(Minghui.org)

Résumé des principaux faits de la persécution

Nom : Cui Hai (崔海)

Sexe : féminin

Âge : 65 ans (née en 1949)

Adresse : Qianshuiwan, route Xianggang, district de Hankou, ville de Wuhan, province du Hubei

Profession : ancienne responsable pour la compagnie d'import-export de produits chimiques de la ville de Wuhan

Date de la dernière arrestation : le 18 octobre 2012

Dernier lieu de détention : Hôpital de Ankang du Département de police de la ville de Wuhan (武汉市公安局安康医院)

Ville : Wuhan

Province : Hubei

Persécution endurée : Lavage de cerveau, interrogatoire, gavage, injections forcées, coups cruels, se faire asperger d'eau froide, privation de sommeil, inhalation forcée de fumée de cigarettes, torture psychologique, administration de substances.

Mme Cui Hai, une pratiquante de Falun Gong présentement détenue à l'Hôpital de Ankang du département de police de la ville de Wuhan a de la difficulté à manger depuis les trois derniers mois en conséquence du gavage et des empoisonnements endurés dans différents centres de lavage de cerveau de Wuhan.

Mme Cui a engagé un avocat pour poursuivre les malfaiteurs en raison des mauvais traitements qu'elle a endurés, mais les autorités n'ont pas donné de réponse légale. Les membres de sa famille ont demandé sa libération à maintes reprises, mais sans succès.

Mme Cui était directrice à la compagnie d'import-export de produits chimiques de la ville de Wuhan. En raison de son bon travail, elle avait été promu directrice générale dans son domaine.

En octobre 2012, Cui Hai a été suivie et arrêtée par la Division de la sécurité intérieure du Département de police de la ville de Wuhan. Depuis la dernière année environ, elle a été détenue dans divers lieux, dont des centres de lavage de cerveau, des centres de détention et à l'Hôpital de Ankang, où elle a enduré une cruelle torture.

Lors de sa détention dans le tristement célèbre centre de lavage de cerveau de la province du Hubei (travesti en « centre d'éducation légal ») pendant plus de deux mois, elle a enduré le gavage brutal, des empoisonnements par substances illicites, des passages à tabac cruels, elle a été aspergée d'eau froide en hiver, a été privée de sommeil, forcée d'inhaler de la fumée de cigare et a enduré d'autres formes de torture.

Le Bureau 610 de la ville de Wuhan s'est arrangé pour que la Division de la sécurité intérieure de la la ville de Wuhan fabrique des accusations et a donné l'ordre au Parquet et au tribunal du district de Jianghan d'accuser Cui Hai et de la condamner.


Mme Cui Hai

Voici le compte-rendu personnel de Cui Hai concernant la torture cruelle qu'elle a endurée au centre de lavage de cerveau.

Le centre de lavage de cerveau de Erdaopeng

Le 16 octobre 2012, j'ai pris un autocar de Guangzhou vers Kunming. Le troisième jour à midi, juste avant d'arriver à Kunming, deux policiers et une policière de la ville de Wuhan m'ont arrêtée à Shilin. L'après-midi, ils m'ont ramenée à Wuhan en avion où j'ai été détenue dans le centre de lavage de cerveau de Erdaopeng (publiquement appelé centre d'éducation légal) dans le district de Jianghan. Cai Heng, le responsable d'équipe de la division de la sécurité intérieure et six autres policiers attendaient au centre de lavage de cerveau. Ce soir-là, Cai Heng et d'autres policiers m'ont interrogée à tour de rôle jusqu'après 3 h le lendemain matin.

Qu Shen, le directeur du centre de lavage de cerveau m'a placée dans une pièce de 10 m2. Le cadre du lit sur lequel je dormais était brisé, il était donc soutenu par quelques chaises. Mon visage était très près d'une toilette. Il faisait plus de 20 degrés Celsius, mais ils m'ont néanmoins recouverte d'une couverture très lourde et malodorante. Deux directeurs de la communauté de Wansong sont restés dans la pièce.

À l'extérieur de la pièce, deux responsables du PCC du centre de lavage de cerveau et deux policiers de la division de la sécurité intérieure me surveillaient et m'observaient. Ils faisaient beaucoup de bruit dans le passage pour que je ne puisse pas dormir.

Le lendemain, Wang Yan (sexe féminin), la chef d'équipe de la Division de la sécurité intérieure est arrivée. Elle m'a dit qu'elle était en charge de ce dossier et elle m'a demandé de coopérer avec elle. J'ai refusé, parce qu'elle venait me persécuter.

