centralisée, auxquels s’ajoute la revitalisation du secteur privé, ont été une force productrice puissante pour l’économie chinoise. Les Chinois travaillent ardemment et sont intelligents, mais le Parti a brimé leur potentiel pendant des décennies. Ce désir de se sortir eux-mêmes de la pauvreté a ravivé leur motivation à se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat et a libéré l’énorme puissance économique des Chinois.

Un autre facteur a été l’afflux massif de capitaux et de technologies en provenance de l’Occident à l’époque des réformes économiques. Dans le cadre de son économie dirigée, les vastes terres inutilisées en Chine, ses travailleurs et ses marchés étaient comme de l’or dont les montants n’avaient pas encore été déterminés. L’investissement de capitaux combinés aux ressources non exploitées a été l’étincelle qui a permis le décollage de l’économie chinoise. S’il n’y avait pas eu le régime totalitaire du Parti, ce décollage aurait eu lieu des décennies auparavant, et ce dans des conditions nettement plus contrôlables et viables.

L’ampleur des investissements occidentaux en Chine a été colossale. Selon les chiffres disponibles, l’investissement direct des États-Unis en Chine a atteint près de 800 milliards de dollars de 2000 à 2016. [23] La valeur totale des capitaux étrangers qui sont arrivés en Chine de 1979 à 2015 s’élève à environ 1640 milliards de dollars. [24]

Les pays occidentaux ont même donné au régime chinois un statut commercial préférentiel et un très large accès à leurs marchés. En mai 2000, le gouvernement américain accorde à la Chine le statut de Relations commerciales normales et permanentes (PNTR). Le 11 décembre 2001, la Chine rejoint officiellement l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et rejoint le marché international.

Le PCC a développé son pouvoir économique en utilisant des modèles de développement sans éthique. Par exemple, avec le développement des ateliers clandestins, en surexploitant de façon extrême les travailleurs et les paysans, en détruisant dans la violence des habitations et en déplaçant les habitants, etc. Dans le but d’atteindre une croissance à court terme, le PCC a balayé du revers de la main les destructions environnementales et les autres risques pour sa terre, son peuple et ses ressources, que générait cette quête acharnée de profit.

Le Parti communiste a tiré profit des capitaux de l’Occident, de ses technologies, de ses marchés, de son statut commercial privilégié ainsi que des faibles coûts de production du pays pour accumuler de vastes réserves de capitaux étrangers. Le déficit commercial entre les États-Unis et la Chine était aux alentours de 80 milliards de dollars en 2000. Il se monte désormais à 375 milliards en 2017.

Pour finir, le PCC a bafoué les conventions du commerce international et a tiré constamment profit des opportunités qui se présentaient à lui, quelle qu’en soit la légitimité. Il a adopté la stratégie nationale du plagiat de la propriété intellectuelle, dans le but de dépasser les autres pays dans les domaines de l’industrie et de la technologie. C’est le plus gros cas de vol de toute l’histoire.

Un rapport de 2017 par la Commission américaine sur le vol de propriété intellectuelle affirme que la contrefaçon chinoise, les logiciels piratés et le vol de secrets commerciaux coûtent aux États-Unis entre 225 et 600 milliards par an, un chiffre qui n’inclut pas les pertes liées au vol de propriété intellectuelle.

Le rapport précise que sur les trois dernières années, 1200 milliards de dollars ont été perdus dans le cadre du vol de propriété intellectuelle et que la majorité est le résultat des agissements de la Chine. [25] [26] Un rapport du Bureau de la direction des services secrets américains affirme que 90 % des cyberattaques sur des entreprises américaines émanent du gouvernement chinois, causant ainsi des torts économiques annuels estimés à 400 milliards de dollars. [27]

La croissance de l’économie chinoise a été alimentée par l’assouplissement de l’idéologie socialiste, par l’investissement des pays occidentaux développés et par les méthodes commerciales immorales du PCC. Cela n’est en aucun cas le signe d’une quelconque supériorité du socialisme, et n’est pas non plus le signe que le Parti suit un mode de développement capitaliste normal. Des observateurs occidentaux décrivent parfois le modèle économique sans scrupule de la Chine communiste sous le terme de « capitalisme d’État ». C’est lui faire trop d’honneur. Sous la gouvernance totalitaire du PCC, l’économie n’est qu’un simple outil politique. Le fait de déguiser la réalité sous les traits de l’économie de marché est une tactique superficielle du PCC pour tromper le monde.

Le modèle économique du PCC se sert de l’autorité de l’État pour susciter un développement économique rapide, tout en ayant recours à des coups fourrés pour booster sa compétitivité. Cela a encouragé d’autres pays à adopter des politiques interventionnistes plus lourdes. Ces pays ont commis une grave erreur en idolâtrant le modèle du Parti tout en refusant de voir les tragédies humaines et morales qui en découlaient.

c. Les conséquences du modèle économique chinois

Le modèle économique du PCC a poussé la société dans une chute vertigineuse de la moralité, s’accordant ainsi parfaitement avec les projets de destruction de l’humanité que nourrit le spectre communiste. Le pouvoir économique du Parti avance main dans la main avec l’érosion de la moralité, car il tire les gens vers le puits sans fond de l’assouvissement des plaisirs et pour finir, vers leur destruction.

La Chine d’aujourd’hui est inondée de produits contrefaits, de nourriture empoisonnée, de pornographie, de drogues, de jeux d’argent et de mafias criminelles. La corruption et la prostitution sont devenues des réussites dont on se vante et la confiance réciproque entre les gens est quasi inexistante. L’écart toujours plus grand entre les riches et les pauvres s’accompagne de conflits sociaux et de déni de justice. Les gens font la sourde oreille face à la souffrance de leurs compatriotes. Dans l’économie de pouvoir, les officiels du Parti se servent de leur autorité pour amasser des fortunes. La corruption augmente en intensité avec le degré de pouvoir. Le détournement de milliards de yuans est devenu une chose courante. Il n’y a pas un gouvernement qui soit aussi corrompu et moralement dégénéré que le régime communiste chinois.

En octobre 2011, le monde a été sous le choc en voyant comment est morte la petite Yueyue, une petite fille de deux ans dans la province du Guangdong, écrasée par un camion. Au lieu de descendre du camion et de chercher de l’aide, le conducteur a fait marche arrière, l’écrasant une deuxième fois, pour s’assurer qu’elle était bien morte. Pendant cette tragédie, 18 personnes sont passées près du corps de la fillette sans s’arrêter, et Yueyue est morte à l’hôpital quelques heures plus tard. Les médias internationaux se sont demandés si la Chine n’avait pas perdu son âme. On peut comprendre que les gens craignent de porter secours aux autres quand le risque est important, comme par exemple dans le cas d’une attaque à main armée, mais Yueyue ne présentait aucune menace pour quiconque alors qu’elle gisait là par terre, écrasée par un conducteur sans cœur. La société chinoise a touché le fond.

Une croissance économique sans moralité sera chaotique, de courte durée et mènera au désastre. Sous les politiques inhumaines du PCC, les conflits sociaux se multiplient et l’environnement est au bord de l’effondrement. Les conséquences de la décadence morale sont fatales. La Chine dit d’elle-même qu’elle est un pays fort, mais c’est une force illusoire. Sa prospérité superficielle, fondée sur la poursuite des richesses à tout prix, est vouée à l’échec, le résultat d’une crise de la moralité conjuguée à des conflits sociaux.

La Chine n’a aucun avenir radieux si elle n’échappe pas aux griffes du démon. Le spectre du communisme n’est pas à la recherche d’une croissance saine et stabilisée, car son but est de détruire la Chine.

3. Les ravages du socialisme dans les pays en voie de développement

a. Le socialisme continue de hanter l’Europe de l’Est

Dans le monde d’aujourd’hui, les pays occidentaux se sont lancés dans un type de socialisme dissimulé, alors qu’en Chine, le Parti communiste a imposé un monstre socialiste autoritaire. En Europe de l’Est, le communisme continue de hanter la région, car il n’y a eu aucune reconnaissance véritable de l’étendue des crimes commis par les régimes de l’ancien bloc soviétique.

La persistance du communisme se laisse voir sous divers aspects en Europe de l’Est, dans les domaines politiques et économiques. Par exemple, la Russie et la Biélorussie ont gardé le contrôle des grandes entreprises d’État, ont maintenu l’État-providence, et mènent de front un interventionnisme économique agressif. Pendant les périodes de transition hors du communisme, les pays d’Europe de l’Est ont rencontré des crises de croissance et des phases de chômage élevé. Cela a découragé la rupture avec le communisme et ces pays sont retombés dans de nouvelles formes de socialisme. Le fantôme du communisme n’a pas été banni. Les partis de gauche sont animés d’une nouvelle vigueur et ils abreuvent leur peuple de la nostalgie du passé socialiste. [28]

b. Les politiques économiques socialistes ont causé du tort aux pays en voie de développement

Dans les pays en voie de développement en Asie, en Afrique et en Amérique latine, beaucoup de pays fraîchement indépendants ont déclaré leur allégeance au socialisme dans les années 60. Les conséquences ont été très mauvaises. Les cas les plus récents concernent le Vénézuéla et le Zimbabwe.

Le Vénézuéla était à une époque le pays d’Amérique latine le plus riche. Depuis que le socialisme y a essaimé, son économie s’est effondrée et le pays est en proie à la pauvreté, au crime et à la famine. Le Zimbabwe était le pays d’Afrique le plus riche. Aujourd’hui, le pays a sombré dans la plus complète des catastrophes, avec une inflation qui a pris des ampleurs inimaginables.

