(Minghui.org)
Mme Wang Guofang, une pratiquante de Dafa de 42 ans de la région de Longnan Leyuan, ville de Daqing, province de Heilongjiang a été illégalement arrêtée dans sa ville natale de Nehe et envoyée au camp de travaux forcés de Qiqihar (aussi connu sous le nom de Camp de travaux forcés de Shuanghe, ville de Qiqihar). Le 15 mars 2004 elle a été persécutée à mort pendant que la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies siégeait à Genève en Suisse.
Le 15 mars 2004 sa famille a reçu un appel téléphonique du camp de travail. On leur a dit que Wang Guofang était sur le point d’être libérée et on leur demandait de se rendre au camp de travail. Lorsque la famille est arrivée Wang Guofang était morte.
Sa famille s’est aperçue qu’elle avait les 2 poignets profondément entaillés par les menottes et que la peau de sa poitrine avait été brûlée et décolorée comme un morceau de viande. Envahie d’une peine profonde, la famille a demandé ce qui s’était passé, le chef de la section leur a dit que Wang était morte d’une crise cardiaque et que pendant le « processus de sauvetage », tout en se servant d’une baguette électrique on lui aurait brûlé la poitrine
La famille de Mme Wang lui a dit qu’il n’y avait jamais eu un seul cas de maladie cardiaque dans l’histoire de la famille. D’autant plus, Mme Wang était en très bonne santé lors de son arrestation. Les personnes responsables ne pouvaient donner aucune réponse.
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Quelques temps plus tôt, le personnel du camp avait appelé la famille et leur avait dit de venir au camp pour la voir pour la dernière fois. Avec tristesse profonde, la mère était allée au camp et avait constaté que sa fille était tout à fait en bonne santé. Elle n’avait rien. Les membres de sa famille avaient été dupés pour leur faire payer de l’argent pour la visite. Le personnel du camp avait espéré que Wang Guofang pourrait être persuadée par ses parents de se « transformer » et de renoncer à sa croyance en Falun Gong. Pendant cette période, 3 personnes l’ont encerclée à chaque jour pour la persuader de renoncer à sa foi. Cependant, elle était persistante dans sa foi et n’était pas ébranlée par leurs actions.
Comme nous l‘avons rapporté à Minghui, les chefs d’équipe du camp de travaux forcés de Shuanghe, Zhang Zhijie et Wang Mei de la 8e Brigade et Guo Li, capitaine de la 9e Brigade, sont allés aux camps notoires de Masanjia et Wanjia afin d’apprendre leurs techniques pour persécuter les pratiquants de Dafa. Le 15 février, ils étaient de retour à Shuanghe et ont commencé leur persécution inhumaine sur les pratiquants de Dafa immuables.
Quatre femmes pratiquantes immuables ont été persécutées à mort. Les hommes pratiquants ont également souffert de tortures inhumaines. Ces 3 persécuteurs clamaient qu’ils pouvaient transformer tous les pratiquants à partir de ce moment là. Il est apparent que Wang est morte en raison de la torture et de la brutalité à laquelle elle a fait face au camp de travaux forcés de Shuanghe.
La persécution de Wang Guofang
Le 21 juillet, 1999 Wang Guofang se préparait pour aller en appel à Pékin pour la 1ère fois, elle et trois autres pratiquants de Dafa avaient acheté leurs billets mais ont été arrêtés par la police à la gare de Daqing et détenus au commissariat de police de Yiyuan pendant plus de 10 heures
En octobre 1999, elle a été arrêtée à la Place Tiananmen lors de son 2e appel. Elle a été accusée par le Bureau de sécurité d’ « avoir dérangé l’ordre social » et elle a été envoyée au centre de détention pour un mois. Par la suite elle a été envoyée à un autre centre de détention pendant ½ mois. Sa famille a dû payer 2000 Yuan (1) pour sa libération..