Elle m'a menacée : « Nous avons déjà obtenu beaucoup de preuves dans votre boîte mail. Votre dossier est majeur. Ce centre de lavage de cerveau sera rempli de pratiquants de Falun Gong impliqués à cause de vous. Nous vous condamnerons à une longue peine de prison. » Après quelques jours d'interrogatoire, je ne leur ai pas donné ce qu'ils voulaient. Wang Yan m'a de nouveau menacée : « Peu importe que tu confesses ou non. Nous te placerons dans un endroit spécial où tu parleras. »

Transférée dans le centre de lavage de cerveau de la province du Hubei

Pendant ces quelques jours, j'ai fait face à une immense pression mentale. Le 23 octobre, j'ai entamé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements. Cet après-midi-là, des responsables du Parti communiste chinois (PCC) m'ont envoyée dans le centre d'éducation légale de la province du Hubei, qui était un centre de lavage de cerveau pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Les médecins du centre de lavage de cerveau ont vérifié ma pression artérielle, qui était de 220. Le médecin a refusé de m'accepter. Les policiers de l'équipe de la sécurité intérieure ont appelé le Bureau 610 de la province du Hubei et de la ville de Wuhan pour négocier pendant plus d'une heure. Finalement, le centre de lavage de cerveau m'a acceptée.

Le lendemain, Jiang Lili, la chef d'équipe du centre de lavage de cerveau m'a demandé d'aller au deuxième étage pour « étudier » des documents diffamant le Falun Gong. J'ai refusé. Ensuite, elle a ordonné à deux gardes de la sécurité de me traîner au deuxième étage et a dit à Liu De'an et à deux autres personnes de me laver le cerveau de force.

1. Gavage

Le septième jour de ma grève de la faim, les policiers m'ont attaché les mains à une chaise et m'ont injecté des substances inconnues. Le lendemain, ils ont commencé à me nourrir de force. Deng Qun, le chef d'équipe de la première division du centre de lavage de cerveau de la province du Hubei dirigeait le gavage et a demandé à un garde de la sécurité de m'immobiliser la tête.

Ensuite, une dizaine d'agents de police sont venus dans la pièce, dont les chefs d'équipe Jiang Lili et He Wei, ainsi que les agents de police Gong Jian, Deng Qun, Hu Gaowei, Yu. J'ai nommé leur nom à haute voix l'un après l'autre et j'ai dénoncé leurs crimes de persécution des pratiquants de Falun Gong, en particulier Zhang Weijie.

Les policiers étaient surpris par tout ce que je connaissais. Je leur ai dit : « Le centre de lavage de cerveau de la province du Hubei est la prison noire la plus perverse pour la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine. Vos crimes ont déjà été dénoncés à l'étranger. Vous êtes sur la liste des malfaiteurs. L'Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong enquête sur vos crimes. » Le policier Deng Qun a dit sans honte : « Être médiatisé à l'étranger veut seulement dire que nous sommes très célèbres. »

Ensuite, le médecin Wan Jun a commencé à diriger le gavage. L'infirmière Xiaohong a utilisé un tube de caoutchouc très épais de plus d'un mètre de long pour me nourrir. J'ai dit qu'il s'agissait de torture. Deng Qun a dit : « Penses-tu qu'on est dans un hôpital ici ? Torturer les gens, c'est ce que nous faisons ici. »

La nourriture m'était gavée par le nez, passait à travers la gorge et arrivait dans l'estomac. C'était très douloureux. Je n'arrêtais pas de la recracher. Le Bureau 610 a envoyé un médecin du Centre médical de la route Shouyi pour prendre ma pression artérielle.


Illustration de torture : Gavage cruel

Le lendemain, ils ont utilisé une manière encore plus cruelle pour me torturer. Ils ont inséré et enlevé le tube de caoutchouc à maintes reprises dans ma gorge jusqu'à ce que je crache du sang. C'était extrêmement douloureux.

Les agents de police me regardaient simplement me débattre. Ils riaient et semblaient apprécier de me voir souffrir. La pièce et le corridor étaient remplis de personnes qui regardaient. Plus tard, l'agent Hu Gaowei m'a dit : « Même des gens des pompes funèbres étaient présents. Si tu étais morte, tu aurais été envoyée directement aux pompes funèbres. Ils auraient alors prétendu que tu étais morte d'une crise cardiaque. »

2. Insultes et privation de sommeil

Plus tard, huit collaborateurs, dont Ding Xingqiao, Liu De'an, Yao, Ye et d'autres du centre de lavage de cerveau de la province du Hubei m'ont lavé le cerveau à tour de rôle de 8 h à 21 h chaque jour. Un jour, Jiang Lili, la chef d'équipe m'a ordonné de me mettre debout et j'ai refusé. Elle m'a écrasé les pieds avec ses talons hauts. Mes pieds et mes orteils sont devenus enflés et le sont restés pendant plusieurs mois.