Le Vénézuéla : comment le socialisme a causé la ruine d’un pays riche

Le Vénézuéla a la chance d’avoir des réserves de pétrole considérables. Dans les années 70, il progressait à un rythme supérieur aux autres pays d’Amérique latine et jouissait du taux le plus bas d’inégalités entre les salaires ainsi que du taux le plus élevé de PIB par personne de la région. [29] La liberté économique relative du pays y avait attiré de nombreux immigrants qualifiés en provenance d’Italie, du Portugal ou d’Espagne. Ces facteurs, combinés à la protection des droits de propriété individuelle, ont permis à l’économie du pays de rapidement progresser entre 1940 et 1970. [30]

Avec la prise de pouvoir du nouveau président en 1999, le pays s’est embarqué dans un programme malheureux de nationalisation qui a fini par générer le chaos dans l’économie vénézuélienne. Le président avait ouvertement déclaré qu’il voulait créer le socialisme du 21e siècle. [31]

Pour construire le socialisme, le gouvernement vénézuélien a réquisitionné et nationalisé un grand nombre de sociétés privées, dont le pétrole, l’agriculture, la finance, l’industrie lourde, l’acier, les télécommunications, l’énergie, les transports et l’industrie du tourisme. Ce processus a été mis sur les rails dès la réélection du président en 2007. Son gouvernement a exproprié 1147 entreprises privées de 2007 à 2012, avec des conséquences catastrophiques.

Des industries qui étaient jusqu’alors productives ont été fermées et remplacées par des entreprises d’État inefficaces qui ont fait fuir les investisseurs. Au fur et à mesure que la production s’effondrait, le Vénézuéla est devenu extrêmement dépendant de ses importations. Cumulé avec une série d’interventions de l’État qui impliquaient des réserves étrangères et qui imposaient un contrôle des prix, le désastre n’a pas tardé à frapper lorsque les prix du pétrole ont chuté.

Certains attribuent cette tragédie à la crise pétrolière, mais les raisons qui expliquent l’échec retentissant du Vénézuéla ne viennent pas de là. Selon les chiffres de la Banque mondiale, sept pays, qui dépendaient encore davantage de leurs exportations de pétrole que le Vénézuéla, ont connu une croissance économique de 2013 à 2017.

Les racines du problème viennent du système économique socialiste. Les mesures économiques du pays ont pour l’essentiel marché au pas des dix exigences révolutionnaires que Marx propose dans le Manifeste communiste. [33] Le Vénézuéla a connu un désastre économique qui est le résultat du spectre communiste.

Le Zimbabwe : de grenier de l’Afrique à terre de famine

À la suite de la déclaration d’indépendance du Zimbabwe en 1980, le pays s’est lancé dans la construction d’un État socialiste basé sur les principes du marxisme-léninisme. Son premier président était un ardent marxiste dans sa jeunesse. Ses guérillas, guidées par les Pensées de Mao Zedong, ont reçu le soutien inconditionnel de la Chine communiste, et ont œuvré à maintenir les relations avec la Chine. À l’inverse des autres pays africains qui avaient instauré le socialisme, le Zimbabwe a attendu avant d’imposer des mesures de nationalisations.

Les déboires de l’économie du Zimbabwe ont commencé en 2000 à la suite d’une réforme de la propriété terrienne. Avec cette nouvelle réforme, les terres appartenant aux fermiers blancs ont été réquisitionnées et redistribuées aux noirs qui ne possédaient pas de terre, ou à ceux qui avaient des opinions politiques proches de celles du gouvernement. Il en résulta une chute vertigineuse de la productivité agricole. Pour tenter d’endiguer la crise, la Banque centrale du Zimbabwe a fait fonctionner la planche à billets, menant à une hyperinflation sans fin.

Les chiffres de la Banque centrale du Zimbabwe montrent qu’en juin 2008, l’inflation annuelle du pays avait atteint 231 millions %. À la mi-novembre 2008, l’inflation atteignait des sommets proches des 80 milliards %, à la suite de quoi le gouvernement renonça à publier des statistiques mensuelles. Un an plus tard, le taux de change entre le dollar zimbabwéen et le dollar américain atteignait 35 milliards contre un. Le Zimbabwe a finalement été contraint de renoncer et a dû relancer sa monnaie entièrement. [34]

En 2008, une grave famine a frappé le Zimbabwe. Sur les 16 millions de gens que compte le pays, 3,5 millions d’entre eux ont manqué de nourriture. À l’heure actuelle, la malnutrition y est un problème chronique et généralisé.

Le communisme ronge le monde de façon visible ou anticipe de le faire dans la totalité des pays. Les pays développés du monde occidental commencent à ressentir des situations de crise. Pendant ce temps, la tragédie du socialisme est déjà une réalité pour le monde en voie de développement. Le principe en est simple : le spectre utilise des mesures économiques pour promettre un confort et une satisfaction sur le moment, et incite les gens à suivre un chemin de dégradation morale qui les pousse dans l’abîme.

4. Propriété collective et économie planifiée  : des systèmes esclavagistes

L’homme a été créé par le Ciel, qui lui a donné sagesse et force et qui a décidé que sa vie consisterait à récolter le fruit de son labeur. Il obtiendrait alors tout ce dont il a besoin pour mener sa vie. Comme le dit la Déclaration d’indépendance des États-Unis : « Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. » [35]

De façon naturelle, ces droits comprennent la possession et la jouissance de biens ou d’actifs.

À l’inverse, Marx affirme la chose suivante dans le Manifeste communiste : « Dans ce contexte, la théorie des communistes peut être résumée en des termes simples : abolition de la propriété privée. » [36] Il est explicitement fait référence à la notion de propriété collective (ou propriété publique) qui requiert de façon obligatoire qu’une économie soit planifiée par l’État. Ce système est en violation avec les principes du Ciel, il va à l’encontre de la nature humaine et s’apparente à de l’esclavagisme.

a. La propriété collective : un joug totalitaire

Fer de lance de l’anticommunisme, Fred Schwartz rapporte la blague suivante dans son ouvrage Vous pouvez toujours faire confiance aux communistes : pour qu’ils restent communistes. [37] Deux discussions ont lieu, d’abord dans une usine automobile soviétique, puis dans une usine américaine :

– Qui est propriétaire de cette usine  ? demande le visiteur.

– C’est nous, répondent les ouvriers.

– Qui est propriétaire du terrain sur lequel elle est construite ?

– C’est nous.

À l’extérieur de l’usine, sur un grand parking pour voitures, on peut voir dans un coin trois vieilles guimbardes. Le visiteur demande :

– Et qui est propriétaire de ces voitures ?

– C’est nous, mais l’une d’elles est utilisée par le responsable de l’usine, une autre par le commissaire politique et la dernière par la police secrète.

Le même visiteur se rend dans une usine américaine et demande aux ouvriers :

– Qui est propriétaire de cette usine ?

– C’est Henry Ford, répondent les ouvriers.

– Qui est propriétaire du terrain sur lequel elle est construite ?

– Henry Ford.

À l’extérieur de l’usine, sur un grand parking pour voitures, se trouvent diverses marques et types d’automobiles américaines dernier cri. Le visiteur demande :

– Et qui est propriétaire de toutes ces voitures ?

– Ah ça, c’est à nous !

Cette petite histoire résume bien les différences propres aux deux systèmes que sont la propriété privée d’un côté et la propriété collective de l’autre, et ce qu’elles impliquent. Dans un système de propriété collective, les ressources et les profits qui sont en lien avec le travail sont nationalisés. Il est fait table rase des mécanismes qui motivent l’enthousiasme des individus à faire de leur mieux pour innover ; en revanche, le droit individuel à la propriété a pour fonction d’encourager la responsabilité personnelle. En théorie, la propriété collective consiste à ce que la richesse d’un pays soit partagée par tous, mais concrètement, cela signifie que ce sont les classes privilégiées qui s’octroient le monopole des ressources et qui préservent leurs intérêts propres.

Le facteur essentiel à toute croissance économique dépend des individus. La propriété collective étouffant la vitalité des gens, leur motivation à être productifs devient moindre. Cela contribue à miner le moral des gens, les encourage à être inefficaces et cela génère du gâchis. Que ce soit dans les fermes collectivistes des soviets ou dans les communes populaires chinoises – sans parler des tentatives malheureuses de collectivisation au Cambodge et en Corée du Nord – le système lié à la propriété collective a provoqué des famines partout où il a été mis en œuvre. Des dizaines de millions de Chinois ont péri dans des famines déclenchées par les hommes.

La propriété privée s’accorde avec l’idée selon laquelle un homme doit travailler pour gagner son pain. Au contraire, quand la propriété est aux mains d’un État, ce principe se trouve totalement bafoué. On trouve simultanément chez l’homme aussi bien la méchanceté que la gentillesse. Or, seule la propriété privée offre la possibilité à l’homme de développer sa gentillesse naturelle, car elle l’encourage à montrer de l’ardeur au travail ou à faire preuve d’économie dans ses affaires. En revanche, lorsque seul l’État est propriétaire, la nature mauvaise de l’homme ressort, car les valeurs que ce système engendre sont la jalousie et la paresse.

Friedrich Hayek explique que la croissance d’une société dépend étroitement de traditions qui placent la propriété individuelle au cœur du système. De telles traditions ont permis de faire grandir le monde capitaliste moderne et ont favorisé la croissance économique. C’est un système organique auto-engendré qui n’a pas besoin de l’existence d’un gouvernement pour fonctionner. En revanche, les mouvances communistes ou socialistes s’activent à contrôler cette manifestation spontanée de l’ordre des choses : c’est ce qu’Hayek a appelé leur « présomption fatale ». [38]

Si propriété privée et liberté sont inséparables, alors de même, la propriété collective avance main dans la main avec la dictature et la répression. Le système de propriété collective nationalise les ressources, il nuit à la productivité économique et il transforme les gens en serviteurs ou en esclaves du pays. L’intégralité de la population est sous les ordres du Parti central et toute idée ou toute voix qui s’éloigne de la ligne du régime pourra être réduite au silence par le biais de punitions économiques. Les gens sont alors impuissants face à la capacité qu’a l’État d’intervenir dans leur vie.

Ainsi, l’élimination de la propriété privée et la mise en place d’un système collectif conduisent immanquablement à des situations de type totalitaire. Le collectivisme devient un joug qu’un État totalitaire impose à l’homme. Sa liberté est confisquée – notamment la liberté d’être bon – et chacun est contraint de suivre les obligations morales du régime communiste.

Des penseurs ont affirmé que le pouvoir ne devait pas être privatisé et que la richesse ne devait pas être nationalisée, auquel cas l’humanité courait au désastre. Et c’est en effet la réalité.

b. Planification économique : un échec inévitable

Dans le principe de l’économie planifiée, c’est l’intégralité de la production d’une société, ainsi que l’allocation des ressources et la redistribution des biens qui dépendent d’une planification étatique. C’est sans rapport avec les projets qu’une entreprise ou un individu peuvent de façon naturelle mettre en place au quotidien.

