(Minghui.org) Le mois de janvier 2022 a enregistré la mort de 20 pratiquants de Falun Gong à la suite de la persécution de leur croyance, dont un cas qui a eu lieu en 2008, un cas en 2019, 15 cas en 2021, et 3 cas en janvier 2022.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une méthode ancestrale pour le corps et l’esprit fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis sa présentation au public en 1992, d’innombrables personnes ont été attirées par son principe profond et ses bienfaits pour la santé. Craignant sa popularité croissante, le régime communiste chinois a lancé une campagne nationale en juillet 1999 pour tenter d’éradiquer cette méthode.

Les 20 pratiquants décédés, dont 14 femmes, provenaient de 9 provinces chinoises. Le Liaoning et le Hubei comptaient chacun cinq cas, suivis de deux cas au Jilin, Shaanxi et Sichuan. Anhui, Heilongjiang, Jiangsu et Mongolie intérieure ont enregistré un cas chacun.

Parmi les dix-huit pratiquants dont l’âge est connu, ils avaient entre 50 et 89 ans, avec une moyenne d’âge de 70 ans. Quatre pratiquants avaient la cinquantaine, quatre la soixantaine, cinq les 70 ans et cinq autres les 80 ans.

La plupart des pratiquants ont été arrêtés et incarcérés à plusieurs reprises au cours des vingt-trois années de persécution. Cinq d’entre eux sont décédés alors qu’ils étaient encore en détention, dont un homme âgé de 80 ans qui a été condamné à quatre ans supplémentaires juste après avoir purgé trois ans et une femme âgée de 50 ans qui est morte trois jours après son arrestation.

Vous trouverez ci-dessous des aperçus de certains des cas de décès. La liste des vingt pratiquants peut être téléchargée ici (PDF).

Décès en garde à vue

Une femme dune cinquantaine dannées meurt trois jours après avoir été arrêtée pour sa pratique du Falun Gong

Mme Huang Sulan, de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, a été arrêtée devant son immeuble le 20 janvier 2022 par des agents de la ville de Pengzhou (située à une trentaine de kilomètres). Elle a été placée dans un centre de détention secret à Pengzhou.

La police a informé la famille de Mme Huang le 23 janvier 2022 qu’elle était décédée plus tôt dans la journée. Son corps a rapidement été transféré au centre funéraire de la ville de Pengzhou. Sa famille a vu son corps, mais l’enquête se poursuit sur les détails de sa mort.

Avant la dernière arrestation de Mme Huang, elle avait déjà été arrêtée le 10 juillet 2019, alors qu’elle rendait visite à Mme Mao Kun, une pratiquante. Bien que Mme Huang ait été libérée le 9 août, Mme Mao a ensuite été condamnée à une peine de 11,5 ans et est morte en détention.

Condamné à quatre ans immédiatement après avoir purgé trois ans, un octogénaire meurt en prison

Lorsque la famille de M. Liu Xiyong est allée le chercher à la prison le 9 avril 2021, elle a été bouleversée d’apprendre que l’homme âgé de 80 ans, qui venait de purger une peine de trois ans de prison, avait été emmené par la police. Condamné à une nouvelle peine de quatre ans quatre mois plus tard, il a développé du diabète et une accumulation de liquide dans sa poitrine. Les autorités l’ont menotté et enchaîné à son lit d’hôpital pendant qu’il était soigné.

M. Liu, un habitant de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, a développé un autre problème médical grave le 9 décembre. Il se déplaçait en fauteuil roulant et était placé dans une cage métallique à l’arrière de la camionnette pendant qu’on l’emmenait à l’hôpital. Sa famille a été surprise de voir que le visage, les mains et les pieds de M. Liu étaient tous enflés. Il semblait frappé d’incapacité et était incapable de parler clairement. Lorsque sa petite-fille a essayé d’ajuster son masque facial, les gardes l’ont intimidée et n’ont pas permis à la famille de s’approcher.

Les gardes ont exigé que la famille de M. Liu paie tous ses frais médicaux. Ils ont affirmé qu’il était en mauvaise santé avant d’être arrêté et ont déclaré qu’ils n’étaient pas responsables de son état. Les demandes répétées de sa famille pour une libération pour raisons médicales ont également été rejetées.

