(Minghui.org) Depuis 1999, lorsque le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong, une discipline spirituelle ancestrale, d’innombrables pratiquants ont été harcelés, arrêtés, détenus, emprisonnés et torturés.

En 2021, il a été rapporté que 132 pratiquants de Falun Gong sont morts suite à la persécution, 1187 pratiquants ont été condamnés, et 16 413 ont été arrêtés et harcelés. Parmi eux, beaucoup étaient des experts, dont un colonel à la retraite, un fonctionnaire, des chercheurs, des professeurs d’université, des directeurs de banque, des ingénieurs, des comptables, des avocats et des médecins.

Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas de pratiquants de diverses professions visés pour leur croyance. En raison de la surveillance de masse et de la censure de l’information qui ne cessent de croître au sein du régime communiste chinois, le nombre de pratiquants de Falun Gong persécutés ne peut pas toujours être communiqué en temps utile, et l’accessibilité aux informations est souvent ardue.

Des pratiquants de Falun Gong visés pour leur croyance en 2021

Rangée supérieure (de gauche à droite) : Lu Guanru, Lu Songming, Gong Piqi, Mao Kun, Li Lizhuang

Rangée inférieure (de gauche à droite) : Li Hongshan, Shi Shaoping, Zhu Yubiao, Xu Yongqing, Yang Feng.

Cas de décès

Un homme de 69 ans meurt subitement en prison alors quil purgeait une peine pour sa croyance

M. Lu Guaru, un ancien directeur financier dans le secteur de la construction, de la ville de Daqing, province du Heilongjiang, est décédé le 4 avril 2021 alors qu’il purgeait une peine de sept ans pour sa pratique du Falun Gong. La prison de Tailai a affirmé que l’homme de 69 ans était mort d’un accident vasculaire cérébral, sa famille soupçonne qu’il a peut-être été torturé à mort.

M. Lu Guanru

M. Lu a été arrêté le 9 novembre 2018. Pendant sa détention au centre de détention de la ville de Daqing, la police l’a interrogé, l’a forcé à rester debout pendant de longues heures et à porter des menottes. Lorsqu’il a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution, les gardiens l’ont gavé, l’amenant à vomir du sang et à souffrir d’insuffisance cardiaque. Il était à l’article de la mort et a été réanimé à l’hôpital à plusieurs reprises.

Le 1er juillet 2019, M. Lu a été condamné par le tribunal du district de Ranghulu à sept ans de prison, assortis d’une amende de 40 000 yuans. Malgré son état de santé précaire, les autorités l’ont pourtant emprisonné. Il est décédé à la prison de Tailai le 4 avril 2021.

Après avoir reçu des injections de substances toxiques alors quil était emprisonné pour sa croyance, un ancien fonctionnaire meurt sept ans après sa libération.

En 2014, lorsque M. Jiang Guobo est retourné chez lui après avoir purgé une peine de cinq ans de prison pour sa pratique du Falun Gong, il a souffert de complications à long terme dues à l’administration non consentie de substances en prison. Il se sentait souvent malade et vomissait. Son ventre était gonflé. Il avait du sang dans les selles. Il était très faible et étourdi et s’évanouissait parfois. Après avoir lutté contre une mauvaise santé pendant sept ans, il est décédé le 29 avril 2021. Il avait 58 ans.

Un jour, M. Jiang a dit : « J’ai subi des tortures inimaginables dans le centre de détention. On m’a fait ingurgiter de force des substances toxiques et de l’eau fortement épicée au poivre. Mon vomi était vert. J’ai également été attaché à une croix pendant vingt jours et on ne me laissait en descendre que brièvement, de temps en temps. Ma colonne vertébrale s’est fracturée à force d’être frottée contre un bloc de bois. Pendant longtemps, je n’ai pas pu voir de l’œil droit. J’avais du mal à uriner et une fois, j’ai été constipé pendant vingt-six jours. Une autre fois, j’ai perdu près de 30 kilos en seulement trois semaines. Je ne me souviens plus combien de fois j’ai été à l’article de la mort. »

Après le début de la persécution en juillet 1999, M. Jiang qui était membre de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Weifang, province du Shandong, a été arrêté treize fois pour avoir maintenu sa croyance. Il a été soumis à 77 tortures, y compris des décharges électriques, le banc du tigre et l’administration forcée de substances toxiques pendant ses deux peines de camp de travail et sa peine de cinq ans de prison. Certains détenus ont même déclaré qu’ils n’avaient jamais vu quelqu’un être torturé aussi cruellement.

