(Minghui.org) Vingt et un cas de pratiquants de Falun Gong décédés pour avoir défendu leur croyance pendant la persécution ont été confirmés en août 2023.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique méditative et spirituelle fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Cette pratique a été rendue publique en 1992 par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine. Au cours des années qui ont suivi, des millions de Chinois ont adopté ses enseignements profonds et fait l’expérience de ses bienfaits pour la santé. Le régime communiste chinois a craint sa popularité et a lancé une campagne de répression à l’échelle nationale en juillet 1999, prétendant éradiquer la pratique en trois mois.
Parmi les vingt et un décès confirmés, un pratiquant est décédé en 2007, deux sont morts en 2021, six en 2022 et douze en 2023. Quinze (71 %) des vingt et un pratiquants étaient des femmes. Les 17 pratiquants dont l’âge était connu au moment de leur décès étaient compris entre 30 et 79 ans, avec six sexagénaires et neuf septuagénaires.
Les pratiquants décédés étaient originaires de douze provinces et municipalités. Le Shandong et la Mongolie intérieure ont chacun signalé trois cas. Le Liaoning, le Hunan, le Hebei, le Jilin et le Heilongjiang ont chacun enregistré deux cas. Les cinq régions restantes, dont le Jiangxi et le Fujian, et trois municipalités, Tianjin, Chongqing et Pékin, ont chacune enregistré un cas.
Deux des pratiquants sont morts en détention. Une enseignante retraitée âgée de 75 ans est décédée le 13 juillet 2023 alors qu’elle purgeait une peine de six ans à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang. Les gardiens ont arbitrairement incinéré son corps avant de prévenir sa famille. Un autre homme est décédé en mars 2021 à la prison de Wangling, dans la province du Hunan, moins de trois ans après son incarcération.
Deux pratiquantes ne se sont jamais remises de leurs blessures subies lors de leur incarcération, et sont mortes peu après leur sortie de prison. L’une d’entre elles, une acupunctrice de la province du Shandong, est décédée le 28 mars 2023 à l’âge de 58 ans. Elle a développé des problèmes cardiaques après avoir été torturée dans trois camps de travaux forcés et gavée avec des substances inconnues pendant sa détention. Une autre femme, originaire de Tianjin, est décédée le 28 juin 2023, moins de deux mois après avoir purgé une peine d’emprisonnement de cinq ans et demi.
Certains pratiquants ont été constamment harcelés et terrorisés. Ils ont été soumis à une énorme pression mentale, à la peur et à la souffrance. Certains d’entre eux ont quitté leur domicile et se sont déplacés d’un endroit à un autre pour éviter la persécution. D’autres ont souffert financièrement, car ils n’ont pas pu trouver facilement du travail ou leurs pensions ont été suspendues.
Une femme de la province du Liaoning est décédée en 2023 à l’âge de 63 ans, alors qu’elle était sans ressources depuis des années. Une femme de la province du Jiangxi est décédée en 2023 à l’âge de 50 ans parce qu’elle n’avait pas les moyens de se faire soigner à l’hôpital. Une femme de la province du Jilin a été condamnée à neuf mois de prison alors qu’elle était déjà dans un état grave. La police a continué à la harceler alors qu’elle purgeait sa peine à domicile. La pression mentale a entraîné une détérioration rapide de son état. Elle est décédée en août 2022.
Vous trouverez ci-dessous une sélection de cas de décès signalés en août 2023. La liste complète des vingt et un pratiquants décédés peut être téléchargée ici (PDF).
Décès en détention
Nouvelles tardives: Un homme du Hunan décède en 2021 alors qu’il purgeait une peine de 8ans de prison pour sa croyance
Un habitant de la ville de Changde, dans la province du Hunan, est décédé en mars 2021, alors qu’il purgeait une peine de huit ans dans le dixième quartier de la prison de Wangling, située dans la ville de Zhuzhou, dans la province du même nom.
M. Liu Chaoyang a été arrêté le 12 mai 2017 pour sa croyance dans le Falun Gong. Il a été condamné à une peine de huit ans en juin 2018 et admis à la prison de Wangling le 23 octobre 2018. Il est décédé en prison moins de trois ans plus tard. On ne connaît pas son âge.