Le lendemain soir, après 21 h, les agents Deng Qun, Hu Gaowei, Yu et un autre m'ont surveillée à tour de rôle et ne m'ont pas autorisé à dormir. Ils m'ont aussi demandé de confesser les fausses charges dont on m'accusait.

J'ai refusé de coopérer avec eux. L'agent de police Hu Gaowei m'a menacée : « Nous avons de nombreuses façons de te torturer et de te faire parler. Nous te torturerons jusqu'à ce que tu souffres d'un trouble mental. Tu ne me crois pas? » Je lui ai dit : « Tu es un voyou et tu as perdu la tête. » Il a répondu sans honte : « Oui, je suis un voyou. Qu'est-ce que tu peux y faire? »

3. Étouffée et forcée d'inhaler de la fumée

Quelques jours plus tard, les policiers m'ont placée dans une pièce remplie de caricatures diffamant le Falun Gong. Lorsque j'en ai déchiré une, l'agent Hu Gaowei et deux autres policiers se sont approchés. Hu m'a levée de la chaise et m'a obligée à me tenir debout. Je me suis assise par terre pour résister. Ensuite, Hu m'a poussée sur une table avec la tête dépassant du bord de la table. Il a allumé une cigarette et l'a placée sous mon nez. Je me suis de nouveau assise par terre. Il a continuait à essayer de me faire inhaler la fumée. Ensuite, il a versé de l'eau par terre.

Le lendemain, le policier Deng Qun était de service. Il a commencé à m'injurier dès qu'il m'a vue. Ensuite, il m'a donné l'ordre de me lever. Je n'ai pas coopéré et je me suis assise par terre. Il m'a frappée, puis lui et l'agent Yu m'ont jetée par terre. Ils m'ont traînée jusqu'au coin du mur, où ils m'ont dit de me tenir debout. J'ai refusé. Deng a continué de me frapper et a utilisé son manteau pour m'étrangler. Je ne pouvais pas respirer et mon visage est devenu violet.

Deng a fait venir l'infirmière Xiaohong pour qu'elle prenne ma pression artérielle. Lorsque Deng a demandé le résultat à l'infirmière, elle a quitté la pièce, parce qu'elle ne voulait pas le dire devant moi. Deng l'a suivie hors de la pièce et a ensuite dit en revenant : « Pourquoi n'est-elle pas plus élevée ? Je veux entendre le son de tes vaisseaux sanguins exploser. La pression artérielle d'un de tes pratiquants a atteint 260 et il a fini par mourir. La mort des gens comme toi n'est pas plus importante que celle d'un chien. »

Je n'ai pas pu soulever mon bras droit pendant plusieurs jours en conséquence des coups et ma paume droite et mes doigts étaient si enflés qu'ils sont devenus violets.

Le 26 novembre, Wang Yan, une policière de la Division de la sécurité intérieure de Wuhan et un autre agent sont venus au centre de lavage de cerveau. Je lui ai montré ma main enflée : « Est-ce cela que vous appelez 'aucune force n'est utilisée pour obtenir des aveux ?' Vous ne l'avez pas fait vous même, mais avez ordonné à d'autres personnes de le faire. »

En conséquence, Wang m'a menacée pendant plusieurs heures, mais je n'ai pas dit un seul mot. Finalement, Wang a crié à haute voix : « Pour qui te prends-tu ? Notre taux de 'transformation' est de 99%. Comme tu veux être le 1%, je vais appeler le directeur Chen [du centre de lavage de cerveau]. Ils ont les moyens de s'occuper de toi. » Une demi-heure plus tard, elle est revenue et m'a dit que le centre de lavage de cerveau développerait immédiatement un plan pour « m'éduquer ».

Deux jours plus tard, Hu Gaowei a tout à coup fait irruption dans ma chambre et m'a frappé sur la tête. Ensuite, il m'a poussée dans un coin et a essayé de m'étrangler : « Nous développons une série de plans pour te torturer. Nous allons te battre à mort si tu n'abandonnes pas. Tu ne me crois pas ? » J'ai dit : « Je sais que rien ne vous arrêtera. Mais je n'abandonnerai jamais, même si vous m'enlevez la vie. »

4. De la nourriture empoisonnée

Après un certain temps, je me suis sentie faible et mes jambes étaient chancelantes. Ma mémoire était altérée. J'ai découvert que le centre de lavage de cerveau avait empoisonné ma nourriture. Je n'avais pas l'autorisation de manger seule. Deux collaboratrices me surveillaient. Chaque fois, Yao, une collaboratrice m'envoyait la nourriture.

Au départ, j'avais l'autorisation de choisir la boîte de repas que je voulais. Plus tard, Yao me désignait la boîte que je devais manger. Un jour, j'ai échangé mon repas avec celui de Yao. Elle a immédiatement pris la nourriture et l'a jetée.

