(Minghui.org) Dans une rafle de la police qui s'est déroulée sur trois jours à la fin du mois de mars, plus d'une douzaine de personnes ont été arrêtées. Ces personnes de la localité étaient visées parce qu'elles refusent de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.
Selon des personnes au courant, les arrestations en masse étaient le résultat d'une action concertée entre les postes de police de Jianshenlu, Longhualu, Zhengyang, Wenhualuu et le département de la police de Jianhua.
Au moment d'écrire cet article, quatorze de ces pratiquants de Falun Gong sont encore en détention. Ce sont M. Wang Yudong et sa femme, Mme Zhu Xiumin ; M. Tian Yong et sa femme, Mme Wang Aihua ; M. Zhang Shimin et sa femme, Mme Song Yumin ; Mme Wang Yan ; Mme Liu Mingying ; un homme surnommé Zhuzi ; Mme Zhang Yanhua ; un homme surnommé Zhao ; Mme Gao Fuping ; Mme Liu Huijie ; et M. Li Shunjiang.
Plusieurs pratiquants encore en détention ont été soumis à diverses formes de torture. Mme Wang Aihua, Mme Zhang Yanhua et Mme Liu Huijie font la grève de la faim afin de protester contre leur détention illégale. M. Wang Yudong a donné des instructions à son avocat pour qu'il dépose une plainte contre la police pour emprisonnement injuste et interrogatoire avec torture.
Des maris avouent des « crimes présumés » quand la police menace de battre leur femme
Le 20 mars 2017, M. Li Shunjiang et sa femme ont été arrêtés et emmenés au même poste de police. M. Li a fait une confession après avoir été torturé au point où il ne pouvait plus supporter la douleur. Au début il a refusé de signer le compte rendu de l'interrogatoire, mais a cédé quand la police a menacé de battre sa femme de la même façon. La police a cependant quand même battu sa femme sauvagement.
Un autre couple, M. Wang Yudong et sa femme Mme Zhu Xiumin ont été soumis à une expérience similaire. Le 21 mars 2017, la police les a saisis alors qu'ils marchaient dans la rue.
La police a fouillé dans le sac de M. Wang et a trouvé une clé USB contenant des informations sur le Falun Gong. Ils ont affirmé qu'il l'avait obtenue auprès d'un autre pratiquant local. M. Wang a dit qu'il l'avait trouvée par terre et l'avait simplement ramassée.
Le lendemain soir, M. Wang a été transféré dans une autre salle d'interrogatoire, où la police l'a assis sur une chaise, les mains menottées dans le dos. Ils lui ont ensuite mis un sac plastique sur la tête et l'ont bien serré. Afin de le faire encore plus souffrir, ils ont soufflé des bouffées de fumée de cigarette dans le sac. Ils lui enfonçaient le doigt dans la colonne vertébrale et en même temps ils tiraient les menottes par à-coups vers le haut.
M. Wang a maintenu sa déclaration disant que personne ne lui avait donné la clé USB. Un agent l'a frappé au visage avec une chaussure.
Comme ils n'arrivaient pas à leurs fins, la police a eu recours à une autre ruse : « Nous ouvrirons la porte pour vous laisser entendre les cris de votre femme ! » On interrogeait sa femme dans la pièce d'à côté et il a entendu le bruit quand on la battait.
Les agents ont ensuite menacé de faire venir sa femme dans la même pièce que lui et de la battre devant lui.
M. Wang ne voulait pas que sa femme souffre, il a donc dit que la clé USB lui appartenait.
Quand la police a interrogé de nouveau M. Wang il est revenu sur ce qu'il avait dit avant et a dit clairement qu'il avait ramassé la clé USB par terre.
Il a aussi donné l'instruction à son avocat de déposer une plainte contre la police pour manquement à leur devoir, puisqu'ils ont violé les procédures légales lors des arrestations et interrogatoires de lui-même et de sa femme.
D'autres pratiquants également maltraités
D'autres pratiquants ont aussi été soumis à diverses formes de torture depuis leur arrestation.
Un jour, la police a recouvert le visage de M. Tian Feng d'une serviette et les agents l'ont frappé sauvagement au visage.
Mme Wang Yan s'est fait menotté les mains dans le dos pendant de longues périodes. Ne pouvant plus supporter la douleur, elle a signé un document préparé par la police avouant son soi-disant « crime ».
Le visage de Mme Wang Aihua a été frappé tellement fort, qu'il est devenu extrêmement enflé et qu'elle a du mal à ouvrir les yeux.
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Traduit de l'anglais en France
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