M. Liu est décédé à l’hôpital le 29 décembre. Le personnel de la prison n’a pas autorisé son fils à prendre possession du corps. Ils l’ont emmené eux-mêmes dans un centre funéraire, de peur que sa famille ne porte plainte contre eux. La police a gardé son corps jusqu’à son incinération, le 1er janvier 2022.

Dès le début de la persécution en 1999, M. Liu a été incarcéré à plusieurs reprises pour avoir défendu sa croyance et sensibilisé l’opinion publique à la persécution. Il a été condamné à deux ans de travaux forcés après une arrestation en avril 2002, et à trois ans et demi après une autre arrestation le 24 juillet 2008. Il a de nouveau été condamné à trois ans sans procès, à la suite de sa dernière arrestation le 9 avril 2018. Alors que sa femme cherchait désespérément à le faire libérer au poste de police local, un agent lui a dit : « Nous allons le laisser mourir à l’intérieur cette fois-ci ! »

M. Liu Xiyong

Une femme de Dalian meurt en prison trois ans après sêtre vue refuser une libération conditionnelle pour raisons médicales

Mme Zhong Shujuan, une habitante âgée de 66 ans de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, est décédée à la prison pour femmes du Liaoning le 24 décembre 2021, trois ans après le rejet de sa demande de libération conditionnelle pour traitement de son cancer du sein. Son corps a été incinéré en présence de la police, du procureur et du juge qui ont participé à sa condamnation.

Au cours des vingt-deux dernières années, Mme Zhong a été arrêtée sept fois et incarcérée pendant douze ans au total pour avoir défendu sa croyance. Elle a été détenue au centre de détention de Dalian pendant dix-huit jours, dans un centre de désintoxication pendant vingt-huit jours, dans le camp de travaux forcés de Dalian pendant deux ans et quarante jours, et dans le camp de travaux forcés de Masanjia à deux reprises, pendant deux ans et quatre mois la première fois et pendant deux ans et seize jours la seconde. En outre, Mme Zhong a été détenue au centre de lavage de cerveau de Luotaishan pendant vingt et un jours en juillet 2009, et dans un hôpital pendant quinze jours en mars 2016. Elle a été condamnée à une peine de sept ans et demi après sa dernière arrestation, le 28 juin 2016, et est restée détenue jusqu’à sa mort.

Mme Zhong n’était pas la seule personne de sa famille touchée par la persécution. Sa fille, Mme Li Xiuli, a souffert d’une dépression en 2007, à l’âge de 27 ans, à la suite d’un harcèlement de longue durée par les autorités. Elle ne s’est jamais remise d’une descente de police traumatisante alors qu’elle était seule chez elle. Après l’arrestation de sa mère, Mme Li et son père, M. Li Kuan, ont été tellement traumatisés qu’ils n’ont pas quitté leur maison pendant plus de quarante jours. Ils n’osaient pas répondre aux appels téléphoniques ni ouvrir la porte. Les gens pensaient qu’ils étaient morts et ils n’ont découvert qu’ils étaient encore en vie qu’après avoir utilisé la force pour entrer dans leur appartement.

Après la dernière arrestation de Mme Zhong en 2016, son mari a été détenu pendant un demi-mois, puis condamné à une peine de trois ans et demi de probation. La santé mentale de leur fille s’est encore dégradée.

Un homme du Sichuan meurt quatre mois après avoir été arrêté pour sa croyance

M. Yang Xingye, un habitant de la ville de Pengzhou, dans la province du Sichuan, est décédé le 10 décembre 2021, quatre mois après avoir été remis en détention pour sa pratique du Falun Gong. Le calvaire de M. Yang découle de ce qui lui est arrivé en 2017, lorsqu’il a été arrêté pour avoir défendu sa croyance et libéré sous caution en juillet de la même année. Après être resté en liberté sous caution pendant quatre ans, il a été condamné à quatre ans de prison le 13 juillet 2021. L’audience ne s’est pas tenue au palais de justice local, mais dans un salon de thé.

