(Minghui.org) Plusieurs pratiquants de Falun Gong exercent maintenant leur droit de poursuivre Jiang Zemin pour avoir instauré la persécution du Falun Gong qui leur a causé de grands torts et d'immenses souffrances ces 16 dernières années. L'élan de cette nouvelle vague de procédures judiciaires contre l'ancien dictateur chinois a le vent en poupe.

Quotidiennement, le site Minghui reçoit des copies de plaintes pénales contre Jiang de la part de plusieurs pratiquants. Dans ce reportage, nous présentons un aperçu de quelques pratiquants dont les poursuites judiciaires ont été reçues par Minghui le 28 juillet.

Ces poursuites judiciaires ont été postées à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême, qui ont le devoir de traiter toutes les plaintes pénales déposées par des citoyens, selon un règlement récent de la Cour populaire suprême.

Mme Su Dan a été illégalement condamnée à un camp de travaux forcés deux fois, pour un total de quatre ans et demi. Elle a été détenue dans une cellule d'isolement pendant huit mois. On lui a prélevé de force du sang huit fois alors qu'elle était en détention, lui provoquant l'inquiétude qu'elle pourrait devenir une victime des prélèvements d'organes. Ses arrestations ont plongé son père dans le chagrin et il est mort peu de temps après qu'elle ait été libérée. Mme Su a aussi subi des pertes financières, puisque son entreprise a fait faillite des suites de la persécution.

Mme Fan Xiaoli a été arrêtée quatre fois et sa maison a été saccagée deux fois. Elle a perdu son emploi à la banque et a été condamnée deux fois à un camp de travaux forcés pour un total de quatre ans. Elle a été emprisonnée pendant cinq ans et a été torturée. Un total de 17 000 yuans ont été saisis dans ses comptes au cours de sa détention. Chez elle, elle a été surveillée, son téléphone mis sous écoute et elle a été suivie par la police. L'inquiétude et le stress constants ont contribué à la mort de son père.

Mme Han Yuhua affirme que son fils a été torturé à mort dans le centre de détention de Jining, une semaine après son arrestation. Mme Han a aussi été arrêtée et détenue plusieurs fois. Elle ne savait pas que son fils était mort parce qu'elle était incarcérée à la même époque. Elle a déposé une poursuite judiciaire contre Jiang Zemin au nom de son fils et d'elle-même.

M. Zhang Huijiang été arrêté et torturé sans arrêt pendant 84 heures avant d'être condamné à cinq ans de prison. La persécution a entraîné la perte de son travail et l'a laissé sans ressources. Sa mère, aujourd'hui décédée, a aussi été arrêtée deux fois. Sa fille et son épouse ont déposé séparément des poursuites judiciaires contre Jiang Zemin, l'accusant des arrestations de M. Zhang et de sa mère ayant causé une souffrance mentale extrême et une perte financière à leur famille.

Cas 1 : Mme Su Dan (苏丹)

Profession : propriétaire d'une pharmacie

Ville natale : district de Shunyi, Pékin

Date du dépôt de la plainte : 15 juillet 2015

Principaux faits :

Mme Su Dan a été arrêtée et sa maison a été saccagée le 3 mars 2006, quand elle était âgée de 18 ans. Elle a été illégalement condamnée à deux ans de travaux forcés au camp de travail pour femmes de Pékin, sous la fausse accusation de « perturber l'ordre social ». Avant d'être envoyée au camp de travail, elle a été persécutée au centre de détention du district de Chaoyang pendant un mois. Elle a commencé une grève de la faim pour protester contre son arrestation illégale et la brutale persécution. Elle a été gavée brutalement. Le gavage a endommagé sa santé. Mme Su a été envoyée au centre de répartition des détenus du district de Daxing pendant un mois, où on lui a enfoncé un torchon dans la bouche et on lui a bâillonné la bouche pendant que les gardes lui changeaient ses vêtements de force. On ne lui a pas donné de nourriture tant qu'elle ne se prosterne pour en avoir et pour utiliser les toilettes.

La seconde arrestation de Mme Su a eu lieu le 20 février 2011. Elle a été emmenée au centre de détention du district de Shunyi par des agents du Bureau 610 local et des policiers du poste de police de Guangming. Elle a été forcée de s'asseoir sur une petite chaise de fer pour se faire prélever du sang et se faire prendre ses empreintes digitales. Elle a été gravement battue pour avoir refusé de porter les vêtements de prison.

Le 23 février au matin, alors qu'elle avait les mains et les jambes enchaînées, Mme Su a été brutalement battue. Cet après-midi-là, elle a été traînée dans le long couloir pour son audience préliminaire. Sa peau porte encore aujourd'hui les marques des chaînes. Le lendemain, elle a de nouveau été traînée dans un hôpital de la sécurité publique pour un traitement. Pendant son incarcération, son droit aux visites familiales a été enfreint. Sa famille et son avocat ont pu la voir seulement après quatre tentatives.