L’économie planifiée a des défauts intrinsèques évidents. Tout d’abord, elle nécessite une collecte d’information gigantesque afin que des modalités raisonnables de production puissent être élaborées. À l’échelle d’un pays, en particulier pour un pays moderne ayant une population importante, la quantité de données nécessaires est colossale. En guise d’exemple, le bureau qui décidait des prix des biens à l’époque de l’ancienne Union soviétique avait pour tâche de statuer sur le prix officiel de 24 millions de biens de consommation. [39] De tels calculs sont ingérables.

La complexité d’une société et la diversité de ceux qui la constituent ne peuvent pas être prises en compte dans le cadre d’une planification uniforme. [40] Même en ayant recours au traitement moderne des données et à l’intelligence artificielle, les pensées d’un être humain ne peuvent pas être réduites à des sommes de variables, et par conséquent le système sera toujours incomplet.

L’économiste Ludwig von Mises, qui développe la question de la relation entre socialisme et marché des biens dans son article intitulé «  Economic Calculation in the Socialist Commonwealth  » (littéralement, « Calcul économique et mise en commun des ressources dans le socialisme » – ndt) [41] note, en effet, qu’en l’absence de marché réel, une société socialiste est incapable de faire des calculs économiques raisonnables. Ainsi, la distribution des richesses ne pourra pas être faite de façon adéquate et l’économie planifiée sera vouée à l’échec.

De plus, une planification économique étatique requiert un contrôle coercitif des ressources. C’est donc inévitablement un pouvoir absolu qui doit être instauré, suivant des quotas et des directives présentés comme indiscutables. Par ailleurs, une économie gérée par un pouvoir politique est avant tout tenue de satisfaire cette même sphère politique avant les besoins réels des gens. Lorsque les exigences du monde réel ne tombent pas en adéquation avec la planification prévue par l’État, alors le pouvoir de l’État rentre en conflit direct avec les courants économiques naturels, causant ainsi de graves problèmes d’allocation du capital et d’autres problèmes qui en découlent. Une économie planifiée s’appuie sur un gouvernement qui prétend jouer à Dieu, mais dont les pouvoirs et la sagesse sont limités. C’est perdu d’avance.

Les planifications économiques sont dépendantes des sphères politiques. Les planifications nationales étant inévitablement imparfaites, il est inévitable que, lorsque les problèmes surgissent, la contestation émane aussi bien du gouvernement que dans la population civile. Ceux qui détiennent le pouvoir se sentent alors menacés dans leur autorité et se défendent en recourant à des pressions politiques ou des purges. Mao Zedong, par exemple, parce qu’il n’a pas tenu compte de l’existence de lois économiques au moment de lancer à la hâte son Grand Bond en avant, a été responsable d’une famine qui a duré trois ans et qui a causé la mort de dix millions de personnes. Cette situation l’a fragilisé dans son rôle de chef de l’État et c’est fondamentalement la raison pour laquelle il décide plus tard de lancer la Révolution culturelle.

Les effets désastreux de l’économie planifiée et de la propriété collective sont très clairement visibles au sein des entreprises nationales en Chine. Ces dernières années, un nombre important d’entre elles ont soit arrêté, soit ralenti leur production et elles ne cessent de perdre de l’argent – quand elles ne sont pas déjà devenues totalement insolvables. Elles ne vivent désormais plus que des subventions que leur octroie l’État, ou bien d’emprunts bancaires qui ne cessent de s’empiler les uns sur les autres. Elles sont en fait des parasites sous perfusion qui plombent l’économie nationale et beaucoup d’entre elles se trouvent même affublées du surnom d’« entreprises zombies ». [42]

Sur les 150 000 entreprises d’État en Chine, et à l’exception des monopoles d’État que sont les secteurs lucratifs du pétrole et des télécommunications, les autres entreprises publiques ne génèrent que des profits minimes et subissent de lourdes pertes qui grignotent continuellement le capital. À la fin 2015, leur valeur totale représentait 176 % du PIB, leurs dettes s’élevaient à 127 % et leurs revenus ne dépassaient pas les 3,4 %. Certains économistes affirment que ces entreprises zombies ont pour l’essentiel pris l’économie chinoise en otage. [43]

Pendant ce temps-là, la planification économique prive les gens de leurs libertés et oblige l’État à pourvoir à leurs besoins. L’essence même du projet est de transformer les gens en esclaves et en machines. Tous les aspects de la vie des gens tombent sous le contrôle de l’État, qui les emprisonne dans des prisons invisibles, cherche à abolir leur libre arbitre et modifie les paramètres de la vie humaine tels qu’ils ont été donnés par le Ciel. C’est une manifestation supplémentaire de la révolte communiste contre Dieu et contre la loi naturelle.

5. La théorie de l’exploitation selon Marx  : une inversion mensongère du bien et du mal

Seul le travail crée de la valeur, prétend Marx. Si un chef d’entreprise investit 10 millions de dollars telle année, et que les revenus de l’année suivante sont de 11 millions, alors ce bénéfice d’un million de dollars est le fruit du travail des salariés. Selon la théorie de Marx, le capital – c’est-à-dire les murs de l’entreprise, ses biens, ses autres moyens de production – ne crée aucune valeur, il est uniquement transféré à une partie du coût de ces biens. La valeur créée par les salariés de l’entreprise (11 millions) est supérieure aux coûts de l’entreprise (y compris les salaires des employés, qui représentent le coût de leur travail). Selon la théorie marxiste, les bénéfices (1 million) sont la valeur ajoutée créée par les salariés, valeur ajoutée qui leur est volée par le capitalisme.

Marx prétend ainsi avoir découvert le secret par lequel les capitalistes s’enrichissent ; pour lui, l’exploitation du genre humain est le péché originel de la bourgeoisie. Les capitaux investis dans la création d’usines ou d’entreprises ont pour seul objectif la création de bénéfices, et, selon Marx, le prolétariat s’en trouvera inévitablement exploité. Ce péché originel de l’exploitation serait consubstantiel au système capitaliste dont la bourgeoisie serait l’unique dépositaire. Ainsi, pour éliminer ce péché, Marx appelle à l’anéantissement intégral de la société capitaliste – en d’autres termes, la bourgeoisie doit être éliminée et leurs biens confisqués par l’avant-garde du Parti qui collectivisera tous les biens et instaurera le communisme.

L’absurdité de la théorie marxiste de l’exploitation se manifeste principalement de deux manières. Tout d’abord, se pose la question du bien-fondé de diviser les gens en deux classes opposées : d’un côté la bourgeoisie, détentrice du capital, et de l’autre le prolétariat, dont la caractéristique est l’absence d’un tel capital. En réalité, et ce, depuis que les sociétés industrialisées ont émergé, la mobilité sociale au sein de ces sociétés n’a cessé de croître rapidement. Par exemple, la mobilité de classe à l’époque de Marx (première moitié du XIXe siècle) était semblable à ce qu’ont connu la Grande-Bretagne ou les États-Unis dans les années 1970. [44] Le mouvement de renouvellement entre les classes est un processus en réalité dynamique. Un membre supposé du prolétariat n’en fait plus partie s’il acquiert des actions de son entreprise. Si l’appartenance à une classe peut effectivement changer aussi simplement, alors toute tentative de diviser les gens en groupes opposés n’a pour autre fonction que d’inciter à la haine de classes.

D’autre part, par le biais de toute une série de « théories » plus élaborées les unes que les autres, le marxisme trompe les gens quand il remplace les standards traditionnels de la moralité avec ses ersatz de critères où le vrai et le faux sont inversés. Dans la théorie marxiste, qu’un individu soit bon ou mauvais ne dépend pas de sa moralité ou de ses actions, mais de la place qu’il occupe sur l’échelle (inversée) du capital. Quiconque appartient à la classe des capitalistes est coupable d’exploiter le prolétariat, ou la classe ouvrière, et puisque le prolétariat est réprimé et exploité, ses membres occupent naturellement le haut du pavé de la dignité morale. Quelle que soit la façon dont ils se comportent à l’encontre des capitalistes, ils n’ont de compte à rendre à personne. Cette situation a en effet érigé en crime le fait d’être propriétaire et a fait passer le vol des biens d’autrui pour de la justice, en décrétant que les expropriations violentes étaient légales et légitimes. Cette inversion du vrai et du faux, du bien et du mal, a exacerbé les mauvaises actions.

En Chine, en ex-URSS et dans les pays communistes du bloc de l’Est, les partis communistes ont volé les terres, lynché les propriétaires et dépouillé les capitalistes de leurs usines. Pire encore, le Parti a également assassiné les « ennemis de classe », incendié les biens, confisqué les richesses des générations précédentes, détruit l’essence de la nature humaine et mené des campagnes généralisées de terrorisme d’État contre le peuple. Toutes ces mauvaises actions sont le résultat direct de ces théories. En même temps, les standards traditionnels de la moralité, ainsi que la croyance au divin, aux saints, aux érudits et aux autres personnages importants d’une société, ont été associés aux « classes exploitantes », vilipendés et jetés à terre.

Les théories de Marx ont été l’objet de critiques abondantes dans les cercles économiques et philosophiques. [45] Voici quelques exemples très simples qui illustrent l’absurdité de la théorie de l’exploitation selon Marx.

Marx prétend que le travail crée de la valeur, et que cette valeur est déterminée par le temps de travail qui est nécessaire à sa production. C’est une théorie absurde, car la valeur d’un bien n’est pas intrinsèque à ce bien. La plupart du temps, les humains ajoutent un élément subjectif à chaque bien – dit autrement, c’est le principe de l’offre et de la demande. De nombreux économistes ont analysé le processus de la création de valeur, et contrairement au monisme étroit de Marx, la plupart des penseurs économiques s’accordent en réalité sur l’existence de plusieurs facteurs – notamment la terre, le capital, le travail, les domaines de la science et de la technologie, le management, les risques liés à l’investissement, etc. Les activités économiques relèvent d’un système complexe qui met en jeu des relations diverses tout au long de la chaîne de production. Différents facteurs de production requièrent différents prérequis de management et des personnes différentes sont amenées à jouer des rôles différents – tous ces éléments sont indispensables à la chaîne entière et participent à la création de « valeur résiduelle ».