Quelques semaines avant la condamnation de M. Yang, il avait été approché par deux habitants de son quartier qui prétendaient être intéressés par l’apprentissage du Falun Gong. Ils ont cessé de le contacter après avoir obtenu de lui 50 exemplaires de documents d’information sur le Falun Gong. Rétrospectivement, les deux habitants ont probablement été utilisés par les autorités pour rassembler des preuves à charge contre lui.

M. Yang a été libéré après sa condamnation. Deux semaines plus tard, le 27 juillet, trois policiers ont frappé à sa porte. Comme il a refusé de les laisser entrer, ils ont cherché un serrurier pour ouvrir la porte de force et l’ont ramené en garde à vue.

Le 14 août, après deux semaines passées au centre de détention de la ville de Pengzhou, M. Yang a été emmené au Nouvel hôpital populaire de la ville de Pengzhou, toujours enchaîné. La raison pour laquelle il a été emmené là n’est pas claire.

La police a transféré M. Yang dans un autre hôpital à proximité de Chengdu en septembre. En novembre, ils ont informé sa famille qu’ils pouvaient demander sa libération sous caution pour raisons médicales. Parce que le compte d’assurance médicale et la pension de M. Yang ont été gelés par les autorités, sa famille n’a pas pu payer ses frais médicaux. Comme ils n’ont pas demandé de libération sous caution et ne l’ont pas ramené chez lui, la police les a forcés à signer une décharge de responsabilité.

L’état de santé de M. Yang s’est encore détérioré par la suite. Il est décédé le 10 décembre 2021. Les détails de son état de santé restent flous. Mais selon des personnes qui le connaissaient, il était en très bonne santé avant d’être arrêté.

Une femme du Jilin meurt en prison alors qu’elle purge sa peine

Le 26 octobre 2021, la prison pour femmes de la province du Jilin a informé la famille de Mme Wang Qingwen du décès de cette dernière. Les autorités ont incinéré son corps le lendemain et envoyé ses cendres dans sa ville natale de Liaoyuan, dans la province du Jilin. Elle était âgée de 78 ans.

Mme Wang avait déjà été condamnée à une peine de trois ans de prison pour sa pratique du Falun Gong. Bien que les autorités l’aient autorisée à purger sa peine en dehors de la prison, la police l’a placée en garde à vue au centre de détention de la ville de Liaoyuan en 2021.

Mme Wang a ensuite été transférée à la prison pour femmes de la province du Jilin et a développé de graves symptômes. Elle a été emmenée à l’hôpital de la police fin octobre 2021 et y est décédée peu après. La prison a refusé de fournir à sa famille des informations supplémentaires sur sa mort. Certains responsables ont déclaré qu’elle était morte d’un cancer du rectum, tandis que d’autres ont dit qu’elle était morte d’un cancer du poumon.

Décès dus à une persécution de longue durée

Nouvelles tardives : Un homme du Shaanxi meurt trois ans après sa deuxième libération de prison

M. Li Zhouwen, un technicien en mécanique de la ville de Baoji, dans la province du Shaanxi, est mort en novembre 2019, trois ans après avoir été torturé en prison pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong. Il était âgé de 75 ans.

Sa femme, Mme Zhang Gaixiu, a également été persécutée à mort après avoir été condamnée à une peine de quatre ans de prison pour sa pratique du Falun Gong. Elle est morte à l’âge de 57 ans, le 26 février 2008.

Après que le régime communiste chinois a lancé une campagne nationale contre le Falun Gong le 20 juillet 1999, la police a fréquemment harcelé le couple qui refusait de renoncer au Falun Gong. Ils ont fait irruption dans leur maison le 11 septembre 2001. Sans montrer leurs cartes d’identité, ils ont saccagé leur maison et confisqué tous leurs livres et documents de Falun Gong.

M. Li a été emmené dans un endroit où il a été détenu pendant 23 heures avant d’être transféré au poste de police de Chenchun, où on lui a ordonné de signer des documents pour le tribunal. Après avoir signé les documents, il a été emmené au centre de détention du canton. Il a été battu à plusieurs reprises au centre de détention pour avoir pratiqué la méditation du Falun Gong.