Sa santé détruite après trois peines de prison, un ancien professeur dhistoire meurt dans le désespoir

Lorsque M. Lu Songming est rentré chez lui en 2018 après avoir purgé une troisième peine de prison pour sa pratique du Falun Gong, il avait failli mourir plusieurs fois suite aux tortures subies en détention. Ayant perdu la capacité de travailler en raison d’un grave problème cardiaque, il arrivait à survivre en ramassant des restes de légumes sur le marché fermier. Il était facilement épuisé après avoir porté des objets lourds et devait s’allonger fréquemment pour se reposer. Après avoir eu une mauvaise santé pendant trois ans, cet homme de 53 ans est décédé dans la soirée du 28 mars 2021.

M. Lu Songming

M. Lu a perdu sa mère à un jeune âge et a été élevé par son père. Après avoir obtenu son diplôme de l’Université normale de la province du Hunan en 1990, il est devenu professeur d’histoire dans un collège de la ville de Xiangtan, province du Hunan.

Lorsqu’en 1999, le régime communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong, il le pratiquait depuis trois ans. Comme il a maintenu sa croyance, il a été renvoyé de son établissement scolaire et condamné à trois reprises, pour un total de quatorze ans. En détention, il a été suspendu par les poignets menottés, battu, électrocuté avec des matraques électriques et forcé à faire de longues heures de travail intensif. La torture et les mauvais traitements ont complètement détruit sa santé. Il a développé un grave problème cardiaque et a été à l’article de la mort une dizaine de fois.

Quand M. Lu a été libéré en 2006, après sa première peine de prison, les autorités avaient forcé sa femme à divorcer. Le tribunal a accordé la maison et la garde de son fils à sa femme, le laissant sans abri et sans le sou. Il a dû accepter des petits boulots pour gagner sa vie, notamment réparer des chaussures dans la rue et vendre des cacahuètes.

Un colonel à la retraite meurt en prison, la famille soupçonne un acte criminel

La famille de M. Gong Piqi a reçu un appel d’un gardien de prison dans la soirée du 12 avril 2021, qui leur a dit que le colonel à la retraite de 66 ans de la ville de Qingdao, province du Shandong, venait d’être emmené à l’hôpital pour réanimation. Quelques instants plus tard, le gardien de prison a rappelé et a dit que M. Gong était mort d’un accident.

M. Gong Piqi

Lorsque la famille de M. Gong est allée à l’hôpital le lendemain matin, le médecin et les autorités de la prison ont refusé de leur laisser voir son corps. Sous la vive protestation de sa famille, le frère aîné et le neveu de M. Gong ont finalement été autorisés à voir son corps, mais sans prendre de photos ni de vidéos.

D’après son frère, la tête de M. Gong était blessée et enflée, et il avait du sang dans les oreilles.

D’après la vidéo de surveillance fournie à la famille de M. Gong, il était dans son lit le soir de sa mort. Un médecin de la prison est venu prendre sa tension artérielle, mais le médecin est parti sans lui donner aucun traitement. Vers 20 h 32, M. Gong est tombé par terre et ne pouvait plus bouger, mais l’ambulance n’est arrivée qu’à 21 h. Sa famille a demandé pourquoi l’ambulance avait mis une demi-heure à arriver.

Alors que le gardien de prison qui a appelé sa famille a affirmé que l’AVC mortel de M. Gong était causé par son non-respect du traitement pour son hypertension artérielle, sa famille a demandé pourquoi la prison ne les avait pas informés plus tôt de son état ou ne l’avait pas libéré pour raisons médicales.

M. Gong a été arrêté lors d’une arrestation collective en octobre 2017. Plus tard, le 20 juillet 2018, il a été condamné à une peine de sept ans et demi assortie d’une amende de 20 000 yuans.

Depuis 2020, invoquant la pandémie comme excuse, les autorités pénitentiaires de la province du Shandong ont coupé tout contact de M. Gong avec sa famille. Sa famille a dit qu’elle n’avait aucune idée de la façon dont il se débrouillait en prison.

Depuis le second semestre de 2020, les gardiens forcent les détenus à travailler de 5 heures du matin à 19 ou 21 heures le soir, sans pratiquement aucune pause. Lorsque M. Gong et d’autres pratiquants ont refusé de faire ce travail non rémunéré, ils ont été retenus dans une pièce pour regarder un film calomniant le Falun Gong.

À ce moment-là, M. Gong avait déjà commencé à souffrir d’hypertension artérielle et se sentait constamment étourdi. Voyant que M. Gong était appuyé contre le mur à cause de ses étourdissements, Li Feng, un détenu, lui a dit : « Qu’est-ce qui se passe ? Tu ne te sens pas bien ? Ne fais pas semblant. Tu ne vas pas mourir. »

Li disait souvent aux détenus : « Gong Piqi fait juste semblant (qu’il est en train de mourir). Ce serait merveilleux s’il mourait. »

Une comptable meurt après avoir purgé onze ans et demi de prison

Alors qu’elle se trouvait dans un centre de détention dans l’attente des résultats de son appel d’une condamnation à onze ans et demi de prison, Mme Mao Kun, une comptable de la ville de Chengdu, province du Sichuan, a été soudain emmenée aux urgences d’un hôpital vers le 9 avril 2021. On a demandé à sa famille de faire une demande de libération conditionnelle pour raisons médicales en son nom. Mais avant même qu’ils aient pu soumettre la demande, Mme Mao est décédée à l’hôpital dans la soirée du 11 avril. Elle avait 57 ans. Sa famille soupçonne que la torture pourrait être à l’origine de sa mort soudaine.