Par exemple, un capitaliste prévoit de dépenser un million de dollars pour recruter deux ingénieurs ; ils auront pour tâche de travailler au design et à la production d’un nouveau jouet. Un spécialiste du marketing est également recruté et en fera la promotion. Deux ans plus tard, le jouet est un succès et a généré un bénéfice de 50 millions de dollars. Est-ce dû au travail des ingénieurs et du responsable marketing ? Évidemment non. La raison pour laquelle le nouveau jouet a rapporté des millions est à chercher du côté des clients. La connaissance du marché qu’a le capitaliste, sa capacité à gérer les autres et répartir le travail, ainsi que le courage lié à la prise de risques, sont des facteurs qui ont tous contribué à la valeur de l’objet.

Supposons que la créativité du jouet vienne d’un des ingénieurs : peut-on dire que la valeur résiduelle des 50 millions vient du fait que le capitaliste ait exploité la créativité de l’ingénieur sans rien lui fournir en retour ? Évidemment non. Si l’ingénieur estime que sa créativité n’a pas été reconnue à sa juste valeur, il peut toujours trouver une autre entreprise qui lui fournira un salaire plus élevé.

Dans un marché libre, l’équilibre entre les savoir-faire et l’ambition d’un côté, et le capital de l’autre se fait de lui-même, le moment venu. Les capitalistes qui recherchent des bénéfices déraisonnables se font vite dépasser par la concurrence et sont incapables d’attirer les talents à eux. De plus, parce que le retour sur investissement du capital requiert de retarder la dépense ou la jouissance dudit capital, les efforts de l’investisseur participent également à la création de bénéfices. Par conséquent, il est normal qu’une somme complémentaire soit acquise en retour. Ce principe est similaire au prêt avec intérêt.

On trouve également de nombreux facteurs « accidentels » dans l’attribution d’une valeur à un bien. De tels facteurs accidentels ne peuvent être expliqués raisonnablement qu’en se basant sur un cadre de référence lié aux croyances et à la culture traditionnelles.

Dans certaines situations, la création ou destruction de valeur peut être sans lien avec la notion de travail. Un diamant d’une valeur de 10 millions de dollars aujourd’hui, peut avoir été sans valeur cinq mille ans auparavant, lorsque personne n’en voulait. Un lopin de terre aride hérité d’un aïeul peut voir sa valeur multipliée par 100 en raison de sa proximité avec une ville prospère, ou bien parce qu’on aura découvert dans son sous-sol des métaux précieux. Dans ces situations, l’augmentation de la valeur n’implique aucun travail. De telles richesses, importantes et inattendues, portent le nom de fortune. Les cultures traditionnelles occidentales et orientales les reconnaissent comme des bénédictions octroyées aux hommes par les divinités.

De façon à prouver la « rationalité » et la « nécessité » de la propriété collective, Marx s’est basé sur la valeur ajoutée pour élaborer la théorie de l’exploitation, modifiant ainsi les activités économiques dans lesquelles les gens sont naturellement engagés pour les transformer en des comportements négatifs et sans éthique. Sa théorie a déversé de la haine et du mépris sur l’ordre économique existant afin de le saper et de le renverser.

Les capitalistes et les travailleurs, les propriétaires et les paysans constituent en réalité une communauté d’intérêts partagés. Le lien qui les unit est un lien de coopération et d’interdépendance : chacun soutient l’autre pour survivre. Marx a, de façon délibérée, rendu leurs différences absolues, extrêmes ou exagérées à l’absurde – comme s’ils avaient les uns envers les autres des relations d’hostilité à la vie ou à la mort. En fait, il y a de bonnes personnes et de mauvaises personnes parmi les capitalistes comme parmi les travailleurs. Dans les échanges économiques, ce qui devrait véritablement être montré du doigt et sanctionné comme tel n’est ni le capitaliste ni le travailleur en soi, mais quiconque sape les activités économiques normales. Le jugement devrait se baser sur la qualité morale et le comportement de chacun plutôt que sur la richesse.

Il est possible de changer son statut économique et social par ses propres efforts. Les travailleurs peuvent devenir des investisseurs après avoir accumulé des richesses, de même les investisseurs peuvent devenir travailleurs après avoir réalisé de mauvais investissements. La société est constamment en mouvement, comme un fleuve. Le rôle du travail et des investisseurs dans la société moderne peut rapidement changer. La plupart des gens sont aussi appelés à jouer les deux rôles – investir les bénéfices réalisés pour produire plus de richesse dans le futur et ainsi créer des emplois, augmenter la richesse de la société et servir le grand public. Le fondateur d’un syndicat américain a lui-même déclaré que « le pire crime contre les travailleurs que puisse commettre une entreprise c’est de ne pas parvenir à générer des bénéfices  ». [46]

L’absurdité de la « théorie de la valeur ajoutée » est d’apposer le terme « exploitation » aux activités normales des propriétaires terriens et des capitalistes. Cela a généré une haine colossale, une grande confusion des esprits et une lutte sans fin, et cela a coûté la vie à des millions de gens.

6. Haine et jalousie : les origines de l’égalitarisme absolu

Le communisme prône l’égalitarisme absolu. De façon superficielle, ce terme peut donner l’impression d’être très positif, ce qui pousse beaucoup de gens à croire aveuglément que le concept est juste. En réalité, il est synonyme de haine et de jalousie. Une des conséquences de l’égalitarisme est que les gens n’ont aucune tolérance pour le succès des autres quand ces derniers sont plus riches qu’eux, quand ils ont des vies meilleures, un travail plus facile ou vivent dans une plus grande opulence. La pensée que chacun doit être l’égal de l’autre devient : je devrais avoir ce que l’autre possède et je dois obtenir ce qu’il obtient. Dans un tel univers, les gens seraient égaux et le monde, uniforme.

L’égalitarisme absolu se manifeste d’au moins deux façons. Tout d’abord, quand les gens ne sont pas égaux, ils sont insatisfaits de leur statut économique, et ils se laissent facilement convaincre par des personnes malintentionnées de laisser libre cours à leur jalousie et à leur haine. Les gens en viennent à convoiter ce qu’ont les autres, et cherchent même à se l’approprier par des moyens impropres ou violents. Dans les cas extrêmes, pour plus de richesse, ils détruisent la propriété d’autrui, voire ils tuent. La manifestation la plus radicale de cette tendance s’exprime dans les révolutions violentes.

De façon à inciter les gens à l’insatisfaction, Marx divise la société en deux classes opposées : ceux qui possèdent les moyens de production et ceux qui ne les possèdent pas. Dans les campagnes, l’opposition opère entre les propriétaires d’un côté et les paysans de l’autre, et dans les villes, les capitalistes d’un côté, les ouvriers de l’autre. Le but est d’inciter à la haine de classe et d’utiliser les personnes soi-disant rejetées par la société pour mener des révolutions violentes. Les propriétaires sont riches alors que les paysans sont pauvres : saisissez-vous donc de leurs biens ! Pour quelle raison les propriétaires sont-ils riches ? Tout le monde devrait être riche ! Ainsi, le Parti communiste chinois a appelé les paysans à lancer ce qu’ils appelaient une « réforme agraire » – en d’autres termes, attaquer les propriétaires et se partager les terres. Si les propriétaires refusent, ils seront exécutés. Le Parti communiste a tout d’abord incité les voyous à semer le chaos, puis il a encouragé la paysannerie à se mobiliser et à attaquer la classe des propriétaires. Les têtes de millions de propriétaires sont tombées de cette façon.

Deuxièmement, l’égalitarisme absolu se manifeste également à l’intérieur de groupes qui ont déjà atteint un certain stade d’« égalité » : s’il y a des bénéfices à obtenir, alors chacun obtiendra une part identique. Quiconque sort de l’ordinaire sera mis au pas. Chacun sera traité de la même façon qu’il travaille plus que les autres, moins, ou qu’il ne travaille pas du tout.

Les gens donnent l’impression d’être les mêmes en surface, pourtant la personnalité de chaque individu, ses capacités intellectuelles, sa force physique, sa moralité, son travail, son rôle, son éducation, ses conditions de vie, la façon dont il endure les épreuves et persévère, son esprit d’initiative, etc., sont complètement différents, et les contributions de chacun à la société sont également différentes. Ainsi, pourquoi un même gain devrait-il être souhaitable pour tout le monde ? Selon cette perspective, l’inégalité est en fait le gage d’une égalité réelle, alors que l’égalité que recherche le communisme est une inégalité véritable et une injustice véritable. Les gens âgés en Chine disent que le Ciel récompense ceux qui travaillent dur, et que le Ciel récompensera les uns et les autres selon les efforts qu’ils font dans la société. L’égalitarisme absolu n’est pas possible dans le monde réel.

Sous le règne de l’égalitarisme absolu, vous obtenez le même gain que vous ayez bien fait ou mal fait, que vous ayez travaillé dur ou pas. Sous couvert d’égalitarisme, les paresseux sont avantagés, alors que ceux qui travaillent dur et sont efficaces sont pénalisés, voire la cible du ressentiment et de la haine des autres. On va ralentir la vitesse de leur progression de façon à ce qu’ils se calent sur les plus lents. En réalité, cela pousse tout le monde à la paresse et à l’attentisme ; tout le monde est dans l’attente qu’une personne contribue à la cause générale, on attend de pouvoir se saisir du train en marche, de se laisser porter, et donc de gagner sans rien donner, de prendre chez quelqu’un ce que l’on n'a pas et ainsi de contribuer à la généralisation du déclin moral.

