(Minghui.org) Le décès de 172 pratiquants de Falun Gong en raison de la persécution de leur croyance a été rapporté en 2022. Parmi ce nombre, 30 décès (17 %) sont survenus entre 2007 et 2020, 41 (24 %) en 2021 et 101 (59 %) en 2022.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis son introduction au public en 1992, d’innombrables personnes ont été attirées par ses principes profonds et ses bienfaits pour la santé. Craignant sa popularité croissante, le régime communiste chinois a lancé une campagne nationale en juillet 1999 pour tenter d’éradiquer cette méthode.

Depuis, des centaines de milliers de pratiquants ont été harcelés, arrêtés, détenus, emprisonnés et torturés. Au total, 4894 décès ont été recensés par Minghui.org au 5 janvier 2023. Cependant, en raison de la censure stricte des informations en Chine, le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé.

Pratiquants de Falun Gong morts sous la persécution en 2022.

Première rangée (de gauche à droite) : Han Junde, Jiang Guiling, Li Peixian, Gao Xiulan, Zhang Liyan.

Deuxième rangée (de gauche à droite) : Ji Yunzhi, Zhang Guoyu, Zuo Xiuwen, Ji Guizhen, Chen Liqing

Troisième rangée (de gauche à droite) : Wu Naiying, Liu Qingfei, Cui Jinshi, Yong Fang, Yang Zhixiong

Quatrième rangée (de gauche à droite) : Wu Guangcheng, Ji Yingmei, Wang Lianshuang, Liu Feng, Niu Lanyun

Cinquième rangée (de gauche à droite) : Wang Xueming, Wang Shumei, Zhang Yulan, Wang Guilan, Zhang Siqin

Les 172 pratiquants décédés provenaient de 23 provinces et municipalités. Le Liaoning a enregistré le plus grand nombre de décès, soit 32, suivi de 22 cas dans le Heilongjiang et de 16 cas dans le Sichuan. Le Hebei, le Hunan et le Hubei ont enregistré respectivement 14, 10 et 10 décès. Les 17 autres régions ont enregistré entre 1 et 8 décès. Bon nombre des pratiquants décédés étaient des professionnels, notamment des fonctionnaires, des ingénieurs, des professeurs, des journalistes, des enseignants, des comptables et des gestionnaires financiers.

Les 172 pratiquants, dont 98 (57 %) étaient des femmes, avaient entre 39 et 89 ans. Au total, 107 (62 %) pratiquants avaient plus de 60 ans, dont 51 septuagénaires et 19 octogénaires. Une femme de 88 ans du Heilongjiang est morte quelques heures après son arrestation. Un homme de 70 ans est mort le lendemain de son arrestation. Deux pratiquants, dont un homme de 83 ans et une femme de 64 ans sont morts peu après qu'on leur a administré des substances toxiques pendant leur détention.

Dans le cas d’un habitant du Liaoning âgé de 74 ans, la police l’a arrêté le 28 août 2021, prétendant l’emmener pour un vaccin pour la COVID-19. Lorsque sa famille a été informée de son décès le 24 avril 2022, elle a remarqué qu’il était encore vivant après qu'elle s'est précipitée à l’hôpital. Bien que le médecin ait tenté de le réanimer, il est effectivement mort quelques instants plus tard.

Même après le décès de l’homme de 81 ans, des agents de la communauté locale sont encore venus le harceler et ont tenté de vérifier sa mort en se rendant sur son lieu de sépulture.

Au total, 26 pratiquants sont morts sous la torture en détention, dont 17 dans des prisons, 8 dans des centres de détention et un dans un poste de police. Outre les décès dus à la torture, plusieurs pratiquants sont décédés après avoir développé de graves problèmes de santé en détention et s’être vu refuser une libération conditionnelle pour ne pas avoir renoncé au Falun Gong. D’autres sont morts après des décennies d’incarcération.

Plusieurs pratiquants décédés étaient des hommes dans la force de l’âge, qui auraient autrement eu une carrière réussie et une vie de famille heureuse, s’ils n’avaient pas succombé à l’incarcération à long terme et à la détresse mentale due à la persécution. Il s’agit notamment d’un homme qui est mort un an après avoir purgé 19 ans de prison pour avoir capté le signal de la télévision afin de diffuser des programmes qui réfutaient la propagande haineuse du Parti communiste chinois contre le Falun Gong, et d’un professeur de mathématiques qui n’a jamais repris connaissance après avoir été condamné à deux ans de prison alors qu’il était encore dans le coma.

La persécution a également provoqué l’éclatement de nombreuses familles, après la mort successive de plusieurs couples mariés, ainsi que le décès de deux parents et de leur fils.

Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas de décès survenus en 2022. La liste complète des 172 pratiquants décédés peut être téléchargée ici (PDF).

Décès juste après l’arrestation

La police retient le certificat de décès d’une femme de 88 ans morte quatre heures après son arrestation pour sa croyance

Le 13 avril 2022, une femme de 88 ans est décédée dans les quatre heures qui ont suivi son arrestation pour sa pratique du Falun Gong. La police a empêché sa famille de demander une autopsie indépendante et a retenu le certificat de décès. Son corps est actuellement conservé dans un funérarium.

Mme Cui Jinshi

Mme Cui Jinshi était en train de lire un livre de Falun Gong chez elle le 13 avril 2022, quand plusieurs agents de police ont fait irruption et l’ont arrêtée. Tandis que deux jeunes policiers la maintenaient sur le sofa, les autres ont fouillé le domicile et ont pris ses livres de Falun Gong, la photo du fondateur du Falun Gong, et un montant inconnu d’espèces.

Mme Cui a essayé d’empêcher la police de prendre ses affaires. En désespoir de cause, elle est tombée. Elle n’arrêtait pas de dire à la police : « Ne prenez pas mes livres ! Ne prenez pas la photo du Maître ! »

Deux agents ont traîné Mme Cui de son appartement au deuxième étage, jusqu’au rez-de-chaussée. Puis ils ont soudainement relâché leur prise, la faisant tomber sur le sol.

Vers 17 h 45, le deuxième fils de Mme Cui, M. Piao Hu, a reçu un appel de la police l’informant que sa mère était aux urgences de l’hôpital. Ce dernier s’est précipité à l’hôpital. Alors que la police était en train de lui ordonner de payer pour les dépenses médicales de sa mère, le médecin est arrivé et a annoncé le décès de Mme Cui. M. Piao est allé dans la salle d’opération et a vu le corps de Mme Cui. Son visage était pâle. Sa gorge était ouverte et elle ne portait qu’une seule chaussure.

Lorsque M. Piao était en train d’appeler la famille au sujet de la mort de Mme Cui, la police a ordonné à un funérarium local d’emporter le corps. Bien que sa famille soit arrivée avant le départ du corbillard, le chauffeur a refusé de la laisser voir de près le corps de Mme Cui. La famille de Mme Cui l’a suivi jusqu’au funérarium, mais on l’a bloquée à la porte d’entrée et on ne lui a pas permis de voir le corps. Ce n’est que deux jours plus tard, le 15 avril, que la famille de Mme Cui a été autorisée à voir son corps, sous la surveillance rapprochée de la police.

