Wang Minli, Pratiquant de Jilin en Chine

10 février 2002

(Minghui.org)

Cour Respectée du District des États-Unis

Je suis heureux d’entendre que votre Cour a accepté d'entendre en en procès civil la charge de génocide contre Jiang Zemin et  qui a été intenté par les pratiquants du Falun Gong et leurs parents.  Depuis le 22 juillet 1999, le régime de Jiang a persécuté le  Falun Dafa.  Ma famille et moi-même, qui demeurons en Chine Continentale, avons souffert de tortures physiques et psychologiques.  Bientôt une telle injustice sans précédent se terminera et la vérité sera exposée.  La déclaration suivante est la vraie histoire  des brutales tortures endurées par ma famille et moi-même et j’espère que ceci servira en partie de preuves des crimes  commis par Jiang.

Le 20 juillet 1999, sous l’ordre de bannir le Falun Gong, la police de chaque région a commencé à arrêter  les assistants de Falun Dafa (les personnes volontaires  pour les contacts) dans le pays entier.  Tous les médias, à la grandeur du pays,  ont alors commencé à remplir les journaux, les ondes de radio, les écrans de télévision de la propagande fabriquée attaquant et diffamant Falun Dafa et notre Enseignant, M. Li Hongzhi.  Le 20 juillet 1999, mon fils de 11 ans et moi-même sommes allés paisiblement faire appel à la ville de Changchun, où se trouve le Gouvernement provincial de Jilin.  Nous avons demandé la remise en liberté des pratiquants détenus illégalement, le rétablissement de la réputation de notre Enseignant et un environnement légal et juste pour pratiquer le Falun Gong.

Il y avait quelques milliers de pratiquants de différentes régions qui sont allés faire appel.  Le 20 et 21 juillet, pour disperser la foule de pratiquants, la police utilisa des jets d’eau à haute pression pour tremper jusqu’au os, ceux qui faisaient appel, avec de l’eau froide.  Mon fils et moi, tous les deux,  étions trempés et tremblotions de froid.  Même une femme avec un bébé d’un mois avait été arrosée.  Même une personne au cœur dur pleurerait en voyant cette scène.  Après le Gouvernement envoya un grand groupe de soldats et de policiers.  Ils ont traîné, frappés et ont donnés des coups de pieds aux paisibles pratiquants,  qui faisaient appel dans la cour  jusqu'à temps que les quelques milliers soient forcés en détention dans la cour de l’Académie de la Police de Jilin.  Ils nous ont forcé à regarder un film attaquant Falun Dafa.  Il nous était interdit de se promener et d’aller aux toilettes.  D’autres pratiquants du Falun Gong et moi-même avons protesté et nous avons reçus des coups de poings et de coups de pieds en retour.

A la fin de 1999, je suis allée faire appel à Beijing pour la première fois.  En arrivant sur la Place  Tian-An-Men, la police perverse de la station de Police de Qianmen de Beijing et le Bureau de Sécurité Publique de Jilin m’ont arrêtée et détenue au bureau de liaison de Jilin à Beijing.  La police perverse de la Ville de Jilin m’a fouillée de force, elle m'a pris tout mon argent, 300 Yuan, et l’a mis dans ses propres poches.  Plus tard, j’ai été envoyée à  la Ville de Jilin et détenue à la station de la Police de la rue du District Longtan, Ville de Jilin.  J’ai finalement été remise en liberté après avoir été illégalement détenue pendant sept jours.

Le 18 février 2001, j’ai été à nouveau kidnappée par le Bureau de la Sécurité Publique du District de Longtan et la Station de Police de la Rue Yushu et détenue illégalement au Premier Centre de Détention de la Ville de Jilin pendant 50 jours.  Lors de ma détention à cet endroit, j’ai souffert des brutales tortures.  Un policier pervers, nomme Xing, a incité les autres prisonniers à surveiller les pratiquants et à les empêcher de se parler entre eux.  Lors des jours froids d’hiver, lorsqu’un pratiquant était envoyé dans une cellule, le Policier Xing ordonnait aux prisonniers de le mettre nu, de lui verser quelques chaudières d’eau froide et de le battre vicieusement.  Une fois, il m’a forcée à m’accroupir pendant six heures sans bouger d’un pouce.  Il me battait si je bougeais un peu.  D’autres prisonniers, encouragés par lui, m’ont aussi battue sans pitié.  Xing était toujours fameux pour sa perversité au département de police de Jilin.  Une autre fois, j’ai insisté pour pratiquer les exercices du Falun Gong, alors il m’a battue continuellement au point que mes deux tympans se sont rompus.  Mon ouïe n’est pas encore guérie des suites de son abus.

