MISE EN LIBERTÉ: Accueillant avec plaisir la remise en liberté d’un homme qui avait été arrêté à Shanghai, l’Institut de Falun Dafa exhorte Beijing à libérer les autres détenus

Par Debby Wu PHOTO: GEORGE TSORNG, TAIPEI TIMES Mercredi, le 29 oct.2003,Pge 4

L’Institut de Falun Dafa de Taiwan a lancé une tournée de l’île en bicyclettes pour favoriser une prise de conscience sur la détention des pratiquants de Falun Gong par le gouvernement chinois. L’Institut a dit hier que de grands nombres de pratiquants chinois sont toujours en détention.

Plus tôt ce mois-ci, un pratiquant de Falun Gong détenu par les autorités de Shanghai a été libéré et il est retourné chez lui il y a deux jours, a dit l’Institut Falun Dafa de Taiwan hier.

Lin Hsiao-kai , 29 ans, était allé rendre visite à un ami de Shanghai le 30 septembre. Sa famille avait perdu tout contact avec lui depuis le 7 octobre et avait découvert plus tard qu’il était détenu par le Bureau National pour la Sécurité de Shanghai. Sa détention, et les efforts fournis par sa famille pour le retrouver ont reçu une couverture de grande envergure dans les médias locaux. Lin, cependant n’a toujours pas fait de commentaires publiquement au sujet de son expérience. «Nous sommes reconnaissants pour la couverture médiatique. C’est grâce aux reportages des médias que le gouvernement chinois a senti assez de pression pour se décider à libérer Lin. » dit Chang Ching-hsi , le directeur de l’Institut.

Chang a dit qu’il y avait toujours plusieurs pratiquants de Falun Gong de Taiwan détenus en Chine, dont la plupart sont des femmes chinoises mariées à des hommes de Taiwan. Il a exhorté Beijing à les libérer rapidement. Entretemps, 20 pratiquants de Falun Gong ont commencé une tournée nationale en bicyclette hier en démonstration de leur opposition à la répression du Falun Gong en Chine. « Nous tenons cette tournée principalement pour attirer l’attention du peuple de Taiwan sur la question. Le peuple Taiwanais craint toujours de parler des droits humains et de la Chine parce qu’ils ont peur de provoquer la Chine » dit M. Chang, « Mais les droits de l’homme sont quelque chose que nous nous devons de maintenir avec l’aide de tout le monde » ajoute M. Chang.

Un des cyclistes, M. Chung Cheng, ingénieur de 59 ans a dit que le Falun Gong n’existait pas pour faire opposition à quelque gouvernement ou organisation que ce soit, et que le gouvernement chinois ne devait pas réprimer une pratique juste parce que certains fonctionnaires pensent que cela interfère avec leurs propres intérêts personnels.« Tant que la répression existera, je mettrai mes efforts pour secourir les pratiquants de Falun Gong » a dit M. Chung

http://www.taipeitimes.com/News/taiwan/archives/2003/10/29/2003073789

TRADUIT AU CANADA 10/31/2003