Un directeur des ressources humaines à la retraite est mort le lendemain de son arrestation pour sa pratique du Falun Gong

M. Li Guoxun, un retraité qui était directeur des ressources humaines dans la ville de Zhoukou, province du Henan, est mort le lendemain de son arrestation pour sa pratique du Falun Gong. Il était âgé de 70 ans.

M. Li a été arrêté à son domicile le 18 juillet 2022, à 11 h. La police a prétendu que lui et son épouse, Mme Yu Xiuying, avaient été signalés pour avoir distribué des documents à propos du Falun Gong. Pour empêcher le couple de « perturber la stabilité sociale » avant le 20e Congrès national du Parti communiste chinois qui s'est tenu en novembre 2022, la police les a emmenés au poste de police.

Le lendemain soir, les policiers ont averti Mme Yu que M. Li était gravement malade (alors qu’il était déjà mort). Ils l’ont libérée et lui ont ordonné de rester chez elle.

Lorsque son fils lui a annoncé que la police avait appelé pour lui annoncer que son père était mort d’une attaque, Mme Yu a été anéantie par la nouvelle. Ils ont dit qu’ils l’avaient emmené au funérarium local. La police l’a fait incinérer, sans permettre à Mme Yu ou à son fils de voir M. Li une dernière fois.

Décès en détention

Un professeur d’anglais emprisonné pour sa croyance meurt en garde à vue, on soupçonne un acte criminel

M. Shi Jianwei est décédé à la prison no 1 de la province du Yunnan le 26 septembre 2021. Alors que la prison a affirmé que M. Shi était mort d’un cancer du foie, sa famille soupçonne qu’il a été torturé à mort, étant donné les ecchymoses sur son dos et le niveau normal de la protéine marqueur de tumeur. Son corps a été incinéré contre la volonté de sa famille.

M. Shi Jianwei

M. Shi, ancien professeur d’anglais dans le district de Binchuan, dans la province du Yunnan, a été arrêté le 7 septembre 2015 et a ensuite été condamné à six ans et demi à la prison no 1 de la province du Yunnan. À partir de 2019, la prison a refusé à M. Shi toute visite de sa famille. Deux ans plus tard, le 25 août 2021, sa famille a reçu un appel de la prison indiquant qu'on pensait que M. Shi avait un cancer du foie et qu'il avait été emmené à l’hôpital de la prison.

Les gardiens ont dit que M. Shi avait perdu plus de 9 kg au cours des derniers mois et qu’il était dans un état critique, mais ils ont tout de même refusé de le libérer pour raisons médicales, de permettre à sa famille de lui rendre visite ou d’examiner son dossier médical, invoquant la pandémie et le refus de M. Shi de renoncer au Falun Gong.

Un mois plus tard, le 26 septembre, un gardien de prison a appelé la famille de M. Shi pour lui dire qu’il était au seuil de la mort et qu’on tentait de le réanimer. Sa famille a demandé à lui rendre visite, mais elle a essuyé un nouveau refus.

Trois heures plus tard, le même gardien a informé la famille que M. Shi était décédé et a exigé qu’ils viennent à la prison pour signer les documents relatifs à sa crémation.

Lorsque la famille a vu le corps de M. Shi au funérarium, elle a remarqué qu’il avait des bleus sur le dos et une accumulation de liquide dans l’abdomen. Soupçonnant qu’il avait été torturé, la famille a refusé de signer le contrat de crémation et a exigé de voir son dossier médical.

Une semaine plus tard, la prison a fourni trois résultats d’analyses sanguines de M. Shi. Dans les trois tests, le niveau d’alpha-foetoprotéine (AFP), un indicateur important du cancer du foie, était normal.

La famille de M. Shi a demandé une autopsie, mais les gardiens de la prison ont répondu que la famille devait prépayer 100 000 yuans pour couvrir les frais. Ils ont également menacé la famille que, si elle était en désaccord avec leur évaluation de la cause de sa mort, elle pourrait déposer une plainte contre la prison auprès du parquet, mais que cela ne changerait en rien le résultat.

La famille a demandé à emporter le dossier médical de M. Shi et les résultats de ses analyses sanguines, mais les gardiens ont rejeté leur demande, affirmant qu’ils avaient uniquement l’autorisation d’y jeter un coup d’œil. Peu après et contre la volonté de sa famille, le corps de M. Shi a été incinéré par les gardiens.

Un homme atteint d’un cancer meurt quelques jours après s’être vu refuser la libération pour raisons médicales, on l'a gardé enchaîné jusqu'à son dernier souffle

Un homme de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, atteint d’un cancer du côlon et d’un cancer du foie à un stade avancé, est décédé quelques jours après s’être vu refuser une libération conditionnelle pour raisons médicales, simplement parce qu’il refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. Il avait 67 ans.

La femme de M. Teng Yuguo n’a pas pu dormir pendant des jours et a souvent éclaté en sanglots après sa mort. Elle a dit que dès qu’elle fermait les yeux, elle voyait la scène de son mari émacié et mourant, toujours enchaîné dans le lit d’hôpital lourdement gardé.

M. Teng a été arrêté le 13 octobre 2020, alors qu’il récoltait des citrouilles avec sa femme dans leur cour. Il a été condamné à une peine de cinq ans par le tribunal du district de Yuhong vers février 2021. Après qu’il a été emmené à la prison de Dongling, la prison a empêché sa famille de lui rendre visite et a également limité le montant en espèces qu’ils pouvaient déposer pour lui à 100 yuans chaque mois, sous prétexte qu’il n’avait pas renoncé au Falun Gong. M. Teng n’avait plus beaucoup d’argent pour acheter de la nourriture supplémentaire, alors que la nourriture fournie par la prison était très pauvre et rare.

Lorsqu’un détenu a été libéré au début du mois de novembre 2022, M. Teng lui a demandé de l’aider à informer sa famille qu’il développait un cancer du côlon et une incontinence depuis environ six mois.

La famille s’est précipitée à la prison et a finalement été autorisée à le voir, en présence de quatre gardiens. Ils ont été anéantis en voyant l’homme émacié assis dans un fauteuil roulant. Ses jambes étaient gravement enflées. Il portait également une couche.

Le gardien a dit à la famille qu’elle pouvait soit envoyer M. Teng dans le quartier des personnes âgées, pour qu’il n’ait pas à faire de travaux forcés, soit l’emmener à l’hôpital pour qu’il y soit soigné.

La famille a demandé aux gardiens pourquoi ils continuaient à dire que M. Teng se portait bien en prison, sans dire un mot de son état, ce qui l’empêchait de se faire soigner convenablement.

Sur l’insistance de sa famille, M. Teng a été emmené à l’hôpital no 4 de Shenyang. Le médecin l’a incisé et a constaté que des tumeurs avaient rempli ses intestins et les obstruaient. Les tumeurs s’étaient également propagées à son foie. Le médecin a dit qu’il ne pouvait rien faire de plus. Il a estimé qu’il ne restait que quelques mois à vivre à M. Teng.

À ce moment-là, M. Teng ne pouvait plus manger et devait se contenter de perfusions pour rester en vie. Il était si faible qu’il n’avait même pas la force de s’asseoir. Il n’allait pas non plus à la selle.

