Ecrit le 19 février 2003

(Minghui.org)

1.       Lavage de cerveau

Le lavage de cerveau est classé en diverses catégories telles que « nouvel arrivage », « monter » et « descendre » au camp de travaux forcés de Shibalihe à Zhengzhou. La méthode de lavage de cerveau est accompagnée d’autres formes de torture physique. Par exemple, les pratiquants sont battus par les « valets », un groupe de détenus composé en grande partie de drogués, auxquels les gardiens de la prison ont donné l’ordre de battre les pratiquants. D’autres méthodes de torture comprennent la privation de sommeil, une exposition prolongée sous le soleil brûlant et d’autres. Les cas suivants illustrent des exemples de telles tortures :

Cas 1 : On n’a pas laissé Zhang Baoju dormir pendant un mois et demi tandis qu’il était en isolation dans la salle du matériel.

Cas 2 : Han Fulan a été suspendue avec une corde attachée autour des bras par derrière. Elle est restée dans la salle de torture pendant trois jours, sans manger ni dormir. Les « valets » ont saisi sa tête et l’ont cognée contre la porte en fer et le mur, ce qui lui a fait perdre connaissance.

Cas 3 : Des pratiquants ont été forcés à dormir sur le sol froid.

Cas 4 : Les policiers malveillants ont séparé Chang Xirong, Jing Jianqiu, Zhou Hongying et Zhao Ronghua les uns des autres et ont placé chacun d’entre eux dans les salles intérieures du bâtiment de réception avec l’interdiction de sortir. Les « valets » les surveillaient de près et s’assuraient qu’il n’y avait pas d’interactions entre eux. Pendant les trois premiers jours, la police a interdit aux pratiquants de dormir et a donné l’ordre pour qu’ils subissent un lavage de cerveau. De plus, les pratiquants ont été forcés à prendre des douches froides en plein hiver. Wu Hongru, le directeur du camp, a menacé ceux qui refusaient la compromission : « Si vous refusez de changer d’attitude, je vous ferai asseoir sur le banc dur. » Zhao Ronghua et Chang Rongxi ont été contraints de s’asseoir sur le banc dur comme punition. Cela fait trois mois que Chang Rongxi a été mis en isolation et on ne sait pas où il est en ce moment. Après avoir été isolé pendant plus de deux mois, Jing Jingqiu , Fan Jin et d’autres pratiquants ont été renvoyés à travailler [au camp de travail].

2.       Propagande malveillante

Les autorités du camp ont utilisé diverses formes de média pour insulter et calomnier le Falun Dafa et son fondateur.

3.       « Valets »

La police a transformé des drogués et d’autres prisonniers en « valets ». On demandait aux « valets » de battre, d’insulter et d’inventer des règles de torture pour les pratiquants. La police s’assurait que les « valets » faisaient bien leur travail. Par exemple, ils ordonnaient aux « valets » de suivre les pratiquants aux toilettes, autrement les pratiquants et les « valets » étaient punis par une réduction de points et une extension de leur peine de prison. De cette façon, les autorités incitaient au conflit, forçant les personnes trompées à être hostiles envers le Falun Gong. Lors d’un incident, un drogué, nommé Chen Min, a battu et blessé un pratiquant et les autres détenus ont aussi participé.

4.       Violation de la liberté de l’individu

Les auteurs ont recherché et détruit tous les documents de Falun Dafa. On a interdit aux pratiquants de posséder des documents de Falun Dafa et il ne leur était pas permis de pratiquer les exercices. Si un pratiquant dérogeait à ces règles, il était suspendu avec une corde et sa peine était prolongée.

5.       Pas de repos le dimanche

Les autorités obligeaient les pratiquants à travailler tout le temps, sans se reposer le dimanche. A plusieurs occasions, la police a renforcé les heures supplémentaires en fermant à clé le dortoir afin que les pratiquants ne puissent pas dormir et soient forcés à souffrir dans le froid du dehors.

6.       Des travaux forcés très lourds

Zheng Yufeng, le chef du troisième groupe, a dit aux pratiquants de Falun Gong : « Vous êtes comme les drogués puisque vous refusez de changer, vous devez prendre une charge de travail plus lourde. » La somme de travail dans le troisième groupe était beaucoup plus grande que dans les autres groupes. Par exemple, chaque prisonnier dans le troisième groupe devait plier 1'000 feuilles pour des livres chaque jour, comparé à 500 dans le quatrième groupe. Les drogués pouvaient voir leur peine réduite en travaillant des heures supplémentaires, mais ce n’était pas le cas pour les pratiquants, dont la peine était systématiquement prolongée. Chaque jour, les pratiquants devaient travailler pendant plus de dix heures, sans pause à midi. Sous le poids d’un travail forcé très lourd, ils étaient toujours contraints à se charger de la tâche restant des heures supplémentaires, indépendamment de leur âge.