Mme Mao Kun

Mme Mao a été arrêtée à son domicile le 10 juillet 2019. Un de ses bras a été fracturé et son visage a été meurtri lors de cette arrestation violente. Des dizaines de policiers ont saccagé le domicile de Mme Mao de 16 h, le jour de l’arrestation, à 2 h le lendemain matin. De nombreux effets personnels et documents d’information sur le Falun Gong ont été confisqués. Les parents de Mme Mao, des octogénaires qui vivaient avec elle, ont été terrifiés par la descente de police. Ils pleuraient dans le couloir pendant que la police saccageait leur domicile.

Mme Mao a été jugée le 28 décembre 2020, et plus tard condamnée à onze ans et demi de prison ainsi qu’à une amende de 20 000 yuans.

Dossiers de condamnation

Le directeur général dune compagnie délectricité et sa famille condamnés à une peine de sept à douze ans de prison

M. Li Guoqing est directeur général de la compagnie d’électricité locale à Tianjin. Pendant son temps libre, il dirige une entreprise de cérémonies de mariage avec sa femme, Mme Yu Bo, et leur fille, Mme Li Lei.

Mme Yu et Mme Li ont été arrêtées le 15 mai 2019 alors qu’elles sortaient en voiture de leur complexe d’appartements. La police a ensuite saccagé leur domicile et confisqué leur imprimante, leur télécopieur et trois voitures privées. M. Li a été arrêté plus tard dans la journée. Son père a été tellement traumatisé par les arrestations qu’il a fait un accident vasculaire cérébral et a été hospitalisé.

Pendant leur détention au poste de police locale, M. Li a souffert d’hypertension artérielle et Mme Li a eu des douleurs à l’estomac. La famille de trois personnes a ensuite été emmenée au centre de détention du district de Ninghe.

Ils ont été accusés par le parquet du district de Ninghe au début du mois de mars 2020. Plus tard, M. Li a été condamné à une peine de douze ans, Mme Yu à une peine de dix ans et Mme Li à une peine de sept ans par le tribunal du district de Ninghe.

Torturé et agressé sexuellement en prison, un chirurgien orthopédique condamné à nouveau

Après avoir enduré six ans et demi d’emprisonnement et de torture, M. Li Lizhuang, ancien chirurgien orthopédique de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a été de nouveau arrêté le 8 avril 2020 pour avoir passé des appels téléphoniques au public sur la façon dont le régime communiste a couvert la pandémie, ainsi que sur la façon dont les patients atteints du coronavirus se sont rétablis en récitant les phrases de bon augure « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Il a été condamné à dix ans et huit mois avec une amende de 80 000 yuans le 17 novembre 2021 par le tribunal du district de Ranghulu.

M. Li Lizhuang

M. Li, 48 ans, a obtenu son diplôme de l’université de médecine de Harbin en 1995 et a commencé à pratiquer le Falun Gong la même année. Grâce à ses excellentes compétences professionnelles, il est rapidement devenu chirurgien orthopédique au premier hôpital affilié de l’université de médecine de Harbin. Il avait la réputation de toujours faire l’effort supplémentaire qui allait aider ses patients. L’un de ses patients n’avait pas d’argent, mais avait désespérément besoin d’être opéré. Il a payé l’analyse sanguine préopératoire et l’opération, soit environ 1000 yuans au total, alors qu’à l’époque, son salaire mensuel n’était que de 300 yuans.

Après le début de la persécution du Falun Gong par le régime communiste en 1999, M. Li a été arrêté à maintes reprises et son domicile a été saccagé. Il a purgé deux peines de camp de travail et une peine de prison, pour un total de six ans et demi. Pour avoir maintenu sa croyance, il a été roué de coups, il a reçu des décharges électriques, mis en isolement et a subi des agressions sexuelles.

Un enseignant à la retraite de 82 ans condamné à dix ans de prison

Après avoir été arrêté et libéré à plusieurs reprises, un enseignant retraité de 82 ans de la ville de Shenzhen, province du Hebei, a été condamné à dix ans de prison en janvier 2021 pour sa croyance dans le Falun Gong.

M. Li Dengchen a été arrêté pour la première fois chez lui le 22 octobre 2018. La police a saccagé son domicile et a confisqué ses objets de valeur pour une valeur de 150 000 yuans. En raison de son hypertension artérielle, le centre de détention de la ville de Shenzhen a refusé de l’admettre et il a été libéré.