Lorsque M. Teng était détenu dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital, les gardiens de prison le surveillaient 24 heures sur 24. Sa fille et sa femme s’occupaient de lui à tour de rôle. La prison a ordonné à la famille de payer ses frais médicaux, qui s’élevaient à environ 3000 yuans par jour. La famille a remis les 6000 yuans qu’elle possédait. Sa femme, qui a subi une opération aux poumons l’année dernière et est toujours en convalescence, a eu du mal à emprunter de l’argent pour lui.

La famille de M. Teng a demandé sa libération médicale. La prison l’a d’abord approuvée, puis est revenue sur sa décision, sous prétexte qu’il refusait de renoncer au Falun Gong.

Comme la famille n’avait pas les moyens de garder M. Teng à l’hôpital, la prison l’a retransféré en prison le 30 novembre. Un jour plus tard seulement, il était au seuil de la mort. Ne voulant pas qu’il meure en prison, la prison a appelé une ambulance le 1er décembre et l’a emmené à l’hôpital pour le réanimer.

La prison a informé la famille de M. Teng de son état le lendemain après-midi. Sa femme, ses enfants et d’autres membres de sa famille se sont précipités à l’hôpital, placé sous haute surveillance policière.

M. Teng, qui était sous assistance respiratoire, était toujours conscient, mais dans l’incapacité de parler. Les gardiens de la prison ont interdit à sa famille de s'approcher de lui. Grâce aux vives protestations de sa femme, elle a été autorisée à l’approcher, sous l’œil attentif de plusieurs agents qui se tenaient à proximité.

Lors de leurs derniers adieux, la femme de M. Teng a été bouleversée de voir qu’il était toujours enchaîné. Elle a crié aux gardes de les enlever, ce qu’ils ont finalement fait.

À 23 h 51, le 2 décembre, M. Teng est décédé, sous haute surveillance. Les gardes n’ont toujours pas permis à sa famille de s’approcher de son corps ou de l’habiller. Au lieu de cela, ils ont engagé une société pour s’occuper de son maquillage. Toujours sous haute surveillance, le corps de M. Teng a été transporté dans un funérarium et incinéré le 4 décembre.

Un homme de 74 ans meurt alors qu’il était détenu pour sa pratique du Falun Gong

La famille de M. Liu Qingfei a reçu un appel du centre de détention du district de Liaozhong à 20 h 25 le 24 avril 2022, et a été informée que l’homme de 74 ans avait été victime d’une affection soudaine et aiguë et était décédé malgré les efforts déployés pour le réanimer à l’hôpital.

Lorsque la famille s’est précipitée à l’hôpital, les yeux et la bouche de M. Liu étaient ouverts. Ses yeux étaient encore brillants et ne ressemblaient pas aux yeux d’une personne décédée. Ils ont touché son corps et ont réalisé qu’il était encore chaud. Ils ont demandé aux gardiens du centre de détention qui se tenaient sur le côté : « Pourquoi le médecin a-t-il cessé d’essayer de le réanimer alors qu’il est encore en vie ? »

Les gardiens ont affirmé que M. Liu souffrait d’un état aigu à 18 h 39. Ils ont appelé l’hôpital et l’ambulance est arrivée 20 minutes plus tard. M. Liu a été déclaré mort à 19 h 08. On ne sait pas s’il était à l’hôpital à 19 h 08. On ne sait pas non plus qui l’a déclaré mort et pourquoi les gardiens du centre de détention ont attendu jusqu’à 20 h 25 pour informer sa famille.

Devant l’insistance de la famille, le médecin a de nouveau essayé de réanimer M. Liu, mais il est mort quelques instants plus tard.

M. Liu a été arrêté à son domicile le 28 août 2021. La police s’est introduite chez lui en prétendant qu’elle était là pour lui donner un vaccin COVID-19. Il a été interrogé pendant sa détention et a fait une crise cardiaque le deuxième jour de son arrestation. Il était en attente d’un procès par le tribunal du district de Liaozhong lorsqu’il est décédé.

Une femme meurt en garde à vue huit jours après avoir été arrêtée et privée de soins médicaux

Une femme de 69 ans de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, est morte au centre de détention de Yaojia, huit jours après avoir été arrêtée en raison de sa pratique du Falun Gong.

Mme Zhang Siqin

Mme Zhang a été arrêtée pour la première fois le 12 novembre 2019 alors qu’elle distribuait des calendriers contenant des informations sur le Falun Gong près d’un marché de producteurs. Elle a ensuite été libérée le 10 décembre 2019, en raison d’un problème de santé. Le tribunal du district de Jinzhou a approuvé son arrestation le 14 octobre 2020 et l’a condamnée à deux ans de prison avec une amende de 5000 yuans le 27 août 2021.

Mme Zhang a été remise en détention le 19 janvier 2022 pour purger sa peine de prison. Elle était terrifiée et a été frappée par une vague de nausées. Bien que le médecin ait déconseillé sa détention en raison de son état de santé, la police a insisté sur le fait qu’elle allait bien et l’a emmenée au centre de détention de Yaojia.

Le premier soir au centre de détention, Mme Zhang était incapable de marcher toute seule ou de s’endormir. Les gardiens ont refusé de lui donner de la nourriture. Le lendemain matin, elle était si faible qu’elle n’a pas pu s’habiller elle-même et a dû compter sur l’aide de sa voisine de cellule.

Pendant les jours suivants, elle n’a pu garder aucune nourriture et a vomi tout ce qu’elle a mangé. La nourriture fournie par les gardes n’était que du gruau et des petits pains à la vapeur. Elle était trop faible pour se tenir debout toute seule.

Lorsqu’elle a été admise au centre de détention, les gardiens lui ont retiré son dentier. Elle a demandé plusieurs fois à le récupérer, mais les gardiens ont refusé, ce qui lui a causé encore plus de difficultés pour s’alimenter.

Malgré son état de santé qui ne cessait de se détériorer, les gardiens ne l’ont pas emmenée voir un médecin, mais lui ont donné des médicaments inconnus, ce qui a aggravé son état.

Le 25 janvier, le sixième jour de sa détention, Mme Zhang a commencé à avoir des tremblements involontaires du corps et était incapable de s’asseoir toute seule. Sa voisine de cellule l’a signalé aux gardiens, qui ont insisté pour lui donner un médicament inconnu, sans évaluation médicale. Comme elle était incapable de prendre le médicament, les gardiens ont ordonné à cinq détenues de la tenir et de lui donner le médicament de force. Elle s’est retrouvée dans un état d’incapacité et a perdu la force de s’asseoir par la suite.

À 2 h 20 du matin le 26 janvier, Mme Zhang a commencé à trembler de façon incontrôlable. Les détenues présentes dans la pièce étaient toutes réveillées, mais les gardiens l’ignoraient toujours. À 9 heures du matin, Mme Zhang a été emmenée en fauteuil roulant, mais a été ramenée dix minutes plus tard. Les gardiens ont continué à lui administrer de force un médicament inconnu.

Mme Zhang a commencé à avoir de la fièvre vers minuit. Elle est tombée dans un état critique vers 2 h 40 du matin. Les gardiens refusaient toujours de l’emmener à l’hôpital, mais ont ordonné aux détenues de sa cellule de continuer à surveiller son état.