M. Li a ensuite été condamné à une peine de sept ans de prison, et sa femme à quatre ans. Ses anciennes maladies étant réapparues en raison des mauvais traitements subis en détention, elle a été autorisée à purger sa peine en dehors de la prison.

M. Li a été détenu à la prison de Zhuangli entre 2002 et 2005 et à la prison de Weinan pendant le reste de sa peine. Il a été soumis à la torture et au lavage de cerveau dans les deux prisons, et a également été contraint d’écrire des déclarations de garantie renonçant à sa croyance.

En raison de la pression mentale exercée par la persécution et la discrimination de la société, le fils du couple est devenu hostile au Falun Gong et il n’a pas permis à M. Li de quitter librement la maison ou de parler à d’autres pratiquants de Falun Gong après sa libération en décembre 2007.

Pendant que Mme Zhang purgeait sa peine à l’extérieur de la prison, les agents du Bureau de la sécurité publique se rendaient chez elle et la harcelaient tous les mois. Elle est devenue terrifiée et anxieuse, et a développé des troubles mentaux. Elle est décédée le 26 février 2008, à l’âge de 57 ans.

Les agents de la Division de la sécurité intérieure et du Bureau 610 ont continué à harceler M. Li après sa libération en 2007. Comme il a refusé de renoncer à sa croyance, la police l’a arrêté le 6 mai 2009 et l’a détenu dans une maison d’hôtes du gouvernement jusqu’au 22 mai, avant de l’emmener au centre de détention local. Il a ensuite été condamné à une peine de quatre ans et demi de prison à la prison de Weinan.

Les deux peines d’emprisonnement de onze ans ont causé d’énormes dommages psychologiques à M. Li. Sa famille a été victime de discrimination de la part de la société et a également subi des pertes financières (M. Li gagnait 10 000 yuans par mois avant d’être emprisonné).

Lorsque M. Li a été libéré en 2016, il était frappé d’incapacité et ne pouvait pas prendre soin de lui-même. Il est décédé en novembre 2019.

Un homme du Heilongjiang meurt après des années de persécution en raison de sa croyance

Lorsque la peine de cinq ans de prison de M. Tian Chengjun pour sa pratique du Falun Gong a expiré le 18 juin 2013, les autorités ont continué à le détenir dans un lieu secret pendant des années. Il était extrêmement faible et émacié lorsqu’il a été libéré. Il s’est enfermé chez lui et n’a pas osé sortir pour rencontrer quelqu’un. Comme la police continuait à le harceler, il a emménagé chez sa sœur, mais il est mort le 27 février 2021, après avoir subi une crise cardiaque. Il était âgé de 53 ans.

M. Tian, un habitant du district de Baoqing, dans la province du Heilongjiang, a été arrêté chez lui le 18 juin 2008, moins de deux mois avant les Jeux olympiques de Pékin. Les autorités ont prétendu qu’elles l’empêchaient de se rendre à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Plusieurs autres pratiquants locaux ont également été arrêtés à peu près au même moment et leurs maisons ont été saccagées.

Le parquet du district de Baoqing a approuvé l’arrestation de M. Tian à la mi-août 2008 et l’a inculpé une semaine plus tard. Il a comparu devant le tribunal du district de Baoqing le 18 novembre et a été condamné à une peine de cinq ans de prison le 4 décembre. Sept autres pratiquants ont également été condamnés avec lui : M. Liu Junzhong, âgé de 40 ans, et Mme Wang Junhong, âgée de 30 ans, ont été condamnés à dix ans chacun ; M. Yu Zhanhong a été condamné à une peine de neuf ans ; Mme Tian Xiaoxuan a été condamnée à une peine de huit ans ; et Mme Jiang Jie, âgée de 30 ans, M. Meng Xianguo, âgé de 48 ans, et son épouse Mme Wang Yarong, âgée de 40 ans, ont été condamnés à une peine de sept ans chacun.

M. Tian a été transféré du centre de détention du district de Baoqing à la prison de Lianjiangkou le 7 mai 2009. Il a été contraint d’effectuer des travaux non rémunérés et soumis à diverses formes de torture.