Après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, M. Liu a souvent été arrêté et incarcéré pour avoir refusé d’abandonner sa pratique. Selon un pratiquant qui a été détenu dans le même centre de détention que M. Liu vers mai 2001, les gardiens ont ligoté M. Liu sur un banc et lui ont ordonné de lire ou de regarder de la propagande calomniant le Falun Gong. Il a refusé d’obtempérer et a fermé les yeux en signe de protestation. Les gardiens lui ont alors ouvert les yeux. Ils l’ont également empêché de dormir. Plus tard, il a été condamné à une peine inconnue de travaux forcés.
La police de Changde a arrêté de nombreux pratiquants vers la fin juin, début juillet 2005, y compris M. Liu, après les avoir surveillés pendant une longue période. Il a ensuite été condamné à la prison, dont la durée exacte n’est pas connue. Il a été admis à la prison de Jinshi en octobre 2005. Alors qu’il était détenu au centre de répartition de la prison, il a été sauvagement battu par Zhang Cenhua (directeur du centre) et quelques gardiens. Ses vêtements ont été déchirés et son visage est devenu tuméfié à la suite des coups reçus.
Suite à une autre arrestation en août 2015, M. Liu a été interrogé au centre de détention de Baiheshan. La police l’a battu sauvagement, lui faisant saigner le bas du corps. Il a été libéré vers octobre 2015.
Une enseignante de 75 ans à la retraite a été torturée à mort le 13 juillet 2023 dans la prison pour femmes de la province du Heilongjiang. Les gardiens ont incinéré arbitrairement le corps de Mme Mou Yongxia avant d’en informer sa famille.
Mme Mou Yongxia
Mme Mou a été arrêtée en septembre 2019 et condamnée en mai 2020 à six ans de prison par le tribunal du district de Tanghulu. Les gardiennes ont poussé les détenues à torturer et insulter Mme Mou. Des années de tortures ont eu raison de sa santé et elle pouvait à peine bouger.
Comme Mme Mou a souffert d’incontinence fécale en août 2022, une détenue l’a battue et lui a versé de l’eau froide dessus. Elle a également souffert de troubles mentaux par la suite, mais les gardiennes et les autres détenues ont continué à la battre.
Fin décembre 2022, une détenue s’est plainte que Mme Mou marchait trop lentement et l’a poussée par-derrière. Elle est tombée au sol et a eu des ecchymoses au visage. Cette nuit-là, elle a commencé à uriner fréquemment et a dû se lever plus de dix fois chaque nuit suivante. Les détenues chargées de la surveiller l’ont souvent agressée verbalement et battue à cause de cela.
En raison des mauvais traitements subis, Mme Mou se réveillait souvent au milieu de la nuit en criant. Les cris étaient si forts que les détenues des autres cellules pouvaient l’entendre. Elle était désorientée et ne pouvait même pas reconnaître les autres pratiquantes de Falun Gong qui se trouvaient dans la même cellule qu’elle.
Son fils a exigé des autorités pénitentiaires qu’elle bénéficie d’une libération conditionnelle pour raisons médicales, mais ses demandes ont été rejetées à chaque fois.
Gravement blessée et décédée après sa sortie de prison
Une acupunctrice torturée jusqu’à l’effondrement mental et la déformation physique meurt à l’âge de 58 ans
Une acupunctrice diplômée qui travaillait à l’hôpital de la province du Shandong est décédée le 28 mars 2023 à l’âge de 58 ans, après des années de persécution.
Mme Miao Peihua
Mme Miao Peihua était diplômée de l’université de médecine traditionnelle chinoise du Shandong depuis 1986. Elle avait souffert pendant des années de fibrose utérine, de hernie discale lombaire et d’une épaule gelée. Un mois après avoir appris le Falun Gong en 1996, toutes ses maladies ont disparu et elle ne pouvait pas être plus heureuse.
Mme Miao s’est rendue à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong au début de l’année 2000 et a été arrêtée. Elle a refusé de révéler son nom et a passé un an et demi dans le camp de travaux forcés pour femmes de Tangshan, dans la province du Hebei. Les gardiens l’ont attachée sur le lit de mort et lui ont injecté des substances inconnues. Après son transfert au camp de travaux forcés pour femmes de la ville de Baoding, également dans la province du Hebei, les gardiennes ont incité d’autres détenues à la battre, à lui ouvrir la bouche et à la gaver.
Mme Miao a été de nouveau arrêtée en mars 2007 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Elle a été condamnée à une seconde peine d’un an en camp de travail.