À une autre occasion, après avoir donné ma viande à une autre collaboratrice (elle ne savait pas que la nourriture était empoisonnée), Yao a immédiatement pris la nourriture et l'a jetée. Plus tard, je ne mangeais souvent pas la nourriture ou je la jetais. Une fois, Deng Qun est venue et m'a crié dessus : « Tu n'as pas l'autorisation de donner ta nourriture à d'autres ou de la jeter. Tu dois manger toute la nourriture qu'on te donne. Si tu ne manges pas la nourriture, nous te gaverons. » Je n'ai pas écouté et j'ai continué de jeter la nourriture empoisonnée.

Un jour de la mi-décembre, Jiang Lili m'a dit avec colère : « Tu rends tous les enseignants [c'est-à-dire les collaborateurs] furieux. Même le professeur Ding Xingqiao, qui est le plus patient, a perdu patience avec toi et ne veut plus venir [te laver le cerveau]. À partir d'aujourd'hui, tu dois regarder la vidéo [diffamant le Falun Gong]. » Elle a demandé à deux collaborateurs de regarder la vidéo avec moi.

Dès qu'ils ont commencé à passer la vidéo, je suis allée éteindre la télévision. Les collaborateurs ont appelé les gardes. Deng Qun et Hu Gaowei sont arrivés. Deng m'a crié dessus : « Si tu éteints encore la télévision, nous allons te fracturer la main. » Hu m'a giflée et a monté le volume de la télévision au maximum.

Je me suis couvert les oreilles de mes mains et j'ai fermé les yeux, refusant de regarder, mais le bruit était toujours très fort et distrayant. Ils ont passé la vidéo en continu du matin au soir comme forme de torture psychologique.

Aux environs de Noël, il neigeait abondamment. Tôt un matin, Jiang Lili, la chef d'équipe du centre m'a fait monter à l'étage pour regarder une vidéo diffamant Dafa. Lorsque j'ai refusé, elle a fait venir deux gardes de la sécurité pour me traîner en haut des escaliers avant même que je puisse me mettre un manteau. Je me suis assise par terre et je ne me suis pas levée. Jiang a allumé la télévision pour passer la vidéo diffamatoire. En réponse, j'ai crié à haute voix : « Falun Dafa est bon. » Un jeune agent a saisi une serviette sale dans la salle de bain et m'a couvert la bouche.

Plus tard, le policier Deng Qun a fait venir Hu Gaowei pour qu'il verse beaucoup d'eau froide partout sur le sol sur lequel j'étais assise. Ensuite, il a ouvert les fenêtres et a laissé entrer le vent froid, alors que le climat était glacé à l'extérieur. Mon pantalon était mouillé et glacé, mais ils n'ont pas arrêté. Ils ont continué de me torturer jusqu'à ce que je sois transférée au centre de détention le 31 décembre par la Division de la sécurité intérieure du département de police de la ville.

Au cours de mes 70 jours et plus de détention dans le centre de lavage de cerveau de la province du Hubei, j'ai été gravement torturée. J'ai beaucoup maigri, ma mâchoire a été sérieusement blessée, ma pression artérielle a atteint plus de 200, mes cheveux sont passés de gris à entièrement blancs, ma mémoire a été altérée et mon corps entier tremblait souvent. L'os sous mon petit doigt droit est encore enflé à ce jour et je le contrôle mal. Il tremble dès que j'essaie de saisir quoi que ce soit dans ma main.

Contexte

Mme Cui a étudié à l'école d'art dramatique de la province du Hubei lorsqu'elle était jeune. Elle s'est enrôlée dans l'armée après l'obtention de son diplôme. Après avoir été démobilisée, elle est devenue cadre pour l'entreprise d'import-export de produits chimiques de la ville de Wuhan. En raison de son excellent travail, elle a été promue au poste de directrice générale dans son domaine. Les nombreuses années de travail ardu ont mené à de graves maladies comme des calculs biliaires, une maladie de l'estomac et des maladies gynécologiques. Elle est allée à plusieurs endroits pour bénéficier de traitements médicaux, mais rien n'a marché. En 1996, elle a commencé à pratiquer le Falun Gong. En peu de temps, toutes ses maladies ont disparu. Après cela, elle travaillait plus diligemment avec un corps en bonne santé et plein d'énergie. La direction et ses collègues la tenaient en haut estime.

Au cours de la persécution du Falun Gong par le PCC des 14 dernières années, Mme Cui a été fréquemment arrêtée, détenue et condamnée simplement parce qu'elle respecte le principe d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être une bonne personne. Elle a été licenciée de son lieu de travail après avoir été illégalement emprisonnée pendant trois ans. Son employeur a aussi retenu tous ses salaires et bénéfices. Elle a perdu ses moyens financiers et a été fréquemment harcelée par le personnel du PCC.

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Traduit de l'anglais au Canada