À l’expiration de son mandat, le 18 juin 2013, la prison l’a transféré dans un autre centre de détention non divulgué situé en dehors de la ville. On ne sait pas exactement combien de temps il a été détenu au-delà de sa peine de prison.

Un homme âgé de 89 ans meurt à la suite d’un ultime harcèlement

M. Liu Yongcun, de la ville de Shulan, dans la province du Jilin, a été signalé pour avoir parlé du Falun Gong aux gens et avoir distribué des calendriers contenant des informations sur le Falun Gong dans le bourg de Fate, dans la même province, au cours de l’hiver 2020. La police a saccagé son domicile et l’a forcé à signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. M. Liu était terrifié. Il a subi un accident vasculaire cérébral et est devenu grabataire depuis.

La police est revenue le 12 mai 2021 pour saccager son domicile. Beaucoup de ses biens personnels ont été emportés. La police a tenté de l’arrêter, mais s’est ravisée en voyant son état physique.

Luttant contre une santé déclinante, M. Liu est décédé le 10 septembre 2021. Il était âgé de 89 ans.

Une femme de 81 ans meurt après de nombreuses arrestations et un harcèlement constant en raison de sa croyance

Mme Yuan Yuzhen, une ancienne enseignante primée de la ville de Nanjing, dans la province du Jiangsu, est décédée le 19 novembre 2021, après avoir enduré deux décennies de persécution pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle était âgée de 81 ans.

Après que le régime communiste chinois a ordonné la persécution en 1999, Mme Yuan s’est rendue à Pékin à trois reprises pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Elle a été arrêtée à chaque fois et son domicile a été saccagé. Elle a également été condamnée à un an de travaux forcés après avoir été ramenée à Nanjing. Les arrestations, les détentions et les harcèlements ultérieurs ont eu des répercussions sur sa santé et ont fini par lui coûter la vie.

Mme Yuan a été arrêtée pour la première fois en avril 2000 alors qu’elle se rendait à Pékin pour faire appel. Elle a été détenue dans une cage métallique et enchaînée à une chaise en métal. Les clous de la chaîne lui ont profondément entaillé la chair. Elle a passé un mois au centre de détention de la ville de Nanjing après avoir été transférée à Nanjing. Son domicile a également été saccagé.

Mme Yuan s’est rendue à Pékin pour faire appel pour la deuxième fois en octobre 2000. La police de Pékin l’a frappée à la tête, ce qui a fait enfler sa tête. Son visage était meurtri et ses dents ont saigné. La police lui a également écrasé les doigts, l’a suspendue par les poignets, les bras dans le dos, et lui a infligé des décharges électriques avec des matraques électriques. Elle s’est évanouie sous l’effet des décharges électriques. Elle a ensuite été ramenée à Nanjing, où son domicile a de nouveau été saccagé.

Reconstitution de torture : pendaison et décharges électriques

Mme Yuan est retournée à Pékin pour faire appel pour la troisième fois en décembre 2000. Elle a été arrêtée alors qu’elle brandissait une banderole sur la place Tiananmen. Elle a d’abord été détenue au poste de police de Tiananmen, puis transférée dans un poste de police du district de Haidian. Les gardes l’ont battue et torturée, car elle refusait de révéler son nom et son adresse. (Remarque : en raison de la politique d’implication du régime chinois, les pratiquants de Falun Gong refusent souvent de révéler leur nom afin de protéger les membres de leur famille, leurs collègues de travail et autres associés.)

Une semaine plus tard, la police de Pékin a transféré Mme Yuan dans un centre de détention de la province voisine du Liaoning. Elle a également tenté de l’emmener dans un hôpital psychiatrique, mais le médecin a refusé de l’admettre. Elle a ensuite été emmenée dans une prison et détenue avec des condamnés à mort, avant d’être ramenée au centre de détention, où elle a été contrainte de donner son nom.

Après avoir été ramenée à Nanjing, Mme Yuan a été placée pendant un an dans le camp de travaux forcés pour femmes de Judong, après un mois au centre de détention de la ville de Nanjing. Les gardiennes du camp de travail l’ont battue, lui ont tiré les cheveux, lui ont frappé la tête contre le mur et l’ont giflée au visage. Elle a également été emmenée dans un centre de lavage de cerveau et a presque perdu toutes ses dents à cause des coups qu’elle y a reçus.