La haine et la jalousie qui motivent l’égalitarisme absolu sont les racines empoisonnées du projet économique du communisme. La nature humaine a en elle le bien comme le mal. Les religions occidentales font référence aux sept péchés, et la culture orientale explique que l’homme possède simultanément la nature de Bouddha et la nature de démon. La nature de Bouddha se manifeste par la bonté, la capacité à endurer des épreuves et par le respect des autres. La nature de démon se manifeste dans l’égoïsme, la fainéantise, la jalousie, la méchanceté, le pillage, la rage, la luxure, la tyrannie, le mépris pour la vie, l’incitation à la discorde et aux conflits, la fabrication et propagation de rumeurs, chercher à obtenir sans mériter, etc. Les modèles économiques adoptés par le communisme cherchent délibérément à stimuler la nature du démon, à amplifier la jalousie des gens, leur cupidité, leur fainéantise et autres facteurs maléfiques, et ainsi faire perdre aux gens leur humanité et les faire renoncer à leurs valeurs traditionnelles millénaires. Son but est d’amplifier ce qu’il y a de pire dans la nature humaine et transformer les gens en révolutionnaires communistes.

Dans son ouvrage Théorie des sentiments moraux, Adam Smith affirme que la moralité fonde la prospérité de l’humanité. L’observance de ces lois générales de moralité « est nécessaire à l’existence même de la société, qui s’effondrerait si l’humanité n’était de façon générale révérencieuse face à ces importantes règles de conduite  ». [47]

Lawrence Kudlow, directeur du Conseil économique national des États-Unis, estime que la prospérité économique doit aller de pair avec la moralité. Il écrit que si les États-Unis peuvent suivre les « principes primordiaux » et adhérer aux valeurs morales sur lesquelles les États-Unis ont été fondés, alors le développement du pays sera sans limites. [48]

Les conséquences négatives que génère l’égalitarisme absolu de par le monde n’ont rien de surprenant. L’égalitarisme communiste se sert de l’autorité de l’État pour s’approprier les biens privés et la richesse qui appartient à d’autres. D’une part, cela renforce l’autorité et le pouvoir de l’idéologie communiste, et d’autre part, cela convainc les gens qu’obtenir quelque chose sans contrepartie est un droit. C’est justement de cette façon que le communisme trompe les gens.

a. La promotion de l’égalitarisme économique : un palier qui mène au communisme

Sous l’influence de l’égalitarisme absolu, on assiste en Occident à des revendications à plus de « justice sociale » et à ce que soient votées des lois en faveur de revenus minimums de travail, de discrimination positive, d’un même salaire pour tous et autres attentes similaires. Ce qui sous-tend ces attentes est le désir qu’ont les gens d’arriver à l’égalité des résultats ; et plus loin encore, on trouve des éléments communistes. Si l’homme n’y prend garde et traite les risques encourus à la légère, il peut facilement se laisser prendre au piège.

D’un point de vue communiste, peu importe que ces groupes vulnérables obtiennent l’égalité ou que leur statut social s’améliore. Ces groupes ne sont que des pions qu’on utilise pour attiser la haine. Si les communistes obtiennent ce qu’ils réclament, ils passeront tout simplement à de nouvelles exigences en termes d’égalitarisme et cela ne finira jamais. S’ils n’obtiennent pas satisfaction, ils mèneront une guerre d’opinion publique et exacerberont le ressentiment des gens pour attiser leurs attentes de justice et d’égalité, et ils transformeront ces notions en véritables plateformes propres à influencer l’opinion publique.

Parce que le communisme exacerbe le ressentiment des gens dans de nombreux domaines et sous des angles toujours plus diversifiés, une fois que le ressentiment finit par exploser de toutes parts, les émeutes, et peut-être même la révolution, s’installent. Les communistes auront toujours les moyens d’identifier les groupes les plus vulnérables et d’exiger pour eux l’attribution de soutien financier à des fins égalitaires, et ils répéteront ce processus jusqu’à l’instauration d’un égalitarisme total. Ces appels à plus de soi-disant justice sociale deviennent ainsi un palier vers le communisme. Les pays libres du monde occidental ont été transformés par l’idéologie communiste – c’est une réalité.

En fait, la mise en place de ces politiques a souvent pour résultat l’opposé de ce qui était annoncé. Ceux que ces mesures sont censées protéger sont en réalité la cible de discrimination et d’attaques. Prenons le salaire minimum comme exemple : en surface, son but est de protéger les droits des travailleurs, mais le résultat est que beaucoup d’usines cessent tout simplement de recruter, car cela devient économiquement intenable d’embaucher dans ces conditions. Ainsi, encore plus de travailleurs perdent leur emploi.

Les compétences et les savoir-faire ne s’acquièrent pas du jour au lendemain. Tout un processus continuel de progression, d’amélioration de ses compétences, de capacités personnelles et d’éthique au travail entre en jeu. La conséquence du salaire minimum est que les gens ne sont pas formés, n’ont pas la possibilité de se sociabiliser au sein de postes moins rémunérateurs et ne peuvent pas espérer progressivement monter par la force de leur travail vers des emplois plus valorisants. Cette approche de la taille unique pour tous entre également en contradiction directe avec les théories économiques et engendre un interventionnisme du gouvernement dans l’économie poussée à l’excès.

Les gens utilisent également l’expression qui dit « à travail égal salaire égal » comme une excuse pour exiger une révolution sociale. Ils citent alors des statistiques et affirment que le salaire des hommes noirs est plus bas que la moyenne des salaires des hommes blancs, ou que le salaire moyen des femmes est inférieur à celui des hommes, et que ces écarts sont le résultat du racisme et du sexisme ambiant. En réalité, ces comparaisons ne sont pas recevables.

Quand on compare ce qui est comparable, les résultats sont tout autres. Certaines études universitaires ont montré que les familles noires dont le mari et la femme sont tous deux diplômés de l’université ont un revenu en réalité supérieur à ceux de familles blanches présentant les mêmes caractéristiques. [49] Mais comme les familles noires de ce type sont relativement moins nombreuses, il y a des écarts de revenus entre les races de façon globale. Il devrait être normal que les comparaisons proposées soient raisonnables et justes, mais quand les éléments du communisme attisent la discorde et la lutte des uns contre les autres, alors il semble que le champ de vision des gens se restreigne.

Le communisme se moque totalement du bien-être des groupes vulnérables. Son seul but est de créer des slogans qui vont amener les gens au communisme et ainsi à la destruction.

b. Le recours des communistes aux syndicats pour saper les sociétés libres

La destruction d’emplois dans le secteur de la fabrication aux États-Unis est un phénomène connu de tous. Mais nombreux sont ceux qui ne savent pas que les syndicats en sont en partie responsables. Ils prétendent œuvrer en faveur de la classe ouvrière, mais font l’inverse. De quelle manière ? Nous allons retracer l’histoire des syndicats et voir clairement à quel point leur mission s’est transformée.

Les syndicats ont été initialement fondés par des membres des classes populaires qui avaient peu, voire pas de qualifications, et ils avaient pour fonction de négocier avec la direction. D’une certaine manière, un syndicat permet de faire le lien entre les travailleurs et les capitalistes et s’attache à résoudre les conflits. Mais les éléments communistes ont fait main basse sur les syndicats et les ont transformés en outils de promotion des mouvances et des politiques communistes.

Friedrich Engels dit sur ce sujet : « L’heure approche également très vite où la classe ouvrière comprendra que ces luttes pour des salaires plus élevés et des heures moindres, ainsi que l’intégralité des actions telles qu’elles sont actuellement menées par les syndicats, ne sont pas une fin en soi, mais un moyen, très nécessaire et très efficace, mais rien de plus qu’un moyen parmi d’autres pour un but plus grand : l’abolition complète des systèmes salariaux. » [60]

Lénine estimait que la création et la légalisation des syndicats étaient une opportunité de taille pour que la classe ouvrière prenne en main la révolution démocratique contre la classe capitaliste. En même temps, il estimait que les syndicats seraient le pilier du Parti communiste, ainsi une force majeure dans la lutte des classes. Dans un discours, Lénine propose que les syndicats deviennent « une école du communisme » et un lien entre le Parti communiste et les masses. Le travail quotidien des syndicats devait être de convaincre les masses à la transition du capitalisme vers le communisme. « Les syndicats sont un “réservoir” du pouvoir de l’État. » [61]

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le communisme et les forces de gauche se sont servi des syndicats pour pousser les travailleurs à des grèves de grande ampleur, pour qu’ils demandent toujours plus auprès des capitalistes, et les ont même incités à prendre des mesures violentes de destruction des machines et des usines. Les syndicats sont devenus une arme puissante aux mains des communistes dans leur combat contre le capitalisme, et ils ont nourri leurs luttes politiques : les syndicats ont généré le chaos de façon à promouvoir les objectifs des communistes.

En octobre 1905, plus de 1,7 million de travailleurs russes participent à une grève politique à l’échelle nationale et paralysent l’économie du pays. Au même moment, le soviet de Petrograd voit le jour, une organisation syndicale toujours plus agressive. Lénine la décrit comme un gouvernement révolutionnaire en devenir, et il prévoyait qu’elle se placerait au cœur de la vie politique russe. En d’autres termes, le régime soviétique qui s’est construit lors de la Révolution d’Octobre 1917 avait pour origine un syndicat. [62]

Les syndicats en Occident et dans les pays développés sont également massivement infiltrés et canalisés par les éléments communistes. Les travailleurs et les capitalistes sont censés interagir en symbiose, pourtant les communistes essayent de provoquer, d’exacerber et d’intensifier les conflits entre eux. Un de ses principaux leviers d’action dépend de l’action syndicale. Les syndicats sont un outil qui cherche à enflammer les pourparlers entre la direction et les travailleurs, et cherchent à susciter des situations de lutte de classes. Ils sont là pour rationaliser et intensifier le côté oppositionnel de la relation, et ils s’en servent pour légitimer leur propre existence. À partir de là, les syndicats attisent l’insatisfaction des travailleurs, jettent le blâme sur les capitalistes dès qu’un problème surgit et provoquent des conflits entre les deux parties. C’est une des stratégies que le syndicalisme a trouvées pour continuer d’exister.

Les syndicats sont parfois en mesure d’apporter aux travailleurs quelques maigres profits sans lendemain, mais sur une vision économique au long terme, la classe ouvrière est bel et bien la première victime des syndicats communistes. En effet, quand les entreprises capitalistes s’effondrent, les plus grands perdants sont les travailleurs, dont l’emploi et le moyen de subsistance sont réduits à néant. En surface, les syndicats se battent pour les intérêts des travailleurs, mais dans les faits, ils sapent la compétitivité industrielle, et ce, pour deux raisons.