Le 23 décembre 1999, elle est allée à Pékin pour la 3e fois. Cette fois, elle a pratiqué les exercices de Falun Gong sur la Place Tiananmen. Elle a été arrêtée et envoyée au secteur de détention de Taiyangdao qui fait partie du « Bureau 6-10 » de Daqing (2) à Pékin. . Elle a été giflée lorsqu’elle refusait de répondre aux questions. Le 28 décembre, elle a été envoyée au centre de détention de Daqing pendant plus de 4 mois. Pendant cette période, parce qu’elle continuait de faire les exercices de Falun Gong, on l’a battue, réprimandée et on lui a fait subir d’autres formes de punition physique. On la faisait marcher de cellule en cellule avec menottes aux mains et chaînes aux chevilles; ceci est le supposé « errer dans les cellules ». Au mois de mai, elle avait été condamnée à un an de travaux forcés et envoyée au camp de travaux forcés de Shuanghe. Parce qu’elle persistait en sa foi, elle a enduré diverses formes de torture : enfermée sous clef dans une petite cellule isolée (3); suspendue dans les airs par les menottes (4) pendant plus de 50 jours; privée de sommeil. Elle a fait une grève de la faim comme seul moyen de protestation et a été gavée de force au point que sa bouche a été meurtrie et ses dents cassées. Les fonctionnaires ont également ajouté une extension de peine de 4 mois de prison.
En octobre 2000, elle a été envoyée au centre de réhabilitation drogués de Harbin où on a continué à la persécuter. Elle a été libérée en mars 2001.
Le 23 décembre 2001, accompagnée d’un autre pratiquant, elle est allée à Pékin en appel pour la 4e fois. Ils ont tenu une banderole sur laquelle on pouvait lire l’inscription « Le Falun Dafa est bon » Bien des représentants qui sortaient du Grand Hall du Peuple ont vu sa déclaration de compassion. Plus tard, elle a levé la banderole dans une aire achalandée de la Place Tiananmen en s’écriant : « Réhabilitez notre Maître et notre Dafa ». Le matin du 28, elle est rentrée chez elle en toute sécurité.
Wang Guofang était activement impliquée dans la validation de Dafa et dans le salut des êtres. Pour sauver les gens de sa ville natale, elle avait apporté une énorme quantité de documents à Nehe. Plus tard, la police de Nehe et le commissariat de police de Yiyuan de la ville de Daqing sont allés à sa boutique et l’ont arrêtée. En 2002, elle a été de nouveau envoyée au camp de travaux forces de Qiqihar.
Le 15 mars 2004 elle est décédée de la persécution reçue au camp de travaux forcés Shuanghe à Qiqihar.
Le camp de travaux forcés Shuanghe, Qiqihar, province de Heilongjiang
(aussi connu sous le nom d’École Yuxin de la ville de Qiqihar )
Code Postal: 151600
Numéro de téléphone du camp de travaux forcés Shuanghe: 86-452-2451085
Directeur du camp de travaux forces de Qiqihar: Xiao xx
Directeur du Comité politique: Wang Yufeng
Secrétaire de procurateur: Li xx
Policiers impliqués:
Chefs de la 8e Brigade: Zhang Zhijie et Wang Mei
Chefs d’équipe de la 9e Brigade: Guo Li et Wang Yujing
Chef de la 1ère Brigade: Zhang Zhijie, téléphone cellulaire : 86-13946289956
Directeurs du secteur de la présidence: Wang Yan et Guo Jing.
Autres Zhao Lijuan, Fu Lijuan et Yang Lihua.
(1) Monnaie chinoise, le salaire moyen mensuel d’un ouvrier urbain est de 500 yuan approximativement.
(2) un service créé spécifiquement pour persécuter le Falun Gong; il dispose d'un pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration du Parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires
(3) Le détenu est enfermé à clef, seul dans une petite cellule. Les gardiens menottent le pratiquant, les bras derrière le dos dans une position fixe, position dans laquelle le pratiquant ne peut ni se mettre debout ni se coucher. La petite cellule est très humide et il n’y a pas de lumière. Les détenus doivent uriner et déféquer dans la cellule. On ne fournit que la moitié du repas à ces détenus. Pendant la nuit, les rats y courent. La senteur nauséabonde dans cette petite cellule est tellement forte qu’il est difficile de respirer.
(4) Les deux mains enchaînées, les deux pieds ne touchant pas terre ou tout simplement le bout des orteils touchant le sol, on est suspendu par les menottes sur un support de panier de basketball ou une poutre au plafond. Les mains et les bras deviennent vite paralysés et peuvent ne jamais se remettre.
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