Au matin, elle était incapable de s’asseoir, même avec l’aide de sa voisine. Bien que les détenues aient signalé sa situation à 7 h 07, le médecin n’était toujours pas arrivé à 7 h 25. Sa compagne de chambre a continué à appeler les gardiens, mais personne ne s’est présenté non plus.

Lorsque le médecin est arrivé à 7 h 30, Mme Zhang avait cessé de respirer et n’avait plus de tension artérielle. Le médecin a tenté de la réanimer, mais elle n’a pas réagi. Le médecin a appelé les gardiens à 7 h 34, mais ils n’ont pas répondu avant que le médecin n’appelle une troisième fois. Le décès de Mme Zhang a été constaté à 7 h 35 et elle a été sortie de sa cellule.

« Si je meurs, ce sera à cause de la torture »

Mme Ji Yunzhi, habitante du faubourg de Lindong de la bannière gauche de Bairin de la ville de Chifeng en Mongolie intérieure, et mère de Simon Zhang, habitant les États-Unis, est décédée à l’hôpital de Bairin le 21 mars 2022, sept semaines après avoir été arrêtée le jour du Nouvel An chinois (1er février). Elle était âgée de 66 ans.

Mme Ji Yunzhi avec son fils Simon Zhang

Pendant sa détention, elle a été brutalement battue par des gardes et des détenues jusqu’à ce qu’elle soit au seuil de la mort. « Si je meurs, ce sera à cause de la torture », a dit un jour Mme Ji à ses compagnes de cellule.

Mme Ji a été arrêtée à son domicile le 1er février 2022. Bien qu’elle ait été prise de convulsions et qu’elle ait vomi, la police l’a fait asseoir sur le carrelage froid pendant un long moment, se moquant d’elle en disant qu’elle simulait ses symptômes.

Mme Ji a entamé une grève de la faim au centre de détention de la bannière gauche de Bairin et a été alimentée de force par une sonde nasale. Le médecin du centre de détention l’a giflée à plusieurs reprises.

Le matin du 20 mars 2022, le mari de Mme Ji a reçu un appel de la police de Bairin lui demandant de se rendre à l’hôpital. À son arrivée, il a appris que les médecins avaient commencé à réanimer Mme Ji, mais que le pronostic n’était pas optimiste. Il a été décidé de la transférer de l’hôpital de Bairin à l’hôpital municipal de Chifeng. Mais un spécialiste de l’hôpital municipal, qui était venu à l’hôpital de Bairin pour examiner Mme Ji, a déclaré qu’il était trop tard et qu’il n’était pas nécessaire de la transférer. Son mari a demandé à plusieurs reprises qu’elle soit libérée, mais le capitaine (Xu Jianfeng) a refusé de le faire en disant qu’il devait obtenir l’approbation de ses supérieurs.

La famille a été informée de la mort de Mme Ji le lendemain. Ils ont demandé à la voir une dernière fois dans sa chambre d’hôpital, mais la police les en a empêchés. Par la fenêtre, sa famille a vu que son œsophage avait été ouvert. Il y avait aussi du sang sur son visage et son épaule. De nombreux policiers se tenaient dans le couloir. Ils ont chassé la famille de Mme Ji de cet étage du bâtiment et ont fermé l’ascenseur de cet étage afin que personne ne puisse accéder à cette zone.

Après que la famille a quitté l’étage, la police a appelé le crématorium de Bairin, qui a rapidement envoyé un véhicule pour récupérer le corps de Mme Ji afin de l’entreposer. Lorsque la famille de Mme Ji est arrivée au crématorium, l’enquêteur médico-légal ne les a pas autorisés à entrer. Ils ont supplié la police et ont finalement été autorisés à entrer un par un et à jeter un coup d’œil rapide au corps. Plus de 40 policiers avaient été dépêchés pour garder le corps.

Un homme de 77 ans gravement malade purgeant huit ans et demi pour ses convictions meurt après s’être vu refuser une libération pour raisons médicales

La prison no 5 de Jidong dans la province du Hebei a informé la famille de M. Han Junde le 14 avril 2022 que cet habitant de la ville de Baoding, province du Hebei, était décédé à 10 h 35 ce jour-là.

M. Han Junde

La mort de M. Han est survenue moins de trois ans après qu’il a été admis en prison pour une peine de huit ans et demi pour avoir fabriqué des objets en calebasse sur lesquels étaient gravés les mots « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ».

Une gourde sur laquelle est inscrit en haut « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ; Falun Dafa est bon »

Après que M. Han a été emmené à la prison, les gardes lui ont ordonné à plusieurs reprises de plaider coupable et de renoncer au Falun Gong. Comme il refusait d’obtempérer, ils l’ont privé de ses droits de rencontrer, d’appeler ou d’écrire à sa famille.

La famille de M. Han a appris plus tard qu’il avait développé une grave anémie suite aux maltraitances en prison. Il était devenu aveugle d’un œil et devait être déplacé dans un fauteuil roulant dans la prison. La famille avait demandé une libération pour raisons médicales pour lui, mais le Bureau de justice du district de Jingxiu a rejeté leur demande, même après que le médecin a déterminé qu’il était qualifié.

M. Han a été hospitalisé vers le début de 2022, après être tombé gravement malade. Il portait un tube de drainage après avoir été libéré. Il a été emmené de nouveau à l’hôpital le 5 avril 2022. Il était incapable de respirer par lui-même et a été mis sous ventilateur. Il est décédé neuf jours plus tard.

Condamnée à tort, une femme meurt quelques jours après s’être vu refuser une libération conditionnelle pour raisons médicales

Mme Liu Hongxia, une pratiquante de Falun Gong de 47 ans à qui on a refusé la libération conditionnelle pour raisons médicales malgré son état critique est décédée le 8 novembre 2022.

Mme Liu, de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, a été arrêtée le 28 octobre 2021 pour avoir posé des affiches sur le Falun Gong. Elle a entamé une grève de la faim le 14 février 2022 pour protester contre cette persécution.

Lorsque son avocat est allé la voir le 28 février, on lui a dit qu’elle avait été transférée à l’hôpital Xinhua, qui est associé au centre de détention de la ville de Dalian et aux prisons locales.

À l’hôpital, Mme Liu a été attachée à un lit, nourrie de force et on lui a injecté des substances inconnues. Toutes les visites lui ont été refusées, y compris celles de son avocat et de sa famille.

Le juge Guo Danhua du tribunal du district de Ganjingzi a jugé Mme Liu de manière virtuelle et l’a condamnée à quatre ans de prison le 13 juillet, six jours après qu’elle a été ramenée au centre de détention. Aucun membre de sa famille n’a eu l’autorisation d’assister à l’audience. La demande de report de la procédure formulée par son avocat a également été rejetée. Mme Liu était si faible et émaciée qu’elle ne pouvait même pas s’asseoir et est restée affaissée sur sa chaise pendant toute la durée de l’audience.