Un an seulement après avoir été libérée, elle a été de nouveau arrêtée le 31 mars 2009 et a été condamnée à une troisième peine de vingt et un mois de camp de travaux forcés pour femmes dans la province du Shandong no 1. Les gardiennes l’ont placée dans une pièce isolée et l’ont battue sans relâche. Elles l’ont cognée contre les murs, lui ont donné des coups de pied dans la poitrine et lui ont fait vomir du sang. Elles l’ont également enveloppée dans trois draps de lit et ne l’ont déballée qu’un jour plus tard. Elle a développé des troubles cardiaques à la suite de ces tortures.
À la fin de sa peine en janvier 2011, au lieu de la libérer, les agents du Bureau 610 l’ont emmenée dans un centre de lavage de cerveau pendant trois mois. Pendant cette période, elle a été gavée de plus de dix comprimés psychiatriques différents trois fois par jour, et a reçu des décharges électriques avec des matraques deux fois par jour. Peu à peu, elle a eu du mal à prononcer des mots et elle était constamment confuse et somnolente. Elle tremblait de tous ses membres et son visage s’est déformé. Le personnel médical se moquait d’elle et ne lui apportait aucune aide.
Elle a été arrêtée pour la dernière fois le 9 juin 2015 pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Après sa libération de la prison pour femmes de la province du Shandong en 2019, au terme de quatre années d’incarcération, la police et les fonctionnaires locaux ont continué à la harceler à son domicile. La pression mentale a fini par lui coûter la vie.
Mme Lyu a été arrêtée par quatre policiers le 28 décembre 2017, dès qu’elle est sortie de son immeuble. Plus d’une douzaine d’autres agents ont perquisitionné son domicile et confisqué de nombreux objets de valeur.
Le 23 janvier 2019, le tribunal du district de Nankai a tenu une audience sur l’affaire de Mme Lyu et l’a ensuite condamnée à cinq ans et demi de prison. Dans la prison pour femmes de Tianjin, elle a été brutalement torturée et a développé une tuberculose. Elle était émaciée lorsqu’elle a fini de purger sa peine, le 28 juin 2023.
La santé de Mme Lyu n’a cessé de décliner après son retour à la maison, et elle avait besoin d’être soutenue pour marcher. Ses poumons et son estomac ont été endommagés par les tortures qu’elle a subies dans la prison, et elle avait du mal à digérer ne serait-ce que quelques bouchées de porridge. Elle est décédée le 9 août 2023, moins de deux mois après sa libération, à l’âge de 66 ans.
Détérioration de la santé et décès après des années de harcèlement et de persécution financière
Le directeur du Bureau de développement industriel d’un district meurt après des années de dénuement et de peur.
M. Zhuo Guibin vivait dans le district de Yi, dans la ville de Baoding, dans la province du Hebei, et était auparavant directeur du Bureau de développement industriel du district de Yi. Son domicile a fait l’objet de nombreuses perquisitions après le début de la persécution et il a été arrêté à maintes reprises. Il a été condamné à deux peines de travaux forcés, pour un total de six ans, et à une peine de trois ans de prison assortis de quatre ans de mise à l’épreuve.
Pour éviter d’être davantage persécuté, il a vécu loin de chez lui et s’est retrouvé dans la misère à plusieurs reprises. Après des années passées à vivre dans la terreur et à être constamment harcelé, sa santé mentale et physique s’est effondrée. Il est décédé le 25 avril 2022 à l’âge de 75 ans.
M. Zhuo Guibin
La santé d’une femme du Jilin se détériore et elle décède à cause du harcèlement constant des autorités
Mme Qu Guiqing, du district de Fusong, province du Jilin, était chez elle le 11 janvier 2022 lorsqu’un policier est entré et l’a accusée d’avoir parlé du Falun Gong à des gens un mois auparavant. La police l’a arrêtée et l’a placée dans la prison de la ville de Baishan pendant douze jours.
En mars 2022, la police et plusieurs fonctionnaires locaux se sont rendus chez Mme Qu pour tenter de l’emmener dans un hôpital situé en dehors de la ville afin qu’elle y subisse un examen médical. À l’époque, Mme Qu était déjà hospitalisée en raison de son mauvais état de santé. Sa famille a exigé qu’elle passe l’examen médical dans l’hôpital le plus proche. Mais une femme du Bureau local de la justice a refusé et a déclaré : « Les résultats de l’examen médical local ne comptent pas. Elle devra se rendre à la ville de Baishan (à environ 113 km) pour un examen médical, à moins qu’elle ne soit un légume. »
Mme Qu a été jugée le 29 avril 2022 et condamnée à une peine de neuf mois à purger en dehors de la prison en raison de son mauvais état de santé. Les autorités ont continué à la harceler à son domicile. Elle a de nouveau été hospitalisée au début du mois de juillet et est sortie le 14 juillet. En seulement deux jours, huit personnes se sont rendues chez elle et lui ont ordonné de signer une déclaration de renoncement à sa croyance. Elle ne s’est jamais remise de sa maladie et est décédée un mois plus tard, le 10 août 2022.
