Le 27 octobre 2003

Par Tsai Ting-I

L’institut de Falun Dafa de Taiwan se prépare à lancer un événement cycliste demain pour presser les autorités chinoises de libérer le pratiquant de Falun Gong taiwanais Lin Xiokai tout de suite, peu après que la Chine ait confirmé la détention de Lin.

Selon le directeur de l’Institut Chang Chingxi, les participants vont rouler en vélo autour de Taiwan, mais les détails de cet événement ne sont pas encore finalisés. A ce jour, on s’est adressé à des membres d’organisations pour cet événement et on s’attend à ce que des législateurs soient sur la ligne de départ et participent.

Lin, qui est entré en Chine pour rendre visite à des amis le 29 septembre, a manqué son voyage de retour le 8 octobre. On l’a finalement autorisé à faire un téléphone à sa femme samedi dernier, après qu’on ait tenté de le sauver mardi dernier. Mais « une conversation libre » n’a pas été vraiment permise a dit la femme de Lin, Chen Shu-ya.

« Je lui ai demandé où il était dès que j’ai reçu l’appel, mais il n’a pas répondu à ma question. » a dit Chen.

Vendredi dernier, le bureau des affaires de Taiwan à Shanghai a officiellement confirmé la détention de Lin par le bureau de la sécurité nationale auprès de la Chambre de Commerce de Taiwan basé à Shanghai, qui a été requis pour aider à la recherche de Lin par la fondation d’échange du détroit.

Yeh Huei-te, directeur de STCC, qui a traité avec les autorités chinoises en ce qui concerne le cas de Lin, a dit qu’il n’était pas optimiste sur la libération immédiate de Lin, expliquant que personne n’arrivera à intervenir dans le cas de Lin, car il est actuellement en train de passer à travers le système légal chinois.

Selon Yeh, l’intention de Lin était de coopérer avec les pratiquants locaux à Shanghai pour promouvoir ensuite le Falun Gong en Chine, ceci en plus de porter des documents sur le Falun Gong dans son calepin ont été les raisons de son arrestation.

La fondation d’échange du détroit, cependant, a souligné que l’aide à la famille de Lin ne cesserait pas jusqu’à ce qu’il soit libéré.

La femme de Lin a dit qu’elle continuerait à pousser le public et le gouvernement à faire pression sur les autorités chinoises pour libérer son mari.

« Même s’il nous a demandé de ne pas s’inquiéter pour lui, j’ai pu sentir sa hâte de retourner à Taiwan. » a dit Chen, la femme de Lin.

http://www.etaiwannews.com/Taiwan/2003/10/27/1067217404.htm

Traduit en Europe le 2 novembre 2003