Lorsque son avocat a finalement obtenu un laissez-passer pour lui rendre visite après le procès, elle ne se souvenait pas de son séjour à l’hôpital, mais savait qu’elle avait été nourrie de force et qu’on lui avait fait une injection. Son avocat a fait appel de la décision en sa faveur, mais en octobre l’instance supérieure a décidé de confirmer le verdict.

Mme Liu a été de nouveau admise à l’hôpital Xinhua fin août et transférée dans une unité de soins intensifs fin octobre. Les médecins ont émis un avis d’état critique à son égard. Sa famille a demandé une libération conditionnelle pour raisons médicales le 25 octobre, mais le tribunal et le centre de détention ont refusé.

Mme Liu était extrêmement faible lorsque sa famille a eu l’autorisation de lui rendre visite le 29 octobre. Elle a commencé à saigner de la bouche et du nez le 4 novembre. Pensant qu’elle était au seuil de la mort, le médecin a demandé à sa famille d’amener son enfant pour qu’il la voie une dernière fois. La visite a été surveillée par un agent de police. Mme Liu est décédée le matin du 8 novembre.

Pratiquants âgés qui ont succombé à la persécution

Un homme de 89 ans meurt à la suite de harcèlement récent

M. Liu Yongcun, de la ville de Shulan, province du Jilin, a été signalé pour avoir parlé aux gens du Falun Gong et distribué des calendriers portant des informations sur le Falun Gong au cours de l'hiver 2020. La police a saccagé son domicile et l'a forcé à signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. Profondément terrifié, il a subi une attaque et est devenu grabataire depuis.

La police est revenue une nouvelle fois le 12 mai 2021 pour saccager son domicile. Un grand nombre de ses effets personnels ont été emportés. La police a tenté de l'arrêter, mais s'est ravisée en voyant son état physique.

Souffrant d'une santé en déclin, M. Liu est décédé le 10 septembre 2021. Il avait 89 ans.

Une ingénieur à la retraite meurt dans la misère des suites de la persécution

Mme Wang Liuzhen est décédée le 1er janvier 2022, mettant fin à des décennies de persécution pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle était octogénaire.

Mme Wang était une ingénieur métallurgiste à la retraite de l'usine no 2 de Chang'an, à Chongqing. Après que le régime communiste a ordonné la persécution en 1999, elle a été condamnée à deux peines de camp de travail et a été détenue trois fois dans un hôpital psychiatrique. Elle a été nourrie et on lui a injecté des substances toxiques, qui ont endommagé ses organes internes et l'ont rendue aveugle.

Le comité résidentiel et le Bureau 610 du district de Jiangbei ont forcé son mari à divorcer, le menaçant de suspendre sa pension s'il ne le faisait pas. Ses enfants ont également été contraints de signer des accords leur interdisant de rendre visite à leur mère sous peine de perdre leur emploi.

Pour surveiller Mme Wang, les autorités ont construit une guérite à l'extérieur de son domicile et l'ont surveillée 24 heures sur 24 pendant plus de dix ans. Les personnes qui la surveillaient la battaient et l'agressaient verbalement, elles lui ont cassé avec le nez avec un tabouret en bois. Ils lui ont crié : « Je vais te battre à mort ce soir ! ».

La guérite construite spécifiquement pour surveiller Mme Wang

Lorsque Mme Wang a refusé de garder le silence et a tenté de demander justice même après qu'elle est devenue aveugle, ils ont riposté en l'emmenant dans un endroit éloigné, où ils l'ont battue jusqu'à lui casser les jambes le 14 août 2011.

Selon les pratiquants locaux qui ont vu Mme Wang à l'hôpital, ses genoux étaient enveloppés de bandages. Le médecin lui avait installé une sonde d'alimentation nasale, alors qu'elle n'avait aucun problème pour manger. Elle pouvait entendre et comprendre ce qu'ils disaient, mais elle ne pouvait pas leur parler à cause d'un ouvre-bouche placé par le médecin et elle ne cessait de pleurer.

Plusieurs pratiquants qui lui ont rendu visite quelques jours plus tard lui ont dit : « Si tu es tombée toute seule, ne bouge pas. Mais s'ils vous ont fait du mal, vous pouvez tenir ma main. » Elle a alors tenu la main de la pratiquante. Ils ont répété la même question plusieurs fois et elle a donné la même réponse.

Une pratiquante lui a demandé à nouveau : « Combien de personnes vous ont fait du mal ? Vous pouvez serrer ma main pour indiquer le nombre. » Elle a alors serré sa main deux fois.

Mme Wang est suivie par le personnel de sécurité.

Mme Wang n'avait plus que la peau et les os à cause des mauvais traitements qu'elle a subis aux mains du personnel du PCC.

Un homme de 81 ans meurt un an après avoir purgé sa troisième peine de prison pour sa croyance dans le Falun Gong

M. Liao Songlin a souffert de problèmes de santé après avoir été libéré le 13 juillet 2021, après avoir purgé une peine de trois ans pour avoir sa pratique du Falun Gong. Cet habitant de 81 ans de la ville de Chenzhou, dans la province du Hunan, est décédé le 14 octobre 2022. Même après son décès, des travailleurs de la communauté locale sont encore venus le harceler et ont même tenté de vérifier sa mort en vérifiant son lieu sépulture.

M. Liao Songlin menotté dans la salle des visiteurs de la prison de Jinshi en 2008

M. Liao, un ancien combattant retraité du centre de réception militaire, a été arrêté à son domicile le 19 juillet 2018. Après plusieurs jours au centre de détention local, l'homme, alors âgé de 77 ans, a reçu des diagnostics d'hypertension artérielle, de maladie cardiaque, d'un accident vasculaire cérébral mineur et de tuberculose. Au lieu de le libérer, les responsables l'ont envoyé dans un hôpital militaire. Sa femme a exigé sa libération, mais sans succès.

Le tribunal du district de Beihu a tenu une audience sur l'affaire de M. Liao à l'hôpital le 27 septembre. Il était menotté et enchaîné et n'a pas été autorisé à se défendre. Le juge l'a condamné à trois ans le 22 octobre 2018. Sa pension a été suspendue pendant la durée de sa peine.

Un homme de 83 ans s’est vu injecter une substance toxique en prison et meurt 20 jours après sa libération

M. Bai Xingguo s'est vu injecter une substance toxique six mois avant la fin de sa peine pour sa pratique du Falun Gong. Sa santé n'a cessé de se détériorer, et il était constamment dans un état délirant. Lorsque la prison a demandé à sa famille de venir le chercher en janvier 2022, il était déjà frappé d'incapacité et au seuil de la mort. Il est décédé vingt jours plus tard.

M. Bai, de la ville de Chengde, dans la province du Hebei, a été arrêté le 4 janvier 2018, alors qu'il était allé avec plusieurs autres pratiquants accrocher des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Falun Dafa est bon ». Il a été jugé le 18 avril 2018 et a été condamné à trois ans en juin 2018.

Le 15 décembre 2018, M. Bai, qui avait été libéré sous caution, a été remis en détention au centre de détention de Tucheng, puis transféré à la prison de Tangshan, où il a reçu l'injection mortelle.