Un employé des services fiscaux de la province du Shandong meurt moins d’un an après sa libération
Un ancien employé du service des impôts de la province du Shandong, qui vivait dans la ville de Yantai, dans la province du Shandong, a été arrêté et incarcéré de nombreuses fois pour sa croyance dans le Falun Gong. M. Ren Qingbai a été arrêté le 5 août 2022 alors qu’il se rendait à son travail et il a été placé dans un centre de détention. Des agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Mouping, dont le capitaine Diao Shengji, ont ensuite saccagé son domicile. Il a été libéré sous caution pendant un an, période durant laquelle il n’a reçu que 70 % de son salaire.
En raison des tortures qu’il a subies dans le centre de détention, M. Ren est devenu émacié et a souffert de douleurs à la poitrine et d’autres malaises après sa libération. Son état de santé s’est dégradé en raison du harcèlement continu de la police. Il est décédé le 24 juillet 2023 à l’âge de 57 ans, ce qui a porté un coup dur à son père âgé de 90 ans.
Un ancien fonctionnaire de 77 ans perd la vie à cause de la persécution acharnée du Falun Gong
Un homme de 77 ans du district de Qidong, dans la province du Hunan, est décédé le 27 juillet 2023, après avoir enduré des années de persécution pour avoir maintenu sa croyance dans le Falun Gong.
Au cours des vingt-quatre dernières années de persécution, M. Liu Jishun a été condamné à deux reprises pour un total de six ans et demi, et une fois à un an de travaux forcés. Il a été brutalement torturé lors de chaque détention et a frôlé la mort à plusieurs reprises. Il a également été licencié en 2001 et n’a pas été autorisé à demander une pension alors qu’il avait atteint l’âge de la retraite (60 ans) en 2006. Sans revenu et constamment harcelé par les autorités, sa santé n’a cessé de décliner et il a fini par perdre la vie en raison de la persécution acharnée dont il a fait l’objet.
M. Liu a été licencié peu de temps après avoir été condamné à trois ans de prison en 2001. Il a été brutalement torturé par les gardiens de prison et les détenus. Ils lui ont donné des coups de poing et des coups de pied, l’ont obligé à rester debout face au mur pendant de longues périodes et l’ont même forcé à manger de la nourriture pour cochons et pour chiens. Lorsqu’il a été libéré en 2004, il était devenu méconnaissable. Son corps était gonflé et il ne pouvait plus se tenir debout. À un moment donné, on lui a trouvé une pression artérielle systolique de 240 mmHg (la plage normale ne dépasse pas 120 mmHg), et il a failli mourir.
M. Liu s’est adressé à de nombreuses reprises au gouvernement du district du Bureau des céréales et au Bureau de la sécurité sociale au sujet de la perte de son salaire pendant son emprisonnement et de sa pension de retraite. Personne ne lui a répondu. Il a eu du mal à joindre les deux bouts pendant les dernières années de sa vie. La santé de M. Liu a continué à décliner et il est finalement décédé le 27 juillet 2023.
Une quinquagénaire de la ville de Nanchang, dans la province du Jiangxi, est décédée le 3 août 2023, après avoir enduré des années de persécution pour sa croyance dans le Falun Gong. Mme Hu Huomei a été soumise à deux reprises à des travaux forcés et condamnée deux fois à la prison, passant au total sept ans et demi en détention. Après sa libération, elle a vécu dans la pauvreté, car elle ne pouvait pas trouver de travail en raison du harcèlement de la police et des autorités locales.
Mme Hu Huomei
Le 10 avril 2018, Mme Hu a été arrêtée alors qu’elle lisait des enseignements du Falun Gong chez une autre pratiquante. Le tribunal du district de Xihu l’a condamnée à un an et demi de prison et à une amende de 5000 yuans, sans tenir d’audience ni notifier sa famille. Mme Hu a purgé sa peine au premier centre de détention de la ville de Nanchang. On l’a faisait souvent dormir sur le sol en béton et elle ne recevait pas suffisamment de nourriture. Elle a été libérée en octobre 2019.
