(Minghui.org) Le 19 juillet 2012, Mme Niu Guifang, de la ville de Shenyang, a été arrêtée par les policiers du poste de police de Xinchengzijie. Elle a été ensuite jugée au Tribunal du nouveau district de Shenbei le 27 février 2013. Ses avocats de Pékin ont fourni des faits et des preuves abondants pour prouver l'innocence de leur cliente, mais elle a tout de même été condamnée à trois ans de prison.
Mme Niu est allée en appel et une audience a eu lieu à la Cour intermédiaire de la ville de Shenyang le 27 mai 2013. Elle est actuellement détenue au centre de détention de Shenyang.
Les avocats sont allés plus tard vers plus de 30 établissements, y compris le parquet de Shenyang, le parquet de la province du Liaoning, le Congrès provincial du peuple, le département provincial de sécurité publique et le Comité des affaires politiques et juridiques, et ils ont poursuivi en justice ceux qui ont persécuté Mme Niu. Les personnes poursuivies incluent Jin Weimin, chef du Département de police du nouveau district de Shenbei, Hu Chengshan, procureur en chef du parquet du nouveau district de Shenbei, Feng Yan, directeur de la Cour du nouveau district de Shenbei et les policiers Hao Lianfeng et Wu Pihui. Les autorités n'ont pas encore procédé à ces poursuites.
À la fin de juillet 2013, la sœur aînée de Mme Niu, Mme Niu Guizhen, a lancé un appel aux fonctionnaires du parquet de Shenyang, du parquet suprême provincial de Liaoning, de la Cour intermédiaire de Shenyang, du Congrès du peuple de Liaoning, du Congrès provincial du peuple de Liaoning, du Département de police de Shenyang, du Département provincial de la sécurité publique du Liaoning et des divers Comités des affaires politiques et juridiques de Shenyang. Elle a demandé la libération de sa sœur cadette. Cela fait plus d'un mois et elle n'a pas encore reçu de réponse.
Voici le contenu de la lettre d'appel de Mme Niu Guizhen :
Je m'appelle Niu Guizhen. J'ai 64 ans et je suis la sœur aînée de Niu Guifang. Dans la matinée du 27 mai, j'ai assisté au deuxième procès de ma sœur à la Cour intermédiaire de la ville de Shenyang. Deux avocats de Pékin ont expliqué que conformément à la Constitution, ma sœur a la liberté de croire et de promouvoir cette croyance. Par conséquent, elle n’est coupable de rien.
Deux mois se sont écoulés. Non seulement ma sœur est encore emprisonnée, et l'argent et les biens confisqués par la police à son domicile doivent encore être retournés. Ceux qui ont torturé ma sœur sont toujours en fuite.
Ma sœur avait des problèmes rénaux et de l'arthrite avant de pratiquer le Falun Dafa. Elle était aussi très colérique, se disputait souvent avec son mari et ne s’entendait pas bien avec sa famille. Après qu’elle ait commencé la pratique, elle est devenue une autre personne. Elle était en parfaite santé et elle ne s'emportait plus. Elle se souciait beaucoup de nous et a cessé de se disputer. Elle a traité ses beaux-parents avec bonté et nos parents ont souvent reçu son aide. Son mari m'a dit : « Guifang est si bonne maintenant. Nous n’avons plus de disputes ! »
Après que les autorités aient commencé à prendre des mesures plus sévères contre le Falun Gong, nous avons voulu la convaincre de cesser de pratiquer. Cependant, en voyant tous ses changements positifs, nous ne savions pas quoi dire.
Guifang a été arrêtée le 19 juillet 2012. Quand je l'ai vue au procès à la Cour du nouveau district de Shenbei le 17 janvier 2013, elle était émaciée à cause de la torture qu'elle avait subie. Elle avait perdu plus de 18 kg en une demi-année. Je me sentais tellement triste. Toute notre famille a pleuré. Ma sœur est si aimable et gentille, qu'a-t-elle fait pour mériter cela ?
Avant son premier procès à la Cour du nouveau district de Shenbei, les autorités ne nous ont donné aucun document juridique officiel, mandat de perquisition, avis de détention, mandat d'arrêt ou acte d'accusation. Nous avons néanmoins choisi d'aller de l’avant avec le processus judiciaire. Même nos avocats ont déclaré que les fonctionnaires de la cour ont violé de nombreuses lois.
Lorsque les policiers de la Division de la sécurité intérieure de Xinchengzi, du poste de police de Xinchengzijie, du poste de police de Hushitai et les gens de la communauté cherchaient à arrêter ma sœur, ils sont entrés de force chez elle quand personne n'était présent. Ils ont fouillé son domicile et confisqué 12 000 yuan, une bague en or, un ordinateur, un appareil photo numérique et d’autres biens personnels. Après avoir demandé à plusieurs reprises aux policiers du poste de police de Xinchengzi dans le nouveau district de Shenbei de rendre l'argent, ils ont nié être en possession d’aucun de ses biens.
Notre avocat nous a informés que la police devait avoir un mandat de perquisition lorsqu'ils sont allés au domicile de ma sœur. En outre, ma sœur et un témoin devaient être présents. Une liste de toutes les choses confisquées du domicile est nécessaire et les deux témoins doivent signer. La police a commis plusieurs crimes, y compris le vol.
Nous connaissons les noms des policiers qui ont torturé ma sœur au poste de police de Xinchengzijie afin d'obtenir une confession en septembre 2012 : Gao Dawei et un autre avec le prénom de Wu. Ils sont de la Division de la sécurité intérieure du nouveau district de Shenbei.
Ma sœur n'a rien fait d'illégal. C'est sa vie qui a été gravement violée. Pourquoi est-elle incarcérée ? Toute notre famille est profondément attristée par son cas. En conséquence, elle a manqué le mariage de son enfant et son mari noie son chagrin dans l'alcool tous les jours.
Les biens et l'argent de ma sœur pris à son domicile doivent être rendus. Ceux qui l’ont torturée doivent être traduits en justice. Nous exigeons que ma sœur soit immédiatement libérée !
Niu Guizhen, pétitionnaire
Le 25 juillet 2013
Articles connexes :
« Ms. Niu Guifang from Shenyang City Severely Beaten by Police » http://en.minghui.org/html/articles/2013/1/26/137246.html
« Shenbei New District Court of Shenyang City Secretly Sentences Ms. Niu Guifang, Lawyer Files an Appeal »
Traduit de l’anglais au Canada
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