Un groupe d’agents s’est introduit chez elle vers avril 2007 et l’a retenue au centre de lavage de cerveau du district de Gulou pendant douze jours.

Mme Yuan a de nouveau été arrêtée le 16 mars 2011 pour avoir parlé à des gens à l’extérieur d’un supermarché. Deux agents en civil l’ont poussée dans une voiture et lui ont aspergé le visage avec un composé nocif.

Pendant sa détention au centre de lavage de cerveau du district de Gulou, la police a appelé son mari, M. Li Wankun, et a insisté pour qu’il leur parle. M. Li a dit qu’il n’était pas disponible ce jour-là et qu’il parlerait à la police le lendemain. Lorsqu’il est rentré chez lui plus tard dans la journée, il était dévasté de constater que la police était entrée par effraction dans sa maison et avait tout mis sens dessus dessous. Il a demandé à la police pourquoi elle avait fait une descente chez lui alors qu’il n’y avait personne. La police a répondu : « Nous ne pouvons pas arrêter de travailler juste parce que vous n’étiez pas chez vous. » M. Li était tellement furieux qu’il a failli s’évanouir. La police a continué à le harceler à partir de ce moment-là, laissant l’homme âgé traumatisé et vivant dans la peur.

Mme Yuan a de nouveau été harcelée et intimidée en juin 2015, après que la police a appris qu’elle avait déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du régime communiste qui a ordonné la persécution du Falun Gong. Elle a commencé à souffrir d’hypertension artérielle après cela. Elle avait parfois du mal à respirer et tremblait de manière incontrôlable. Elle vivait dans une peur extrême et sa santé déclinait rapidement. Elle est finalement décédée le 19 novembre 2021.

Une femme de Mongolie intérieure meurt dans le cadre d’un déplacement

Mme Zhang Fengyun, de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure, a été contrainte de vivre loin de chez elle, après que la police a mis son domicile à sac le 25 septembre 2018, en découvrant que sa fille, Mme Song Sijuan, devait s’envoler pour New York afin de participer à un concours vocal organisé par NTD, une chaîne de télévision américaine connue pour diffuser des informations non censurées sur la Chine, notamment sur la persécution du Falun Gong.

Alors que Mme Zhang et sa fille n’étaient pas chez elles lors de la descente de police et ont échappé aux arrestations, son mari, M. Song Xiandong, a été arrêté et condamné plus tard à dix mois de prison. La police a dépêché un grand nombre d’agents pour retrouver les deux femmes.

Sa pension ayant été suspendue par les autorités, Mme Zhang a mené une vie de misère en vivant à l’extérieur. La pression mentale a eu raison de sa santé. Elle est décédée aux alentours du 15 décembre 2021.

Une femme du Liaoning meurt deux ans après sa libération dune seconde peine de prison

Après avoir purgé deux peines de prison et une peine de camp de travaux forcés pour avoir refusé d’abandonner sa croyance dans le Falun Gong, Mme Wu Naiying est décédée le 16 décembre 2021, deux ans après avoir été libérée après avoir purgé une peine de trois ans. Elle était âgée de 66 ans.

Mme Wu Naiying

Après que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, Mme Wu, de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, a été arrêtée cinq fois. Elle a passé deux ans dans un camp de travail et a été condamnée deux fois à la prison pour une peine totale de sept ans.

Mme Wu a été arrêtée une première fois en 2000 et détenue pendant quinze jours. Elle a été arrêtée à nouveau en 2001 et détenue au centre de lavage de cerveau du district de Shenhe.

Après une autre arrestation, elle a été condamnée à deux ans de détention dans le camp de travaux forcés de Longshan en août 2003. Les gardes l’ont battue et lui ont infligé une fois des décharges avec trois matraques électriques.