Seulement un mois plus tard, le 23 novembre, il a été arrêté de nouveau et admis au centre de détention de la ville de Shenzhou. M. Li a développé un problème médical critique dans les poumons et il a été traité à une unité de soins intensifs en 2019. Il a été libéré sous caution le 26 avril 2019. Il était alors émacié, incontinent et incapable de prendre soin de lui-même. Ses jambes étaient également enflées.

Fin juillet 2020, M. Li a reçu un avis de comparution devant le tribunal. Il a de nouveau vécu loin de chez lui pendant un mois afin de se cacher de la police.

En janvier 2021, il a été arrêté de nouveau et condamné à dix ans de prison. Actuellement, il est détenu à la prison de Baoding pour y purger sa peine.

Après avoir été emprisonné pendant huit ans, un ancien agent de contrôle des frontières est condamné à cinq autres années

Après avoir purgé une peine de huit ans en raison de sa pratique du Falun Gong, un ancien agent de contrôle des frontières a été condamné à cinq ans le 14 octobre 2021.

M. Li Hongshan

M. Li Hongshan, 49 ans et originaire du district rural de Suibin, province du Heilongjiang, a été arrêté à son domicile à Pékin le 18 novembre 2020 par des policiers du poste de police de Xihongmen. Sa moto, sa carte bancaire et son téléphone portable ont été confisqués. Le 14 octobre 2021, il a été condamné à cinq ans de prison par le tribunal du district de Daxing.

M. Li a été condamné à purger sa peine dans une prison de sa province natale du Heilongjiang, mais, en raison de cas de coronavirus dans cette région, il est encore détenu à Pékin. Il a perdu beaucoup de poids en raison des mauvais traitements subis dans le centre de détention. Les gardiens lui ont également interdit de porter des lunettes, ce qui lui rend sa vie quotidienne très difficile.

M. Li a commencé à pratiquer le Falun Gong en mai 1998. Il attribue à cette pratique la guérison de son insomnie chronique et il a également assisté à la guérison, grâce à cette pratique, de deux patients atteints de leucémie. Après avoir rejoint l’armée, il a travaillé dur et a obtenu plusieurs médailles du mérite, devenant l’un des plus jeunes cadres de réserve. Depuis le début de la persécution, les forces de contrôle aux frontières n’ont cessé de faire pression sur lui pour qu’il renonce au Falun Gong. Il a été contraint de vivre loin de chez lui.

Le 22 avril 2003, M. Li s’est rendu à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong et a été arrêté sur la place Tiananmen. La police l’a attaché, les mains derrière le dos, ce qui lui a causé des douleurs atroces.

Reconstitution de torture : ligoté

M. Li a été renvoyé de l’armée en décembre 2003. Le tribunal du district rural de Suibin l’a ensuite condamné à cinq ans de prison à Jiamusi. Pendant qu’il purgeait sa peine, le Bureau 610 du district rural de Suibin, une agence extralégale spécialement créée pour persécuter le Falun Gong, a forcé sa femme à divorcer.

Lorsque M. Li a été libéré en 2008, la police locale a refusé de renouveler l’enregistrement de son foyer, ce qui lui a causé beaucoup de problèmes dans la vie quotidienne. Pour gagner sa vie, M. Li s’est rendu à Pékin et a fait des petits boulots. Malgré ses faibles revenus, il effectuait régulièrement des transferts d’argent à son père âgé et à son jeune fils restés dans la province du Heilongjiang.

Le 25 août 2014, M. Li a été arrêté à nouveau pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong et plus tard il a été condamné à trois ans de prison.

Cas d’arrestation et de harcèlement

Une maître de conférences détenue dans un centre de lavage de cerveau

Mme Zhang, 47 ans, une maître de conférences de l’Université de technologie de Wuhan, province du Hubei, a été arrêtée à 7 h 30 du matin le 4 avril 2021, après avoir refusé de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong. Elle a été détenue au centre de lavage de cerveau de Qingling pendant plus d’un mois.

Le 3 avril 2021, à 8 heures du matin, la police a tenté d’arrêter Mme Zhang. Bien qu’elle ait échappé à l’arrestation, la police l’a arrêtée le lendemain matin, après l’avoir localisée en suivant son téléphone portable.

C’est la sixième fois que Mme Zhang est arrêtée pour sa croyance depuis que le régime communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Suite à son arrestation du 7 novembre 2000 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong, elle a été détenue au centre de détention no 1 de Wuhan pendant dix mois et dix-neuf jours. Elle a été soumise à différentes tortures, y compris la privation de sommeil, de longues heures debout, des passages à tabac sauvages, des coups de poing dans le nez, et on a refusé de lui donner de la nourriture et de l’eau, pour ne pas avoir renoncé au Falun Gong.