Le 28 mars, Mme Su a été condamnée à deux ans et six mois de travaux forcés au camp de travail pour femmes de Pékin. La persécution physique et mentale était brutale dans le camp de travail. Le second jour, après son arrivée au camp, Mme Su a été déshabillée, bâillonnée et forcée de s'asseoir près d'une fenêtre ouverte d'où venait de l'air froid pendant que les gardes lui rasaient les cheveux.

On l'a ensuite confinée dans une cellule d'isolement pendant huit mois. On lui a prélevé des échantillons de sang à plus de huit reprises au cours de sa détention, lui causant un stress énorme à l'effet qu'elle pourrait se faire prélever ses organes alors qu'elle était encore en vie.

Dans la cellule d'isolement, Mme Su a été forcée de s'asseoir droite sur une petite chaise pendant 18 heures par jour. Les surveillants la réveillaient si elle s'endormait. On lui donnait de l'eau sale pour se laver le visage et le corps. Elle n'a été alimentée avec rien d'autre qu'une bouillie diluée, elle est devenue émaciée et a développé une grave hypoglycémie. Elle a dit qu'elle aurait pu utiliser les toilettes seulement si elle s'était prosternée devant ses ravisseurs et avait signé une déclaration de garantie selon laquelle elle renonçait à sa croyance. Elle a refusé.

Mme Su a enduré beaucoup de souffrances physiques, mentales et financières. Sa mère âgée n'était autorisée à voir sa fille au camp de travail qu'une fois par mois pendant 40 minutes. Elle devait partir de chez elle très tôt le matin et retournait chez elle toujours après minuit. Le père de Mme Su était sous un stress énorme et mort d'inquiétude et il est décédé tôt, après sa deuxième libération. La pharmacie de Mme Su a fait faillite après son arrestation et elle dépendait de sa mère financièrement.

Situation actuelle : Mme Su subsiste grâce à la pension de sa mère.

Mme Su Dan

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Détails de la plainte pénale en langue chinoise

Cas 2 : Mme Fan Xiaoli (范晓丽)

Profession : employée d'une banque

Ville natale : ville de Tongliao, Mongolie-Intérieure

Date du dépôt de la plainte : récemment

Principaux faits :

Mme Fan Xiaoli a été tout d'abord arrêtée quand elle revenait d'avoir été protester à Changchun, province du Jilin, dès que la persécution a commencé. Elle a été détenue pendant deux jours au centre de détention de Tongliao. À cause de l'arrestation, elle a été licenciée par la banque où elle travaillait le 30 octobre 1999.

Mme Fan a été arrêtée de nouveau le 26 décembre parce qu'elle protestait à Pékin et a été détenue au centre de détention de Tongliao pendant trois mois. Elle a été attachée et suspendue pendant des heures à deux occasions, en janvier et en mars 2000.

Le 18 mars, elle a été envoyée au camp de travaux forcés de Tumuji pendant un an. Le 2 juin, elle a fait une grève de la faim avec 16 autres pratiquants pour protester contre de longues heures de travail dur et servile. Ils ont été gravement battus, frappés à coups de pied et électrocutés avec des matraques électriques. La torture a grandement endommagé la santé de Mme Fan. Elle a été libérée le 27 octobre 2000.

En juin 2001, Mme Fan a été arrêtée de nouveau et condamnée à trois ans au camp de travaux forcés de Tumuji. Elle a été envoyée au camp le 11 septembre. Ses mains et ses jambes ont été enchaînées ensemble et elle a été torturée. Elle a aussi reçu des injections de substances inconnues de force.

Sa santé a commencé à se détériorer. En novembre, Mme Fan a développé des symptômes d'ulcères d'estomac, d'hypertension, un rythme cardiaque anormal et ses bras et ses jambes étaient déformés. Le 27 juin 2002, sa santé a empiré à un point tel que le camp de travail l'a libérée pour raison médicale. Au moment de sa libération, Mme Fan pesait moins de 40,82 kilos (90 livres).

Sa plus récente arrestation a eu lieu le 30 mai 2008. Sa résidence et celle de ses parents ont été saccagées. En novembre, elle a été détenue dans le centre de détention de Hexi et condamnée à cinq ans d'emprisonnement dans la prison pour femmes de Hohhot.

En prison, elle a été soumise à de rudes techniques de lavage de cerveau. Pour la « transformer », la prison a formé un « groupe crucial » et a chargé des détenus de la surveiller 24 heures sur 24. Elle était surveillée même quand elle dormait. Il en est résulté que Mme Fan a fini par faire de l'insomnie. Elle a aussi été torturée physiquement. En raison des mauvais traitements à long terme, ses anciennes maladies sont réapparues. Elle a aussi souffert d'anxiété, de fatigue, de maux de dents et de démangeaisons. Elle a été libérée le 6 juillet 2012.