Mme Wu a été de nouveau arrêtée le 10 août 2008. La police lui a recouvert la tête d’une capuche noire et lui a passé les menottes dans le dos. Le tribunal du district de Dadong l’a condamnée à une peine de quatre ans de prison le 29 octobre 2008. Elle a été soumise à des violences verbales, à des travaux forcés et à d’autres formes de torture après avoir été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning le 13 janvier 2009.

Mme Wu a déposé une plainte pénale le 15 juin 2015 contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois qui a ordonné la persécution. Elle a de nouveau été arrêtée le 14 novembre 2016, alors qu’elle étudiait des livres de Falun Gong chez elle avec trois autres pratiquantes. Plusieurs de ses biens personnels ont été confisqués. Les autorités l’ont également accusée d’avoir posé une affiche d’information sur le Falun Gong, après l’avoir enregistrée avec des caméras de surveillance.

La police l’a d’abord détenue au centre de détention de la ville de Shenyang. Elle a rapidement souffert d’une hypertension dangereuse et a été hospitalisée pendant deux semaines avant d’être ramenée au centre de détention.

Mme Wu a été condamnée à une peine de trois ans de prison et à une amende de 20 000 yuans par le tribunal du district de Shenhe le 29 septembre 2017. Elle a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning le 9 janvier 2018.

Lorsqu’elle a été libérée en novembre 2019, elle était incapable de parler de manière cohérente et elle a perdu une grande partie de sa mémoire. Elle s’est un jour souvenue qu’elle avait des difficultés à respirer à cause des tortures subies en prison. Elle avait également des douleurs aux pieds et aux jambes, ainsi qu’une constipation sévère.

Après avoir lutté contre une mauvaise santé, elle est décédée vers 1 heure du matin le 16 décembre 2021.

Une femme de 73 ans, condamnée à la prison pour sa croyance, meurt trois mois plus tard

Une habitante de la ville de Hefei, dans la province de l’Anhui, a été condamnée à trois ans et dix mois peu après son arrestation, début septembre 2021, pour sa pratique du Falun Gong. En raison de son mauvais état de santé, la prison locale a refusé de l’accueillir. La santé de Mme Li Cuiping a continué à se détériorer après qu’on lui a ordonné de purger sa peine à domicile. Elle est décédée à la mi-décembre 2021, à l’âge de 73 ans.

Mme Li a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997 et a attribué à cette pratique la guérison de son cancer de l’utérus. Parce qu’elle a refusé de renoncer au Falun Gong face à la persécution, elle a été arrêtée et détenue plusieurs fois, avant de finalement succomber à une pression mentale qui durait depuis des décennies.

Mme Li a été arrêtée une première fois en 2003 et condamnée à une peine de trois ans de détention dans la prison pour femmes de la province de l’Anhui, où elle a été contrainte d’effectuer des travaux non rémunérés et de regarder des vidéos diffamant le Falun Gong, et a été battue par les détenues de la même cellule.

Elle a été arrêtée deux autres fois, respectivement à 23 heures le 20 juillet 2007 et le 24 juin 2011, pour avoir parlé du Falun Gong à des gens.

Elle s’est vu refuser l’admission par le centre de détention local après une nouvelle arrestation le 2 janvier 2020. Son domicile a été saccagé et ses livres sur le Falun Gong et les documents connexes ont été confisqués. La police l’a placée en résidence surveillée et est revenue plusieurs fois pour la harceler.

Mme Li et son fils, M. Ma Shan, ont été arrêtés chez eux le 3 novembre 2020. Leur maison a été saccagée et ils ont de nouveau été assignés à résidence.

La dernière arrestation de Mme Li a eu lieu début septembre 2021, alors qu’elle retirait de l’argent dans une banque. Elle a été détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant deux semaines et libérée alors qu’elle était extrêmement faible. Peu de temps après, elle a reçu l’ordre de comparaître devant le tribunal du district de Shushan le 24 septembre. Comme elle était trop faible pour marcher seule, plusieurs huissiers l’ont portée dans une voiture et l’ont emmenée au tribunal.

Mme Li a ensuite été condamnée à une peine de trois ans et dix mois de prison. La prison a refusé de l’accueillir en raison de son état de santé. Elle est rentrée chez elle et est décédée trois mois plus tard.