Les gardiens la plaçaient souvent dans une pièce fermée sans climatisation ou l’exposaient aux piqûres de moustiques en été, et ouvraient la fenêtre en hiver pour laisser le vent froid souffler sur elle. Ils l’ont également obligée à effectuer des travaux non rémunérés, notamment à éplucher des oignons et à fabriquer des livres. Parfois, ils la forçaient, ainsi que d’autres pratiquants de Falun Gong, à rester debout dans la neige, nue, sous prétexte de procéder à une « inspection de sécurité ».

Un ancien avocat détenu pendant cinq jours dans un centre de lavage de cerveau

Une dizaine de policiers ont arrêté M. Zhu Yubiao et ont saccagé son domicile le 11 avril 2021. L’ancien avocat de la ville de Guangzhou, province du Guangdong, a été détenu dans un centre de lavage de cerveau pendant cinq jours avant d’être libéré le 16 avril. La police a révélé qu’elle le surveillait régulièrement. Ils ont menacé de l’arrêter et de le détenir à nouveau dans un centre de lavage de cerveau s’il continuait à pratiquer le Falun Gong.

En tant que premier avocat à avoir osé défendre les pratiquants de Falun Gong du Guangdong depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter cette discipline spirituelle en 1999, les autorités judiciaires locales ont qualifié M. Zhu d’« anti-révolutionnaire » et lui ont retiré son permis d’exercer le droit.

Pour avoir défendu sa croyance et ses compagnons de cultivation, il a été arrêté à trois reprises et incarcéré pendant plus de trois ans et demi au total. Sa dernière arrestation a été effectuée par des policiers du Département de la police du district de Haizhu, du poste de police de Xingang, de la Commission des affaires politiques et juridiques du district ainsi que de la communauté locale.

Zhu Yubiao, avocat

M. Zhu, âgé de 50 ans, est titulaire d’une maîtrise en droit de l’université Sun Yat-sen et a pratiqué le droit au sein du cabinet juridique Guangda et du cabinet GFE. Il était un homme intègre et n’hésitait pas à s’opposer aux puissants qui abusaient de leur pouvoir pour persécuter des innocents. Il a souvent défendu des minorités sans demander d’honoraires ou des honoraires réduits. Ses bonnes actions lui ont valu de faire la une des journaux à deux reprises.

M. Zhu a défendu trois pratiquants de Falun Gong en 2005 et 2006. Lors d’une des audiences, un procureur a suggéré que l’inculpé aurait dû pratiquer en privé pour éviter d’être arrêté.

M. Zhu a été arrêté le 10 février 2007 et torturé dans le 3e camp de travaux forcés de la ville de Guangzhou pendant un an et demi. Les gardiens lui ont fait subir la torture du banc du tigre, l’ont placé dans la position du « vol de l’avion », l’ont torturé à l’eau, lui ont versé dessus de l’eau froide en hiver, lui ont écrasé les doigts et les orteils et l’ont privé de sommeil.

Illustration de torture du banc du tigre : les gardiens attachent fermement les jambes de la victime au banc avec des ceintures. Ils placent ensuite des briques ou d’autres objets durs sous les pieds de la victime et continuent à ajouter des couches de briques jusqu’à ce que les ceintures se cassent.

Illustration de torture « vol de l’avion » : la tête est complètement penchée vers le bas tandis que les mains sont tirées vers le haut, aussi haut que possible, contre le mur. On force le pratiquant à garder cette position inchangée pendant une longue période.

Le ministère de la Justice du Guangdong a suspendu son permis d’exercer le droit en raison de l’arrestation de 2007.

Il a été arrêté à nouveau le 18 août 2010 et un juge du tribunal du district de Haizhu l’a condamné à une peine de deux ans à la prison de Beijiang. À l’expiration de sa peine en 2012, les autorités l’ont transféré au centre de lavage de cerveau de Sanshui et l’ont torturé pendant deux mois supplémentaires.

Une ancienne superviseur de police ressent de fortes douleurs à la poitrine pendant sa garde à vue

Mme Liang Yaomin, ancienne superviseur de police dans la ville de Yantai, province du Shandong, souffre de graves problèmes cardiaques et ses jambes tremblent de manière incontrôlable, depuis son arrestation le 9 janvier 2021. Son avocat et sa famille ont soumis une demande de libération conditionnelle pour raisons médicales pour cette femme de 62 ans, mais la demande a été rejetée par la police, affirmant que le rejet était dû à « sa mauvaise attitude consistant à ne pas coopérer avec les autorités ou à ne pas plaider coupable ».

Mme Liang a ressenti de fortes douleurs à la poitrine lorsqu’elle a été jugée par le tribunal de la ville de Haiyang par vidéoconférence le 16 décembre 2021. Elle a été réanimée par le centre de détention et le juge a reporté l’audience au 30 décembre.