Tout d’abord, sous prétexte de protéger les droits et les intérêts des travailleurs, les syndicats rendent difficile le licenciement de salariés qui travaillent mal ou peu. Cela donne naissance à une culture de la paresse. C’est non seulement injuste pour les salariés qui travaillent bien, mais cela contribue également à les rendre moins diligents. Le facteur de croissance le plus important dans une entreprise réside dans ses employés, mais avec ce parapluie de protection syndicale protégeant ceux qui ne répondent pas aux critères, les entreprises finissent par perdre en compétitivité.

Deuxièmement, sous prétexte de défendre le bien-être des salariés – leurs retraites, assurances maladie, etc. –, les syndicats ont constamment poussé les coûts des entreprises vers le haut. En définitive, cela oblige les entreprises à réduire les dépenses liées à la recherche et au développement, et impacte leur compétitivité. Une autre conséquence est que cela augmente le prix des produits proposés au public, et donc attaque parallèlement le pouvoir d’achat des ménages. Des études montrent que c’est de cette façon que des entreprises sans syndicalisme ont été en mesure de produire des voitures de grande qualité à des prix concurrentiels, ou bien que l’industrie automobile américaine de Détroit, qui opère dans un cadre syndicaliste, est devenue moins compétitive. [63]

Comme le note Edwin Feulner, le fondateur de l’American Heritage Foundation, à propos des syndicats : « Ils sont comme un albatros pendu au cou d’une entreprise – elle en devient moins flexible, moins à même de s’adapter intelligemment aux exigences d’un marché en évolution. » [64]

Tout cela est rendu plus difficile encore par le monopole qu’exercent les syndicats sur l’ensemble du monde du travail. Leur influence sur les décisions des entrepreneurs est délétère et leurs nombreuses exigences – dont certaines sont brutales – sont déraisonnables. Les entreprises qui n’accèdent pas à leurs requêtes sont la cible de conflits, de grèves et de manifestations, qui entravent encore davantage la compétitivité des entreprises.

Le syndicat américain de l’automobile, l’UAW, représente les travailleurs de l’industrie automobile à Détroit. L’UAW se met régulièrement en grève. Avant que la crise financière de 2008 n’éclate, ce syndicat réclamait 70 $ de l’heure de rémunération et allocations. En conséquence, l’industrie automobile américaine était au bord de la faillite. [65]

La crise de l’emploi dans l’industrie automobile américaine est maintenant notoire, mais peu de gens savent que les syndicats ont une responsabilité non négligeable. Selon la Heritage Foundation, les emplois du secteur manufacturier pour lesquels adhérer à un syndicat est obligatoire ont chuté de 75 % entre 1977 et 2008 ; et le même type d’emplois, mais sans cette obligation, ont augmenté de 6 % sur la même période. Une situation similaire est perceptible dans les secteurs autres que la production industrielle, dans le domaine du bâtiment par exemple : « Contrairement au secteur manufacturier, l’industrie du bâtiment s’est considérablement développée depuis la fin des années 70. Pourtant, au total, cette croissance s’est exclusivement faite dans les emplois non dépendants des syndicats, avec une progression de 159 % depuis 1977. » [66]

Conjointement, les syndicats sont des relais aux mains des éléments communistes pour promouvoir l’égalitarisme dans les entreprises. La Heritage Foundation remarque que les syndicats appellent les entreprises à verser des salaires proportionnels aux années de travail des salariés dans cette entreprise (comme pratiqué dans les pays socialistes), ce qui ne prend pas en compte la contribution de l’employé à son entreprise, ni son efficacité individuelle. L’effet prévisible est la baisse des salaires à destination des salariés les plus productifs et la hausse des salaires des moins compétents. [67]

Au cœur de ce principe se trouve l’égalitarisme absolu tel qu’il est revendiqué par le communisme, dans lequel la distribution des richesses entre les salariés se fait au sein de l’entreprise. Cette interférence avec les décisions internes propres au monde des entreprises, ainsi que le monopole que les syndicats exercent sur le monde du travail, est une atteinte à la liberté des marchés.

Les revendications agressives des syndicats en faveur de ce qu’ils appellent le bien des travailleurs finit par favoriser certains travailleurs au détriment d’autres, et met un frein aux entreprises privées et à l’économie de façon générale. Une étude de 2005 montre que « la majorité des familles syndiquées ont une opinion défavorable des syndicats » et que « la raison principale de ce rejet n’est jamais ouvertement abordée dans les médias syndicaux ou discutée lors des conventions syndicales  ». [68]

Dans tous les domaines, les travailleurs qui sont les plus diligents sont les perdants et c’est le communisme qui en sort vainqueur. Dans le fond, les communistes se servent des syndicats pour détruire l’économie libre capitaliste, subvertir le système capitaliste et saper la vie normale des gens de façon progressive, étape par étape.

Les syndicats, qu’ils soient infiltrés par le communisme ou sous la coupe de mouvances progressistes, se sont mués en groupes corporatistes, semblables à des corporations de grande envergure qui recherchent leurs intérêts propres. Les responsables des syndicats ont des intérêts personnels dans l’entreprise qui sont énormes et la corruption y est chose courante. [69]

Dans les pays démocratiques, les syndicats sont massivement devenus des outils que les gens de gauche utilisent pour lutter contre le capitalisme. Ils revendiquent toujours plus de « justice sociale » et « d’égalité  », et font porter à la société et à l’industrie le poids énorme de leurs politiques sociales ; ils deviennent de véritables obstacles à toute réforme ou tentative d’améliorer l’efficacité de l’industrie, des services, de l’éducation, ou l’administration du pays. Tant que leur heure n’a pas sonné, ils se cachent, mais une fois les conditions réunies, ils sortent au grand jour et se mobilisent pour mettre sur pied un mouvement social qui fera la promotion de leurs idéaux. Les syndicats sont ainsi devenus des facteurs de division que le communisme utilise contre les sociétés libres.

7. L’idéal communiste : attirer les humains pour les pousser à leur propre destruction

Malgré les failles et les contradictions de la théorie communiste, beaucoup de gens sont encore dupes. La raison en est que Marx décrit un paradis communiste qui plairait à tout le monde. C’est là le fantasme et l’illusion du communisme. Il décrit une « abondance matérielle sans fin », des critères moraux bien plus élevés et le concept selon lequel « chacun donnera selon ses capacités, et chacun recevra selon ses besoins ». Il n’y aurait pas de propriété privée, pas d’écart entre riches et pauvres, pas de classe dirigeante, pas d’exploitation, mais au lieu de cela, la liberté et l’égalité pour tous, dans un monde où chacun serait en mesure de développer ses propres talents. La vie serait merveilleuse.

Cet ensemble d’arguments fallacieux a convaincu beaucoup de personnes de l’utilité de se battre pour ces idéaux. Peu d’Occidentaux d’aujourd’hui ont connu la tragédie d’avoir vécu dans un État totalitaire communiste. Ils continuent d’imaginer un paradis communiste et soufflent sur les braises quand ils font l’apologie des idées communistes ou socialistes.

En réalité, toutes les projections de Marx sont illusoires.

Le marxisme affirme que la société communiste jouira d’une surabondance de biens matériels. Pourtant, les désirs humains et les besoins humains sont sans fin. Sous les contraintes conjointes que sont le savoir humain, le nombre d’heures travaillées et la limitation des ressources, il est inévitable que surgisse le problème des ruptures de stock ou que la non-existence de telle ou telle chose se manifeste. C’est le point de départ le plus basique de toute étude économique. S’il n’y avait pas ces contraintes, les gens n’auraient pas à expérimenter différentes approches pour savoir quel type de production est le plus efficace, car la soi-disant surabondance ne viendrait jamais à manquer et pourrait même être gaspillée à souhait.

Le marxisme affirme que les critères de la moralité dans une société communiste seront grandement améliorés. Pourtant, le bien et le mal existent en même temps en chacun d’entre nous, et améliorer les critères moraux nécessite d’être guidé par des croyances et des valeurs orthodoxes, en même temps qu’il est nécessaire de se cultiver soi-même par le biais d’efforts personnels.

Ce que le marxisme prêche est l’athéisme et la lutte des classes, qui sont des facteurs d’aggravation du mauvais côté de l’homme. Les gens ne sont pas autorisés à avoir la foi, la religion n’étant qu’un outil politique aux mains du Parti communiste. De plus, sous un régime communiste, les institutions religieuses sont utilisées pour maintenir la tyrannie, tromper le monde, résister à Dieu, s’opposer à Dieu et détourner toujours davantage les gens de Dieu. En l’absence de croyances justes en Dieu, et de discipline personnelle juste, la moralité commence à décliner. D’ailleurs, tous les chefs communistes étaient des tyrans – arrogants, salaces et sans la moindre éthique. S’imaginer que ceux qui viendraient après auraient grandement amélioré leurs critères moraux va à l’encontre du bon sens.

Le marxisme veut être le chantre de l’égalité pour tous. Mais comme expliqué plus haut, le socialisme mène inévitablement au totalitarisme. Le pouvoir est la base de toute redistribution des ressources, mais la distribution du pouvoir sous un régime totalitaire est des plus injustes. Par conséquent, la distribution des ressources sous une dictature est également des plus injustes. Dans tous les pays où le socialisme a régné ou règne encore, les gens se rendent compte qu’une strate de privilégiés se constitue en même temps que se développent des écarts extrêmes entre les riches et les pauvres, et que le peuple est réprimé.

Le marxisme trompe les gens lorsqu’il leur promet que « chacun donnera selon ses capacités et chacun recevra selon ses besoins ». [70] En réalité, les économies socialistes sont dépendantes du pouvoir. Les gens ordinaires ne jouissent pas des libertés de base, sans parler d’être en mesure d’agir à leur guise ou selon leurs talents. Étant donné que les désirs humains sont sans fin, même la personne la plus riche de la terre ne sera pas en mesure d’obtenir tout ce qu’elle veut et c’est encore plus vrai pour une personne normale. Quoi qu’on en dise, il n’est pas possible d’atteindre un état de surabondance de biens en raison de la rareté naturelle des ressources, et encore moins de les distribuer à loisir à qui le souhaite.