Une femme du Liaoning meurt après seize ans de troubles mentaux causés par des substances inconnues quon lui a administrées en prison

Mme Hu Yanbo a souffert de troubles mentaux lorsqu’elle a été libérée de la prison pour femmes de la province du Liaoning en 2006, après avoir purgé une peine de quatre ans pour sa pratique du Falun Gong. Comme elle était incapable de prendre soin d’elle-même, son père l’a envoyée dans un hôpital psychiatrique. Après avoir lutté pendant seize ans, elle est décédée en janvier 2022. Elle était âgée de 50 ans.

Mme Hu, de la ville de Fushun, dans la province du Liaoning, a été arrêtée quatre fois entre 1999 et 2002, dont une fois en 2000 pour s’être rendue à Pékin afin de faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong.

Elle a été condamnée à une peine de quatre ans de prison après sa dernière arrestation en octobre 2002. Elle a été détenue au camp de travaux forcés de Masanjia pendant trois ans, puis transférée à la prison pour femmes de la province du Liaoning.

Les gardiens de la prison ont utilisé toutes sortes de tortures pour tenter de la forcer à renoncer au Falun Gong, notamment des coups, jusqu’à un mois de privation de sommeil et le fait de l’attacher à un support métallique dans la salle de bain en position accroupie. Une pratiquante qui était également emprisonnée là-bas a raconté que les gardes ont forcé Mme Hu à se tenir debout dans la salle de bain dans le de la transformer. La position debout commençait à partir de 22 heures et personne ne savait combien de temps elle durait chaque nuit.

Mme Hu est ensuite tombée malade. Les gardiens ont ordonné aux détenues d’ajouter des médicaments inconnus à sa nourriture, ce qui a provoqué des vertiges et l’empêchait de sortir du lit. Elle a failli mourir des suites de la torture et de l’administration de médicaments contre sa volonté.

Mme Hu était dans un état délirant lorsqu’elle a été libérée. Elle a également été licenciée par son employeur. Comme sa mère était décédée depuis longtemps, son père l’a envoyée dans un hôpital psychiatrique, car il devait encore travailler pour subvenir aux besoins de la famille.

Au cours de la première semaine de 2022, son père a reçu un appel de l’hôpital et a été informé qu’elle venait de décéder. L’infirmière qui s’occupait d’elle a déclaré qu’elle refusait de manger de la viande et ne mangeait que des cornichons. Le père âgé était dévasté en voyant son corps émacié.

Une femme du Liaoning décède après deux décennies de persécution

Mme Qu Cailing, de la ville de Fushun, dans la province du Liaoning, a été gravement torturée alors qu’elle purgeait une peine de camp de travail d’un an et demi et une peine de prison de neuf ans, pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong. Incapable de supporter la pression de la persécution, le mari de Mme Qu a divorcé et s’est vu confier la garde exclusive de leur fille adolescente. Son employeur a suspendu sa pension en 2000, après sa première arrestation pour sa croyance. Après avoir souffert pendant des années de détresse mentale et de difficultés financières, elle est décédée le 22 janvier 2022. Elle avait 70 ans.

Mme Qu travaillait dans le bureau du planning familial de Fushun. Elle souffrait de multiples maladies et devait être hospitalisée plusieurs fois par an. En février 1997, elle a choisi de prendre une retraite anticipée, à l’âge de 45 ans. Deux mois plus tard, elle a été initiée au Falun Gong et sa santé s’est rétablie peu après.

Après que le régime communiste chinois a ordonné la persécution en 1999, le Bureau 610 local, le personnel de son lieu de travail et les travailleurs communautaires ont continué à la harceler et ont essayé de la forcer à renoncer au Falun Gong. Elle a été détenue au poste de police local à trois reprises et sa famille s’est vu extorquer 1000 yuans. Yu Manchang, le directeur du Bureau 610 du district de Shuncheng, a fait pression sur son mari et lui a ordonné de surveiller Mme Qu. Yu a menacé de suspendre son emploi d’enseignant s’il n’obtempérait pas.

Voir aussi :

En 2021, 132 pratiquants de Falun Gong sont morts dans la persécution de leur croyance

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Traduit de l’anglais