La police et le comité de quartier n’ont cessé de la harceler chez elle au cours des dernières années de sa vie, en particulier à l’occasion des journées sensibles telles que des réunions politiques importantes et des anniversaires liés au Falun Gong. Ils l’ont également photographiée de force chez elle à de nombreuses reprises, pour prouver qu’ils l’avaient obligée à rester chez elle et à ne pas sortir pour sensibiliser la population à la persécution.
Des années de persécution ont appauvri la famille de Mme Hu. Ayant été témoin des arrestations et des persécutions subies par sa mère au fil des ans, son fils, âgé d’une vingtaine d’années, a développé une dépression et ne peut plus travailler normalement. Sa sœur, qui va à l’université, a eu du mal à payer ses frais de scolarité.
Les pressions exercées par les autorités et les difficultés de la vie ont mis à mal la santé de Mme Hu, qui a décliné depuis le début de la persécution. Sa vision s’est progressivement brouillée et elle est devenue émaciée. Elle se sentait constamment fatiguée. Elle ne pouvait pas marcher d’un pas assuré et tombait souvent. Elle est restée totalement alitée au cours des derniers mois de sa vie.
Le 21 juillet 2023, Mme Hu est tombée dans un état critique et a été transportée d’urgence à l’hôpital. Sa famille a dû la faire sortir le 3 août, faute de moyens pour couvrir ses frais médicaux. Mme Hu est décédée cinq minutes après avoir été ramenée chez elle. Elle ne pesait qu’un peu plus de 41 kilos.
Une femme de 63ans du Liaoning meurt dans le dénuement après des années de persécution pour sa croyance
Une femme âgée de 63 ans, originaire de la ville de Dalian, province du Liaoning, est décédée le 10 août 2023, alors qu’elle vivait dans le dénuement pour éviter d’être arrêtée en raison de sa croyance dans le Falun Gong.
Le décès de Mme Zou Xiuju a été précédé par celui de son frère aîné, M. Zou Wenzhi décédé le 16 octobre 2000, à l’âge de 54 ans, après avoir été battu de 8 heures du matin à environ 16 heures sans interruption ce jour-là, par des agents de sécurité sur son lieu de travail, l’usine de fabrication d’alcali de la société Dahua. Ils l’ont pris pour cible parce qu’il refusait de renoncer au Falun Gong.
M. Zou Wenzhi
Le domicile de Mme Zou a été perquisitionné à quatre reprises au cours de la persécution et elle a été condamnée à deux peines de travail forcé et détenue dans d’autres établissements à différentes occasions. Elle a été brutalement torturée à chaque fois qu’elle a été détenue.
Lorsque Mme Zou a été détenue dans le camp de travail forcé de la ville de Dalian, les gardiennes l’ont placée à l’isolement dans une grande cage métallique et l’ont torturée. Elles lui ont passé les menottes derrière le dos et l’ont forcée à rester immobile pendant de longues heures. Au centre de détention de la ville de Dalian, les gardiennes lui ont menotté les mains derrière le dos et lui ont attaché les menottes aux entraves des jambes, la forçant à s’agenouiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Au cours des deux années qu’elle a passées dans le camp de travail forcé de Masanjia, les gardiennes l’ont attachée à un lit de mort, lui ont ouvert la bouche à l’aide d’une pince et l’ont nourrie de force quand elle a entamé une grève de la faim.
Lorsqu’elle n’était pas en détention, Mme Zou était suivie et harcelée par la police locale et les travailleurs communautaires à tout moment, y compris au milieu de la nuit. La police lui a dit un jour : « Tu seras la première que nous poursuivrons chaque fois qu’il y aura un quota d’arrestations de pratiquants de Falun Gong. »
Ces dernières années, Mme Zou a été contrainte de vivre loin de chez elle, avant de mourir dans le dénuement.
Voir aussi :
La persécution a causé la mort de 120pratiquants de Falun Gong au cours du premier semestre 2023
Décès de 20pratiquants de Falun Gong dus à la persécution en mai 2023
Décès de 25pratiquants de Falun Gong dus à la persécution signalés en avril 2023
En mars 2023, signalement de 25décès de pratiquants de Falun Gong dus à la persécution
En février 2023, 19pratiquants de Falun Gong sont décédés sous la persécution
En janvier 2023, signalement de 15décès de pratiquants de Falun Gong dus à la persécution
Traduit de l’anglais
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