Le communisme trompe également les gens quand il affirme que chaque individu dans la société sera en mesure d’exprimer et de faire valoir ses talents. Le marxisme affirme que le fait de diviser le travail est créateur d’aliénation. Mais en réalité, la division du travail est nécessaire à toute société. Adam Smith affirme dans son ouvrage Richesse des nations que diviser le travail permet d’accroître grandement la productivité et que cela contribue à la prospérité d’une société. Les différences générées par la division du travail ne sont pas nécessairement synonymes de conflits et ne mènent pas non plus systématiquement à l’aliénation et à la dépersonnalisation. Quelle que soit leur profession, les gens peuvent élever leur niveau de moralité, contribuer à la société et apporter le bonheur au genre humain.

Le point de vue économique du communisme est immoral. Les dégâts engendrés sont évidents dans les pays socialistes ou communistes. Les différentes formes de logiques économiques communistes que mènent les pays occidentaux sans en dire le nom ont fait des dégâts semblables. Le communisme a pour conséquences inévitables la tyrannie totalitaire, la pauvreté et la famine. Il n’a de cesse d’exacerber le mauvais côté de l’homme et de détruire la moralité humaine. Il s’agit là du contre-courant le plus mauvais et le plus maléfique qu’ait connu l’histoire humaine.

Quand on se penche sur plus de cent ans d’histoire communiste, on constate que sa vraie nature, de façon constante, est d’inciter à la haine, de commettre des meurtres à grande échelle et de favoriser le mal. Chaque pays totalitaire communiste a été le théâtre des meurtres les plus atroces, et ses habitants sont ceux dont la liberté individuelle et les droits de la personne sont les plus restreints. Les ressources sont mises à mal afin de servir les intérêts militaires. Les biens des gens leur sont confisqués afin que la classe privilégiée soit riche de pouvoirs quand la majorité du peuple peine au labeur et vit dans la pauvreté.

Non seulement le mouvement communiste prive les gens de leur vie, mais il conduit également à la destruction massive des valeurs et cultures traditionnelles. En particulier dans la Chine communiste, les critères de la moralité ont déjà chuté à des niveaux vertigineux, bien plus bas que ce que l’on peut bien imaginer. Le prélèvement d’organes forcé sur personnes vivantes, sur de bonnes personnes qui pratiquent la méditation, a pris une envergure industrielle et est aux mains de l’appareil d’État. Les communistes ont transformé les humains en monstres. Le personnel médical, dont la fonction normale est de venir en aide aux malades, s’est transformé en assassins démoniaques. La perversion du PCC s’étend sur la planète entière. Certains pays qui s’affichent comme des défenseurs des droits de l’homme, au regard des avantages économiques qui leur sont proposés en échange, préfèrent faire semblant de ne rien voir.

Au cours du siècle dernier, les communistes ont utilisé les enseignements originaux du communisme pour s’attirer le grand public prolétarien, les intellectuels et les jeunes générations. À la suite de l’effondrement des régimes communistes d’Europe de l’Est, les régimes communistes encore debout ont remisé leur ancienne image violente et ont commencé à se transformer en régimes qui absorbent le système de l’économie capitaliste tout en appelant à toujours plus d’impôts, plus d’État-providence et de redistribution des richesses. Ils ont prétendu que c’est ainsi qu’on élèverait le niveau de vie général des gens et que chacun serait en mesure de jouir du « beau » socialisme. Ainsi, ils continuent à tromper les gens.

Le communisme flatte l’instinct qu’ont les hommes de rechercher le bien, tout en les poussant vers un quasi-fanatisme religieux en faveur de l’idéologie communiste. Il redirige cet instinct de rechercher le bien qu’ont les humains en les appelant à s’éloigner de Dieu. Il pollue les esprits des gens, renforce leur nature démoniaque et les pousse à commettre toutes sortes de crimes. Les gens se vautrent dans les biens matériels, et ils mettent de côté leurs aspirations à des croyances plus élevées et plus nobles, et à une recherche de sens plus profond. Le communisme exige sueur et sang de ses adeptes, et en retour ils sont empoisonnés et éliminés. Si les gens de ce monde ne se réveillent pas dès maintenant, les plus horribles des conséquences les attendent.

Conclusion : la prospérité et la paix ne peuvent être obtenues que par la moralité

La recherche du bonheur est propre à la nature humaine. Une économie prospère est en mesure d’apporter le bonheur, cependant une économie ne peut pas exister dans le vide. Quand le chemin du développement économique s’écarte de l’éthique et de la morale, une crise économique risque d’éclater. Une société qui n’est basée que sur la richesse est non seulement incapable de fournir joie et bonheur, mais elle connaîtra une prospérité de courte durée. Dès lors que les fondements éthiques et moraux s’effritent, le désastre se profile.

En 2010, le Quotidien du peuple remarquait qu’en dépit du développement économique de la Chine, le Bonheur intérieur brut du pays connaissait un déclin régulier. La deuxième plus grande économie du monde est minée par la corruption, la pollution de l’environnement, les scandales liés aux risques alimentaires, et les Chinois se sentent extrêmement peu rassurés pour eux-mêmes. Dans ce cas, la richesse a augmenté alors que la moralité et le bien-être ont décru.

Cette situation révèle la grosse erreur du communisme : les êtres humains ne sont pas seulement faits de chair, mais bien davantage d’esprit. Avant que l’homme ne vienne sur terre, Dieu a tracé le chemin que sa vie prendrait. Les Chinois disent : « La moindre bouchée, la moindre gorgée est décidée par le Ciel », ce qui fait écho à la tradition des croyants occidentaux quand ils rendent grâce avant de prendre un repas et remercient Dieu pour sa providence. Les gens qui croient en Dieu savent que la richesse est une grâce qui leur est donnée par Dieu. Ils ont le cœur plein d’humilité et de remerciements et sont ainsi satisfaits et heureux.

Il y avait parmi les passagers du Titanic un millionnaire, John Jacob Astor IV, dont la fortune représentait trente fois le Titanic. Pourtant, au moment de faire face à la mort, il a jugé qu’il était moralement juste de protéger les femmes et les enfants, et il a donné sa place dans les canots de sauvetage à deux enfants terrifiés. [71] De façon similaire, Isidor Strauss, copropriétaire de la chaîne de magasins américains Macy’s, a déclaré : « Il n’est pas question que je passe avant les autres.  » Sa femme également refusa de monter dans un canot de sauvetage et laissa sa place à Mlle Ellen Bird, leur nouvelle femme de chambre. Elle avait décidé de mourir avec son mari. [72]

Ces personnes très riches ont préféré les valeurs et la foi traditionnelles au détriment de l’opportunité de sauver leurs biens et leur vie. Leur choix en faveur de la moralité et de la justice montre à quel point rayonnent la civilisation humaine et la nature humaine : un caractère noble a plus de valeur qu’une vie, qui elle-même vaut plus que la richesse.

Li Hongzhi, fondateur du Falun Dafa, a écrit dans « Riche et vertueux » :

« Enrichir le peuple est le devoir des empereurs et de leurs ministres, admirer l’argent est le comportement le plus bas des bas comportements. Être riche et sans vertu cela nuit aux êtres, être riche et vertueux est admiré par eux, c’est pourquoi étant riche, on ne peut pas ne pas prôner la vertu.

Le De (vertu) est accumulé avant la naissance, être empereur, ministre, riche, noble tout cela vient du De, sans De on ne peut pas les obtenir, le De perdu tout cela se disperse. C’est pourquoi celui qui cherche pouvoir et fortune doit d’abord accumuler son De, endurer des souffrances et accomplir de bonnes actions peut accumuler beaucoup de De. Pour cela il faut connaître la causalité des faits, en sachant cela, le gouvernement et le peuple maîtriseront eux-mêmes leur cœur, tout ce qui est sous le ciel sera riche et en paix. » [73]

Si l’humanité s’en tient à ces valeurs de richesse et de vie, les difficultés économiques qui prennent racine dans l’avarice, la paresse et la jalousie des hommes seront considérablement réduites. Dès lors que l’humanité restreint ses désirs égoïstes, l’idéologie du communisme ne sera plus en mesure de tromper les cœurs humains. Alors Dieu bénira l’humanité et la récompensera à la hauteur de ses critères moraux élevés. Par conséquent, nous aurons l’économie idéale au service de l’humanité : la richesse dans le monde, le calme dans nos cœurs et la paix dans la société.

Le spectre du communisme a élaboré des projets complexes pour détruire l’humanité. Ses projets économiques ne sont qu’un aspect des choses. Afin de nous libérer de l’emprise des « idéaux » communistes, il nous faut mettre à jour le complot, reconnaître les messages mensongers et cesser d’attendre que cette idéologie ne s’effondre. Il nous faut aussi faire renaître les valeurs traditionnelles et retrouver la moralité et la vertu. Ainsi, cette humanité sera en mesure de connaître une prospérité et un bonheur sans fin, et de jouir d’une paix réelle. La civilisation humaine rayonnera ainsi d’une vitalité nouvelle.

Références

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[2] Max Galka, “The History of U.S. Government Spending, Revenue, and Debt (1790-2015),” Metrocosm, February 16, 2016, http://metrocosm.com/history-of-us-taxes/

[3] “OECD Tax Rates on Labour Income Continued Decreasing Slowly in 2016,” OCED Report, http://www.oecd.org/newsroom/oecd-tax-rates-on-labour-income-continued-decreasing-slowly-in2016.htm

[4] Kenneth Scheve and David Stasavage, Taxing the Rich: A History of Fiscal Fairness in the United States and Europe (Kindle Locations 930-931) (Princeton: Princeton University Press, Kindle Edition).

[5] Rachel Sheffield and Robert Rector, “The War on Poverty after 50 Years,” Heritage Foundation Report, September 15, 2014, https://www.heritage.org/poverty-and-inequality/report/the-war-povertyafter-50-years

[6] Ibid.

[7] Nima Sanandaji, Scandinavian Unexceptionalism: Culture, Markets, and the Failure of Third-Way Socialism (London: Institute for Economic Affairs, 2015), 132.