Au cours de sa deuxième audience, le procureur a présenté quelques témoignages, mais Mme Liang a souligné qu’aucun des témoins n’avait fourni sa carte d’identité comme l’exige la loi. Certaines des preuves à charge avaient manifestement été montées de toutes pièces. Mme Liang a dit que les informations clés détenues lors des descentes de police dans deux endroits différents étaient même mélangées.

Peu de temps après, elle a eu un autre épisode de fortes douleurs à la poitrine et l’audience a de nouveau été ajournée.

Mme Liang travaillait comme ingénieur d’inspection de traçage au Département de police de la ville de Haiyang, avec le titre de superviseur de police de troisième classe. Elle était l’une des rares femmes enquêteurs de la province. Elle a de superbes compétences et a résolu de nombreux cas majeurs et importants.

En raison d’un stress à long terme au travail, Mme Liang souffrait d’une longue liste de maladies graves, notamment une maladie cardiaque, une gastrite atrophique, un œdème de la vésicule biliaire, une pancréatite, des douleurs neuropathiques, de l’arthrite et une hyperplasie de la colonne cervicale.

Un ami lui a présenté le Falun Gong le 20 janvier 1996, après avoir appris les bienfaits immenses du Falun Gong sur la santé. Après deux semaines d’étude des enseignements spirituels du Falun Gong et de pratique des exercices méditatifs, l’état de Mme Liang s’est amélioré. Un mois plus, tard, elle avait complètement recouvré la santé.

La guérison miraculeuse de Mme Liang a fait la nouvelle dans le système de police local et dans la ville de Haiyang. De nombreuses personnes sont venues apprendre le Falun Gong, y compris les dirigeants et leur famille du comité de la ville. Le chef du Département de police de la ville de Haiyang l’a laissée passer les conférences du Falun Gong dans son bureau, afin que plus de gens en apprennent davantage.

Depuis que le Parti communiste chinois a lancé la persécution en juillet 1999, Mme Liang a été arrêtée, détenue dans une classe de lavage de cerveau, envoyée dans un hôpital psychiatrique, dans un camp de travaux forcés et condamnée pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. Elle a également été licenciée par la police. Elle a ouvert un magasin de vêtements pour gagner sa vie, mais a été de nouveau arrêtée et risque une autre peine de prison.

Après avoir purgé quatre ans de prison, un ancien professeur d’un collège d’ingénierie de l’information est à nouveau poursuivi en justice

M. Yang Feng, un ancien professeur de 51 ans du Collège d’ingénierie de l’information de Weifang, province du Shandong, a été arrêté chez lui le 7 avril 2021. Deux de ses ordinateurs portables et des livres sur le Falun Gong ont été confisqués. Il est maintenant détenu au centre de détention de la ville de Dezhou et risque d’être poursuivi en justice. Sa mère, Mme Feng Zhihong, qui souffre d’atrophie cérébelleuse et a des difficultés à marcher et à parler, lutte pour sa survie.

M. Yang Feng

La dernière arrestation de M. Yang a eu lieu deux ans après la fin d’une peine antérieure de quatre ans pour sa pratique du Falun Gong. Il a développé un grave problème cardiaque en raison des tortures subies dans la prison de la province du Shandong.

M. Yang a copié à la main l’enseignement du Falun Gong

Un ingénieur de 85 ans à la retraite harcelé pour avoir parlé du Falun Gong aux gens

Un ingénieur retraité de 85 ans a été harcelé à Pékin et son domicile a été fréquemment perquisitionné ces dernières années pour avoir parlé de sa croyance dans le Falun Gong aux gens.

Le récent harcèlement de M. Pan Qin a commencé le 26 février 2020. Plus de dix policiers du poste de Babaoshan et du comité résidentiel local ont fait irruption chez lui et ont passé deux heures à saccager l’appartement. Ils ont confisqué ses livres de Falun Gong, une photo du fondateur du Falun Gong, 1000 yuans en espèces, trois ordinateurs portables, trois imprimantes et un massicot. Il a protesté contre la rafle policière et a refusé de signer la liste des objets confisqués.

Le 23 avril 2021, sans mandat de perquisition, un groupe de policiers non identifiés a de nouveau mis à sac le domicile de M. Pan. Cette fois, ils ont confisqué un ordinateur portable, une imprimante et plus de 1000 yuans en espèces.

Le 1er octobre 2021, M. Pan s’est rendu sur un site touristique local et a été signalé par deux lycéens parce qu’il avait parlé du Falun Gong à des gens. La police l’a emmené au poste de police de Xiangshan après l’avoir fouillé et avoir trouvé sur lui trois exemplaires de documents d’information sur le Falun Gong.