Plus tard, j’ai été condamnée à l »’Education » par les travaux forcés pour un an au camp de Travail de Heizuizi dans la ville de Changchun, dans la Province de Jilin.  Là, j‘ai souffert de traitements et de tortures encore plus inhumains.  La police perverse de cet endroit a essayé de me laver le cerveau avec de la propagande calomnieuse et incitait les autres prisonniers à me frapper la figure avec des bâtons de bambou et à me  frapper tout le corps avec des ceintures en cuir et des bâtons.  Très souvent, j’étais noire et bleue tout partout.  Pendant les mois d’hiver froid, ils m'ont mis nue et me forcèrent à me tenir debout dans le corridor avec toutes les fenêtres ouvertes pendant plus de cinq heures jusqu'à temps que tout mon corps soit gelé.  Ils me forcèrent dans la position de « supporter un avion » (SVP voir http://www.faluninfo.net/torturemethods/2001-11-22-kx-1-1.jpg pour une illustration) sans bouger et me mirent sous un cadre de bois.  Un policier vicieux de la septième équipe du nom de Hou m’a électrocutée à plusieurs reprises avec un bâton électrique pendant plus d’une heure jusqu'à temps que je perde conscience.  Plus tard, j’ai décidé de faire une grève de  faim pour protester contre la persécution à mon égard.  Le troisième jour de ma grève de faim, ils m’ont nourrie de force avec du sel et de la farine de mais.  Ils m’ont attachée sur un lit pour que mes bras et mes jambes ne puissent pas bouger.  Ils ont employé un soutien d’acier pour me tenir la bouche ouverte pendant qu’ils me nourrissaient de force et me nourrissaient sans me donner le temps d’avaler. J’étouffais; les larmes coulaient abondamment et je crachais le gruau de mais tout partout.  Leur torture ne s’est pas terminée là.  Ils ont encore employé une barre de métal pour la glisser entre mes dents d’un côté à l'autre.  Mes dents se sont desserrées puis se sont disloquées.  Depuis, je suis incapable de mâcher de la nourriture.  Nous étions aussi forcés de faire des travaux intensifs. Très souvent nous devions nous lever à trois ou quatre heures le matin et travailler jusqu'à minuit.  Pour les pratiquants qui refusaient d’abandonner leur croyance dans le  Falun Dafa, la police les torturait avec des moyens encore plus cruels.  Auparavant, j’étais forte et en santé.  Après avoir été torturée si brutalement et pendant si longtemps, je suis devenue très faible et ma vie était en danger.  Craignant la responsabilité de ma mort, le camp de travail me relâcha.

Le 24 décembre 2002, je suis allée faire appel à Beijing une seconde fois.  J’ai déployé une bannière imprimée « Vérité, Bonté et Tolérance » sur la Place Tian-An-Men.  Une douzaine de policiers ont immédiatement accourus.  J’ai crié : « Falun Dafa est bon.  Falun Dafa est la voie juste.  Rétablissez la réputation de Falun Dafa et de notre Enseignant. »  J’ai couru tout en tenant haute la bannière avec une douzaine de policiers me poursuivant par derrière.  Une camionnette de police s’est dirigée vers moi très rapidement et m'a fait tomber.  La camionnette de police est passée par-dessus mon corps et j’ai tout de suite perdu conscience.  La police perverse m’a amenée à la Station de Police de Qianmen.  Ils m’ont laissée dans un endroit tranquille et se sont sauvés pour éviter la responsabilité de ma mort.  Parce que j’ai insisté pour pratiquer le Falun Gong, la Station de Police de la Rue Yushu dans le District de Longtan, ville de Jilin a gardé ma carte d’identité et a essayé de m’arrêter à plusieurs reprises.  Pour cette raison, mon fils qui à maintenant quatorze ans et moi-même avons été forcés de quitter notre foyer et d’aller d’un endroit à un autre.

Voici mes expériences, que je dépose à  la Cour du District des États-Unis.  J’espère que vous allez enquêter à fond les preuves et rendre justice pour que le groupe criminel de Jiang soit puni selon la loi.

Mon adresse :

#104- 2e Edifice, 4e Groupe,  2e Comité

Rue Yushu, District Longtan, Ville de Jilin, Province de Jilin, Chine

Code postal : 132000

Date d’affichage : 4/3/2003

Date originale de l’article : 4/3/2003

Catégorie : Témoignages

Traduit le 2/3/2003

Traduit au Canada le 5.03.2003

http://www.clearwisodm.net/emh/articles/2003/3/4/32846p.html