Mme Fan a subi une grande perte financière au cours de ses épreuves. En plus de perdre son emploi, les autorités du centre de détention lui ont confisqué plus de 17 000 yuans déposés par sa famille pour ses soins. Elle a aussi perdu l'argent de son assurance retraite pendant son incarcération. La valeur des biens confisqués dans les pillages de la police à son domicile et celui de ses parents en mai 2008, totalisent au moins 240 000 yuans. Les frères et sœurs de Mme Fan ont aussi dépensé beaucoup d'argent en tentant d'obtenir sa libération.

Ses arrestations ont aussi placé sa famille sous un énorme stress. Son mari est devenu gravement malade et ne pouvait plus prendre soin de lui-même. Il souffrait de diabète, d'hypertension et d'incontinence. Plus triste encore, le père de Mme Fan est décédé le 24 juin 2012, douze jours avant qu'elle soit libérée de la prison.

Situation actuelle : Mme Fan et son mari sont sous traitement médical continuel. Son père est mort de chagrin en juin 2012.

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Détails de la plainte dans la langue chinoise

Cas 3 : M. Wang Chan (王潺)

Profession : employée de banque

Ville natale : ville de Pékin

Date du dépôt de la plainte : 6 juillet 2015

Principaux faits :

M. Wang Chan a été tout d'abord arrêtée à la fin de 1999 pour s'être porté à la défense du Falun Gong dans une lettre à Jiang Zemin. Il a été détenu pendant trois mois. Le 21 août 2002, il a été arrêté à un arrêt de bus par les policiers de la ville de Jining et envoyé au poste de police du canton de Liangshan dans le Shandong. Il a été alors envoyé au centre de détention de Jining, où il a été battu et privé de sommeil. Il est décédé une semaine plus tard, le 28 août. Ses deux frères ont été menacés qu'ils perdraient leur travail s'ils annonçaient la nouvelle à leur mère ou s'ils déposaient des poursuites judiciaires contre les responsables.

La mère de M. Wang, Mme Han Yuhua, a été arrêtée et son domicile a été saccagé le 23 août. Pendant la nuit, elle a été attachée à une grille de fer au poste de police. Elle a ensuite été détenue au centre de détention de Jining, où son fils a été torturé à mort et au centre de détention de Yanzhou pour un total de dix jours. Elle a été forcée à faire des travaux durs dans les centres de détention. Le 16 septembre, elle a appris la nouvelle de la mort de son fils par un ami.

Mme Han a été de nouveau arrêtée deux fois pour avoir distribué des documents sur la persécution du Falun Gong, une fois en 2003 et une autre fois en 2009.

Situation actuelle : M. Wang est mort une semaine après son arrestation à l'âge de 39 ans. Sa mère a déposé une poursuite judiciaires en son nom et aussi pour elle-même.

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Détails de la plainte pénale en language chinois

Cas 4 : M. Zhang Huiqiang (张惠强)

Profession : ingénieur

Ville natale : ville de Fushun, province du Liaoning

Date du dépôt de la plainte : 26 juillet 2015

Principaux faits :

M. Zhang Huiqiang a été arrêté à son lieu de travail le 22 mai 2002. Il a ensuite été envoyé en prison pendant cinq ans, dont dix mois au centre de détention de Nangou. M. Zhang a subi une torture brutale sans arrêt pendant 84 heures, y compris être assis sur des bancs modifiés, du « rasage par le feu », des brûlures de cigarettes, des chocs électriques et être privé de sommeil, d'eau potable et de l'utilisation des toilettes.

Quand M. Zhang a été libéré, il ne lui restait que six dents. Il a aussi perdu son emploi et a été forcé de trouver du travail dans d'autres villes depuis.

La fille de M. Zhang, Mme Zhang Junce, avait neuf ans quand son père a été arrêté. Sa grand-mère a aussi été arrêtée deux fois plus tard. Mme Zhang affirme que les arrestations de son père et de sa grand-mère l'ont mise sous une pression extrême à un très jeune âge.

Elle affirme aussi que les droits de visite de sa famille ont été souvent enfreints pendant sa détention. Sa mère a déposé une poursuite judiciaire séparée pour la même raison.

Situation actuelle : M. Zhang Huiqiang a été destitué et doit faire de longues distances pour trouver du travail. Sa mère est décédée.

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Historique

En 1999, Jiang Zemin, en tant que chef du Parti communiste chinoise, a fait fi des membres du Comité permanent du Politburo et a instauré la violente répression du Falun Gong.

La persécution a mené à la mort de milliers de pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Plus encore ont été torturés pour leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable pour la conception et la continuation de cette brutale persécution.

Le 10 juin 1999, sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extra-judiciaire, le Bureau 610. L'organisation outrepasse les forces policières et le système judiciaire en appliquant les directives de Jiang à l'égard du Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet maintenant aux citoyens d'être plaignants dans les causes criminelles et plusieurs pratiquants exercent ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais au Canada