[8] Alexis de Tocqueville, Memoir on Pauperism, trans. Seymour Drescher (Lancing, West Sussex, UK: Hartington Fine Arts Ltd, 1997).

[9] Ibid.

[10] “A National Sport No More,” The Economist, November 3rd, 2012, https://www.economist.com/europe/2012/11/03/a-national-sport-no-more

[11] Martin Halla, Mario Lackner, and Friedrich G. Schneider, “An Empirical Analysis of the Dynamics of the Welfare State: The Case of Benefit Morale,” Kyklos, 63:1 (2010), 55-74.

[12] Nicholas Kristof, “Profiting from a Child’s Illiteracy,” New York Times, December 7, 2012, https://www.nytimes.com/2012/12/09/opinion/sunday/kristof-profiting-from-a-childs-illiteracy.html

[13] Ibid.

[14]Alexis de Tocqueville, Memoir on Pauperism, trans. Seymour Drescher (Lancing, West Sussex, UK: Hartington Fine Arts Ltd, 1997).

[15] Nicholas Kristof, “Profiting from a Child’s Illiteracy,” New York Times, December 7, 2012, https://www.nytimes.com/2012/12/09/opinion/sunday/kristof-profiting-from-a-childs-illiteracy.html

[16] Robert Rector, “The War on Poverty: 50 Years of Failure,” Heritage Foundation Report, September 23, 2014, https://www.heritage.org/marriage-and-family/commentary/the-war-poverty-50-yearsfailure

[17] U.S. Census Bureau, “Annual Social and Economic Supplements,” Current Population Survey, 1960 to 2016.

[18] Niskanen, A., “Welfare and the Culture of Poverty,” The Cato Journal, 16:1 (1996).

[19] Walter E. Williams, “The True Black Tragedy: Illegitimacy Rate of Nearly 75%,” cnsnews.com, May 19, 2015, https://www.cnsnews.com/commentary/walter-e-williams/true-black-tragedy-illegitimacyrate-nearly-75

[20] “OECD Data,” https://data.oecd.org/gga/general-government-debt.htm.

[21] Thomas Winslow Hazlett, “Looking for Results: An Interview with Ronald Coase,” Reason, (January 1997), https://reason.com/archives/1997/01/01/looking-for-results

[22] F. A. Hayek, The Road to Serfdom (London: Routledge Press, 1944).

[23] “Direct Investment Position of the United States in China from 2000 to 2016” , Statistica.com, https://www.statista.com/statistics/188629/united-states-direct-investments-in-china-since-2000/

[24]“Report on Foreign Investments in China, 2016,” A Chronicle of Direct Foreign Investments in China, The Ministry of Commerce of China [〈中国外商投资报告 2016〉, 《中国外商直接投资历年概 况》,中國商務部]

[25] Liz Peek, “Finally, a President Willing to Combat Chinese Theft,” The Hill, March 26, 2018, http://thehill.com/opinion/finance/380252-finally-a-president-willing-to-combat-chinese-theft

[26] The Commission on the Theft of American Intellectual Property, Update to the IP Commission Report, 2017, http://www.ipcommission.org/report/IP_Commission_Report_Update_2017.pdf

[27] Chris Strohm, “No Sign China Has Stopped Hacking U.S. Companies, Official Says,” Bloomberg News, November 18, 2015, https://www.bloomberg.com/news/articles/2015-11-18/no-sign-china-hasstopped-hacking-u-s-companies-official-says

[28] Kurt Biray, “Communist Nostalgia in Eastern Europe: Longing for the Past,” November 10, 2015, https://www.opendemocracy.net/can-europe-make-it/kurt-biray/communist-nostalgia-in-easterneurope-longing-for-past

[29] John Polga-Hecimovich, “The Roots of Venezuela’s Failing State,” Origins, 10:9 (June 2017), http://origins.osu.edu/article/roots-venezuelas-failing-state

[30] José Niño, “Venezuela Before Chavez: A Prelude to Socialist Failure,” Mises Wire, May 04, 2017, https://mises.org/wire/venezuela-chavez-prelude-socialist-failure

[31] John Bissett, “Hugo Chavez: Revolutionary Socialist or Leftwing Reformist?” Socialist Standard No. 1366 (June 2018) https://www.worldsocialism.org/spgb/hugo-chavez-revolutionary-socialist-orleftwing-reformist

[32] Julian Adorney, “Socialism Set Fire to Venezuela’s Oil Crisis,” Real Clear World, August 29, 2017, https://www.realclearworld.com/articles/2017/08/29/socialism_set_fire_to_venezuelas_oil_crisis_112520.html

[33] José Niño, “John Oliver is Wrong About Venezuela – It’s a Socialist Country,” Mises Wire May 30, 2018, https://mises.org/wire/john-oliver-wrong-about-venezuela-%E2%80%94-its-socialist-country

[34] “10 Numbers Tell You What Is Going On in Zimbabwe”, BBC Chinese edition (November 11, 2017), http://www.bbc.com/zhongwen/trad/world-42077093

[35] Jefferson, Thomas. « Déclaration d’Indépendance des États-Unis », 4 juillet 1776. http://www.ushistory.org/declaration/document/

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/USA-hst-declaration_ind.htm

[36] Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste, Marx/Engels Selected Works, Vol. 1. Moscou, Progress Publishers, 1969.

[37] Fred Schwartz et David A. Noebel. You Can Still Trust the Communists: To be Communists, Socialists, Statists, and Progressives Too. États-Unis. Christian Anti-Communism Crusade, 2010, pp. 43–45.

[38] Friedrich Hayek, The Fatal Conceit: The Errors of Socialism. Routledge, août 2013. (Traduit en français – La présomption fatale : Les erreurs du socialisme. Paris, PUF, coll. Libre échange, 1993.)

[39] Thomas Sowell, Intellectuals and Society. Chapitre 2. Édition révisée et augmentée, New York, Basic Books, 2012.

[40] F. A. Hayek. « The Use of Knowledge in Society ». The American Economic Review. Vol. 35, numéro 4. Septembre 1945, pp. 519-530. http://fr.liberpedia.org/L%E2%80%99utilisation_de_l%E2%80%99information_dans_la_soci%C3%A9t%C3%A9_par_Friedrich_Hayek

(Traduit en français – « L’utilisation de l’information dans la société »)

[41] Ludwig von Mises. « Economic Calculation in the Socialist Commonwealth ». Mises Institute. Consulté le 26 juillet 2018.

http://herve.dequengo.free.fr/Mises/Articles/CERS.htm

https://mises.org/library/economic-calculation-socialist-commonwealth

(Traduit en français – « Le Calcul économique en régime socialiste »)

[42] Linette Lopez. « Zombie Companies Are Holding China’s Economy Hostage ». Business Insider. 24 mai 2016, https://www.businessinsider.com/chinas-economy-is-being-heldhostage-2016-5

[43] Shi Shan. « Quagmire in the Reform of China’s State-Owned Enterprises ». Radio Free Asia. 22 septembre 2015, https://www.rfa.org/mandarin/yataibaodao/jingmao/xql09222015103826.html

[44] Jason Long (2013). « The Surprising Social Mobility of Victorian Britain ». European Review of Economic History, volume 17 (numéro 1) 1er février 2013, pp. 1 – 23. https://doi.org/10.1093/ereh/hes020

[45] John Kenneth Galbraith. The Good Society: The Humane Agenda. Boston, Main, États-Unis, Houghton Mifflin Co. 1996, pp. 59-60.

(Traduit en français par Jean-Michel Béhar – Pour une société meilleure: un programme pour l’humanité. 1997. ISBN : 2020291398, 9782020291392)

Karl Popper, The Open Society and Its Enemies. Routledge, 2012.

[46] Michael Rothschild. Bionomics: Economy as Business Ecosystem. Washington, D.C. BeardBooks, 1990. 115 p.

[47] Adam Smith. The Theory of Moral Sentiments. Philadelphie. Anthony Finley, J. Maxwell, 1817. (Traduit en français – Théorie des sentiments moraux.)

[48] Lawrence Kudlow. American Abundance: The New Economic and Moral Prosperity. New York, HarperCollins, 1997.

[49] Thomas Sowell. Economic Facts and Fallacies. New York. Basic Books, 2008. 174 p.

[60] Friedrich Engels. « 1881: Trades Unions ». Marxists.org. 20 mai 1881. https://www.marxists.org/archive/marx/works/1881/05/28.htm

[61] Vladimir Lenin. Non daté. « The Trade Unions, The Present Situation and Trotsky’s Mistakes ». Consulté le 8 juillet 2018. https://www.marxists.org/archive/lenin/works/1920/dec/30.htm

[62] Lü Jiamin. « A History of Leninist Theory on Unions ». Liaoning People’s Press. 1987.

[63] James Sherk. « What Unions Do: How Labor Unions Affect Jobs and the Economy ». Heritage Foundation Website. 21 mai 2009. https://www.heritage.org/jobs-and-labor/report/what-unions-do-howlabor-unions-affect-jobs-and-the-economy

[64] Edwin J. Feulner. « Taking Down Twinkies » Heritage Foundation Website. 19 novembre 2012. https://www.heritage.org/jobs-andlabor/commentary/taking-down-twinkies

[65] James Sherk. « What Unions Do: How Labor Unions Affect Jobs and the Economy ». Heritage Foundation Website. 21 mai 2009. https://www.heritage.org/jobs-and-labor/report/what-unions-do-howlabor-unions-affect-jobs-and-the-economy

[66] Ibid.

[67] Sherk (2009) Ibid.

[68] Steve Inskeep. « Solidarity for Sale: Corruption in Labor Unions ». National Public Radio. 6 février 2007. https://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=5181842

[69] Ibid.

[70] Karl Marx. Critique of the Gotha Programme. https://www.marxists.org/archive/marx/works/1875/gotha/ch01.htm

(Traduit en français – Critique du programme de Gotha)

[71] Children on the Titanic. (a documentary, 2014).

[72] Isidor Straus. Autobiography of Isidor Straus. The Straus Historical Society. 2011. pp. 168-176.

[73] Li Hongzhi. « Riche et vertueux », Points essentiels pour un avancement diligent. 27 janvier 1995. https://www.falundafa.org/book/fr/jjyz.htm#_Toc99611111

Adapté de l'anglais