Un policier a saisi la clé du domicile de M. Pan et a fouillé son appartement. Son ordinateur, son imprimante et un Zhuan Falun, l’enseignement principal du Falun Gong, ont été confisqués. La police avait l’intention de condamner M. Pan à quatorze jours de détention administrative, mais ne l’a pas fait en raison de son âge avancé.

Les policiers ont ensuite surveillé M. Pan vingt-quatre heures sur vingt-quatre jusqu’au 9 novembre. Des agents du comité résidentiel se sont rendus deux fois chez M. Pan et ont tenté de le persuader de signer des déclarations de renoncement à sa croyance. Il a refusé d’obtempérer.

M. Pan a déclaré au correspondant de Minghui qui l’interviewait : « J’ai rejoint l’armée dans ma jeunesse et j’ai également travaillé comme secrétaire du Parti dans une fabrique de machinerie après avoir été démobilisé. Au cours des décennies de ma carrière de vétéran du Parti, j’ai été témoin des campagnes politiques les unes après les autres, ainsi que de la nature perverse du régime communiste. Après ma retraite, j’ai commencé à pratiquer le Falun Gong et j’en ai tiré de nombreux bienfaits. J’espère que les gens qui croient la propagande du régime communiste contre le Falun Gong pourront tous réfléchir par eux-mêmes et ne se laisseront pas abuser par les mensonges. »

Un policier licencié en raison de sa croyance dans le Falun Gong

Bien qu’il soit lui-même un policier, M. Wang Xiaoming, 50 ans, a fait l’objet de harcèlements et de détentions répétés pour sa pratique du Falun Gong. Dans la dernière tentative des autorités pour le contraindre à renoncer à sa croyance, cet habitant de la ville de Fushun, province du Liaoning, a été licencié par le service de police du district de Xinbin, où il travaillait depuis des décennies.

Au cours des vingt-deux dernières années, les autorités ont tenté à plusieurs reprises de licencier M. Wang, mais en vain. Son supérieur l’a changé de poste à plusieurs reprises. Quel que soit l’endroit où il travaillait, il faisait de son mieux pour bien faire son travail et recevait des évaluations très positives. Certains habitants du quartier ont déclaré qu’il leur fournissait le meilleur service et qu’il était toujours aimable avec eux.

Lorsque M. Wang travaillait dans un poste de police situé à l’intérieur d’un site touristique, les familles de nombreux membres du personnel entraient souvent dans le parc sans acheter de billets. M. Wang achetait toujours les billets pour sa famille, et certains de ses collègues disaient qu’il était idiot et gaspillait son argent.

En mars 2018, M. Wang a été transféré pour travailler de nuit dans un centre de détention. Une grosseur est apparue dans la partie inférieure de son corps. Il avait une oppression thoracique et il n’arrivait pas à s’endormir.

Il a été hospitalisé pendant quinze jours et il est sorti de l’hôpital après la résorption de l’enflure. Peu après son retour chez lui, ses mains ont recommencé à trembler involontairement et sa vision est devenue trouble. Il a persisté à faire les exercices de Falun Gong, et sa pathologie a disparu.

M. Wang a eu de nouveau une oppression thoracique et une grosseur en décembre 2018. Il a continué à faire la pratique du Falun Gong et est retourné au travail un mois plus tard.

Au début de l’année 2021, Liu Hanbo, le chef du Département de police de Xinbin, a entamé une nouvelle série d’efforts pour licencier M. Wang. La direction de l’agence ainsi que des responsables de la Commission de l’inspection disciplinaire du district de Xinbin et du comité du Parti du district de Xinbin ont tous parlé à M. Wang pour tenter de le pousser à démissionner de sa propre initiative.

Lorsque M. Wang leur a écrit à propos de l’illégalité de la persécution, ils l’ont accusé de « promouvoir le Falun Gong ». Ils ont demandé à la police du Bureau local de la sécurité intérieure de l’intimider. Il ne les a pas laissés le dissuader et a parlé du Falun Gong au Bureau de la sécurité intérieure. Comme il a refusé de démissionner de son travail, Liu a fini par le licencier.

Un professeur de 82 ans à la retraite arrêté et interrogé

Le 9 novembre 2021, M. Gu Jiushou, professeur à la retraite de l’université de Chongqing, a parlé du Falun Gong à des gens dans une gare routière. Il a également exhorté les gens à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) pour éviter de devenir complices des crimes qu’il a commis.

Après que quelqu’un a accepté de démissionner du PCC, M. Gu a quitté la gare routière et s’est rendu à un salon de l’emploi local pour parler du Falun Gong aux personnes présentes. Peu après son arrivée, sept agents l’ont encerclé. Ils ont prétendu que quelqu’un avait signalé qu’il faisait la promotion du Falun Gong et ils ont exigé de fouiller son sac. M. Gu a refusé d’obtempérer et a crié « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » en signe de protestation.