Après deux peines de prison et un harcèlement incessant, un homme de 87 ans décède quelques semaines après être retourné chez lui

Le 5 novembre 2021, suite à une brève détention, M. Luo Zhenggui et son épouse se sont trouvés dans l’obligation de s'enfuir de chez eux après avoir été placés en résidence surveillée. Cet habitant du district de Gulin, dans la province du Sichuan, a vu sa santé décliner pendant son déplacement. Il est rentré chez lui dans un état critique et est décédé deux semaines plus tard, le 6 juillet 2022, six jours après le décès de sa belle-mère. Il était âgé de 87 ans.

M. Luo, ancien fonctionnaire du gouvernement du faubourg de Shibao, a été sans cesse arrêté, harcelé et détenu à plusieurs reprises pour avoir refusé de renoncer à sa croyance au cours des deux dernières décennies.

M. Luo a purgé trois ans et demi de prison entre 2004 et 2007. Bien qu'il ait échappé à une nouvelle arrestation en 2009, les autorités ont confisqué son appartement et suspendu sa pension. Il a été contraint de déménager d'un endroit à l'autre jusqu'à ce qu'il soit à nouveau arrêté en 2012 et condamné à une deuxième peine de prison de quatre ans.

La dernière arrestation de M. Luo remonte au 5 novembre 2021, alors qu'il rentrait chez lui après être allé à la banque. La police a brisé la serrure de son appartement qu'il louait et l'a mis à sac. L'épouse de M. Luo, Mme Zhang Ziqin, était à la maison pour s'occuper de sa mère lorsque la police a fait irruption.

En entrant, les policiers ont tenu les bras de Mme Zhang et ne lui ont pas permis de bouger. Ils ont pris des photos d'elle et enregistré sa voix, le tout contre son gré. Ce n'est que lorsque sa mère a insisté pour qu'elle soit autorisée à changer sa couche que les policiers ont relâché leur emprise.

Après avoir emmené M. Luo au Département de police du district de Gulin pour un interrogatoire, la police l'a mesuré et pesé et a pris ses empreintes digitales et ses empreintes de pieds. Les policiers ont également pris sa photo et enregistré sa voix. Ils l'ont ensuite emmené à l'hôpital pour un examen physique avant de le ramener chez lui vers 23 h 30.

La police a également tenté d'arrêter Mme Zhang et de l'emmener. Mais comme elle criait à l'aide et se débattait, la police a abandonné et l'a interrogée chez elle.

Lorsque les policiers ont ramené M. Luo chez lui, elle a annoncé que le couple serait placé sous résidence surveillée. Afin éviter davantage de persécution, Mme Zhang a demandé l'aide d'autres personnes pour prendre soin de sa mère et a vécu loin de chez elle avec M. Luo.

Lorsque la santé de M. Luo a commencé à décliner pendant leur fuite, ils ont décidé de rentrer chez eux. Mais peu après, Mme Zhang a reçu un coup dur avec la mort de sa mère et de M. Luo, à six jours d'intervalle.

Décès de professionnels

Un auteur et professeur meurt six jours après avoir été admis en prison pour sa foi dans le Falun Gong

M. Wang Xueming, originaire de la ville de Chengdu, province du Sichuan, a été arrêté le 20 novembre 2020, alors qu’il se trouvait dans la ville de Baotou, en Mongolie intérieure, pour donner des conférences sur la culture traditionnelle chinoise. Une personne bien informée a révélé qu’il avait été signalé par le parent d’un élève à qui il avait parlé du Falun Gong. Il a ensuite été condamné à une peine de quatre ans.

M. Wang Xueming

Le 21 septembre 2022, la famille de M. Wang a soudain été informée de sa mort, six jours seulement après son transfert à la prison no 1 de Hohhot en Mongolie intérieure. Bien que la prison ait refusé de révéler des détails, sa famille soupçonne qu’il est mort sous la torture, car il avait toujours été en bonne santé avant d’être arrêté.

M. Wang, qui utilisait les pseudonymes de Yun Xiao et Tang Ming dans ses écrits, était titulaire d’une licence en langue et littérature chinoises de l’Université normale du Sichuan et d’un master en éducation de l’Université normale du Sud-Ouest. Il était membre de l’Association des écrivains du Sichuan et directeur de l’Association des écrivains de Longquan. Il avait également reçu le prix des « Dix meilleurs écrivains de Sohu.com en 2007 ».

Un homme du Hebei meurt à l'hôpital de la prison 16 mois après avoir été emprisonné pour sa croyance

Seize mois après qu'un homme habitant la ville de Baoding, province du Hebei, a été transféré à la prison no 5 de Jidong pour y purger une peine de sept ans pour sa pratique du Falun Gong, M. Yang Zhixiong est décédé le 10 août 2022 à l'hôpital affilié à la prison. Il avait 58 ans.

Selon la famille de M. Yang Zhixiong qui a vu son corps à l'hôpital de l'Union de Tangshan (Xiehe), les gardes l'ont gardé menotté et enchaîné après sa mort. Il était émacié et ses yeux étaient grands ouverts.

M. Yang était tombé dans le coma à cause d'un myélome (cancer des plasmocytes) le 30 juin 2022, mais les gardiens ont attendu deux jours avant de l'emmener à l'hôpital. Avant cela, il avait souvent souffert de douleurs au dos et aux jambes.

M. Yang a été gardé dans l'unité de soins intensifs pendant près de 40 jours, entre le 2 juillet et le 10 août, et les visites de sa famille ont été limitées. Les gardiens l'ont également gardé menotté et enchaîné. Un gardien de prison a déclaré à sa famille après son décès que si M. Yang avait renoncé au Falun Gong, ils ne l'auraient pas traité de cette façon.

M. Yang Zhixiong

M. Yang a été arrêté le 26 septembre 2019 et condamné à six ans et demi de prison le 1er décembre 2020. Son appel a été rejeté et il a été emmené à la prison no 5 de Jidong vers avril 2021.

Condamné à la prison alors qu’il était encore dans le coma, un professeur de mathématiques est décédé

M. Ding Guochen était encore dans le coma lorsqu'il a été condamné à deux ans de prison pour sa pratique du Falun Gong. Ce professeur de mathématiques de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, est décédé deux mois plus tard, le 30 avril 2022. Il était âgé de 51 ans.

M. Ding et sa femme Mme Yan Qinghua ont été arrêtés lors d'une opération de la police dans la province le 11 juillet 2019. Cette arrestation collective s'inscrivait dans le cadre des efforts du Parti communiste chinois pour « maintenir la stabilité » à l'approche de son 70e anniversaire depuis sa prise de pouvoir en 1949.

Mme Yan a été libérée plus tard dans la journée, mais M. Ding a été emmené au centre de détention de Jinzhou dans la soirée. Il a mené une grève de la faim pendant quatre semaines pour protester contre sa détention arbitraire et a été gavé. Il a perdu l'ouïe et a eu un accident vasculaire cérébral à la suite de ces mauvais traitements. Il a ensuite été libéré sous caution le 19 octobre 2019.

M. Ding a repris la pratique du Falun Gong à son retour chez lui. Il a retrouvé une partie de sa mobilité, mais avait toujours des problèmes d’audition.