7.       Chanter des chants politiques ou souffrir sous la torture

Ceux qui refusaient de chanter les chants flattant le Parti Communiste Chinois subissaient des punitions physiques. La police criait : « Si vous ne chantez pas, vous ne mangerez pas ! » En 2002, il y a eu divers incidents lorsque des pratiquants ont été contraints à rester debout dans la cour pendant sept ou huit heures et privés de sommeil. Hu Tieling fut l’une des pratiquantes battue parce qu’elle avait refusé de chanter les chants. Quatre ou cinq drogués lui ont donné des coups de poings au visage, l’ont tirée par les cheveux et lui ont marché sur la tête. Hu Tieling a été sérieusement blessée, son nez saignait et le sang coulait par terre. Les auteurs ont immédiatement nettoyé le lieu ensanglanté pour dissimuler les preuves de l’incident. Après avoir été torturée, Mme Hu a  connu des douleurs très fortes allant du nez jusqu’au cerveau, elle se sentait faible et avait la tête qui tourne. Elle avait de telles difficultés à respirer qu’elle ne pouvait avaler aucune nourriture.

8.       Mauvais traitements physiques

Les pratiquants de Falun Gong ont été battus, torturés et suspendus par des cordes régulièrement.

Cas 1 : Chen Lijun, Zhou Hongying et Jing Jianqiu ont été forcés à rester dehors sous le soleil brûlant lors du soi-disant « entraînement militaire » en été 2002.

Cas 2 : Han Fulan, Wang Aifang et d’autres ont été suspendus par une corde qui était attachée autour de leurs bras par derrière.

Cas 3 : Jia Shufen a été forcé à rester dehors sous le soleil brûlant pendant un jour entier.

Cas 4 : Les autorités du camp ont prolongé les peines de Gu Chunhong et Gao Ya’nan, ils ont été suspendus avec des cordes parce qu’ils refusaient de passer « l’examen » simulé établi par le camp.

9.       Peines prolongées

Les autorités du camp ont forcé les pratiquants à participer à « l’examen moral du citoyen ». Ceux qui refusaient de passer l’examen recevaient une réprimande et on leur enlevait des « points ». La police a prolongé la peine des pratiquants une fois encore après que la prolongation ait expiré.

Cas 1 : La peine de Wang Hongxia a été prolongée de six mois parce qu’elle refusait de participer à l’examen.

Cas 2 : Les peines de Wei Guirong, Han Guozhen, Ding Xiangqin, Xu Yunpu, Su E, Jia Shfen, Gu Chunhong, Gao Ya’nan, Xu Jingenf et Li Sumin ont été prolongées de trois mois parce qu’ils refusaient de participer à l’examen.

10.   Pris en otage

Pendant les heures de visite, la police a refusé de laisser les membres des familles voir les pratiquants emprisonnés jusqu’à ce qu’ils signent des formulaires calomniant le Falun Gong. Les pratiquants étaient retenus en otage.

11.   Les peines de travaux forcés manipulées à volonté

La police a manipulé à volonté les peines de travaux forcés. Leur patron au sommet a apprécié ce qu’ils avaient fait comme « excellent » au niveau du Ministère de l’Etat. Avec un immense soutien financier, les autorités du camp ont construit deux bâtiments et reconstruit les anciens bâtiments ainsi que la cour.

Cas 1 : La police a changé la condamnation de Li Xiaojing aux travaux forcés d’un an en trois ans.

Cas 2 : La peine de Jing Jianqiu avait expiré, mais la police la gardait toujours en prison et refusaient de lui montrer les conditions de condamnation.

Cas 3 : Malgré le dossier publié par le département de la police locale indiquant que la peine de Jia Shufen était incorrecte, la police du camp a annulé sa date de libération sous le prétexte que Jia Shufen refusait de coopérer.

12.   « Je n’ai pas peur d’aller en enfer ! »

Deux policiers du troisième groupe, Zhang Hui et Cui Ying, ont désespérément cherché des articles transcrits par des pratiquants de Falun Gong. Le chef du groupe, Jia Meili, a dit : « Je veux saboter le Falun Dafa. Même si vous me réduisez en viande hachée, je veux saboter Falun Dafa. Je veux torturer les pratiquants de Falun Dafa. Tous les prétextes sont bons pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Je n’ai pas peur d’aller en enfer. »

Traduit en Europe le 6 mars 2003