Les policiers l’ont traîné jusqu’à leur voiture et l’ont menotté. Ils lui ont également soulevé sa doudoune et ses sous-vêtements et lui ont arraché sa ceinture. Au poste de police, ils l’ont fait asseoir sur une chaise en métal.

Cet après-midi-là, M. Gu a demandé d’aller aux toilettes. Comme son pantalon tombait sans cesse sans sa ceinture, le policier qui l’accompagnait a dû le lui tenir. Le policier a d’abord refusé de lui enlever ses menottes, puis il a cédé. Il a de nouveau menotté M. Gu une fois qu’il a eu terminé d’utiliser les toilettes et il l’a laissé menotté jusqu’à 20 heures, quand il a été emmené dans la salle d’interrogatoire.

La police a exigé de connaître son nom et celui de ses deux fils et de savoir où il avait obtenu les documents relatifs au Falun Gong trouvés dans son sac. Il n’a rien dit.

Vers 22 heures, la police a appelé les fils de M. Gu et leur a demandé de venir le chercher. La police lui a donné quinze jours de détention, mais ne les lui a pas appliqués.

Avant de le laisser partir, la police a mesuré M. Gu et pris des photos de lui de face, de gauche et de droite. Il était épuisé et ses fils ont dû le soutenir en sortant du poste de police.

Persécution financière

Outre l’incarcération et la torture mentionnées ci-dessus, certains pratiquants ont également fait l’objet de persécutions financières, notamment la suspension de leur salaire ou de leur pension, ou la confiscation de leur valeur par la police lors de descente à leur domicile.

Le 10 avril 2021 à 20 h, la police a arrêté à son domicile Mme Zhang Chunhe, ancienne comptable de 62 ans, de la ville de Guangzhou, province du Guangdong, après l’avoir incitée à ouvrir la porte sous prétexte qu’elle devait faire un test de coronavirus. La police a mis son domicile à sac et a confisqué ses livres de Falun Gong, son ordinateur, ses MP3, sa clé USB, son téléphone portable et sa tablette. Par ailleurs, 80 000 dollars américains qu’elle gardait chez elle ont aussi disparu après la descente.

Mme Zhang Chunhe

Mme Ge Ling, 71 ans, une pharmacienne à la retraite du district rural de Yongxiu, province du Jiangxi, a passé douze ans en prison et dans des camps de travaux forcés au cours des deux dernières décennies en raison de sa pratique du Falun Gong. Elle a subi des tortures incessantes et est devenue handicapée.

Mme Ge Ling

Le 20 avril 2021, un an après que Mme Ge a été libérée de prison, après avoir purgé une peine de quatre ans, le Bureau des ressources humaines et de l’assurance sociale du district rural de Yongxiu (le Bureau de l’assurance sociale) a informé son ancien employeur, l’Hôpital de médecine chinoise du district de Yongxiu, qu’il allait suspendre sa pension et son assurance médicale, et demander le remboursement des 270 741 yuans de fonds de pension qui lui avaient été versés entre octobre 2014 et avril 2021.

Le Bureau de l’assurance sociale a cité une politique selon laquelle les pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour leur croyance n’ont pas droit à des fonds de pension pendant leur détention, mais il n’a pas expliqué pourquoi il n’a pas suspendu sa pension pendant son emprisonnement ou pourquoi il essaie de rappeler les fonds de pension qui lui ont été versés d’octobre 2014 à avril 2021, alors que son dernier emprisonnement s’est déroulé d’avril 2016 à avril 2020. En outre, cette politique a été publiée par le ministère des Affaires civiles et n’a pas été promulguée par un quelconque organe législatif en Chine.

Mme Ge est allée voir les commissaires du district de Yongxiu, les responsables du gouvernement du district et son ancien employeur pour faire appel de la décision, mais en vain. Comme la pension était sa seule source de revenus, elle se retrouve dans une situation de dénuement. La plupart des vêtements qu’elle porte aujourd’hui ont été donnés par ses anciens collègues de travail, et elle doit se contenter des restes de nourriture des autres.

Mme Miao Yuhuan, une professeur de collège de la ville de Dalian, province du Liaoning, dont le salaire a été suspendu pendant un an, subit une pression énorme et se bat pour joindre les deux bouts, tout en s’occupant des personnes âgées à la maison et de sa fille, qui va au collège. Elle a demandé deux fois que l’école lui redonne son salaire, mais en vain. Son mari, M. Zhang Jun, qui travaille pour la même école, est toujours détenu pour sa croyance dans le Falun Gong.

M. Zhang Jun et sa femme, Mme Miao Yuhuan

Voir aussi :

En 2021, 1187 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance

Compte-rendu de 2021 : Arrestation et harcèlement de 16 413 pratiquants de Falun Gong pour leur croyance

En 2021, 132 pratiquants de Falun Gong sont morts dans la persécution de leur croyance

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Traduit de l’anglais