Alors que M. Ding était toujours détenu, Mme Yan s’est rendue au poste de police local pour demander sa libération. L’agent Li lui a un jour saisi le cou et l’a poussée dans une pièce pour l’interroger. Lorsqu’elle est revenue le 10 septembre 2019, le même agent lui a tiré les cheveux et l’a poussée. En conséquence, elle a perdu une grande partie de ses cheveux. La police a également menacé d’arrêter ses deux enfants lorsqu’ils atteindraient l’âge de 18 ans.

M. Ding a été victime d’une nouvelle attaque le 27 janvier 2021, et est tombé dans le coma. Il n’a jamais repris connaissance et est resté dans un état végétatif. Le tribunal du district de Jinzhou a prononcé les condamnations injustifiées du couple le 23 février. M. Ding a été condamné à une peine de deux ans de prison et à une amende de 5000 yuans. Mme Yan a été condamnée à une peine de trois ans et demi de prison et à une amende de 8000 yuans.

À un moment donné, trois membres du personnel du tribunal du district de Jinzhou se sont rendus au domicile du couple pour vérifier l’état de santé de M. Ding. Mme Yan l’a montré du doigt, dans le coma et sous oxygène, et a dit : « Il est devenu comme ça à cause de la persécution. Regardez vous-même. Nous n’avons pas les moyens de lui payer un traitement à l’hôpital et je ne peux que m’occuper de lui à la maison. »

Voyant la situation désespérée de la famille, les membres du personnel du tribunal lui ont dit : « Vous pouvez rester à la maison pour prendre soin de lui. »

Mme Yan a dépensé toutes les économies de la famille pour le traitement médical de M. Ding et a emprunté davantage à leurs parents et amis. Aujourd’hui, elle vit dans le dénuement le plus total, s’efforce de faire face au vide laissé par le décès de M. Ding et de s’occuper de leurs deux enfants.

Des décennies de persécution et de tragédies familiales

Un homme du Heilongjiang meurt un an après avoir purgé une peine de dix-neuf ans de prison pour avoir parlé de sa croyance persécutée

Lorsque M. Zhang Yaoming a été libéré après avoir purgé une peine de dix-neuf ans de prison pour avoir intercepté des signaux de télévision afin de diffuser des programmes qui dévoilaient la propagande haineuse du Parti communiste chinois contre le Falun Gong, il faible et émacié. L'habitant de la ville de Hegang, dans la province du Heilongjiang, est décédé un an plus tard, à l’âge de 59 ans, laissant derrière lui sa femme et leur enfant.

Lorsque le Parti communiste chinois a annoncé la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, tous les médias contrôlés par l’État ont été remplis de programmes de propagande diabolisant le Falun Gong. Du jour au lendemain, les 100 millions de pratiquants de cette paisible discipline du corps et de l’esprit sont devenus les principaux ennemis de l’État.

Pour clarifier les faits concernant le Falun Gong, M. Zhang, un professeur de mathématiques dans un collège, et quatre autres pratiquants ont risqué leur vie en captant le signal de la télévision locale le 20 avril 2002 et ont diffusé une vidéo de vingt minutes réfutant la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen qui diffamait le Falun Gong. Zhang Xingfu, le secrétaire du Parti de la ville de Hegang, était furieux. Il a donné l’ordre d’arrêter les pratiquants impliqués, en affirmant : « Même si vous arrêtez 1000 mauvaises personnes, il ne faut pas rater un seul coupable ! »

En quelques jours, plus de 500 pratiquants de Falun Gong locaux de la ville de Hegang ont été arrêtés. M. Zhang et Mme Fan ont été arrêtés au milieu de la nuit du 24 avril chez un parent. M. Wang, M. Guo Zhongquan et M. Guo Xingwang ont également été arrêtés peu après.

Le tribunal du district de Gongnong a prononcé de lourdes peines à l’encontre des quatre pratiquants en octobre 2002 : M. Zhang a été condamné à une peine de dix-neuf ans, M. Wang à une peine de dix-huit ans, M. Guo Xingwang à une peine de quinze ans et M. Guo Zhongquan à une peine de treize ans. M. Yang a échappé à l’arrestation à l’époque, mais il a été arrêté le 7 septembre 2005 et condamné à une peine de dix-sept ans en 2006.

M. Zhang a été emmené à la prison de Tailai avec 27 autres pratiquants le 30 juin 2014. Les autorités pénitentiaires ont promis une récompense de 2000 yuans au chef de chaque service et une récompense de 1000 yuans à chacun des gardiens si un service parvenait à forcer tous les pratiquants du service à renoncer au Falun Gong. Tout directeur ou gardien qui ne parvenait pas à atteindre le taux de transformation de 100 % encourait une retenue sur salaire, une rétrogradation ou même un licenciement. Les gardiens étaient autorisés à utiliser toutes les méthodes de torture nécessaires pour briser la volonté des pratiquants. S’il n’y avait pas assez d’instruments de torture, ils pouvaient en fabriquer d’autres.

Les pratiquants étaient souvent suspendus par leurs menottes ou attachés à un instrument de torture extensible. Ils n’étaient pas autorisés à dormir la nuit. Lorsqu’ils s’assoupissaient, les gardes leur versaient de l’eau froide dessus. Parfois, ils étaient suspendus et placés sous le soleil brûlant (lorsque la température atteignait plus de 40 °C). Certains étaient placés dans une fosse d’un mètre de profondeur pendant des jours, les membres attachés vers le haut. Lors d’une autre torture, les gardes ont placé deux billes d’acier sous les fesses d’un pratiquant pendant sept jours. En plus de la torture, les pratiquants étaient également contraints de faire un travail dur et intensif sans être payés.

M. Zhang a développé une anémie sévère, une maladie de peau et des hémorroïdes à la suite de ces tortures. Il a été libéré pour raisons médicales à un moment donné, mais il a été ramené à la prison le 17 août 2015 et a fini de purger sa peine.

À la fin de sa peine, le 23 avril 2021, au lieu de demander à sa famille de venir le chercher, les autorités pénitentiaires l’ont remis à des responsables de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Hegang, du Bureau 610 et du poste de police de Hongjun. Ils l’ont emmené au poste de police de Hongjun et ont forcé sa famille à rédiger une déclaration de renoncement au Falun Gong en son nom, avant de l’autoriser à rentrer chez lui.

En raison des graves dommages causés à sa santé après une longue peine de prison et des tortures incessantes, M. Zhang ne s’est jamais remis et est décédé au début du mois d’avril 2022.

Une femme du Liaoning meurt après seize ans de troubles mentaux causés par des substances inconnues qu’on lui a administrées en prison

Mme Hu Yanbo a souffert de troubles mentaux lorsqu’elle a été libérée de la prison pour femmes de la province du Liaoning en 2006, après avoir purgé une peine de quatre ans pour sa pratique du Falun Gong. Comme elle était incapable de prendre soin d’elle-même, son père l’a envoyée dans un hôpital psychiatrique. Après avoir lutté pendant seize ans, elle est décédée en janvier 2022. Elle avait 50 ans.

Mme Fu, de la ville de Fushun, dans la province du Liaoning, a été arrêtée quatre fois entre 1999 et 2002, dont une fois en 2000 pour s’être rendue à Pékin afin de demander le droit de pratiquer le Falun Gong.

Elle a été condamnée à quatre ans de prison après sa dernière arrestation en octobre 2002. Elle a été détenue au camp de travaux forcés de Masanjia pendant trois ans, puis transférée à la prison pour femmes de la province du Liaoning.

Les gardiens de la prison ont utilisé toutes sortes de tortures pour tenter de la forcer à renoncer au Falun Gong, notamment des passages à tabac, jusqu’à un mois de privation de sommeil et le fait de l’attacher à un support métallique dans la salle de bain en position accroupie. Une pratiquante qui était également emprisonnée là-bas a raconté que les gardiens ont forcé Mme Hu à se tenir debout dans la salle de bain afin de la « transformer ». La position debout commençait à partir de 22 heures et personne ne savait combien de temps elle durait chaque nuit.

Mme Hu est ensuite tombée malade. Les gardiens ont ordonné aux détenues d’ajouter des substances inconnues à sa nourriture, ce qui lui a donné des vertiges et l’a empêchée de sortir du lit. Elle a failli mourir des suites de la torture et de l’administration de substances inconnues.

Mme Hu était dans un état délirant lorsqu’elle a été libérée. Elle a également été licenciée par son employeur. Comme sa mère était décédée depuis longtemps, son père l’a envoyée dans un hôpital psychiatrique, car il devait encore travailler pour subvenir aux besoins de la famille.

Au cours de la première semaine de 2022, son père a reçu un appel de l’hôpital et a été informé qu’elle venait de décéder. L’infirmière qui s’occupait d’elle a déclaré qu’elle refusait de manger de la viande et ne mangeait que des cornichons. Le père âgé a été dévasté en voyant son corps émacié.

Une femme et son mari meurent à un an d'intervalle

Persécutés pour leur croyance, une femme et son mari meurent à un an d'intervalle

Moins d'un an après le décès de Mme Guan Fengxia, victime d'années de harcèlement pour sa pratique du Falun Gong, son mari, M. Dai Zhidong, est également décédé, un mois après sa dernière arrestation pour leur croyance commune.

Mme Guan Fengxia

M. Dai, ancien employé d'une entreprise de pompes submersibles relevant de l'administration pétrolière de Daqing, dans la province du Heilongjiang a été arrêté le 8 janvier 2022, après que lui et un autre pratiquant ont été signalés pour avoir distribué un dépliant contenant des informations sur le Falun Gong dans une station-service. La police a saccagé son domicile et lui a demandé une caution de 10 000 yuans, avant de le libérer sous caution.

M. Dai subissait une pression énorme avec cette nouvelle vague de persécution financière, car il avait toujours du mal à payer la facture médicale de Mme Guan. La police ayant confisqué ses 5000 yuans d'économies et son fils ayant payé la caution de 10 000 yuans à sa place, il s'inquiétait de savoir quand il serait en mesure de rembourser toutes ses dettes. Entre-temps, la police l'a averti de ne pas signaler la persécution sur le site web Minghui.org. La pression mentale a eu raison de sa santé et il est décédé le 11 février 2022. Il avait 60 ans.

Depuis le début de la persécution, M. Dai et Mme Guan ont été arrêtés à plusieurs reprises pour avoir défendu le Falun Gong. Mme Guan a été condamnée à deux ans de travaux forcés et M. Dai à sept ans. Tous deux ont été battus, privés de sommeil et soumis à d'autres formes de torture pour avoir refusé de renoncer à leur croyance.

Même après leur libération, les autorités n'ont cessé de harceler le couple, ce qui leur a causé une énorme détresse mentale. La persécution continue a eu des répercussions sur sa santé. Elle a développé des fibromes utérins et a eu des saignements irréguliers. Elle était incapable de manger et elle est devenue émaciée. Elle est décédée le 5 mars 2021. Elle avait 60 ans.

Décès prématuré d'un homme de 44 ans après deux ans de détention dans un camp de travail, un divorce forcé et un harcèlement incessant

M. Guan Yunzhi, un habitant de la ville de Tieling, dans la province du Liaoning, a été soumis à de la torture inhumaine alors qu'il purgeait une peine de deux ans dans un camp de travail entre 2002 et 2004 pour sa pratique du Falun Gong. Sa femme a divorcé en raison de la pression exercée par la persécution. Il a également été licencié de son lieu de travail et soumis à un harcèlement incessant de la part des autorités. La souffrance mentale a eu des répercussions sur sa santé. Il est décédé le 1er mars 2022, à l'âge de 44 ans.

M. Guan a été arrêté pour la première fois le 24 décembre 2001, alors qu'il travaillait à la Qinghe District Power Company. La police a menacé de le condamner à la prison, afin de créer un précédent [de condamnation d'innocents pratiquants de Falun Gong] dans le district de Qinghe.

Comme M. Guan a refusé de renoncer au Falun Gong pendant l'interrogatoire, la police l'a giflé, lui a marché sur les orteils, lui a tiré le cou, lui a tiré les cheveux et lui a brûlé les doigts avec des cigarettes.

Fin janvier 2002, M. Guan a été condamné à deux ans de détention dans le camp de travaux forcés de Tieling. Lorsqu'il a écrit les avantages qu'il tirait de la pratique du Falun Gong dans le « rapport de pensée » requis, les gardes lui ont fouetté le dos avec un bâton en caoutchouc à pointes avec un centre métallique. Comme M. Guan restait ferme dans sa croyance, les gardes lui ont infligé des décharges avec des matraques électriques sur la tête, la poitrine, puis sur tout le corps.

La police a continué à harceler M. Guan après sa libération. Lorsqu'il a appris qu'il risquait d'être arrêté en mars 2007, il a vécu loin de chez lui pour éviter la police et a été licencié par son employeur. À ce moment-là, sa femme était enceinte depuis quelques mois. Soupçonnant qu'elle pratiquait également le Falun Gong, la police l'a arrêtée et menacée. Ne voulant pas continuer à vivre dans la peur, elle a divorcé.

M. Guan a été interpellé et interrogé par la police alors qu'il marchait dans la rue le 30 juillet 2014. Après qu'un policier a découvert qu'il pratiquait le Falun Gong, il l'a arrêté et l'a interrogé toute la nuit. M. Guan a été libéré sous caution après plus de 40 jours de détention.

En raison de la persécution incessante, M. Guan a commencé à souffrir de problèmes médicaux. Sa santé n'a cessé de se détériorer au fil des ans et il est finalement décédé le 1er mars 2022.

Voir aussi :

La persécution a entraîné la mort de 31 pratiquants de Falun Gong en octobre et novembre 2022

La persécution a entraîné la mort de 33 pratiquants de Falun Gong entre juillet et septembre 2022

La persécution à mort de 92 pratiquants de Falun Gong signalée pendant la première moitié de 2022

La persécution a entraîné la mort de 17 pratiquants de Falun Gong en mai 2022

La persécution a entraîné la mort de 19 pratiquants de Falun Gong en avril 2022

Confirmation du décès de 44 pratiquants de Falun Gong à cause de la persécution entre janvier et mars 2022

La persécution a entraîné la mort de 20 pratiquants de Falun Gong en janvier 2022

En 2021, 132 pratiquants de Falun Gong sont morts dans la persécution de leur croyance

Traduit de l’anglais